Dossier numéro 1 : Budapest


Coucou tout le monde ! Et oui, je suis de retour avec une nouvelle histoire qui m'est venue grâce à mes préférences ! 

J'espère que vous aimerez ! 

XOXO

Flo' !


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Le monde est un endroit vaste, rempli de trésors qui ne demande qu'à être observés, parfois, d'un peu plus près.

Elle inspira profondément tout en observant la pièce du regard, tentant d'encrer le moindre détails dans sa mémoire. Elle prit son téléphone, activa le programme qui transforma l'endroit en une réplique exacte des deux salles les plus importantes du Musée Nationale Hongrois. Une fois que cela fut fait, elle prit ses écouteurs qu'elle mit en place dans ses oreilles avant de lancer sa musique, l'occasion exigeait du Coldplay.

Elle joignit ses mains avant d'étirer le bras droit puis le gauche. Elle étira ensuite ses jambes puis sa nuque. Elle força la tension à quitter son corps. Elle ferma les yeux, prit une dernière inspiration puis s'élança. Elle évita les systèmes de sécurité, sous les lasers, au-dessous. Une enjambée, un poirier, une roue, un grand écart. D'un bon sans élan elle s'accrocha à une poutre en hauteur et, à la force de ses muscles grimpa dessus. Alors qu'elle allait sauter pour atteindre la deuxième poutre , une voix dans son oreille lui fit perdre l 'équilibre, la prenant par surprise :

« J'ai le faux »

Avec un soupir exaspéré elle arrêta sa session, enleva ses écouteurs et s'épongea le front avec une serviette qu'elle avait amené un peu avant. Elle sortie de la pièce et traversa plusieurs couloirs, arrivant finalement sur la bibliothèque :

« Je t'avais demandé de ne pas me déranger »

« Tu m'avais aussi demandé de te prévenir dès que le tableau était prêt » Contredit son interlocuteur.

Elle haussa un sourcil et lança un regard impatient vers la housse qui couvrait le tableau. La personne soupira tandis qu'une autre les rejoignait un plateau dans les mains :

« Le thé est prêt madame »

« Merci Henry »

« J'ai aussi préparé vos affaires pour ce soir, je pense que vous serez heureuse de mon choix »

« Je n'en doute pas » Sourit-elle légèrement avant de se tourner à nouveau vers le tableau qui, cette fois était découvert.

« Tu en penses quoi ? »

Elle s'approcha, ses doigts effleurant presque l'oeuvre, elle observait le moindre détail. Ses yeux turquoises regardaient le moindre coup de pinceau, la moindre variation de couleurs :

« Tu t'es surpassé » Complimenta-t-elle.

« Merci ! »

« Il nous reste combien de temps ? »

« Deux heures avant le départ »

« Je vais aller me préparer » Dit-elle avant d'attraper la tasse de thé que lui tendait Henry puis de partir.

Elle se dirigea vers le petit salon, montant l'escalier la conduisant dans sa suite. Elle ouvrit la porte de sa chambre et eut une sourire devant le choix d'Henry pour sa tenue. Elle alla ensuite dans sa salle de bain et posa sa tasse près de la baignoire pour pouvoir se préparer à entrer dans l'eau. Elle s'installa dans la baignoire et laissa l'eau la submerger. Elle se laissa couler quelques instants avant de sortir sa tête de l'eau et te se reposer contre la paroi. Quand elle sortie de son bain après une dizaine de minutes, elle s'enveloppa de son peignoir le plus confortable, recouvrit ses cheveux d'une serviette qu'elle remonta ensuite comme un turban. Elle enfila ses chaussons et retourna dans sa chambre.

Elle s'installa devant sa coiffeuse et peu de temps après, Henry et sa maquilleuse-coiffeuse répondant au prénom d'Anna, arrivèrent :

« Vous semblez triste madame » S'inquiétant Henry.

