Moi : Je t'aime. C'est franc, direct, sincère. Oui je sais, je sais que ce n'est pas ton cas, mais je vais continuer quand même, j'ai besoin de parler, ou plutôt de t'écrire. T'écrire à toi, parce que je sais que, quoi qu'il arrive, tu me liras. Je ne comprends pas pourquoi je suis tombée barge de ton sourire, pourquoi je fonds quand tu m'parles. Je n'ai pas les mots suffisants pour dire que tu t'es installé dans mon cœur en un éclair, que tu prends désormais toute la place, pas motivé à t'en aller. J'ai aucune explication, vois-tu, c'est juste l'Amour, celui qui m'a foudroyée trop de fois. L'amour... Enfin, j'sais plus trop quoi t'écrire mais ça m'fait du bien de te le dire. Je ne t'en veux pas, c'est vrai que je n'suis pas de celles qu'on aime de toute son âme, de celles qu'on a peur de perdre. J'ai juste mal, mais ça finira par passer. Un jour, je me lèverai, mes vides seront comblés.

Mathis : J'suis désolée Laura, tu ne mérites pas ça, mais les sentiments ne se contrôlent pas. Je t'aime beaucoup, mais ça s'arrête là. J'suis vraiment désolée.

Moi : Milles excuses ne cicatriseront pas mes plaies mais merci, merci d'être là, à mes côtés, d'éclairer mes nuits. Ton amitié est mon plus grand trésor. J'te demande juste, de ne pas partir trop vite. Me laisse pas là, avec mon sourire bancal.