16h22 ( Laink )
Damien me laissa rentrer dans son appart' sans un mot. Il avait un air grave et n'avait pas l'air serein que je vienne chez lui.
Mais tant pis. Que ça lui plaise ou non, il fallait qu'on parle sérieusement de tout ça et que peut-être, on mette un terme à tout ça.
Je posa mon sac sur le parquet du salon et attendit que Damien dise quelque chose. Mais toujours rien. J'imagine qu'il ne savait pas quoi dire. Après tout, c'est plutôt moi qui devrais commencer la conversation, parce que c'est moi qui l'ai embrassé quand même. Alors je lui dit :
- Tu veux pas qu'on parle de ce qui s'est passé jeudi soir ? J'crois qu'on a des trucs à se dire...
Il décida enfin de me regarder en face et s'installa sur le canapé. Il me dit :
- Assis toi. Je crois que c'est mieux si... On se met plus à l'aise pour parler de tout ça.
Il n'avait pas l'air énervé. Juste un peu timide. Ça le rendait craquant quand il savait pas trop quoi faire. Bref, je m'égare du sujet.
J'acquiesça brièvement son invitation et m'asseya à l'autre bout du sofa. Des flashs de la soirée me revenna lorsque je posa mon derrière à l'endroit sur lequel j'étais assis le dernier soir.
Il commença :
- Je suis désolé de ne pas t'avoir écrit plutôt. Ni d'avoir put répondre à tes messages.
Il n'osa pas continuer de parler pendant un moment, puis il se lança :
- Écoute, c'est pas grave ce qui s'est passé. Je sais que t'étais pas dans ton état normal à ce moment là. Alors je t'en veux pas.
Je le regarda, surpris :
- Ça t'a pas dérangé ? Je veux dire, ce baiser...
Il me souria :
- T'est mon pote. Je t'en voudrais pas pour ça. Puis tu sais, je suis pas spécialement hétéro alors...
- Comment ça " pas spécialement hétéro" ? Tu veux dire que...
Il développa :
- Nan. Je dirais que depuis le collège, j'ai toujours été un peu attiré par les mecs et les filles. Alors bon, je serais plus bi, si tu préfères.
J'ai sentit un poids se libérer en moi. Ça me soulageait qu'il ne m'en veuille pas. J'avais vraiment peur qu'il m'engueule et qu'il me déteste, au point qu'on arrête notre duo. Mais maintenant, je n'avais plus de doutes.
Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de redouter sa réaction si il apprenait les véritables sentiments que j'éprouvais pour lui.Je suis pas certain qu'il serait aussi compréhensif qu'il ne l'a été jusque ici.
Je sais. J'étais sûrement ultra pessimiste pendant un moment pareil. Mais je ne pouvais pas espérer qu'il allait m'accepter comme j'étais et que ça ne changerait rien pour lui si je l'aimais. Il ne devait pas m'aimer. Pour autant, il n'avait personne en vue à ce que je sache. Alors c'est pas tout suite qu'on allait être ensemble. Il ne voudrais pas d'une relation plus forte avec moi.
Pour lui, on est juste des meilleurs amis. Les copains qui ont fait des conneries pendant une dizaine d'années et qui s'amusent toujours en faisant les cons sur Twitch et Youtube.
Pour lui, on ne sera jamais un couple, qui vivrait des sensations fortes et qui s'aimerait quoi qu'il arrive.
Je ne me voyais qu'une chose à dire. Je savais que ça me ferait souffrir énormément, mais je devais le faire pour protéger notre amitié. Je lui dit, le cœur serré :
- Je suis content que tu ne sois pas fâché contre moi. Mais on peut pas continuer comme ça.
Il me regarda, ahurit :
- T'est pas en train de dire ce que je pense.
Je sentis les larmes me monter aux yeux. Ma gorge se serra. Je savais ce que je devais lui dire, mais c'était si dur. Je ne voulais pas l'abandonner :
- Je suis vraiment désolé Damien. Mais je veux pas continuer à te mentir tout le long de notre amitié. Je...
Attends, qu'est ce que je suis sur le point de lui dire. Que je l'aime ? Pourquoi je devrais lui dire. Je vais juste empirer les choses...
Et merde ! Au point où j'en suis, autant le faire. Je peut plus faire marche arrière de toute façon. Je prit une profonde inspiration avant de tout lui avouer :
- Je t'aime, Damien. Et je veux être plus que ton ami. Je veux être avec toi. Et qu'ont s'aiment, ensemble.