« Je réfléchis c'est tout. Je pensais prendre des vacances après ce soir, qu'en pensez-vous ? »

« C'est une très bonne idée madame, vous travaillez si dur avec vos deux ... métiers »Fit Anna.

« J'ai un métier et un hobby » Contredit-elle gentiment « Henry ? »

« Cela est une bonne idée en effet, surtout après votre dernier dossier qui a été éreintant, d'où notre présence ici je suppose ? » Demanda Henry.

« Oui, je suis assez excitée pour ce soir » Confia-t-elle.

« Parce que vous allez commettre un vol sous le nez du gouvernement Hongrois ? » Demanda Anna en retenant un rire.

« Ça ne pourra pas être pire qu'avec le prince Espagnol » Soupira Henry.

« Comment voulez-vous être coiffée ce soir madame ? » Demanda finalement Anna.

« Épatez-moi » Fit-elle avant de sentir Henry placer des patchs sur ses épaules pour combattre ses courbatures.


La jeune femme dans le miroir n'avait pas encore trente ans mais s'en approchait. Elle était belle, bien trop selon certains avis féminins. Elle avait des yeux turquoises perçant qui, lorsqu'ils vous regardaient, donnaient l'impression de sonder votre âme. Cette jeune femme était Elizabeth Rose Coolidge Abberline, fille de lord. Elle était une personne avec deux vies. Avocate internationale des droits de l'art le jour, et une voleuse répondant au nom de De Vinci la nuit.


« Monsieur Archibald m'a dit de vous prévenir que vous étiez attendue ce soir, enfin par vous, je veux dire De Vinci »

« Je ne suis pas surprise, sur les 6 tableaux de De Vinci je n'en ai rendu que 4 et ils sont tous faux, je suis heureuse d'avoir un auditoire. Pas de changements dans la liste des invités ? »

« Si, apparement le milliardaire Américain, Tony Stark a envoyé deux de ses assistants pour acheter le tableau de ce soir »

« Arnaquer l'auto-proclamé Iron-Man ? Oh ce vol va être savoureux. Quels sont leurs noms ? »

« Natalie Rushman et Clayton Baker » Fit Henry en lui tendant une tablette avec leurs dossiers.

« Hum ... Ma couverture est prête pour ce soir ? »

« Archibald s'en est occupé madame, et j'ai vérifié »

« Très bien, sa couverture est-elle également prête ? »

« Oui madame, il se prépare »

« Bien, je compte sur vous pour me guider, comme d'habitude »

« Bien évidemment »

Les deux heures avant le départ était écoulée, habillée d'une magnifie robe verte, ses cheveux bruns coiffés en boucles soyeuses sur un côté et son maquillage magnifiquement appliqué, elle retrouva Archibald devant la porte d'entrée :

« Tu es magnifique »

« Je sais » Dit-elle avec un regard légèrement arrogant, faisant rire Archibald.

« Bon, Madame Salvi, j'espère que vous appréciez l'exposition de ce soir » Fit Archibald avec un accent italien.

« Très bel accent monsieur Borromeo, n'allez pas encore faire ami-ami avec vos collègues, je ne veux pas une répétition de Barcelone »Fit Elizabeth avec elle aussi, un accent italien.

Elle partie dix minutes après Archibald, vérifiant que la fausse de Chiara Salvi était impeccable, elle ne devait pas être reconnue.

« J'ai tout de même hâte que vous récupériez votre couleur naturelle » Fit Henry en l'accompagnant jusqu'à la limousine.

« Moi aussi ! Mais j'ai besoin de ce tableau »

« je le sais Madame »

Elle monta dans la limousine qui démarra presque aussitôt. Elle effaça le sourire tendre que son majordome avait le pouvoir de provoquer et se concentra à nouveau sur la liste des invités. Elle avait un doute sur ces deux assistants envoyés par Tony Stark. Ce dernier était plus Art Moderne que 15-16ème siècle. Elle vérifia qu'aucune photo d'elle n'avait été diffusée puis regarda ses mails et vit qu'elle n'était pas sur sa boite-mail mais sur celle d'Archie, un message accrocha son regard, ou plutôt un destinateur. Pourquoi est-ce qu'Archie écrivait à Hideaki Hasegawa, un trafiquant de drogue, d'armes et d'êtres humains impitoyable ?

