Je me penche vers lui et mes lèvres rencontrent les siennes. Je sent un mouvement. Et une main se pose délicatement dans mon dos. Il me caresse. Je me decolle mais il m'oblige à rester. Il me rend mon baiser.

Il se lève et se rhabille. Je vais à la porte, j'essaie de l'ouvrir. J'y arrive pas. Thomas vient voir, lui non plus...Quelqu'un glisse une bouteille de gaz, qui s'ouvre, sous la porte. Un gaz gris s'en échappe. Très vite on suffoque. On va à la fenêtre, bloquer et même si on arrivait à casser la vitre, il y a des barreaux à l'extérieur.

Thomas me regarde et va dans la salle de bain, il ouvre un trape, juste assez large pour qu'il passe. Il me fait signe d'y aller. Je lui fais confiance. Sans un mot je m'engouffre dans l'etroit passage de zinc.
Au bout d'un long moment ou je rampe, l'air devient plus respirable. Je prend une grande goulée d'air. J'entends Thomas derrière moi, je reprends donc mon avancée.
J'arrive dernière une grille, je regarde au travers, c'est une drôle de pièce, toute noire et blanche. Je tape dedans. Au troisième coup, elle céde. Je me glissse à l'extérieur du conduit d'aération.
Thomas arrive à ma suite. On met une minute à reprendre notre souffle et à observer les lieux. Je tourne sur moi même, il y a un trou dans le mur, mais je ne vois aucune autre issue.

- Au fait...merci de m'avoir réveiller et ne pose aucune question, je ne me souviens plus de rien.

Je me sens rougir.

- Euh...de rien...
- C'était bien.
-Quoi ?
- Le baiser.
-Ah...euh...heureuse que ça t'ai plu.

On arrête de parler car les gaz arrive.

- Bon je crois qu'on a pas trop le choix ! Sois on meure asphyxiés, sois on va vers l'inconnu.
- Je choisis la deuxième solution.
-Bon et bien allons-y !

Je m'elance vers le tuyau, le toboggan, j'entends Thomas dire derrière moi :

- VERS L'INFINI ET L'AU-DELA !
-Ouai c'est ça !

On glisse rapidement. Thomas étant plus lourd que moi, il est juste derrière moi et on glisse, on glisse sans fin.