Chapitre 10

- Eleana, lève-toi immédiatement !

La voix de son père lui était déjà devenue insupportable. La Black essaya de se lever mais ses jambes ne semblaient pouvoir la soutenir et elle retomba tout aussi vite.  Un gémissement lui échappa malgré elle quand ses genoux rencontrèrent le sol. Elle n'avait plus la force de se relever, la douleur lui empêchait le plus simple des gestes.

- Pitoyable, lâcha Oreigo Black en observant la tentative ratée de sa fille.

Eleana voulut lui dire d'aller se faire voir, mais aucun bruit ne sortit de ses lèvres. Cela faisait longtemps qu'elle avait perdu sa voix. Longtemps que le sortilège Doloris l'avait poussée à hurler jusqu'à ne plus savoir crier. Son père l'attrapa abruptement par le bras et la traîna devant son bureau. Avant d'atteindre le meuble, la jeune fille avait déjà perdu connaissance. Elle fut brusquement réveillée par une gifle retentissante.

- Recopie-moi ça !

D'une main tremblante, la sorcière se saisit du parchemin et la plume que lui tendait son père. Elle lut les phrases marquées au-dessus avec détachement puis entreprit de les retranscrire.

« J'appartiens à la noble famille Black. Je ne déshonorerai plus jamais ma famille »

Son écriture fut irrégulière. La jeune sorcière lâcha un gémissement de douleur dès qu'elle eut fini. Son père lui arracha le parchemin des mains et lui saisit à nouveau le bras. Oreigo lui accrocha brutalement un bracelet au poignet. Eleana ne fit d'abord pas attention à ce qu'il faisait, elle était bien trop occupée à essayer de respirer correctement et à contrôler la douleur.

Un bracelet ? Pourquoi m'avoir donné un bracelet ?

Le bijou se mit à luire de mille feux avant de redevenir aussi normal qu'il puisse l'être. La jeune Black, qui tenta de se concentrer un maximum sur le bracelet, remarqua qu'il était en argent, orné du blason des Black.

- Pourquoi ? Articula-t-elle simplement avec bien du mal.

Son père rit.

- Ma fille, ce bracelet va continuellement te rappeler le devoir que tu as envers ta famille. Chaque fois que tu adresseras la parole à un Sang-de-Bourbe, un Traître-à-son-Sang ou même à un Sang-Mêlé, ce que tu as écrit de ta main s'inscrira sur le dos de celle-ci. En clair, si tu ne parles pas à des personnes dignes de ton rang tu vas avoir très mal... Oh, et bien sûr, je suis le seul à pouvoir l'enlever.

La jeune sorcière ne fit aucun commentaire, elle ne semblait pas étonnée. Après avoir éclaté d'un rire glacial, le patriarche Black sortit de la pièce. Eleana se risqua alors de se lever et tenta d'atteindre sa chambre. Ce ne fut qu'après avoir perdu connaissance une nouvelle fois qu'elle arriva dans la pièce. Parcourir la distance jusqu'à son lit fut une entreprise difficile. Une fois le lit rejoint, elle lâcha un long gémissement et put enfin se rouler en boule sur le matelas pour essayer d'oublier son arrivée dans ce manoir de malheur.

Eleana se réveilla à l'aurore ne se souvenant même plus s'être endormi. La douleur lui vrilla automatiquement le corps.

- Lady Black.

La voix de son elfe de maison retentit dans sa chambre. La jeune sorcière ouvrit les yeux et se releva avec bien du mal.

- Kira ?

Le timbre semblait brisé. Simplement parler la faisait souffrir. Elle regarda, sans la moindre émotion ,son corps couvert de sang. Même ses cheveux étaient poisseux du liquide carmin.

- Le maître veut que vous vous prépariez maintenant. Il m'a ordonné de vous dire que vous rentrerez à Poudlard dans moins d'une demi-heure.

- Merci Kira. Passes-moi un parchemin vierge, une plume et de l'encre.