Elle envoya un message rapide à Andrew pour lui demande d'enquêter. Lorsqu'elle arriva au Mussée Nationale, elle fut accueillie par les photographes qui tentaient d'obtenir un cliché de toutes les personnes célèbres présentes. Elle s'assura que son visage ne soit pas visible, ou alors pas assez reconnaissable et avança sur le tapis rouge, l'air de rien. Lorsqu'elle entra, elle passa la sécurité et reprit son sac une fois les portiques passés, discrètement, elle plaça son oreillette dans l'oreille que ses cheveux cachaient et pouvait déjà entendre Henry et Archie qui pour ce soir était Giovanni Borromeo, un membre de la police de l'art italienne, qui aurait rejoint l'équipe de protection pour le tableau au dernier moment.

Elle attrapa une coupe de champagne :

« Rien à signaler ? » Demanda-t-elle discrètement.

« Les autres flics sont ennuyeux à mourir » Se plaignit Archie.

« Rien Madame » Dit à son tour Henry.

« Bien »

Elle trouva enfin le tableau qui était sa cible : le « Salvator Mundi » peint par De Vinci au seizième siècle, et qui valait un peu de 380 millions d'euros. Ce tableau n'était pas apparu aux yeux du public depuis presque dix ans. Et il s'agissait d'un tableau qu'Elizabeth convoitait depuis plusieurs années :

« Magnifique n'est-ce pas ? » Fit une voix comme veloutée à côté d'elle.

Elizabeth tourna légèrement la tête, observant la nouvelle venue du coin de l'oeil, une femme rousse plantureuse qui Elizabeth devait bien l'admettre, serait bien capable de lui faire tourner la tête.

« En effet oui » Dit-elle avant de se tourner vers la rousse pour se présenter « Chiara Scalvi »

« Natalie Rushman »


-Deux Heures plus tôt -


« j'ai étendu le champ des relations de Hideaki Hasegawa, il semblerait qu'il travaille depuis plusieurs années avec Archibald Maxwell, on ne sait pas exactement quel est son rôle mais il est un faussaire réputé et insaisissable, d'après des rumeurs, il travaillerait avec le voleur De Vinci » Expliqua Natasha en finissant de se préparer.

« De Vinci ? Pas très original » Commenta Clint en vérifiant des données.

« Le nom a été choisi par le public, c'est parce que cette personne serait responsable du vol de « La Cène » et de « La Joconde », tableaux qui ont été rendus quelques jours plus tard »

« Donc cette personne vol pour le sport »

« C'est ça »

« Ce qui t'amène a penser que l'on pourrait coincer cette Archibald ce soir ? »

« Oui, un nouveau De Vinci est exposé à Budapest »

« Je vois, cet Archibald ne pourrait pas avoir un complice ? Je veux dire, pour nous avoir échapper deux fois, il doit forcément avoir reçu de l'aide » Fit Clint.

« Justement, j'y venais. Les deux fois où l'on a failli l'avoir, une femme était également présente »

« On ne voit pas son visage, il n'y a pas de photos prises une fois à l'intérieur ? »
« Non c'est trop privée pour être divulgué au public, d'après nos analystes la femme sur ces deux photos est la même personne »

« Tu penses qu'elle sera là ce soir ? »

« Si on veut Maxwell, on doit d'abord l'attraper elle »

« ça marche, tout ça pour démanteler tout un réseau, quand je pense que je pourrais profiter du soleil chez moi si les gens arrêtaient de contourner les lois ! »

