21h34 ( Terracid )
Je venais de finir mon kebab. Mais contrairement à mes habitudes, j'avais pas envie de jouer à un jeu, ce soir.
De toute façon, on live demain. Alors je devrais aller me coucher dans une heure ou deux pour être en forme demain soir.
Je resta quelques minutes, toujours assis sur le canapé. Finalement, je me leva pour aller me mettre en pyjama.
Alors que je me dirigeais vers la salle de bain, j'entendis la sonnette du palier retentir dans mon appart'. Mais vu l'heure, ça doit pas être important. Peut-être que c'est un des voisins du dessus qui est un peu bourré et qui s'est gouré d'appart'.
Je regarda dans l'œillet et je vis sur le pas de la porte Thomas, qui ne semblait pas dans son état normal . Ses yeux étaient fatigué, et il avait l'air un peu saoul.
C'est cheloue. D'habitude, il vient chez moi pour tourner une vidéo quand c'est nécessaire ou quand ont veut se faire une soirée. Mais là, je vois pas pourquoi il se pointe ici.
Je lui ouvra la porte :
- Salut Damien !
- Salut. Qu'est ce que tu fait à cet heure là dehors ?
- J'avais juste envie de voir mon ami, pas vrai ?
Il était complètement torché, c'est clair. Il me parlait sur le ton d'un gamin de douze ans et il se tenait sur le mur du couloir de l'étage, pour ne pas tomber :
- Bah alors, je peux rentrer ?
- Euh, ouais, vas y entre.
Il se jeta littéralement sur mon canapé, et s'allongea. Il devait être épuisé par le chemin qu'il venait de faire pour venir ici. Il était carrément sur le point de s'endormir :
- Bah alors, qu'est-ce qui t'arrive ?
Il se tourna vers moi, toujours allongé sur le canap'.
- J'avais envie de te voir, c'est tout.
Cette phrase m'avait fait plaisir, mine de rien. J'essayais de ne pas montrer que sa réponse m'avait flatté. Mais bon. Il était tellement ivre qu'il devait pas comprendre vraiment le sens de ses paroles.
- Vu ton état, t'a pas l'air super en forme pour venir me voir. Répondis-je à contre cœur.
Un silence s'installa. Il semblait ailleurs dans ses pensées. C'était bizarre. Il n'avait pas vraiment posé son regard sur moi depuis qu'il était rentré.
- J'voulais juste qu'on boive un coup, me dit-il enfin.
Je savais qu'il avait déjà bu. Et je ne voulais pas qu'il continue à se bourrer la gueule. Je lui demanda :
- T'a bu combien de bière, déjà ?
Il rigola. Même quand il était bourré, son rire était toujours aussi mignon et charmant. Bon sang, faut que j'arrête de penser à ça.
- J'dirais bien dix canettes !
- Mais t'est vraiment pas possible ! Viens pas te plaindre si t'a un mal de crâne. J'te rappelle que c'est demain, le live !
Je tenta de garder mon sang-froid et de rester sérieux face à lui. Il avait vraiment un problème avec l'alcool, contrairement à moi. Il me regarda d'un air malicieux.
- T'est plutôt mignon quand tu t'énerve.
Je ne put m'empêcher de rougir face à cette phrase. Sur le coup, ça m'a vraiment déstabilisé. Mais je continua de garder la tête haute. Il était peut-être ivre, mais il me regardait intensément, pour la première fois de la soirée. J'étais un peu mal à l'aise qu'il me regarde comme ça. Mais au fond de moi, je ne put me cacher ma joie, qu'il me fixe de son doux regard ébène.
Je ramassa les couverts de mon repas que j'avais laissé sur la table avant que Thomas arrive. Il se releva du canapé et alla chercher une bière dans le frigo. Je l'interpella :
- Hey, repose moi ça ! T'a assez bu comme ça pour ce soir.
