26. Noir, Vide, Rien.

NA: Note importante à la fin du chapitre!

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~PDV MÉLANIE~

Dans un mois c'est la rentrée. Je meurs.

Cette rentrée marquera la fin de mes années d'études et le début pour moi dans le monde du travaille.
Travaille qui ne m'est pas inconnu car je serais salariée dans l'entreprise de M. Dontrik.

En clair, je continuerais le travaille que je fais depuis quelques mois à l'association.

Ces mois passés aux côtés de M. Dontrik m'ont permis d'apprendre beaucoup de choses et cela m'a également permis de développer certaines facettes de ma personnalité. M. Dontrik m'a expliqué ce qu'il fallait que je mette en avant chez moi et pourquoi. Il m'a donné énormément de conseils, pour ma vie étudiante et sentimentale. Un vrai coach séduction.

J'ai vraiment aimé apprendre à le connaître. Il m'a beaucoup appris.

Il est génial.

C'est lui qui m'a enseigné son savoir faire et qui m'a transmis une partie de ses connaissances. C'est lui qui m'a poussé à luter contre la maltraitance. C'est lui qui m'a ouvert les yeux sur le monde. C'est lui qui m'a formé pour entrée dans la vie active. Et enfin, c'est lui qui m'a aidé à sortir de mon cauchemar quotidien, ma famille.

Je crois que je ne pourrais jamais lui rendre tout ce qu'il a fait pour moi. Et la seule chose qu'il attend de moi, c'est que je reprenne l'association. Association, qui lui tient beaucoup à coeur, à lui, et à moi.

***

J'avais essayé de négocier à maintes reprises avec Nathan de garder la maison, mais malheureusement, je n'avais pas mon mot à dire comme je n'étais pas l'officielle propriétaire. Bien que je résidais dans cette maison, ce fut aux parents de Nathan de prendre une décision. Et cela avait été très rapide.

Nos parents s'étaient rencontrés, ils avaient trouvé un arrangement, et hop, mes parents se retrouvaient à faire régulièrement des visites de la maison. Ils devaient, selon eux, prendre leurs marques dans leur future demeure avant de signer quelconques papiers.

Et ce fut comme cela que je me retrouvais à passer tous mes lundis matin en compagnie de mes idiots de parents.

Aujourd'hui, leur petite visite finie, j'attendais avec ma mère le retour de mon père parti au toilette. Nathan, lui, était au travaille.

Nous étions assises sur le canapé. Aucune de nous deux n'osait bouger et pire encore, parler.

Je regrettais vraiment d'avoir si peu de conversation avec ma mère car nous entendions les mouches. Enfin, façon de parler parce qu'il n'y avait pas une seule mouche dans cette maison. C'est triste, le silence. Et aussi insupportable.

Encore plus qu'une conversation avec ma mère ou mon père.

Et pour couronner le tout, mon crâne commençait à me faire mal.

Bref, une fois mon père revenu, mes très chers cons de parents partirent enfin.

Je restais quelques minutes devant ma maison pour observer les grandes avenues de cette magnifique ville qu'est New York. Je suis vraiment une fille fascinée par tout ce qu'elle voit. Rien que de sortir dans ma rue, je suis émerveillé. Je crois que cela me vient de quand j'étais plus jeune, ma meilleure amie m'avait dit cette phrase inoubliable: tu devrais regarder le monde comme si s'était la première fois que tu le voyais, ou la dernière.

Ce jour là, Sophie était encore sous le choc de la mort soudaine de sa grand mère. Ce qui explique les trois derniers mots.

Cependant, je dois avouer que cette phrase m'a beaucoup aidé, surtout depuis la mort de ma meilleure amie. J'y ai souvent pensé, en me demander si elle aussi elle a regardé le monde une dernière fois avant de partir.

Mon mal de tête s'accentua rapidement ne me laissant pas le temps de m'allonger sur un lit douillet. Je sentais comme une vague d'émotions ravager mon esprit quand ma vue devint trouble.

Je ne pouvais pas rentrer chez moi, mon corps ne me répondait plus.

Tout ce qui m'entourait auparavant se mit à tourner. Prise de panique, mon coeur s'accéléra et mes membres se mirent à trembler. Mon mal de tête s'emplifiait de plus en plus et rien ne pouvait me calmer. De plus, mon ouï faiblissait et un sifflement strident se fit entendre. Et je crains que je sois la seule à le percevoir.

Je ne savais plus où se situait ma maison. Impossible de rentrer chez moi.

J'arrivais tout de même à entendre quelques passants qui me demandait si j'allais bien.

À ce moment là, j'étais appuyée sur un mur et je glissais petit à petit jusqu'à me laisser tomber au sol.

Je répondais aux curieux que j'allais parfaitement bien et personne ne restait plus longtemps voyant que je ressemblait vraiment à un cornichon malade.

Sauf une dame. Je ne la perçu que vaguement mais je réussi à apercevoir un tatouage sur le haut de sa poitrine. Il y avait écrit: All that is not given is lost.
[tout ce qui n'est pas donnée est perdu]

À méditer.

Seulement, les traits de son visage s'effaçaient peu à peu laissant place à mon imagination.

Puis au bout de quelques minutes, je ne distinguais plus son visage ni tout ce qui nous entourait.

Je crois que je devais ressembler à une serpillière qui avait un peu trop été utilisée.

Et ce fut le noir complet.

Noir, Vide, Rien.

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NA: Coucou!
Je suis désolée pour ce chapitre assez court. 😯

J'ai essayé d'écrire un peu plus mais je ne veux pas écrire par "obligation". Donc ce chapitre est assez court, mais je vous promet que l'histoire prendra un nouveau tournant à partir du prochain chapitre. J'ai énormément d'idées pour la suite de l'histoire même si elle risque de vous paraître étrange.

Je voulais aussi vous prévenir que je prévois une "deuxième partie" de Toux ceux que j'aimais. Nouveau décors, nouveau personnages (bien sûr il y en a qui resteront ☺) et nouvelle intrigue.

Cette note est beaucoup trop longue!!

Enfin bref, je me tais et je vous souhaite un bon réveillon et une bonne année!

Bisous ❤

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