Chapitre 29 - Un regard vers l'avenir

Je me réveillai en nage et la gorge serrée à cause d'une sensation affreuse. Encore cet horrible cauchemar qui continuait de me hanter plusieurs mois après. Par habitude, je jetai un coup d'œil sur la place à côté de moi. Elle était vide, désespérément vide. Même si c'était le cas, je pouvais tout de même sentir sa présence, jusqu'à sentir son odeur que j'aimais tant et imaginer son sourire, celui qu'il m'adressait uniquement à moi pour me dire bonjour avant de m'embrasser. Je chassai ces pensées et poussai un profond soupire en me dirigeant fastidieusement vers la salle de bain pour prendre une douche revigorante. Le jet d'eau chaude me fit instantanément du bien sur la peau de mon visage encore bouffie. Lorsque je me sentis suffisamment réveillée, je finis de me laver et sorti pour m'habiller. Devant mon dressing, je restai quelques instants immobile, me demandant quelle tenue pourrai-je mettre aujourd'hui. C'était un jour particulier, aujourd'hui. C'était son anniversaire. J'avais envie d'être belle pour lui, pour lui montrer que malgré le temps qui passait, mon amour pour lui n'avait en rien changé.

Aujourd'hui, j'avais décidé d'aller le retrouver. Bien sûr, d'une part parce-que c'était son anniversaire, mais d'autre part, parce qu'il me manquait terriblement. Depuis cette bataille, plus rien n'était pareil. Mais une chose était sûre, je savais qu'il m'attendait.

J'avançai avec difficulté à travers le village. Il faut dire que j'avais un handicap conséquent qui avait progressivement bouleversé mon quotidien en l'espace de quelques mois. Mais c'était une noble cause, et je ne devais pas me plaindre de me retrouver dans cette situation. Je savais que dans quelques temps, ma vie changera de but en blanc, et ce ne serait que le début d'un nouveau tournant. Mais je ne m'en faisais pas, je savais qu'il m'accompagnerait, comme il l'aurait toujours fait.

Vêtue d'une simple robe noire, je pris ce chemin que je ne connaissais que trop bien. D'abord tourner à gauche. Longer la maison avec un superbe jardin regroupant de somptueux arbres qui commençaient déjà à devenir orangés au fur et à mesure que les jours raccourcissaient. La nuit gagnait sa continuelle bataille contre le jour, jusqu'à ce que ce dernier ne se remanifeste. Et cela recommençait éternellement. Tout comme la vie, au final. Sauf qu'au fond, la vie ne recommençait pas éternellement. Et ça, je l'avais bien appris.

Ah, voilà que j'arrivais au carrefour. Bien vérifier à droite et à gauche avant de traverser. Un gamin blond intrépide avec des moustaches et vêtu d'une combinaison orange aurait vite fait de nous passer devant sans que nous puissions l'anticiper. Me le prendre de plein fouet n'était pas vraiment dans mes intentions. Après quelques coups d'œil, il n'était pas visiblement dans les environs aujourd'hui. D'ailleurs, les rues étaient bien calmes, après réflexion. Oh oui, c'est vrai que la rentrée était passée depuis plusieurs jours déjà. Iruka avait entre-temps été diplômé et s'épanouissait pleinement dans son nouveau travail. Il habitait maintenant avec sa compagne, me laissant la maison pour le moment, et ils filaient ensemble le parfait amour. Cela me faisait plaisir à voir. Je leur souhaitais tout le bonheur du monde, et je le pensais sincèrement.

Je commençais maintenant à quitter le centre du village de Konoha. Les maisons devenaient de plus en plus rares, et les arbres de plus en plus présents de chaque côté de ce sentier. Ce sentier, que j'ai emprunté beaucoup trop souvent. Il s'en était passé des choses, à cet endroit. J'en avais ressenti, des choses. De la colère. De la frustration. De l'incompréhension. De l'étonnement. Des rires. Et puis surtout, de l'amour. Une palette de sentiments en tout genre et dont la nostalgie m'asseyait les entrailles.

