Tous à ma merci, figés. 

Je pourrais aller chercher une batte à la salle de sport et les briser. Les entourer de lierre et les éclater en milles morceaux  à l'aide de la pression.

« Embre !»

Deux voix. Mes consciences.

Lucas me tend la main d'un air suppliant tandis que Dagon me tend la batte tant désirée. Même si ce ne sont peut-être que des hallucinations, fruits de mon esprit malade et fou, les incitations sont claires.

L'enfer est pavé de bonnes intentions.

J'attrape la batte qu'il me lance. Je commence mon mouvement destructeur. Ces statues ne sont même plus des personnes. 

Lui s'efface dans les ombres tentatrices projetées par mon coeur.

« Embre !»

Une seule voix. Ma conscience. 

La vraie.

Mes yeux le cherche.

Lucas.

Il m'agrippe les épaules et me secoue.

J'aimerais pleurer et qu'il me prenne dans ses bras. Mais son contact décuple ma fureur alors je le repousse bien que mon coeur crie.

Son regard est dur, il m'accroche, m'électrifie

Il me donne un gros coup de griffe sur la joue.