Prélude - 1 ) "Bienvenue à Gensokyo"
Prélude
Le travail que j'ai eu me plaît bien ; j'entraîne en plus des élèves au kendo dans mon dojo , et je travaille en freelance sur mon nouveau roman ainsi qu'un nouveau projet. Je remercie Dieu pour tout ce qu'il a fait pour moi , malgré les persécutions sur ma religion puis sur ma personne , puis ma mère qui est décédée dès mes douze ans. Quant à mon père , je ne préfère pas en parler. Après avoir traîné dans la rue durant trois ans , j'ai enchaîné des petits boulots , jusqu'à ce que je tombe sur une nouvelle maison tout neuf dont je suis devenu propriétaire. J'ai pu reprendre les cours , et tellement mes résultats étaient bons j'ai pu sauter de classes plusieurs fois. Hélas, les choses ne s'arrangent pas et ce pour deux raisons : une fille que j'ai rencontré qui est devenue mon amie à mystérieusement disparu , puis il y a une sorte voix dans ma tête qui me pousse à avoir des pensées suicidaires de façon occasionnelle. J'ai essayé tout ce que je connais pour survivre mais rien. Malgré tout, je garde la foi. Je vis toujours dans la ville de Kyoto , au Japon. Cet après-midi, je ressors d'un magasin avec un katana. En effet , je les collectionne en plus de m'entraîner avec. Il faut bien se défendre , pas vrai ? Pas seulement. Il faut défendre les autres comme Jésus me défend : c'est cela être chrétien. N'empêche, depuis quelque semaines, j'entends le bruit de brèche comme dans les films de science fiction. En conséquence, je reste sur mes gardes , tout en faisant attention de ne pas prendre le même chemin. Mais aujourd'hui, même après toutes les précautions prises , ce qui me fait face en ce moment semble être juste ... irréel.
Une belle jeune femme dans une tenue semblable au moines taoïstes , portant des gants , avec des yeux et de longues cheveux dorés, me sourit , la main gauche sur son menton. Ce qui me perturbe reste son chapeau si caractéristique. Est-ce que nous nous sommes connus elle et moi ? Je voudrais en avoir le cœur net.
- Bonsoir ! On ne se serait pas rencontré , il y a douze années de cela ? Si vous voulez me donner votre nom. Oh pardon , je suis sans doute en train de paraître déplacé. Je m'appelle Ishiha Kenpyri et ...
- Moi c'est Yakumo Yukari.
Je lui souris , parce qu'elle vient de me donner son nom. Si cette personne est bien elle , alors je devrais lui demander pourquoi elle a disparu, plutôt comment.
- Nous n'avons pas de temps de discuter , en ces lieux en tout cas. Monsieur Ishiha , prépare-toi à dire au revoir à ce monde , et bienvenue à Gensokyo ! A tout à l'heure !
Quoi ? Attends... Mais c'est quoi cette barrière ? Où est-ce qu'elle m'emmène ? D'ailleurs, où se trouve-elle ? Et où est-ce que tout cela m'emmène ?
Gensokyo (幻想郷, littéralement Land of Illusions ou Land of Fantasy ; plus précisément romanisé comme Gensōkyō ou Gensoukyou) était à l'origine une région désolée et hantée du Japon il y a très longtemps. Les youkai qui y vivaient ont commencé à terroriser les terres environnantes, et ainsi des humains puissants et héroïques ont été envoyés pour les exorciser et les exterminer. La bataille intermittente entre les humains et les youkai s'est poursuivie jusqu'en 1884 après JC, lorsque Gensokyo a été isolé de ce monde de plus en plus scientifique et sceptique avec la création de la frontière Hakurei. Il y a eu peu de contacts entre nos sociétés depuis. Aujourd'hui, la seule passerelle connue entre Gensokyo et ce monde est le sanctuaire Hakurei, qui se dresse isolé le long de la frontière sur les montagnes lointaines de l'Extrême-Orient. Gensokyo est peuplé principalement de youkai, mais une population décente d'humains et de lapins y vit également. Certains de ses habitants s'y sont rendus pour se cacher, s'évader, trouver un abri alors que personne ni nulle part ailleurs ne les acceptait. Beaucoup d'entre eux aiment l'obscurité naturelle.
- Aaaaaaah !
! Chute !
Cela fait mal ! Mais pas le temps de rester au sol , pour une raison simple : Je suis en territoire ennemi.
Tu vas mourir bon à rien !
Toi , là ferme ! Non , je ne réagis pas à ses provocations. Je dois me contrôler.
! Attaque de loups yokais !
Merde ! Je dégaine mon katana puis en tue un. Mais , cela ne demeure qu'une question de temps que plus de trois loups dont leur chef se montrent. Encerclé, je prie dans mon cœur, restant sur mes appuis avant de hurler :
- Deus vult !
Je fonce sur ceux puis en élimine un , puis deux , ensuite cinq d'un coup. Cependant, dix me saute dessus , m'arrachent l'épaule, le ventre , puis les jambes. Néanmoins, je les fais s'entretuer sur ma lame désormais ensanglantée. Combien m'en reste-t-il ? A oui , il m'en reste onze , comme les onze apôtres de Jésus. Plus que dix. Plus que neuf , huit , sept , six , cinq, quatre , trois , deux, un... Te voilà donc le chef ! Je lui coupe la tête, puis les bras , ainsi que les jambes. Je ne ... dois pas perdre connaissance... Si cela arrive , alors je vais mourir.
C'est cela , meurs ! Tu n'y peux rien de toute façon , et puis tu as fait tout ce que tu as pu ! Tu peux mourir en paix, car plus tu ne manqueras à personne.
Tu te trompes ! Dieu reste là lui ! Et à cette fille , je lui ai fait une promesse : celui de toujours me battre et m'accrocher à la vie. Et si elle et la fille de tout à l'heure restent les mêmes , autant donc rester en vie. Par contre , ces monstres , plutôt, ces yokais semblent beaucoup plus sans pitié. Et qu'est-il arrivé à toutes ces personnes qui tombent là en ces lieux ?
Et si ta soit-disante petite amie a décidé de t'envoyer là pour te tuer une bonne fois pour toute ? Hahahahahaha ! Oui , accroche-toi à la vie , mon héros ! Que tu es naïf !
Je l'ignore puis lui coupe la possibilité de me répondre. Encore heureux, je possède des dons d'exorcisme. Mais depuis que mon père l'a installé dans mon corps , ce lémure me suit partout sans trouver un moyen de m'en libérer. En tout cas , au vue de l'état de me corps , je finis par m'évanouir après tant d'efforts. Dieu , maman, j'espère que vous me regarder au paradis. Et la jeune fille , où tu es ?
A suivre
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