Eleana ne put empêcher le soulagement de se manifester sur son visage. Son père semblait avoir changé d'avis, elle ne resterait pas jusqu'à lundi matin. La raison qui avait poussé son père à éconduire son séjour au manoir lui était inconnue mais rien ne pouvait la rendre plus heureuse. Elle attrapa les objets demandés que son elfe lui avait apportés et se mit à écrire.

« Je vais bien. Je suis là dans une demi-heure. »

Ces quelques mots griffonnés à la hâte, elle les envoya à son cousin par le biais de sa chouette. Avec l'aide de Kira, Eleana réussit ensuite à se laver et à s'habiller. Elle attrapa une longue cape qui parvenait à cacher tout son corps. Malheureusement, Kira n'avait pas eu le temps de nettoyer les plaies qui ornaient l'épiderme de la sorcière et il avait été impossible de cacher les coupures et les bleus qui défiguraient son visage. La jeune Black s'en occuperait une fois loin d'ici.

- Merci Kira, tu peux disposer.

Après que l'elfe se fut incliné, Eleana se dirigea vers le salon. Elle mit plus de dix minutes à descendre les escaliers qui menaient au salon. Ce ne fut qu'à bout de souffle qu'elle parvint au salon.

- Il était temps, tu étais en train de te faire attendre.

La voix d'Oreigo sonnait comme un reproche. Comme si, après avoir torturé sa fille durant des heures, c'était de la faute de celle-ci si elle avait du mal à se déplacer. Attrapant le bras d'Eleana, ils transplanèrent et atterrirent devant les immenses et imposantes grilles de Poudlard.

- Bien, je ne vais pas m'attarder. Ne me déçois plus, Eleana.

Suite à ces mots d'adieu, Oreigo transplana. La sorcière dut attendre que le concierge vienne lui ouvrir. Ce dernier l'abandonna quand elle atteignit le hall. La jeune fille s'appuya contre un mur essayant de reprendre son souffle.

- Ella !

C'est avec soulagement qu'elle reconnut la voix de son cousin. Sirius accourut vers elle. Quand il fut assez près d'elle pour voir son visage, il ne put s'empêcher de lâcher un hoquet de surprise.

- Oh, Ella !

Il avait l'air à deux doigts de perdre son sang-froid. S'en apercevant, Eleana transforma sa grimace de douleur en un semblant de sourire.

- Ne t'inquiètes pas, Sirius, ce n'est pas aussi grave qu'il n'y paraît, mentit-elle.

C'est avec dépit que la Black remarqua que Potter se trouvait derrière Sirius.

- Qu'est-ce qu'il fait là, lui ?

Son cousin parut embarrassé et s'apprêtait à répondre quelque chose mais les genoux de la Gryffondor la lâchèrent et elle s'écroula. Ses lèvres laissèrent échapper un ultime cri de douleur. Sirius accourut rapidement vers sa cousine et entreprit de la relever, mais elle était bien trop lourde pour lui seul. James s'avança à son tour et, sans un mot l'attrapa de l'autre côté, à sa plus grande surprise. Ils parvinrent tous deux à la soulever. Une fois remise debout, toujours maintenu par les deux garçons, Eleana lâcha un sifflement de douleur.

- Potter, ton bras, descends-le.

En effet, ce dernier était en train d'appuyer contre une de ses plaies. Ce dernier s'exécuta aussitôt. L'adolescente se cala le plus possible sur les jeunes sorciers, car ces jambes refusaient tout poids. Puis, ce drôle de trio se mit en marche pour rejoindre la salle commune, en évitant au maximum les autres élèves. Alors qu'ils étaient pratiquement arrivés à la salle commune, Eleana eut un mouvement de recul.

- Non pas la salle commune, je ne veux pas qu'on me voie comme ça !

Sans un mot ils se tournèrent et trouvèrent une salle de classe vide. Ils purent enfin lâcher la sorcière qui s'écroula de tout son corps contre le mur.

- Il faut l'amener à l'infirmerie.