J'étais enfin arrivée à destination. Je le vis au loin, tout de blanc immaculé, baignant dans un rayon de soleil qui semblait avoir transpercé les nuages uniquement pour lui. Oh oui, cela ne faisait pas longtemps qu'il était là contrairement à ses autres congénères. Doucement, mes pas me menèrent devant lui. Comme d'habitude, je le saluais. Je lui racontais ma journée. Je lui souhaitais un très bon anniversaire, et j'espérais qu'il était heureux. Et aussi, combien je l'aimais et combien il me manquait. Comme pour répondre à mes paroles, je senti un rayon de soleil filtrer à travers la barrière nuageuse pour venir doucement me réchauffer le dos d'une chaleur agréable et réconfortante. Je me tus quelques instants et fermai les yeux, profitant de cette sensation. Une légère douleur dans le ventre apparue soudainement, me faisant instinctivement poser la main tendrement dessus.

- Hé oui, mon petit loup. Tu as reconnu ton papa.

Je ne sais par quel miracle, j'avais réussi à tomber enceinte peu de temps après ma fausse couche. C'était inespéré, et bien que je ne m'y attendais toujours pas, j'avais décidé de garder cet enfant, qui pour moi était un signe. Un signe d'espoir. Et une trace de lui, de cet homme merveilleux que j'avais rencontré, et que je ne voudrais effacer pour rien au monde.

Je continuais à lui parler. Que son enfant allait bien, qu'il était en pleine forme et qu'il arrivait même à sentir sa présence. Un enfant aussi intelligent que son père, en somme.

Et pourtant, malgré toutes mes paroles remplies de joie et d'optimisme, je me retrouvais confrontée à un silence. Un silence lourd et douloureux, qui me déchirait au plus profond de mon être. Des larmes que je retenais depuis trop longtemps me montèrent aux yeux. J'essayais de rester forte, je le faisais pour lui. Mais je n'étais qu'une simple femme, bourrée d'hormones de surcroît. C'était dur, très dur. Mais j'avais besoin d'extérioriser tout cela, de laisser échapper ma peine grandissante à travers des gouttelettes d'eau qui venaient s'échouer une par une sur l'herbe encore humide de rosée. Je m'en souvenais encore comme si c'était hier.

C'était une belle matinée ensoleillée de printemps. Les bourgeons commençaient à fleurir et les oiseaux chantonnaient. La nature commençait à reprendre ses droits sur l'hiver, délaissant la morosité et les paysages figés contre des couleurs chatoyantes et des bruits de vie qui grouillaient partout à travers les feuilles et les buissons.

Je me souvenais qu'un petit groupe de personne s'était rassemblé, silencieusement devant un point précis. Moi, tout devant, ne réalisant toujours pas ce qui s'était passé. Leurs costumes de couleur sombre et terne contrastaient avec la verdure luxuriante qui les entourait. Nul n'osait dire mot, attendant dans un profond respect ce qui allait arriver.

Le regard dans le vide et fixant un point lointain, je vis quatre personnes qui finirent par apparaître à l'autre bout de l'allée. Elles étaient également habillées comme la foule qui attendait, muette et stoïque. Lentement, elles avançaient vers nous avec des pas lourds de sens. Une musique s'éleva. Un piano accompagné de violons chantaient des notes déchirantes dans l'atmosphère déjà pesante. Des notes qui m'atteignaient en plein cœur. Je n'osai relever les yeux plus haut que leurs jambes. Et ma curiosité en décida finalement autrement. Il fallait que je vois cela, que j'affronte de plein fouet ce qui me taraudait le plus. Mon regard remonta progressivement, jusqu'à s'arrêter sur leurs épaules. À leurs sommets, reposait un cercueil de couleur noire, sobre mais lourdement décoré de médailles et de gerbes de fleurs. À sa vue, tout le monde baissa les yeux face à la tristesse qui les gagnait peu à peu. Quelques sanglots et reniflement s'échappèrent bien qu'ils essayaient de garder une certaine contenance. J'étais en première ligne, et je ne pouvais pas retenir les flots de larmes qui dévalaient les joues à une vitesse fulgurante, malgré ma pudeur. Je n'arrivai toujours pas à réaliser ce qu'il s'était passé, j'avais l'impression de vivre dans un rêve, ou plutôt un cauchemar. Tout semblait si vide, si dénué de sens maintenant...

Des images et des flashs gagnèrent mon esprit à l'idée de son nom. Des extraits que je voulais à la fois me remémorer et oublier tellement ils me faisaient mal. Trop d'atrocités s'étaient passées devant mes yeux, qui me hantaient et me réveillaient plusieurs fois par nuit.