- Oh, c'est bon ! J'me reprend encore deux trois bières puis j'arrête.
Je n'aimait vraiment pas quand il jouait les cons avec moi. Je lui dit, d'un ton autoritaire :
- Tu remet cette canette dans le frigo.
Il me fit un regard de défi. Je détestais quand il jouait avec ma patience. Surtout quand il est dans cet état. Il ouvra la capsule de la canette et prit une gorgée. Malgré moi, je poussa un soupir et marmonna un « t'est vraiment pas possible ». Il ignora ma remarque, et continua de boire comme si de rien n'étais.
Il s'essuya la bouche avec la manche de son pull. Je m'installa sur le canapé, soucieux de l'état de mon « ami ». Il s'asseya sur l'autre bout du canapé, titubant.
- Alors, tu veux qu'on joue à un jeu ?
J'étais fatigué. Voir Thomas dans cet état n'arrangeait pas les choses. Je ne voulait pas qu'il soit trop crevé le lendemain. Je lui dit alors :
- Pose ta cannette, Thomas. Tu sais, tu devrais aller te reposer dans ma chambre, pour être en forme demain.
- Mais pourquoi ? J'me suis déplacé exprès pour qu'on s'amuse, rien que tout les deux !
- Tu crois pas que ça pouvait attendre ? Décidément, t'est vraiment ivre pour vouloir faire un truc pareil !
- Tu sais bien que c'est plus cool quand on se retrouve chez toi
Je ne dis rien. Ont aurait dit qu'il voulait me draguer. Ses phrases me mettait de plus en plus mal à l'aise. Je voulais pas que la tentation que je contrôle depuis des années prenne le dessus et me fasse faire des conneries. Je voulais vraiment pas tout foutre en l'air et profiter de lui.
- Bah alors, tu me répond pas, mon p'tit Damien ?
- Sérieusement, tu devrais rentrer chez toi et aller te reposer. Demain, le live va durer longtemps et il faut qu'on soient en forme, me contentais-je de dire.
C'était surtout pour le protéger que je faisais ça. Plus on étaient distants l'un de l'autre, mieux c'était pour nous deux.
Il s'énerva contre moi :
- Le live, le live, le live ! T'a que ce mot en bouche depuis que j'ai débarqué chez toi ! Tu m'engueule alors que je voulais juste passer un peu de temps avec toi !
Soudain, il se mit à quatre pattes sur le canapé et se rapprocha très vite de moi. J'étais si surpris par cette réaction que je sursauta et me recula sur le bout du canapé.
J'avais à présent ma tête contre le mur, mon dos contre l'accoudoir du canap' et mes jambes allongé sur le sofa. Tandis que Thomas avait ses jambes et ses bras écartés, posé sur le canapé. Il était littéralement au dessus de moi. Il me fixa de nouveau intensément. Il était si beau.
Non. Je ne devais pas succomber. Je détourna rapidement le regard, mais je sentais mes joues rosirent.
- Pourquoi tu ne me regarde pas ? Pourquoi tu m'évite ? Pourquoi tu ne veux pas me parler sincèrement.
Il avait pris une voix si désespéré et sérieuse. J'étais surpris par ses mots. Je n'osa pas lui répondre. J'étais tétanisé, je ne savais pas quoi faire. Mon cœur battait super vite et je le regarda enfin. Il avait l'air triste.
- J'voulais juste passer du temps avec toi.
Il passa sa main droite sur ma tempe, et je la retira, gêné. Merde, qu'est ce qu'il lui arrivait. Je perdais le contrôle de la situation. Qu'est -ce que je devais faire, bordel ! J'étas en train de paniqué, lorsque Thomas me prit par le menton. Il ne restait que quelques centimètres entre son visage et le mien. Il m'avoua :
- Tout ce que je veux, c'est être avec toi.
Il me prena la nuque par ses deux mains, me rapprocha dangereusement de son visage et écrasa ses lèvres sur les miennes. J'équarquilla mes yeux. Je ne croyais pas ce qu'il venait de faire.