Il ne disa rien. Il me regardait, encore un peu sonné par ce que je venais de lui annoncer. Je retena mes larmes, car je savais que je ne voulais pas perdre la face devant lui.
Il resta silencieux. L'ambiance de la pièce commença à devenir très malaisante. Personne ne disait rien. Je savais qu'il ne savait pas quoi répondre, mais je ne pouvais plus garder ce secret en moi.
Oppressé par le silence de la pièce, je me leva du canapé. Mieux valait que je m'en aille avant que je craque. Avant que je sois encore plus triste que je ne l'étais. L'affronter me semblait vraiment impossible. C'était vraiment trop pour moi. Je sentais que j'allais pas tenir le coup. J'étais sur le point de quitter l'appartement. Les larmes étaient sur le point de couler sur mes joues quand soudain, il m'ordonna :
- Attends, Thomas !
Je me retourna, surpris. Mes yeux étaient embués de larmes. Je me frotta les paupières. Je sentis la nervosité et la tristesse en moi retomber d'un coup lorsque j'entendis sa voix.
Il me fixa intensément :
- Je... je suis vraiment désolé. Durant toutes ces années, tu t'est pas sentis à l'aise de me le dire. De me dire tout ce que t'avais sur le cœur. Et.. ça a vraiment pas dut être facile tous les jours. Tu a sûrement dut en chier pendant longtemps.
Il poussa un petit rire :
- J'ai vraiment fait de la merde. Pendant tout ce temps, je n'ai rien vu et j'ai rien fait.
Il baissa la tête tristement :
- J'suis vraiment qu'un con !
Je m'approcha de lui :
- Mais non. C'est pas ce que je voulais dire. T'y est pour rien
Il me regarda tristement :
- Si. J'ai vraiment fait n'importe quoi avec toi, et je t'ai blessé. J'ai tout foiré entre nous.
Il marqua une pause et il commença à se balader dans le salon :
- Tu sais, moi non plus, j'ai pas été honnête avec toi. Et avec moi d'ailleurs. J'ai pas arrêter de refouler les véritables sentiments que je ressens pour toi.
Mon cœur s'emballa. Est-ce qu'il était vraiment en train de me dire ce que je rêve d'entendre ? Il me fit un petit sourire :
- Mais aujourd'hui, j'ai enfin compris grâce à toi ce que je veux vraiment. Et je ne veux plus que tu sois malheureux comme tu l'étais dans notre relation.
Je me rapprocha de lui. Nous n'étions qu'à quelques mètre d'écart l'un de l'autre dans le salon. Il s'avança vers moi :
- Je t'aime Thomas. Et je veux être avec toi. Seulement avec toi. C'est tout ce que je veux.
Un sentiment d'euphorie m'envahit. Je me sentais si heureux. Je voulais juste maintenant le toucher comme je l'avais désiré depuis si longtemps. On comprit tout les deux que nous ne pouvions plus attendre.
Alors on s'est littéralement précipités l'un à l'autre. Nous nous sommes enlacés comme jamais et ont s'est embrassés. Pas quoi l'autre soir. On s'est embrassés passionnément, nos corps collés l'un à l'autre, attirés comme des aimants.
Ça faisait si longtemps que j'en avais envie. Qu'est ce que c'était bon, putain ! Je ne voulais plus quitter la chaleur de son corps, le goût de ses lèvres et son odeur contre moi.
À ce moment là, personne ne pouvait nous séparer. Plus rien ne nous arrêterait. Il rentra sa langue dans ma bouche et ont commença à les tourner régulièrement autour d'elles. C'était une sensation incroyable. Sentir sa langue autour de la mienne était incroyablement exquis.
Et ce n'était que le début.
à suivre...
________________________________________________________________________________
Hey ! Salut c'est encore Waru !
Bon, désolé d'arrêter ce chapitre en si bon chemin. Mais bonne nouvelle, tu va bientôt terminé cette histoire !
Alors message de prévention pour la suite : Attention, les trois prochains chapitres seront centrés sur le sexe ( pour le plus grand bonheur de certains ) et donc il y aura des passages assez chauds à lire.
Toutes personnes qui n'est pas à l'aise avec ce sujet ou qui est plutôt sensible sur ce genre de contenu, arrêter de lire ça tout de suite et passez votre chemin !
Même si vous continuez de lire cette fanfiction, certains mots seront remplacés par des noms banals et soft pour la suite de l'histoire ( parce que j'ai pas vraiment envie de me faire ban par Wattpad -_-" ). Mais cela resteras très sexuel.
A la prochaine, les Wattpadiens et Wattpadiennes !
Warusenagusa, le 26 janvier 2021
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top