Ce combat qui commençait. Une atmosphère lourde. Les kunais qui s'entrechoquaient. Les ninjutsu qui s'enchaînaient, détruisant peu à peu le paysage pourtant si verdoyant. Et le coup fatal qui m'était destiné. Ce coup fatal, qui trouva une autre victime que ma propre personne. Et ce n'est que lorsque les adversaires furent maîtrisés que je me rendis compte de la gravité de la situation. Le sourire de fierté que j'arborais face à cette courte victoire s'évanouit d'emblée. Je me sentis blêmir face à ce qui se dessinait devant mes yeux.

Kakashi était au sol, une mare de sang s'étendant sous lui, beaucoup trop vite à mon goût. Sans réfléchir, j'accourus aussitôt vers lui pour m'accroupis à sa hauteur.

- Kakashi ! Hurlai-je.

Je détaillai un instant son corps avant de porter une main horrifiée devant ma bouche en réalisant l'impensable. Mais je ne voulais pas m'y résigner, alors je devais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour le sauver. Je n'étais pas prête à cela. Pas prête à le perdre. Je descendis aussitôt son masque sous son menton pour lui faciliter la respiration. À l'aide de mes dents, j'entrepris d'arracher un bout de mon haut pour faire un garrot en attendant l'arrivée des secours que Pakkun était parti chercher sitôt qu'il avait remarqué l'état de son maître. J'espérais qu'ils ne seraient pas trop loin, mes connaissances dans le domaine médical étant assez limitées. Et encore plus dans ce genre de situation ou la panique me gagnait. Si seulement cette Sanin légendaire dont on vantait les mérites dans ce milieu était avec nous... Elle aurait pu le remettre sur pieds en un rien de temps.

Mais il se trouve qu'il n'y avait que moi et lui et que lui n'était clairement pas en état de m'aider. Nos alliés s'étaient déjà téléportés, n'ayant sans doute pas remarqué l'état préoccupant de mon partenaire et pressés par les délais de la mission qui avait été déjà suffisamment retardée. Ils n'auraient de toute façon rien pu faire de plus, je ne me voilais pas la face. Je comprimai le plus possible à l'aide de mes deux mains sa blessure la plus importante, dont le liquide vital commençait déjà à tremper mon bout de tissu, le rendant rapidement inutile en dépit de l'acharnement que j'y mettais.

- Laisse (t/p). Il est trop tard. Tu ne peux plus rien faire pour moi, me dit une petite voix grave et résignée.

Je le sentis attraper faiblement ma main droite et la serrer en faisant tourner doucement son pouce sur le dos de cette dernière, comme il le faisait quand il voulait me rassurer.

- Non... Non... Non Kakashi, ne me laisse pas, dis-je dans un souffle.

Il trouva la force d'étirer ses lèvres en un faible sourire et dirigea ses pupilles hétérochromes dans mes yeux.

- Je t'avais demandé de ne pas m'abandonner, mais au final, c'est moi qui ne tiens pas ma propre promesse... Avoua-t-il avec une pointe de regret. Mais ne disais-tu pas toi-même que j'étais ton ange gardien ? Dans ce cas, j'ai accompli mon rôle en te sauvant une dernière fois...

Il se redressa soudainement sur ses coudes pour tousser fortement. Il s'essuya prestement la bouche mais malgré ses efforts des traces de sang étaient restées, me faisant pâlir encore plus. Délicatement, je le reposai au sol. Il ferma brièvement les yeux avant de reprendre.

- D'ailleurs... J'ai quelque chose à t'avouer à ce sujet... Retire mon gant gauche je te prie...

Surprise par son aveu, je m'exécutai sans réfléchir et retirai aussi délicatement que je le pouvais l'accessoire souillé lui aussi de son sang.

- Regarde à l'intérieur de ma main murmura-t-il en plissant les yeux sous la douleur.

Des gouttes de sueur perlaient sur son front. Je n'osais imaginer le calvaire qu'il vivait.
Malgré tout, j'observai attentivement la zone et remarqua une légère rune aux motifs complexes et d'un bleu lumineux inscrite dans sa paume. Celle-ci s'effaçait progressivement en même temps que l'éclat faiblissait et qui clignotait, disparaissant de plus en plus vite sous mes yeux écarquillés. Si c'était le bien le genre de sceau que je pensais, cela ne pouvait vouloir dire qu'une seule chose. Une boule se forma dans ma gorge, regardant impuissante la scène qui se déroulait sous mes yeux. Je me maudissais au plus haut point de ne pas avoir les compétences nécessaires pour tenter tout ce qui était possible de faire pour inverser cette tendance bien trop dramatique.