C'était la voix de Potter qui semblait — au plus grand étonnement d'Eleana — inquiète. Pourquoi l'aidait-il alors qu'il y avait à peine vingt-quatre heures, elle le rendait fou de rage ?

- Non pas l'infirmerie, chuchota-t-elle.

- Mais...

Potter fut coupé par Sirius.

- Je vais aller chercher de quoi la soigner. Reste avec elle, James.

Sans attendre qu'on le contredise, son cousin disparut en fermant la porte derrière lui. La Gryffondor clôt les yeux et inspira lentement. Elle ne fit pas attention à Potter qui s'était agenouillé en face d'elle et observait les blessures ornant son visage.

- Qui est-ce qui t'as fait ça Eleana ?

Elle avait le droit à du « Eleana » maintenant ?

- Je ne me souviens pas t'avoir donné l'autorisation de m'appeler par mon prénom, Potter.

Ce ne fut qu'un chuchotement, si bien que Potter dût se pencher vers elle pour l'entendre. Il ignora sa réponse.

- C'est ta... famille qui t'as fait ça ?

Sa voix était hésitante. La Black préféra ne pas répliquer, ne sachant quoi dire. Elle refusait d'admettre la vérité à Potter. Pas question d'avoir la pitié de quiconque, et surtout pas celle de ce Potter qui était choyé par ses parents, elle en était sûre, en plus d'être un crétin de première.

- Eleana, est-ce que c'est ta famille qui t'as fait ça ? Répéta-t-il.

- Tout le monde n'a pas la chance d'avoir ta famille, Potter, avoua-t-elle.

Il ne répondit pas et ne dit rien jusqu'au retour de Sirius. Ce dernier revenait avec plein de compresses, de bandages et de désinfectants.

- Ou as-tu trouvé tout ça Sirius ? questionna Potter surpris.

- Infirmerie, marmonna-t-il.

Le Black s'agenouilla à côté de sa cousine et entreprit d'enlever la cape de cette dernière. Seulement, elle l'en empêcha.

- Tu peux partir Potter.

Ce dernier parut percevoir qu'il était de trop et sortit après un hochement de tête.

- Bien, maintenant Ella, je vais devoir nettoyer tes blessures. Je suppose qu'une fois de plus, ton cher paternel a fait en sorte que le sortilège d'Episkey soit inutile ?

Elle répondit d'un pauvre hochement de tête. La magie noire qui avait mutilé son corps ne permettrait pas à un simple Episkey  de le soigner, une fois de plus. À ces mots, le brun entreprit d'enlever les hauts de sa cousine et, en silence, nettoya puis banda son corps souillé.

- Un jour j'apprendrais un sort suffisamment fort pour contrer la douleur, je te le promets, déclara Sirius en remarquant pour la énième fois les muscles crispés de sa cousine et sa mâchoire contractée.

- Un jour je n'aurai plus à subir ça, murmura la sorcière, plus à elle-même qu'au Gryffondor.

Il ne fit aucun commentaire et reprit son pénible travail.

***

- Eleana

La voix n'était qu'un murmure lointain. L'adolescente se sentant si bien dans son état d'inconscience qu'elle n'avait aucune envie de se réveiller.

- Eleana.

La voix était à présent plus forte et il semblait qu'on la secouait. Avec agacement, Eleana revient à elle.

- C'est trop demander que de me laisser dormir un peu !

Mais ces derniers mots n'étaient pas compréhensibles. La douleur, qui l'avait frappée de nouveau de plein fouet, lui coupa le souffle. La main de son cousin lui effleura sa joue meurtrie.

- Je suis désolé Ella, mais il faut qu'on retourne à notre dortoir. L'heure du couvre-feu approche.

La Gryffondor leva le regard vers les yeux gris qui l'observaient.

- Dis, Sirius. Est-ce que mon visage est toujours aussi... horrible ?

Sirius la fixa avec insistance.

- Ça va, sans le sang , tout se voit nettement moins.