« Sauf que si tout le monde obéissait, on serait au chômage »

« Je sais bien ! »

« Pas de changements ? »

« Non, ils ont juste ajouter des hommes pour protéger le tableau »

« ça n'a rien d'étonnant, Interpol est également sur les dents, ils ne veulent pas gérer un nouveau scandal si jamais le Salvator Mundi devait être volé »

« Prête à y aller ? »

« Oui, allons montrer aux gens que Stark s'intéresse à autre chose qu'à l'art Moderne »

« Potts tu veux dire, c'est elle qui s'en occupe »

« Peut-être, mais c'est lui qui paye »

« D'ailleurs, les armures tueuses, c'est fini ? »

« Oui, Hammer a été arrêté »

« Bonne nouvelle, ils me font peur ces savants fous »

« Bientôt ils vont nous créer des machines qui penseront comme des humains »

« J'en ai déjà la chaire de poule »

Clint et Natasha montèrent en voiture et Clint démarra, ils arrivèrent après trente minutes de trajet au Musée Nationale, il y avait foule. Ils se firent discrets et entrèrent sans être photographiés ou questionnés par les journalistes présents. Ils se dirigèrent vers le bar et se commandèrent à boire. Une jeune femme brune qui venait d'arrivée capta l'attention de Natasha. Elle marchait comme si elle avait le monde à ses pieds, et Natasha devait reconnaître que ce n'était peut-être pas impossible.

« Elle est belle » Commenta Clint.

« Nous ne sommes pas là pour ça » Fit froidement Natasha en tentant de détacher son regard, mais sans y parvenir.

« Tu pourrais au moins prendre son numéro »

« Pourquoi faire ? La planter au premier rencard ? »

« Les coups d'un soir ça se fait toujours »

« J'en ai trop eu. De toute façon, qui est-ce ? »

Clint sorti son téléphone et chercha la photo de la brune parmi la liste des invités :

«Chiara Salvi, professeur en Art, spécialiste du quinzième et seizième siècle, née à Rome, études prestigieuses, première de sa promo, en gros, elle fait parti de l'élite. Elle aurait été envoyé par Rome pour rassurer les acheteurs sur les origines, la valeur et l'authenticité du tableau. Elle a été chaudement recommandé par le directeur du Musée de Rome »

« Clint ? »

« Oui ? »

« Elle est de dos »

« Et ? »

« Compare-là aux deux photos que je t'ai montré avant de partir »

« Oh ... merde. Tu craques pour une hors-la-loi ! » Plaisanta Clint.

« Ferme-là Robin des bois ! »

« Va lui parler » Encouragea Clint.

Natasha se leva après un dernier regard noir pour Clint. La rousse avait l'habitude d'attirer les gens, alors que l'effet inverse se produise et qu'elle soit attirer comme un aimant par cette italienne était ... presque inquiétant. Elle s'approcha et une odeur de rose la submergea, la forçant à ferme les yeux pour garder sa concentration. Elle était une agent surentrainé ! Elle était tout de même capable de résister à une brunette, bien que magnifique !

« Magnifique n'est-ce pas ? » Fit Natasha en la fixant, se fichant complètement du tableau. Elle remarqua que la jeune femme côté d'elle se tournait presque imperceptiblement vers elle, la détaillant du coin de l'oeil, ce qui força d'autant plus l'admission que Natasha avait pour elle.

« En effet oui » Dit-elle avant de se tourner vers Natasha « Chiara Scalvi »

« Natalie Rushman » Fit Natasha en tentant de ne pas réagir à l'effet que produisait sur elle, l'accent italien.

« Vous aimez De Vinci ? »

« Pas plus que ça »

« C'est dommage. Que faites-vous là alors ? »

« Mon patron aimerait changer de style, alors me voici »

« Je vois, De Vinci était un génie, c'était une chance pour nous, de pouvoir enfin apprécier ce tableau qui a été trop longtemps caché »

« Vous désirez l'acheté ? » Demanda Natasha.