- Je t'ai menti (t/p), avoua tristement Kakashi. Il y a 17 ans, quand tu es née un beau matin de printemps, ce symbole est mystérieusement apparu sur la paume de ma main en même temps qu'un messager qui est venu tout expliquer dans l'un de mes rêves.

Il toussa à nouveau longuement et repris ses explications le souffle court.

- Depuis le début, mon rôle était de veiller sur toi. Je t'ai toujours observée, même de loin, sans même que tu ne t'en doutes. Le soir où tu t'étais blessée pendant l'attaque de Kyubi, j'avais ressenti que quelque chose n'allait pas car ma marque me brûlait. C'est la raison pour laquelle j'ai pu te sauver rapidement. De même lors de l'attaque des ninjas d'Iwa. D'ailleurs, j'étais à vrai dire assez impressionné que tu aies pu mettre le doigt sur cet aspect de moi, même inconsciemment. Je n'en attendais pas moins d'une brillante Kunoichi comme toi, sourit-il fastidieusement, me faisant louper un battement.

- Kakashi, murmurai-je les larmes aux yeux.

Il trouvait encore la force de sourire malgré la douleur insupportable dont il devait être l'objet. Il luttait de plus en plus pour pouvoir respirer et sa poigne faiblissait à vue d'œil. Je ne pouvais rien faire pour le soulager ne serait-ce qu'un peu. Je devais me contenter de le regarder s'éteindre petit à petit sous mes yeux, impuissante. Mon cœur se déchirait en lambeaux au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient. Il était devenu ma joie de vivre, mon bonheur au quotidien. Une part de mon identité. Qu'allai-je devenir s'il venait à disparaître aussi soudainement ?

Comme s'il lisait dans mes pensées, il monta faiblement sa main à hauteur de la joue pour la caresser tendrement. Mon organe vital se serra un peu plus lorsque je sentis qu'il laissait un liquide chaud et poisseux derrière son passage.

- N'ai pas peur, je continuerai à veiller sur toi de là-haut. Tu as encore plein de choses à vivre en ce bas monde, que tu le veuilles ou non. Tu... Tu es la meilleure chose qu'il me soit arrivé, et je suis désolé de t'avoir fait souffrir auparavant, et je suis d'autant plus navré de te faire du mal à nouveau maintenant, avoua t-il en baissant les yeux honteusement avant de trouver la force de les relever. Pardonne-moi pour le mal que je t'ai fait, s'il te plaît. Promet-moi de continuer à vivre, pour moi, pour nous deux. Refais ta vie avec quelqu'un qui t'aimera autant que moi, même si je doute que cela soit possible, dit-il en souriant légèrement. Promet-moi que tu ne m'oublieras pas. Je... t'aime (t/p)... De tout mon cœur..." Renifla-t-il bruyamment, les yeux embrumés.

- Je te promets Kakashi, mon ange. Ne te soucis pas de nos débuts difficiles, tu les as largement compensés depuis en me montrant l'amour que tu me portais jour après jour. Je t'aime. Pour toujours, et à jamais, sois en sûr.

Pour illustrer mes propos, je me penchai doucement en direction de ses lèvres que j'embrassais, je le savais, pour la dernière fois. Ses lèvres, d'ordinaires si douces et chaudes dans lesquelles je trouvais toujours refuge, étaient déjà glacées. Son baiser était faible mais j'essayais au travers du mien de lui faire passer, en un minimum de temps, toutes les émotions que je ressentais pour lui. Je voulais qu'il se souvienne de ça. Qu'il était aimé, pour ce qu'il était, sans artifice. Que je ne lui en voulais pas de son « mensonge », de son sacrifice, du fait qu'il m'abandonne bien trop tôt. Qu'il pouvait partir en paix, désormais.

Je le vis plisser faiblement des yeux pour me sourire une dernière fois avant qu'ils ne deviennent vitreux. Son visage était désormais apaisé et dénué de toute expression. Il ne souffrait plus. C'en était fini. Il était parti.

