Chapitre 4
A l'instant où j'ouvre les yeux, j'aperçois le plafond beige de mon salon. Je réalise alors que je suis allongé dans mon sofa. Qu'est ce qui s'est encore passé hier soir? J'essaye de me relever et je sens une douleur intense dans mon abdomen ainsi qu'au niveau du visage. Je passe un doigt près de mon arcade sourcilière et les regarde, ils sont teinté de rouge. Ça y est, tout est plus clair. Hier soir, je me suis fait tabassé par je ne sais qui et il me tarde de le découvrir et de me venger.
Quelque chose me chiffonne, si je suis dans mon sofa... Ho mon dieu, j'avais oublié, elle est là. Un violent mal de crâne m'envahit mais malgré la douleur, je décide de me lever et de me rendre dans la cuisine. Je passe la porte et je la vois, elle est là, cuisinant le petit déjeuner. Elle tourne la tête, m'aperçoit et me souris timidement.
-Bonjour Thomas, j'ai cuisiner des œufs, vous en voulez?
- Bonjour, ho Mmh non merci je pense que je vais juste boire un thé.
Je sors alors une tasse et me prépare mon thé préféré. Je m'assoie à la table et tourne ma cuillère dans ma tasse.
-Avez vous bien dormi?
-Oui merci, votre lit est vraiment confortable. D'ailleurs, merci de m'avoir logé cette nuit, c'était..
Elle hésite quelques secondes avant de poursuivre sa phrase.
-Gentil de votre part.
C'était si difficile pour elle d'admettre que je puisse être gentil?
-Et bien, je vais vous laisser. J'ai à faire. Si vous le voulez, partez après moi.
Je lui tends les clés.
-Voici les clés, fermez derrière vous quand vous partirez et ramenez la clé a cette adresse.
Je lui tends un morceau de papier avec l'adresse du bureau de paris que nous tenons mes frères et moi, et partit enfiler des vêtements avant de vaquer à mes occupations.
Point de vue d'Elisabeth
J'entends la porte claquer. C'est une blague ou bien il m'a vraiment laissé chez lui toute seule? Ho mon dieu, cet homme est givré. Je décide alors de terminé tranquillement mon petit déjeuner. Lorsque j'ai finit, je range ma vaisselle et hère dans la petite maison de ce cher Thomas. Sa maison est tout ce qu'il y a de plus normal, une petite maison d'ouvrier comme on en voit partout ici. J'arrive dans la chambre où j'ai logé et me prépare. J'ouvre un tiroir ou deux pour trouver une pince ou une barrette, enfin quelque chose pour mes cheveux, on ne sais jamais. Je continue ma petite fouille lorsque je tombe sur un morceau de papier avec une écriture d'enfant. Étant de nature curieuse, je saisi le morceau de papier et lit.
~ Mon papa, ma maman et moi partons vivre ailleurs. Je ne sais pas pourquoi papa tiens tant à partir. Tu va me manquer Tommy.
Betty. ~
Je reste quelques instant devant ce morceau de papier les yeux grands ouverts. Je réussi à prononcer ces quelques mots.
-Ce..ce n'est pas possible.
Et pourtant personne d'autre que moi ne pourrait aussi bien reconnaître cette écriture puisque c'est la mienne. Je serre le morceau de papier et les souvenirs me revienne.
Flash back
-Betty nous partons dépêche toi.
-J'arrive papa, je reviens.
Pendant que mes parents préparaient les derniers bagages pour notre déménagement, je pris la peine d'écrire un mot à Tommy pour lui expliquer que nous partons et que nous ne nous verrons plus.
-Elisabeth il est l'heure.
Je cours alors à toute vitesse jusqu'à sa porte et glisse le petit mot en dessous et repars retrouver mes parents à toute vitesse.
-Nous voilà partit pour une nouvelle
vie . Mon père me pris dans ses bras et nous nous dirigeons vers la gare.
Fin du flashback
* * * *
Cet homme ne peut pas être ce Tommy, c'est impossible. Je l'aurai reconnu. Je repose le morceau de papier à sa place et décide de rentrer à l'auberge pour changer de vêtement. Il faut cependant que j'aille déposer la clé de la maison à l'adresse que Thomas m'a donné ce matin. Je sors de la maison et me mets en directions de l'endroit indiqué. Une fois arrivée, je frappe à la porte et une femme vient m'ouvrir.
-C'est pourquoi?
-Bonjour, Thomas m'a demandé de venir déposer les clés de sa maison ici.
-Vous êtes une amie de Thomas?
-Juste une connaissance. Je peux vous les confier?
-Evidemment. Au revoir.
Je n'eût pas le temps de lui répondre que la porte était déjà fermée. Ils sont tous bipolaires ou quoi dans cette famille? Passons. Je me mets en route direction l'auberge lorsque quelque chose me revint en tête. Je m'arrête net, réfléchis deux minutes et commence à courir à toute vitesse. Je regarde ma montre et aperçois qu'il est déjà 11h00.
Je suis à bout de souffle.
-Ho mon dieu Maggie.. Je.. je suis vraiment désolée. Je.. hier.. enfin hier soir, j'ai eu un imprévu..
ma condition physique est déplorable je n'arrive même pas à parler.
- Bonjour betty. Ne t'en fais pas un petit oiseau m'a dit ce qu'il s'est passé hier soir?
Je la regarde d'un drôle d'air.
-Pardon? Un oiseau?
Ma parole, ils sont tous devenu fous dans cette ville, ça doit être à cause de la fumée rejetée par les usines. Oui c'est sûrement ça, toute cette pollution. Il faut que je me calme. Inspire, expire.
-Tu veux t'asseoir.
