11
Je reprends connaissance à l'arrière d'une voiture. J'ai la tête posé sur les genoux de Thomas. Il me regarde. Il a l'air fatigué, et son visage s'éclaire d'un sourire raillonnant quand il me voit ouvrir les yeux.
- C'est bon ! Amissie, comment tu te sens ?
-Mal.
- Amissie, tu es réveiller ! c'est la voix de mon père.
Il y a une femme qui m'observe sans aucune expression. Ça doit être sa mère, la mère de Thomas. On roule vite, très vite, trop vite. Je me redresse difficilement. Thomas m'aide du mieux qu'il peu. Je tourne la tête vers la route qui est derrière nous, il y a cinq ou six quatre-quatres noirs comme il y avait dans la cours de la clinique. Ils roulent aussi vite que nous.
-Amissie, comment tu te sens ? me dit mon père.
-Ça va. Je ne comprends pas, pourquoi tu étais là-bas !? c'est tous ce que j'arrive à prononcé, ma mâchoire me fait trop mal.
Thomas m'attire vers lui par mes épaules, sa chaleur et sa force me font du bien. Elles sont comme communicatives. Je me colle à lui et je m'endors. Malgré mon endormissement partielle j'entends Thomas parler avec la femme et avec mon père. Je ne comprends pas tous. La femme dit :
"Je me suis laissé enrôler par cette sorte de secte à cause du divorce et j'ai décidé de me rendre au siège. Ils m'ont injecter un serum. Je me suis réveillé trois jours plus tard, et ils m'enlevaient tous mon sang. Et quand j'ai voulu faire quelque chose ils m'ont enfermé."
Sur ce, elle se tue un long moment, et quand elle repris la parole se fut pour crier :
"ATTENTION !"
Je me soulève et m'appuie contre l'épaule de Thomas pour voir ce qu'il se passe. Les voitures noires mates nous encadrent, devant, derrière et sur les côtés. On ne peut plus rien faire. Je guette la reaction de mon père. Il a l'air...comment dire...épuisé et paniqué. Je regarde Thomas dans les yeux et je crois y lire le même sentiment que dans les miens : de la peur !
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