« Je n'en ai pas les moyens malheureusement. Je suis ... une experte en Art, je suis là pour superviser la vente si je puis dire »


-Elizabeth-


Elle discutait depuis vingt minutes avec Natalie, elle ne s'était pas rendu compte que cette dernière lui avait fait perdre son objectif jusqu'à ce qu'elle entende Archie la rappeler à l'ordre :

« On sait que tu joues sur les deux bords, mais là c'est pas le moment. Si elle travaille pour Stark, tu la verras peut-être à notre prochaine visite aux USA »

Elizabeth termina son champagne :

« Excusez-moi, je vois un ami que j'aimerais saluer »

« Bien sûr » Sourit Natalie.

La soirée avançait normalement, alors qu'elle devait faire l'échange des des peintures dans quelques minutes à peine, des fumigènes furent lancés, les invités ayant besoin d'une demi-seconde pour réagir, se mirent à hurler avant de paniquer quand les lumières s'éteignirent. Elizabeth fonça vers la salle où le tableau avait été déplacé pour la vente aux enchères et fit l'échange. Elle récupéra le tube servant à protéger la peinture originale avant de partir retrouver Archie dans la salle de contrôle. Sauf qu'elle aperçu une bande d'hommes armés apparaitre. Lâchant un juron, elle se dépêcha de faire glisser l'étui dans un conduit qui débouchait sur l'extérieur avant d'aller dans les toilettes :

« Henry ?! Archie ?! Qu'est-ce qu'il se passe ?! »

« J'ai perdu la connexion avec monsieur Archibald, je passe vous chercher tout de suite »

« Récupérez d'abord la peinture » Fit Elizabeth « Vous la trouverez à l'emplacement B »

« Madame, il s'agit des hommes de Hideaki Hasegawa »

« Très bien, je vais sortir par la sortie de secours est »

« Je suis là dans deux minutes »

Elizabeth tenta d'appeler Archie tout en se débarrassant de ses talons. N'arrivant pas à le joindre, elle partie vers la salle de contrôle après s'être assurée d'être seule et que les hommes du trafiquant japonais ne soient plus à proximité. Lorsqu'elle arriva au centre, tous les policiers italiens étaient à terre, ils avaient tous reçus une balle en pleine tête. Elle tenta de trouver Archie mais sans résultats. Elle sentit une vague de panique l'envahir, elle commençait à penser qu'Archie pouvait être en danger. Elle fit une copie des vidéos de surveillance avant de s'assurer qu'elle pourrait tout observer depuis son ordinateur. Elle retrouva Henry qui l'attendait comme prévu, la peinture à l'arrière de la voiture.

« On rentre »

« Des nouvelles de monsieur Archibald ? »

« Non, j'ai un mauvais pressentiment »

« Bien Madame »

Sur ces derniers mots, Henry accéléra et ils arrivèrent plus que rapidement au penthouse, Lorsqu'elle entra, Elizabeth ouvrit l'étui qui protégeait la peinture afin de pouvoir l'observer :

« Le fils de ... »

« Que se passe-t-il madame ? »

« C'est un faux ! »

« Mais vous vous étiez assurée que c'était le vrai ! » S'exclama Andrew.

« J'ai besoin des vidéos de surveillances »

Henry tenta d'accepter aux caméras de surveillance mais apparement, elles avaient toutes été effacées. Il pirata alors celle de l'extérieur :

« Madame ? Je pense que vous devez voir ça »

Elizabeth s'approcha et Henry laissa la vidéo défiler. On y voyait Archie avec une arme dans une main et un étui à peinture dans l'autre :

« LE FILS DE ... !! » S'exclama Elizabeth avant de se retenir.

« Il osé vous doubler ?! Cet ingrat ! C'est comme ça qu'il remercie la générosité de votre famille ?! Mon dévouement ?! » Explosa Henry qui, lui non plus n'en croyait pas ses yeux.

