7. Un retour pas très agréable...

~PDV MÉLANIE~

J'avais passé une nuit formidable mais quand je me levai, Nathan n'était plus là. Je portais toujours mes habits de la veille et je ne m'étais même pas lavée... Je sortis de la chambre et vis Nathan en train de faire du café.

-Salut. Dis-je à Nathan.

-Oh, princesse. Reste dans la chambre, je vais t'apporter ton petit déjeuner là haut.

-Ce n'est pas la peine, je vais le prendre ici, mais merci.

-Derien princesse, c'est normal.

Je m'installai devant le bar et Nathan était de l'autre côté, face à moi. Il ramena deux café bien chaud et mis du pain et de la confiture sur la table. Ce moment nous semblait à tous les deux magnifique, jusqu'au moment où je me rendis compte de la raison pour laquelle j'étais là. En effet, c'est parce que je suis en danger que je suis là, d'ailleurs je n'ai toujours pas compris pourquoi Nathan voulait tant me protéger. Nous continuions à manger tranquillement et je dois avouer que les petits déjeuners chez lui sont plus agréables et plus garnis que le pauvre morceau de pain que mes parents me donnent. D'ailleurs mes parents, sont-ils inquiet? Oui sûrement, mais pas pour moi, pour les tâches que je dois faire à la maison.

Ces pensées m'envahissent et je fais mon possible pour les chasser de ma tête. Je remarque d'ailleurs que Nathan m'observe depuis quelques minutes.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Demandai-je.

-Tu es vraiment magnifique alors je profite de la superbe vue que j'ai en ce moment.

-Je pourrais faire de même.

-Et pourquoi tu ne le fais pas? Me demanda-t-il amusé.

-Parce qu'on m'a toujours dit: "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse."

-...

J'éclata de rire et Nathan me dévisagea.

-Quoi?

-Je rigole. Dis-je amusée.

-Très drôle. Tu sais vraiment mettre les gens mal à l'aise toi. Ronchona-t-il.

-C'est vrai, je suis douée pour ça.

Dès que le petit déjeuner fut fini, j'allai me changer dans la salle de bain tandis que Nathan se changea dans celle de ses parents. Parce que oui, chacun à sa salle de bain et sa famille est riche, on peut se le dire.
Et au bout de quelques temps, on fini par partir pour aller au lycée. Durant le trajet, nous avions décidé de ne pas révéler à nos amis ce qu'il s'était passé la nuit dernière.

Nous arrivâmes enfin proche du collège et Nathan me fit descendre de la voiture un peu avant l'entrée pour que personne ne nous voit ensemble.

J'arrivais devant le collège et vis Camille qui m'attendait les bras croisés sur sa poitrine. Je ne sais pas ce que j'ai fais mais je vais prendre cher je crois.

-Mélanie ! S'exclama Camille.

-Salut, dis-je en retour, qu'est-ce qu'il y a?

-Faudra que tu m'expliques ce qui se passe mais avant M. Le Directeur te cherche partout, je te dirais d'aller dans son bureau si tu veux pas te faire démonter...

-Ah ok, mais qu'est-ce qu'il me veut?

-Je sais pas, il m'a juste demandé où tu étais mais il n'a rien dit de plus.

-D'accord, bon bah à toute alors !

J'arrivai devant la porte du bureau du directeur et toquai. Il m'indiqua d'entrer et me fit signe de m'asseoir.
Il m'expliqua pendant de très longues minutes que mes parents "s'inquiétaient" pour moi car je n'étais pas rentrée "chez moi" hier soir, qu'ils avaient appelé le collège, que tout le monde m'avaient cherché... Pour finir, il me fit la morale sur le fait que je ne dois pas partir sans prévenir quiconque et il me programma une nouvelle séance avec Mme Linberg, la psychologue.

Nous avions terminé mais une personne toqua à la porte. M. Grincheux la fit entrer.

C'était Salomé, avec quelques hématomes répandu sur tout le corp.

-M. Le Directeur, commença-t-elle, je viens vous parler de Mélanie Stenyers.

-Tiens, justement elle est ici! S'exclama M. Grincheux.

-Hier, lorsque nous étions en train de prendre place pour le cour, elle m'insulta très vulgairement, et pour finir elle se lança sur moi et me martela de coups de poings. Je trouve ce comportement inadmissible et j'aimerais ne plus avoir cette fille dans ma classe.

-Je vous entends Salomé, mais j'aimerais avoir la version de Mélanie avant de prendre quelconque décision. Mélanie, pourrais-je avoir votre version des faits?

-En entrant dans la classe, Salomé s'est assise à ma place pour être à côté d'un garçon qu'elle doit apprécier. Je m'approche pour demander si je peut reprendre ma place et j'entends Salomé dire à ce garçon que j'avais craché des trucs dans le dos de Salomé, que je l'insultais, etc.

-Quoi!! Cria Salomé. Tu racontes n'importe quoi ! ! !

-Continuez Mélanie. M'indiqua le directeur.

-Ensuite quand je lui ai dit que c'était faux, elle m'a traité de salope, alors oui, j'ai pété un câble et je me suis lancé sur elle. Mais vous voyez, le garçon m'a attrapé le bras, et je n'ai pas pu lui donner le deuxième coup. Donc ses bleus là, dis-je en montrant du doigt le visage de Salomé, peut-être que oui, je suis responsable d'un, mais pas de deux, ni de trois, ni de quatre, (je m'énervais vraiment et je haussais le ton tout en continuant mon énumération), ni de cinq, ni de...

-MAIS BIEN SUR QUE SI, me coupa Salomé en criant, ESPÈCE DE...

-ESPÈCE DE QUOI? VAS-Y EXPRIME TOI!! Lui lançais-je.

-ESPÈCE DE SALOPE!!

À cet instant précis, nous nous regardions tous, choqué par les propos de Salomé.

-Toutes les deux, sortez de mon bureau, j'en ai assez entendu pour l'instant. (Il s'arrêta quelques instant puis reprit). Mais attendez-vous à revenir bientôt.

J'allai sortir au moment où M. Grincheux me rappela que je devais me rendre au bureau de Mme Linberg et que je ratterai par conséquent le début des cours.

Je sortis et vis que Salomé n'était déjà plus dans le couloir, par contre je remarqua Cédric, l'ami de Tristan. Je ne lui avais jamais parlé mais c'était Salomé qui me l'avait présenté.
Il s'approcha de moi à grands pas. Je lui fis un sourire mais il avait l'air très sombre, il ne m'inspirait point de confiance. Je lui tourna donc le dos et accéléra le pas, il me suivait, j'en étais sûre, mais pourquoi?
J'accelerai de plus en plus quand il m'attrapa le bras et avec sa force il me plaqua contre le mur.

-Alors, pourquoi t'allais partir? Me demanda-t-il d'un ton hypocrite. Tu te dégonfles pas d'habitude. Hier, tu l'as pas lâché Salomé, hein. À moins que...tu aurais peur de moi? Mais je pense que non, c'est juste que tu ne m'avais pas vu. Mais maintenant que tu m'as vu, tu vas pouvoir venir avec moi. Dit-il avec un grand sourire.

-Et si je ne veux pas?

-Tu discutes pas, et t'obéis, c'est clair?! S'exclama-t-il en resserrant son étreinte.

-Lâche-la! Cria une voix masculine derrière nous.

Ce fut étrange car Cédric me lâcha immédiatement. Je me demande bien qui est mon saveur. Je me retourne et, à ma plus grande surprise, je vois...

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