Eleana n'ajouta rien. Elle remarqua que Potter était encore là, derrière son cousin. Il était finalement revenu. Elle se leva et chancela un peu, mais elle fut bien vite soutenue par Sirius.

C'est ensemble qu'ils se dirigèrent vers la salle commune, le bras de Sirius entourant la taille de sa cousine pour l'aider et Potter les suivants à la trace. Bien que l'heure du couvre-feu soit dépassée quand ils atteignirent leur salle commune, une dizaine d'élèves s'y trouvaient encore. Et, bien sûr, quand ils se retournèrent pour observer les nouveaux arrivants, premières années comme de septièmes années furent surpris de voir une personne soutenue par Sirius Black et cachée des regards par James Potter. Lily, qui s'était attardée dans la salle commune, fut si abasourdie de son état, après s'être approchée suffisamment pour reconnaître Eleana, qu'elle resta figée un moment. Avant de se reprendre et de s'avancer avec hâte vers eux.

- Eleana, qu'est ce qu'il t'es arrivée ? murmura-t-elle, consciente que Sirius et Potter essayaient de garder son identité secrète. Il faut l'accomagner à l'infirmerie immédiatement !

La jeune Black, que le voyage jusqu'à sa tour avait épuisée, ne trouva même plus la force de répondre à la préfète.

- Emmène-la à son lit, Evans. Elle a besoin de sommeil et je ne peux pas l'amener jusqu'à sa chambre, dit Sirius répliquant à la place de sa cousine.

- Mais...

Lily n'eut pas le temps de finir sa phrase, Sirius la coupa en plein élan.

- Écoutes Evans, tu serais gentille de ne pas poser de questions ce soir. Eleana a besoin de sommeil, alors ça pourra attendre demain.

Puis il s'avança jusqu'aux escaliers du dortoir des filles et, avant que Lily puisse répliquer encore une fois, il enleva le bras qu'il avait passé autour de la taille de sa cousine et  la pressa contre Lily.

Cette dernière glissa son bras à l'endroit même où Sirius l'avait mis auparavant, tout en lui jetant un regard noir. Eleana ne put s'empêcher de frissonner quand le bras de la rousse la toucha. Ce contact inconnu lui était désagréable. Mais, n'ayant plus la force de résister, elle accepta l'aide de sa camarade. À deux, elles parvinrent à atteindre leur chambre. La jeune Black ne parut pas remarquer que sur le dos de sa main droite apparaissaient les lignes qu'elle avait écrites plutôt dans la journée. Du sang s'échappait tandis que, plus le contact se prolongeait avec Lily, et plus les lettres s'incrustaient plus profondément dans sa chair. Ce soir-là, Eleana ne parvint pas à atteindre son lit, au-dessus de celui de sa camarade. La sorcière abîmée fut donc installé sur un matelas qui n'était pas le sien. Sa camarade Née-Moldue s'occupa d'elle et ne lui posa aucune question. Ce soir-là en s'endormant, Lily Evans venait de gagner l'amitié d'Eleana Black, Sang-Pur.