« Je vais fouiller sa chambre, occupez-vous de son ordinateur, il aura surement tout crypté »

« Je m'en occupe madame » Fit-il avant de partir dans le bureau d'Archie.

Elizabeth se dirigea dans la chambre de ce dernier et chercha partout, mais ne trouva rien, certaines de ses affaires avaient disparus, des photos manquaient, la montre qu'elle avait volé pour lui avait également disparu. Elle s'apprêtait à demander à Henry où il en était mais, le voyant concentré, s'abstint et se dirigea plutôt dans sa chambre. Elle se changea dans une tenue plus confortable et s'installa à son bureau.

Une fois installée dans son fauteuil de bureau, elle se mit à réfléchir. Si Archie l'avait effectivement doublé, alors plusieurs questions se posaient : quand ? pour qui ? Pourquoi ?

Puis, elle stoppa sa chaise qu'elle faisait tourner depuis quelques instants. Elle entra son mot de passe et alla sur son serveur sécurisé, elle entra les détails de son compte à Athènes, une sorte de banque ultra-secrète qui n'était utilisée que par les voleurs. Elle ne parvint à se connecter et vérifia l'inventaire, il lui manquait trois quatre objets, dont deux étaient très importants à ses yeux.

Il lui manquait deux tableaux, mais surtout, le Hope, aussi appelé le Bleu de France ou encore Le Bijou du Roi, il s'agissait du plus gros diamant bleu au monde et qui valait plus de 200 millions de dollars ! Le collier en or, orné de 91 diamants blancs et qui valait plus de 55 millions de dollars, appelé « l'Incomparable » avait lui aussi disparu. Elizabeth envoya sa tasse valsé à travers la pièce. Elle tenta de se calmer et vit qu'Archie avait fait une demande de transfère, en se faisant passer pour elle, pour l'envoyer sur un compte inconnu. Elle remonta la piste mais ayant trop de données à analyser, elle ne pouvait rien faire.

Elle se rendit compte qu'elle était épuisée. Elle se dirigea vers son lit où elle s'endormie comme une masse, tout en ayant en tête de lui faire payer sa trahison.


-Natasha et Clint- Deux jours plus tard-


« On a du nouveau sur elle ? » Demanda Clint qui regardait les vidéos de surveillance.

« Rien, mais vu son expression en sortant de chez elle hier maintenant, quelque chose à dû se produire pendant le vol »

« Tu penses qu'elle est De Vinci? «

« J'en suis certaine. Comment expliquer son absence pendant la prise d'otage, sa disparition, l'absence de vidéos de surveillance et son attitude ? »

« Pourtant j'ai toujours l'impression qu'elle t'intéresse »

« Oui, mais pas pour la raison à laquelle tu penses »

« Je suis tout ouïe »

« Et si on la convainquait de travailler pour le SHIELD ? »

« Tu veux la retourner ?! On a pas de moyens de pression »

On sait que c'est une voleuse »

« Nous on le sait, mais on a pas de preuves, et on ne connait pas sa véritable identité ! »

« Je sais, mais si on la prenait sur le fait, là on aurait des arguments »

« Okay admettons, mais à quoi elle servirait au SHIELD ? »

« Elle fait partie du monde criminelle, elle a forcément des liens sur tous les trafiques, les contrebandes »

« Elle fait plus dans le col-blanc que le meurtre de masse, mais je vois l'intérêt. Le seul soucis c'est qu'elle ne sait pas se battre »

« Tu veux me faire croire qu'une voleuse de son niveau n'a pas appris à se défendre ? Elle n'en ai pas arrivé là sans apprendre à se battre, je suis prête à parier qu'elle pourrait tenir la distance contre moi »

« Venant de toi ça veut dire beaucoup » Commenta Clint « Tu veux aussi qu'elle travaille avec nous parce qu'elle te plait »