Et pourtant, dans mon être je sentais chaque parcelle se meurtrir sous la douleur lancinante qui me parcourait, me provoquant un hurlement déchirant. Je me rendis compte à quel point une douleur psychique pouvait se montrer aussi virulente qu'une douleur physique. Et je savais qu'il ne suffirait pas que de quelques soins pour soigner la plaie béante que me laissait le départ brutal et soudain de Kakashi qui laissait un vide incommensurable dans mon cœur.

Je sortis avec difficulté de mes pensées lorsqu'Iruka me secoua doucement l'épaule avec insistance. Tout le monde me regardait, silencieux. C'était à mon tour de m'exprimer. J'allais devoir lui faire mes derniers adieux aux yeux de tous. L'émotion me gagna encore plus et la boule qui se forma dans ma gorge ne semblait pas vouloir partir. D'une main peu assurée, je pris une feuille pliée dans ma poche pour la déployer fastidieusement. D'une voix tremblante malgré mes efforts, je prononçai ces quelques mots que j'avais eu le courage de lui écrire à cœur ouvert, espérant qu'ils finissent par trouver leur destinataire, là où il était désormais. Je ne pus retenir des sanglots qui venaient s'échouer sur mes lèvres déjà tremblantes et qui hachaient mes paroles.

"Kakashi était un homme avec le cœur sur la main, même s'il le cachait parfois. C'était quelqu'un de loyal, qui n'hésitait pas à risquer sa vie pour les personnes qu'il aimait, jusqu'à ce sinistre jour.

Il a accompli son devoir de shinobi jusqu'au bout, se battant vaillamment pour son village qui a aujourd'hui perdu l'un de ses plus brillants ninjas. En dépit de ce qu'il disait par pure modestie, je reste persuadée qu'il avait toutes les prémices pour devenir un grand Hokage.

Kakashi... Il y a de cela quelques mois, tu m'as supplié de toujours rester à tes côtés, qu'importe ce qui pouvait arriver. J'ai accepté sans hésitation, ne redoutant pas un seul instant que ce serait toi qui m'abandonnerai à mon triste sort. Peut-être que si je t'en avais également fait la demande, tu serais encore parmi nous aujourd'hui. Peut-être que nous nous en serions sortis victorieux, unis, comme nous l'avions toujours été jusque-là.

Kakashi, malgré ton sombre passé, tu es toujours resté dans la lumière. Tu as toujours su tirer profit des pires situations et continuer à avancer malgré la peine qui te taraudait. Jusqu'à la fin, tu te seras battu pour tes valeurs, même si cela signifiait d'affronter ton héros que tu portais dans ton cœur depuis tant de temps.

Kakashi, en plus d'être un valeureux guerrier, tu étais également ma moitié, mon âme sœur. Même si nous n'avons fait qu'un bout de chemin ensemble, sache que tu m'as rendu plus heureuse qu'aucune autre personne sur Terre. Nous aurions pu encore construire tellement de choses ensemble, si le destin n'en avait pas décidé autrement. J'ose espérer que tu es heureux en compagnie de toutes les personnes qui t'ont été arrachées bien trop tôt.

Kakashi, tu étais mon ange gardien qui a toujours su veiller et garder un œil sur moi qu'importe où tu étais, même si je ne le savais pas jusqu'il y a peu. Sois certain que tu as effectué ce rôle à la perfection et dans les moindres détails jusqu'à ton dernier souffle. Tu me l'as demandé et je t'ai promis de me relever de ta perte, même si je n'ose l'imaginer à ce jour. Tu sais, je n'aurai jamais été la personne que je suis aujourd'hui si tu n'étais pas intervenu lors de l'attaque de Kyubi. Tu m'as changée à tout jamais. Kakashi, tout a commencé ici."

~ FIN

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OUI ! Oui ! Je sais ce que vous allez me dire ! Comment ai-je pu oser faire une fin pareille ? Bah oui, j'ai osé voilà ! 😭 Le jour de son anniversaire de surcroît... 😭

Je n'ai pas su trouver le commentaire, mais quelqu'un m'avait suggéré de faire une fin un peu plus sombre et je me suis dit qu'après tout, beaucoup d'histoires finissaient bien, tout était beau et merveilleux... Mais peu de personnes allaient dans cette éventualité de tristesse que je trouvais intéressant d'exploiter ! Bon j'en ai beaucoup moins l'habitude et j'espère avoir réussi tout de même à conclure dignement cette petite fanfic ! 😅 Et « l'avantage » (notez bien l'utilisation des guillemets hein, je ne suis pas méchante à ce point 😭) c'est que ça colle bien à la noirceur de la couverture je trouve !