***

Les ténèbres l'entouraient. Tout était si glacial que la jeune Black ne pouvait s'empêcher de frissonner. Même dans le noir, l'adolescente pouvait reconnaître l'endroit simplement en sentant la pierre sous elle. Elle se trouvait chez elle, au manoir. Dans cette cave, où elle avait passé des heures, enfermée aussi loin qu'elle s'en rappelle. Au plus grand désespoir de ces parfaits Sang-Purs de parents, Eleana n'avait jamais su respecter les règles. C'était ainsi. Et son père lui faisait regretter amèrement à chaque fois. Seulement, si elle avait le bonheur de quitter son manoir hanté — comme elle se plaisait à l'appeler — elle parvenait toujours bien vite à oublier pourquoi elle ne devait pas le faire. Ses parents avaient parfaitement saisi le danger quand il serait temps d'envoyer leur fille à l'école. C'est pourquoi son père avait pris les choses en main avant la rentrée de la sorcière. Eleana Black avait constamment craint sa famille. Les Black n'étaient pas n'importe qui, et on lui avait assez raconté l'histoire d'un de ses ancêtres tué à coups de Doloris par sa propre mère. Le rôle de la jeune fille avait toujours été très clair dans leurs esprits. Elle ne serait bonne qu'à marier. Le plus important serait de la lier à une grande famille de Sang-Pur où elle honorerait sa fonction de progéniture d'Oreigo Black. Ce ne serait qu'un pion de plus pour son ambitieuse famille, et elle s'y était résignée... à deux, trois points près. Dans cette cave, il lui était encore possible ressentir toute la souffrance qu'elle avait pu endurer... Eleana essaya de contrôler la peur que lui inspirait cette pièce, se convainquant que ce n'était qu'un cauchemar. Mais quand elle entendit les pas familiers qui résonnaient, elle ne put s'empêcher de crier. À cet instant, son souhait le plus cher était de sortir de ce cauchemar bien trop connus et réaliste. Son vœu fut exaucé car elle fut réveillée par une petite secousse. Elle serra la main de sous son oreiller pour attraper sa baguette, seulement la jeune sorcière constata avec étonnement qu'elle ne s'y trouvait pas. Alors, ses paupières se soulevèrent légèrement pour voir des cheveux roux au-dessus d'elle. Un soupir de soulagement discret lui échappa. Son corps était encore douloureux, cependant ce fut avec réconfort qu'elle remarqua que la douleur était supportable.

- Eleana !

L'interpelée rouvrit les yeux, ne se rappelant pas les avoir fermés.

- Quoi ?

- Tu criais...

La Black se redressa avec étonnement. Jamais elle n'avait crié quand un de ces cauchemars l'avait assailli... En même temps, elle ne le savait pas vraiment puisqu'elle dormait toujours seule.

- Je suis désolée de t'avoir réveillé Lily.

Elle passa une main dans ses cheveux, plus par habitude que par inquiétude. Ils étaient toujours du même pigment boueux que la veille.

- Ce n'est pas grave. Alice a eu la bonne idée de mettre un sort à ses rideaux.

Eleana se demanda un instant qui pouvait bien être Alice avant de se rappeler qu'elles n'étaient pas seules dans cette chambre. En effet, bien que les rideaux du lit de ladite Alice étaient toujours fermés — étant donné qu'elle ne s'était pas réveillée au cri qu'elle avait semblait-il, poussé — il était fort possible que leur colocataire ait jeté un sort de désillusion aux morceaux de tissus.

- Je suppose que si tes cheveux ont cette teinte assez... enfin... c'est que ça à rapport à ton état ?

Lily lui parlait d'une voix douce. La jeune Black appuya sa tête contre le mur de sa chambre puis ramena ses genoux contre elle.

Couleur boue, ternes...

- Oui, répondit-elle simplement.

- Qui t'a fait ça, Eleana ?

Il avait beau être tôt, la préfète la fixait avec force, bien réveillée.

- Lily, je... je ne te le dirais pas.

- Je suis ton amie, tu peux me faire confiance... Qui que ce soit qui t'es fait ça, tu dois le dire !

- Si tu es vraiment mon amie Lily, ne parle plus... plus jamais de ça !

- Mais Eleana... C'est simple...

- Non ! S'il a bien quelque chose qui ne l'est pas, c'est bien ça !

Elle se rallongea et tourna le dos à Lily, concluant la conversation. Elle entendit Lily se recoucher puis observa sa main droite. La cicatrice, qui s'était refermée quelques heures plus tôt, était maintenant rouverte. Il lui était possible de lire clairement les deux phrases, à vif sur sa peau :

« J'appartiens à la noble famille Black. Je ne déshonorerai plus jamais ma famille. »

La douleur était bien plus minime que celle qui la lançait dans tout son corps, ainsi elle n'y prêta pas grande attention. Néanmoins, son amitié avec Lily Evans, Sang-de-Bourbe, promettait d'être douloureuse.

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