« C'est un détail »

« Natasha ! Quand as-tu été attiré par quelqu'un pour la derrière fois ? »

« Il y a des années, et si je suis honnête, ça n'a jamais été aussi ... violent »

« Je crois que quelqu'un a eut un coup de foudre »

« Tu apprécies un peu trop la situation »

« Laisse-moi en profiter ! Tu crois qu'elle penche de ce côté ? »

« J'en mettrai ma main au feu »

« Je suis quand même ébahi par le fait que tu es complètement captivée par elle »

« je sais, mais je ne le contrôle pas, j'essaye mais à chaque fois je revois son regard et je me dis : il y a quelque chose »

« Donc, en gros, tu veux la coffrer pour pouvoir la sauver et ensuite fonder une famille avec elle ? »

« Ne va pas plus vite que la musique ! J'aimerais déjà que l'on découvre qui elle est vraiment ! »

« Et bien réjouis-toi, Maria à trouver quelque chose »

« Vraiment ?! »

« Tu le croiras jamais ! »

« Quoi ? »

« Elle est britannique ?! »

« Non ?! »

« Je t'assure et ... alors celle-là je ne m'y attendais pas ! »

« Crache le morceau ! »

Clint se tourna vers Natasha, laissant apparaître une photo d'Elizabeth apparaître à l'écran :

« Je te présente Lady Elizabeth Rose Coolidge Abberline, fille de comte, avocate en droit de l'art, et apparemment elle est douée puisque grâce à elle, l'Egypte a put récupérer des oeuvres que l'Angleterre refusait de rendre »

« Elle est avocate ?! »

« Etude à Oxford, au Louvres, parle Chinois, anglais, français, russe, italien, allemand et espagnol. Son père est diplomate et sa mère docteur en littérature de la Renaissance, elle donne des séminaires un peu partout dans le monde. Elle est fille unique, Milliardaire, moins que Stark mais quand même, philanthrope, et ... ah oui, son dossier scolaire est en béton »

« Comment est-ce que Maria a fait le lien ? »

« A cause d'une bague qu'elle a porté en tant qu'Elizabeth à un gala organisé par le British Museum, elle portait le « Graff Pink » qui vaut presque 50 millions de dollars et qui avait été volé quelques années auparavant »

« Ah ... Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'elle vole ? »

« Tu veux mon avis ? Pour l'adrénaline, comme tous ces enfants de bonnes familles qui ne savent pas quoi faire de leurs vies »

« Peut-être mais elle est sacrément douée, parce que si tu regardes la liste des oeuvres et bijoux qu'elle aurait apparement volé .... »

« Elle a un complice et ... elle a un majordome ! C'est lui le complice ! »

« Tu ne peux pas en être certain ! »

« Oh si ! C'est toujours le majordome Natasha, toujours »

« Tu me fatigues »


-Elizabeth-


Cela faisait maintenant deux jours qu'Elizabeth avait l'impression d'être observée, suivie, était-ce Archie ? Enfin cela importait peu. Elle l'avait enfin retrouvé. Il se cachait dans un entrepôt désinfecté et elle était prête à le faire payer. Elle se changea dans une tenue qui lui laissait une liberté de mouvement et se dirigea vers le garage :

« Madame, je continue de penser que je devrais venir »

« Henry, tout se passera bien. C'est entre lui et moi »

« Laissez-moi au moins venir en renfort »

« Très bien, mais en sniper et je ne vous attendrais pas, il doit partir ce soir »

Elizabeth trouva les clés de sa moto, monta dessus et démarra. Les portes du garage s'ouvrant sur son passage. Sur le chemin, elle avait encore cette impression d'être suivie. Elle roulait sans soucier des limitations de vitesse. En arrivant sur les lieux, elle inspecta les environs pour s'assurer qu'il était seul. A travers une vitre, elle le vit assit en train de lire un livre, une valise à ses pieds. Elle entra sans se soucier du bruit, braquant une arme sur lui, ce qui fit sursauter Archie :

« Elie ?! » S'exclama-t-il « Comment m'as-tu retrouvé ? »

« C'es toi qui a des réponses à me donner, pas l'inverse »

« Ecoute Elie c'est compliqué »

« Et bien tu vas prendre ton temps et me simplifier les choses »

« Henry n'est pas là ? »

« Pourquoi ?! » Demanda froidement Elizabeth.