Il m'embrassait.
Il était en train de m'embrasser langoureusement, sur le canapé
Je n'y croyais pas.
Et pourtant, c'était si réel.
Il continua de m'embrasser passionnément.
Mais je ne décrocha pas.
Je ne sais pas ce qui m'a prit.
Je me suis laissé faire.
Et j'ai fermé les yeux.
Je voulais profiter de ce moment, dont j'avais tant rêvé depuis des années.
Je lui rendis quelques baisers.
Mon esprit me disais d'arrêter.
Mais mon corps me criait de continuer.
C'est fou. Je me rend compte maintenant à quel point je le désirais tant. Mais je ne m'emporta pas et il continua de m'embrasser.
Après plusieurs minutes, il se décolla enfin de moi.
Il souriait jusqu'au lèvres.
Il me regarda et lâcha :
- J'ai envie de toi, Damien.
J'étais paumé.
J'étais encore abasourdi par ce qu'il venait de se passer.
Je ne savais pas quoi dire, ni comment réagir.
Il glissa alors sa main sur ma poitrine, tout en descendant sa main le long de mon torse.
Mon poul s'accéléra.
J'ai tout de suite comprit que là, ça allait trop loin.
On ne pouvait pas faire ça.
Pas maintenant.
Il était sur le point de m'embrasser de nouveau.
Au moment où il posa sa main sur mon entrejambe, je posa mes mains sur son torse et le repoussa délicatement de moi.
Il retira sa main et redressa la tête, étonné.
Je sentais que j'étais totalement en train de rougir.
Je tourna ma tête vers ma gauche, et je cacha mon visage avec mes bras.
Je sentais son regard, posé sur moi.
C'était trop dur d'affronter son regard.
Il lâcha :
- Putain, mais qu'est ce que je fous.
C'est tout ce qu'il a dit.
Il semblait avoir conscience de ce qu'il venait de faire.
Mais son regard avait changé.
Il était devenu sinistre. Son sourire avait disparu. Il m'en voulait, je le savais. Mais c'était impossible qu'on le fasse. On ne pouvait pas.
Il se releva du canapé et alla chercher ses affaires à l'entrée.
- Tu part ? lui demandais-je
Il ne me répondit pas.
Il remetta son manteau, sans un mot.
Le silence régna dans la pièce.
Il me lança, le dos tourné :
- J'ai plus rien à faire ici.
Il avait dit ça sur un ton froid.
Il avait l'air déçu.
On aurait dit qu'il était au bord des larmes.
- Je te raccompagne chez toi ? Lui demandais-je, timidement.
-Pas la peine. Je vais prendre un Uber.
Il ne se retourna pas pour me dire au revoir et quitta l'appartement, en claquant la porte.
- Quel con, putain. me dis-je
Ouais, j'avais vraiment fait de la merde.
à suivre...
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Salut ! C'est encore Waru :)
T'a tenu le coup jusque là ?
Bref, si tu veux être bien mal à l'aise, sache que j'ai dessiné de mes propres mains un fanart Terraink pour que tu visualise BIIEENN la scène qui s'est produit 😏
Pourquoi j'ai fait ça ? Pour me marrer.
Bref, si tu veux le voir, bah il est là :
Si t'est mal à l'aise, bah c'est le but.
Mais si il te plait ou que tu le trouve chouette, n'hésite pas à flatter mon ego ( c'est important pour continuer la fanfiction ), ça fait toujours plaisir.
Mais si tu veux me donner ton avis sur ce premier chapitre, tu peux écrire un commentaire sous le chapitre ( ouais, ça fait très Youtube ce que je dit. Mais moi, j'ai plus besoin d'avis constructives que de "FIRST" sous ce chapitre )
Bref, j'espère que ça t'a plu. Salut !
Warusenagusa, le 21 janvier 2021
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