Je ne saurais dire ce que j'ai ressenti en te voyant, avec un sourire aussi grand que le mien. Un picotement, une déchirure, un coup de foudre, un dégoût. Un peu de tout, un peu de rien.
Je n'ai plus besoin de toi, pourtant je voudrais cruellement que tu sois encore à mes côtés.
Je ne t'aurais parlé pour rien au monde, pourtant j'aurais aimé que tu prennes de mes nouvelles.
J'ai cessé de te haïr, j'ai cessé de t'aimer, mais tu n'as jamais cessé de vivre en moi.
Mon cœur porte toujours les cicatrices que tu lui as infligé. Je voudrais guérir du mal de toi, mais y'a pas de remède, pas de vaccin, pas de pansement.
Ma mémoire garde précieusement nos souvenirs, et même Alzheimer ne pourrait m'aider à t'oublier complètement.
Dis-moi, tu gardes quel souvenir de moi?
Étrangement, je me souviens beaucoup de tes défauts, de tes mots tranchants comme des lames de rasoir, de ton ignorance, de ton silence. Petit à petit, nos sourires s'effacent, nos éclats de rire laissent la place au néant. Petit à petit, je ne sais plus qui nous étions ni même pourquoi je t'ai aimé.
Et je ne sais pas si j'en suis satisfaite ou si ça me déchire.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top