Ah ça, je ne vous cache pas que certains passages étaient parfois assez compliqués à écrire, combien de fois j'en ai eu les larmes aux yeux rien que d'imaginer... Ce n'était pas une partie de plaisir de lui faire subir ça, croyez moi... J'espère que l'émotion aura été au rendez-vous... 😅

Et encore, j'ai eu la gentillesse de faire une ouverture d'avenir avec leur futur enfant à venir, qui malheureusement ne connaîtra jamais son père... Mais je me suis dit que le faire mourir et laisser t/p comme ça sans rien, c'était vraiment trop cruel. À la base je n'avais pas prévu de la faire retomber enceinte mais j'ai finalement changé d'avis, preuve que je ne suis pas si sadique que ça au final ! 😌 Comme ça elle ne se retrouve pas totalement seule, c'est une sorte d'héritage qu'il lui laisse malgré lui...

En tout cas, j'espère que ce final « atypique » vous aura quand même plu. J'ai trouvé intéressant de faire un schéma « d'entonnoir » où on comprend peu à peu ce qu'il se passe. Je me suis inspirée d'une nouvelle que j'avais lu en français qui m'avait bien plu à l'époque (j'étais en seconde donc y'a 10 ans déjà 🥲) et dont je ne pensais pas m'en servir un jour a vrai dire ! 😂  Elle se nomme « Quand Angèle fut seule » (de Pascal Mérigeau, merci Google pour le coup de pouce 😜) mais je pense que vous pourrez facilement la trouver sur Internet ! Ce n'est pas bien long mais c'est dans le même style que ce dernier chapitre, bien que beaucoup plus subtile. Oh bien sûr, loin de moi de prétendre avoir le même talent d'écriture et d'arriver ne serait-ce qu'à la cheville de ces monuments de la littérature ! 😅 Tout ça pour dire, n'hésitez pas à la lire si le cœur vous en dit, c'est super original comme point de vue je trouve ! 😁

Enfin, voilà tout pour conclure la fin de cette petite histoire. Je ne vous remercierai jamais assez pour votre soutien et votre assiduité que je pouvais apercevoir à travers vos votes et vos commentaires. Vous m'avez beaucoup aidée et motivée à terminer une seconde œuvre entièrement, alors je me répète mais merci infiniment pour tout. 🥰

N'hésitez pas à me faire un retour sur ce que vous avez pensé de cette histoire dans sa globalité. Ce que vous aimé/apprécié, là où vous avez un peu moins accroché/pas trop aimé... Cela me permettra de m'améliorer pour la suite ! Et n'ayez pas peur de me dire votre ressenti, je ne me vexerai pas. Alors, à vos claviers ! 😋

Sur ce, je vais vous laisser ici (ça se voit que j'essaie de retard le moment un maximum ? 😭). Bon pour le coup la question d'une suite ne se pose pas dans ce contexte, à moins de faire un cliffhanger de malade, mais ce n'est pas mon souhait à vrai dire. J'aime le fait d'avoir réalisé une histoire complètement différente de ma première et je ne veux pas changer ça. 😁

Ne vous en faites pas, je reviendrai avec une nouvelle histoire dès lors que j'aurai trouvé une nouvelle thématique ! Ce sera certainement toujours un Kakashi x Reader, je vous avoue bien aimer cette branche là, et puis vous êtres tout simplement adorables donc ça me donne envie de poursuivre dans ça ! 🥰 Cela prendra le temps qu'il faudra, mais ne manquerait pas de vous avertir quand cela arrivera ! 😇

ÉDIT : Une nouvelle histoire est sortie ça y est ! Elle s'appelle « Un peu de couleur », donc si vous avez aimé cette histoire n'hésitez pas à y faire un tour, et pour ceux qui me connaissent de cette histoire (bienvenue hihi), j'avais écris un Kakashi x Reader avant pour information. 😜

Pour ceux qui veulent continuer de discuter avec moi en dehors de Wattpad (un peu compliqué les MP ici je trouve 😭), je vous laisse mon compte insta (taotte, tout simplement 😜) et je serai ravie de discuter avec vous donc n'hésitez pas à me contacter si vous en ressentez l'envie, je ne mords pas ! 😂

Voili voilou, ce n'est qu'un au revoir ! Je vous dis à très bientôt ! 🥰 Prenez soin de vous ! ✌️

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