Ce matin , je rentre chez moi tout en le laissant avec Yuugi et Suika. Il fait frais dehors , alors j'y reste pour observer Gensokyo. Ran est en train de préparer le petit-déjeuner lorsque Kasen vient frapper à ma porte.

- Pile à l'heure ! Murmuré-je en la voyant.

J'appelle immédiatement Ran pour qu'elle la serve depuis mon toit , au travers d'un téléphone. Merci beaucoup Kenpyri pour ton appartement. Aussi tes élèves sont très attachants. Par contre , .... Enfin, revenons à nos moutons. Une fois à l'intérieur , nous mangeons tranquillement lorsqu'elle s'arrête. Un silence pesant s'installe , si bien qu'une mouche ne vole pas. Je congédie Ran pour que l'on soit seule. L'ermite ne perds alors pas le Nord :.

- Comment tu peux traiter traiter Kenpyri comme si ce n'était qu'un vulgaire outil ? Il a des sentiments je te rappelle ! A cause de tes foutus décisions, il est dans le mal et ne peut même pas avoir le repos. Tu as brisé la vie de ce garçon, non , tu as brisé la vie de mon élève et cela je ne l'accepte pas !

Elle soupire puis déclare :

- Tu n'es qu'une lâche qui force les autres à faire le sale boulot à ta place et qui a peur à faire le travail elle-même.
- Tu as terminé ? Lui demandé-je en apparence très calme mais dans le fond heurtée par ces paroles.
- Oui , et je vais te dire ne serait-ce qu'un adieu et te donner un avertissement : ne t'approches plus jamais de Kenpyri.
- Comme si une personne comme toi peut m'arrêter. Je viendrai le voir et ferai de lui tout ce que je veux~
- Dans ce cas , tu aurais à faire à moi. Au revoir !

Elle s'en va ainsi et claque la porte. Décidément, Kasen , tu es parfois une plaie quand tu t'y mets. Je me lève puis part dormir, épuisée de cette journée. Il va me falloir une bonne nuit de sommeil. D'ici là, prends soin de toi, Kenpyri ~

Kasen quitte la maison de Yukari, en trompe. Ses poings étant serrés, elle marche rapidement si bien qu'Uku l'aperçoit via son flux qui reste très fort. Il descend , alors , de l'arbre pour partir à sa rencontre et lui tend la main. Kasen , bien qu'elle soit contente de le revoir , ne la prend pas :

- Salut ! Qu'est-ce qu'il ne va pas ?
- Ta sœur est partie le voir , ce soir.
- Elle a recommencé hein ? Bon sang !
- Je lui ai donné un avertissement.
- Pas sur qu'elle t'écoute , vraiment.
- Je l'aurais prévenu pour le coup.
- Je pourrais t'aider, si tu veux.
- Tu veux bien ? Merci beaucoup !

Ils serrent la main , pourtant ils sont observés par des corbeaux. La nuit tombe ; c'est le temps aux yokais de sortir de leur cachette.

- Ouahhh !

Je baille déjà que j'ai envie de le revoir. J'espère qu'il ne m'attends pas trop~ Une fois ma toilette faite , puis sur mon trente et un , je donne les dernières instructions à ma shikigami puis sort de la maison. Soudain, mes corbeaux accourt vers moi puis me transmettent leur message. Alors Uku , tu es aussi dans le coup. Dommage pour vous , cela ne vous sert à rien. Je n'ai plus qu'à localiser l'endroit où il se trouve et heureusement, il semble se trouve dans un endroit isolé. J'apparais donc là-bas via une branche , le surprenant en prime. Qu'il est mignon lorsqu'il est appeuré. Je ne reconnais plus son calme extraordinaire pendant un instant avant qu'il ne m'addresse qu'une question froide :

- Qu'est-ce que tu fais là ? Cela ne t'a pas suffi de venir me tourmenter hier , et commences encore aujourd'hui. Pars et laisse-moi seul !

Face à cela , je ne peux m'empêcher de sourire. S'il croit me faire fuir de cette manière, il se trompe. N'empêche, il prend de la distance dès que je m'approche. Je disparaîs alors de sa vue pour réapparaître derrière pour l'emmener dans mes frontières. Cependant, il anticipe mes mouvements puis recule d'un bond avant de se mettre en garde. Je remarque qu'il possède sa lame Ishiha. Et celle-ci scintille, ayant failli me terrasser alors que l'amusement ne fait que commencer. En réponse, j'ouvre une brèche sur lui qu'un misile en sort, l'emportant dans les airs puis explose si bien qu'il tombe dans la lave. Heureusement pour lui , j'ouvre une autre brèche sur la lave dans laquelle il tombe et apparaît devant moi que je le garde contre moi tout en le calinant.

- Cela ne se fait pas de me fausser compagnie comme cela. Je vais devoir t'apprendre quelques bonne manière, tu verras~
- De bonnes manières tu dis ? Se moque-t-il avec antagonisme. Pour qui tu me prends au juste , ton enfant ? Tu n'as pas ma mère.
- C'est exact , affirmé-je en lui brisant les deux bras , mais je suis celle qui a toujours été avec toi pendant que tu cherchais à mourir.

Je viens de lui priver de l'occasion de se servir d'une épée un court moment. Mais ce n'est pas fini. Je l'emmène dans une salle de torture dans ma dimension , me saisit de mon parapluie et le frappe la visage. Il tente de fuir sauf que je lui coupe les jambes, faisant de lui un infirme. Ensuite , je crève ses deux yeux , lui laissant les oreilles, les langues , puis la bouche. En outre je m'accroupie à son niveau , l'observant de plus près, puis plus proche de ses oreilles je les mordille avec insistance puis arrachant un bout par inadvertance .

- Oups ~ Je t'ai fait mal ? Je suis désolée pour toi car moi j'adore cela. Tu sais, j'ai vraiment regretté un moment que tu deviennes un Ningen Yokai mais le fait de te revoir me fait oublier ce regret. Et puis le fait que tu sois en plus immortel me fait en plus...
- Tu as décidément dépassé les bornes. J'ai été patient avec toi , t'ai accepté malgré tes mensonges et tes secrets incompréhensibles. Pourquoi alors tu me fais cela.

Je lui serre immédiatement le dos tout en lui répondant avec sadisme :

- Parce que parmi tous les mots que je ne supporter,  tu choisis le fait de décevoir.

C'est faux mon chéri mais cela tu n'as pas besoin de le savoir~ Je voudrais m'amuser encore un peu.

A suivre