« Ecoute, si c'est pour les bijoux et les tableaux que je t'ai emprunté, tiens les voici » Dit-il en ouvrant une sacoche pour les lui montrer avant de la faire glisser jusqu'à elle.

Elle poussa la sacoche d'un coup de pied délicat sur le côté :

« Pourquoi ? »

« Je ... j'avais des dettes »

« Tu avais des dettes malgré les millions que l'on a volé ?! »

« Il est là le problème ! On volait mais on ne revendait rien ! Le 'salaire' que tu me versais ne suffisait plus à mon train de vie et je me suis retrouvé à devoir de l'argent à Hasegawa; il m'a laissé le choix : te voler ou me prendre une balle »

« ça dure depuis combien de temps ?! »

« Environ trois ans ! »

« Et tu n'as jamais pensé à me demander de l'aide ?! »

« Sérieusement ? Je n'allais pas embêter la richissime et incroyable Lady Abberline ! » Cracha Archie.

« Admettons, tu as remboursé ta dette ? »

« Oui »

« Mais tu continues de travailler pour lui ! »

« Comment tu ... »

« Henry ... Il a trouvé les transactions, les dossiers de livraisons. Des gamines d'à peine 15 ans ! Tu me dégoutes ! »

« Tu oses me faire la moral ?! Je n'ai aucune leçon à recevoir de toi, maintenant écarte-toi »

« Même pas en rêve, je vais te donner à Interpole et j'aurais la paix pendant un moment »

« Réfléchis Elie, tu crois vraiment que je ne vais pas te vendre contre ma liberté ? C'est toi qu'ils veulent, pas moi le renard noir »

« Parce que tu crois qu'avec tes liens avec Hasegawa ils vont te libérer ?! » Fit Elizabeth avec une moue de dégout.

Puis, Archie fonça sur Elizabeth, elle eut à peine le temps de l'esquiver. Son arme tomba au sol, et voyant qu'Archie cherchait à la récupérer, elle se précipita vers lui avant d'avoir envoyer l'arme un peu plus loin. Elle prit de l'élan et utilisant les genoux d'Archie pour s'élever , elle enroula ses jambes autour de son cou avant d'envoyer tout le poids de son corps vers l'arrière, Archie qui commençait à perdre l'équilibre et de l'oxygène, la frappe sur un muscle de la cuisse qui fit lâcher un cri de douleur à Elizabeth qui s'effondra. Elle se releva rapidement et para Archie qui tentait de la frapper, elle le frappa au niveau des quadriceps avant de le saisir par les cheveux et de lui frapper la tête contre une table. Archie reprit finalement le dessus et frappa plusieurs Elizabeth au niveau de côtes. Lorsqu'elle put à nouveau se relever, Archie braquait l'arme sur elle :

« Je suis désolé Elie, vraiment, tu sais que je ne peux pas te tuer, je n'y arriverai pas, mais je peux au moins de retarder » Fit-il avant de lui tirer dans l'épaule puis de s'enfuir.

La vue d'Elizabeth se brouilla, les sons autour d'elle s'assourdissaient, le sol tanguait, tout devenait flou, puis elle s'effondra mais elle était encore légèrement consciente. Elle entendit quelqu'un l'appeler, Henry ? Non, elle vit une forme rousse au-dessus d'elle, elle voyait ses lèvres bouger mais n'entendait pas les sons qui en sortaient. Puis, tout devint noir.

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