27/07/17

À l'hopitâl, les gars doivent patienter un peu pour voir Mystérieuse. Max se rend au bureau de police et s'occupe du bordel administratif.

Les garçons se sont fait examiner mais n'ont rien.

Mystérieuse est allongée sur un lit et Atıl assis sur le bord de celui-ci.
Ils se regardent plusieurs minutes sans rien dire.

Puis, un bleu attire l'attention de Atıl. Il baisse la manche de la robe d'hopitâl de la jeune fille et remarque qu'un bleu violet jaunâtre recouvre toute son épaule.

- Qui t'as fait ça ? Il demande

- Toi...Elle répond d'une petite voix le regard fuyant

- Pardon ? Je ne t'ai jamais levé ne ce serait-ce qu'un doigt ! Il crie presque, il a peur de lui-même

- Tu étais saoul, devant le bar, assis à terre, à crier n'importe quoi. Tu étais violent, j'ai voulu te ramener à l'hotêl mais tu n'as pas voulu et tu m'as fais ça... Elle garde son sang froid mais elle a le regard vide

- Je suis tellement désolé, plus jamais je ne toucherai à cette merde, je te le promets... Il la prend dans ses bras en faisant attention mais elle ne lui rend pas cette étreinte

- Je ne crois plus en les promesses, ptit enfant.. Elle dit à voix basse et glaciale

- Je vais t'y redonner foi... Il lui sourit, d'un sourire bienveillant, plein d'espoir

Et Max entre dans la pièce et prend place auprès de Atıl.

- Ça va ? Il demande, fatigué et inquiet

- Oui fer rouillé, ça va, merci pour tout ce que tu fais. Elle est vraiment reconaissante

- T'inquiète, et toi, fleur bleue ? Il s'adresse à Atıl

Il enfouit sa tête dans son cou et ses sanglots retentissent dans la pièce. Fer rouillé lui caresse le dos.

- Je suis tellement con ! Dit fleur bleue entre deux sanglots

La rousse se joint à eux, les prenant dans ses bras.

Soudain, la porte s'ouvre brutallement et une femme fonce vers le trio.
Elle attrape fermement fleur bleue par le bras.

- Qu'est-ce que vous faites ?! S'exclame fer rouillé

- Je ramène mon petit-fils à la maison ! Lui répond Kayla en criant

Au même moment, la mère de Mystérieuse débarque en lui disant la même excuse, lui faisant mettre ses chaussures, lui ordonnant de s'habiller dans les toilettes.
Elle prend le peu d'affaires sauvées en main.

- Lâche-moi, Clem ! Crie Mystérieuse essayant de se tirer de son emprise

Le regard de Max passe de ses amis à leur génitrice.

- Hé ! Ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent ! Ils sont majeurs et libres ! Défend-il ses amis

En vain, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, il n'arrive pas à empêcher les femmes.

Les jeunes ont même averti la sécurité qui a été du même côté que les génitrices.

Elle sont arrivées avec la même voiture, celle de Clem, elles sont au courant de tout.
Elles forcent leurs enfants à y entrer alors que Max est complètement perdu.

Il n'est plus sûr de comprendre les évènements, tout s'enchaîne si vite dans sa tête et il se sent abandonné. Il connait bien ce sentiment, ayant été abandonné par ses propres parents.
Il est seul, assis sur l'asphalte du parking de l'hopitâl, à jurer, cracher sa haine envers la vie et accueillit son plus fidèle ami : la solitude.

Les cris retentissent dans la voiture, Clem finit par s'arrêter pour ne pas faire un accident sous le coup de la colère.
Atıl et Mystérieuse s'échappent du véhicule, fleur bleue prend sa princesse dans ses bras et court.

Kayla crie sur Clem qui essaye de faire démarrer la voiture.

- Plus d'essence ! S'écrie Clem en mettant un poing sur le klaxon

Kayla prend sa tête entre ses mains en jurant.

Atıl repère une moto sur le côté de l'autoroute, par chance, sa clé est dessus. Ils montent sur celle-ci et font demi-tour entre paroles de chanson et rires.

Le visage de Max s'illumine en les voyant. Un éclair passe dans ses yeux. À présent, un espoir revit en lui.

Il se souviendra de cet espoir reconstruit toute sa vie.

Il monte sur la moto et ils s'en vont rendre la moto à son propriétaire enragé.

Ils remarquent que la voiture n'est plus là.
Ils se mettent à faire de l'auto-stop, après une demi-heure, une assez grande voiture noire et neuve s'arrête. Le véhicule s'arrête à la hauteur de la rousse. La vitre descend et laisse apercevoir un jeune blond de leur âge.

- Hey, bébé, que faites-vous ici ?

- Salut, tu m'appelles plus jamais comme ça ! Elle dit d'une voix glaciale Tu nous prends ? Elle fait de sa voix sensuelle et arrogante en lui caressant la joue

Les joues du blond s'empourprent et il les prend.
La rousse demande à Max de monter devant, elle sait qu'il a qu'il saura quoi faire au cas où la situation tourne mal.

Max fait la conversation avec le blond dont la seule préoccupation est la rousse qui dort paisiblement sur les genoux de Atıl.

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Souvent, les mères sont les plus gentilles et les pères les plus méchants. Sauf que les femmes aussi peuvent être cruelles. J'ai voulu détruire ce cliché.

Mystérieuse