-Non ça va aller merci.
-En réalité, Thomas est venu m'avertir que tu serais probablement en retard.
-Ah bon..
elle raconte alors ce que lui a expliqué Thomas, et il s'avère qui lui a dit toute la vérité, et rien que la vérité.
-Maggie? Pourquoi est-il venu vous raconter tout ça? Enfin, je veux dire, pourquoi à vous?
-Et bien ma petite, Thomas est mon petit protégé depuis sa plus tendre enfance. Je le gardais lorsqu'il était petit car son père était toujours très occupé et sa mère est décédée lorsqu'il n'était encore qu'un bébé. J'adorais m'occuper de lui, même si il était un peu dissipé. Et je suppose qu'il ne voulait pas que je te renvoie.
-Ho..
je baisse la tête et continue ma phrase.
-Vous aviez l'intention de me renvoyer?
Elle souris et dit doucement.
-Bien sur que non betty. Mais tu n'es vraiment pas obligé de travailler ici tu sais? En réalité je n'ai jamais eu besoin de quelqu'un pour m'aider. J'ai accepté ta demande car à l'instant où tu es rentré dans ma boutique, j'ai reconnu ton sourire, tes beaux yeux noisettes, ton parfum. Tu es toujours aussi jolie qu'à tes 10 ans betty.
Je suis complètement déboussolée. Comment cette femme me connaît elle?
-Je ne comprends pas bien. Nous nous sommes déjà rencontrées?
-C'est normale que tu ne t'en souvienne pas, tu étais petite. Thomas et toi alliez en permanence jouer dans la rue mais je vous surveillais de loin. Quand vous êtes partis, toi est tes parents, Thomas était vraiment triste.
-Dites, j'ai trouvé chez lui ce matin un mot que j'avais glissé sous la porte avant de partir. Il l'a gardé.. vous le saviez?
-Écoute Betty, Thomas a toujours eu envie de te retrouver mais lorsqu'il est devenu ce qu il est devenu et surtout depuis qu'il est rentré de la guerre il a beaucoup changé sache le. Mais au fond de lui, il est toujours le même. Allez prends donc ta journée! Ouste je ne veux plus te voir aujourd'hui.
Je lui souris, lui fais signe de la main et décide de rentrer à l'auberge.
Point de vue de Thomas
-Arthur arrête de faire le guignol et écoute moi non de dieu!
Je sors une cigarette de mon manteau et continue mon récit.
-Donc comme je le disais, quelqu'un en aurait après nous et nous devons découvrir de qui il s'agit. Arthur et John vous allez voir les italiens et leur demander ce qu'ils savent. On fait en débriefing demain matin.
-Polly?
-Mmh?
-Où en est on avec les courses?
-Et bien, les chiffres grimpent, c'est un bonne voie.
-Parfait, d'ici quelques moi, ma pouliche sera prête à courir et on empochera encore plus.
-Ta quoi? Ne me dis pas que l'argent que je t'ai donné t'a servi à acheter un autre cheval?
-Et si Polly, il faut faire tourner les affaires.
Elle se frotte le visage de la main tout en me regardant. J'ai l'air de la désespérer. Je prends ma veste, lui souris et rentre chez moi.
Une fois à la maison, je me sers un vers de whisky et réfléchis. Il faut vraiment que je trouve un moyen de découvrir qui sont ces personnes qui s'en sont prises à moi hier. Je fut sortit de mes pensées par un bruit, quelqu'un frappe à ma porte. Je me lève et me dirige vers la porte. A l'instant où j'ouvre la porte je pousse un léger soupir.
-Elisabeth, vous avez oublié quelque chose?
Elle se frotte la nuque et me répond timidement.
-Mmh, est ce que je peux vous parler ?
-Si vous voulez.
Je la laisse rentrer. Je la suis jusqu'au salon, elle semble très timide. De quoi peut elle bien vouloir me parler?
-Je vous écoute?
-Ok, Mmh j'ai quelque chose à vous demander. Est ce que vous savez qui je suis?
Je la regarde d'un air interrogateur.
-Enfin, je veux dire qui je suis réellement.
—Je ne vois pas où vous voulez en venir Elisabeth.
Je la regarde d'un air perplexe. Cela n'a pas l'air de lui plaire, elle cours en direction de ma chambre et viens me retrouver avec un petit papier en main. Elle me le donne et me dit alors:
-Je suis cette Betty Thomas.
A l'instant où je lis le morceau de papier je comprends ce qu'elle essaie de m'expliquer et cela me procure une sensation dans chaleur dans le ventre. Je me rappel d'avoir jouer avec elle lorsque nous étions enfants, j'ai été très affecté par son départ car je l'aimais vraiment beaucoup.
Je détache mes yeux du morceau de papier, la regarde et lui dis froidement:
-Ravi de te revoir Elisabeth. Tu pourrais me laisser maintenant ?
Ce n'est peut être pas digne d'un gentleman de lui demander de partir comme ça mais en suis-je vraiment un?
Elle me répond d'un air assez déçu:
-D'accord, au revoir Thomas.
Elle quitte ma maison et je me retrouve seul plongé dans mes souvenirs d'enfant.
* * * *
Voilà le quatrième chapitre!! (Avec un peu de retard pardooon!)
Alors que dire? D'abord je trouve ce chapitre peut être un peu cliché et précipité(?), mais je b'ai pas trouver une autre approche. Peut être que si j'y pense encore je pourrais l'améliorer et je le réécrirais alors mais pour l'instant il me tardait quand même de vous le poster.
J'ai hâte de savoir ce que vous en pensez!
Le prochain chapitre arrivera dans la semaine, c'est promis!
Bisous, C
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