Le poème ci-dessous porte sur Jadina, sur son deuil, tout ça. J'ai écrit ce poème le jour où j'ai appris la mort d'une ponette que j'appréciais beaucoup. Autant dire que j'étais en miette, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'ai réfléchi et, finalement, je me suis dit que ce que je ressentais ne pouvait se rapprocher que des sentiments de Jadina lors de la mort de Danaël. Voilà pour la petite histoire, bonne lecture.

Des larmes coulent le long de tes joues

Il est quelque part, mais où ?

Il est parti et il ne reviendra pas

Il est parti là où le retour n'existe pas

Comment une telle douleur existe-t-elle ?

Maudit soient les dieux du ciel

Qui te l'on reprit, et en un battement de cil

Il a rejoint ses créatures viles

Avait-il mérité de partir aussi rapidement ?

Avais-tu méritée de le perdre maintenant ?

Non, bien-sûr que non

Vous vivez au rythme des saisons

Œuvre éphémère qui, un jour, disparaît

Regardes autour de toi, il est là, désormais

Partout où tu es, partout où tu vas

Tu ne le vois pas, mais il est là