Kapitel 5


Bonjooouur, bonsôar, bonneuh nouit, en fonction du moment où vous lirez ceci.

Nous sommes (enfin) samedi, la semaine a été longue, mais j'ai quand même réussi à écrire non pas Un mais Deux chapitres !!!

Bon, le premier est très court alors... Dans ma très grande générosité... Ben, j'ai mis les deux... donc bah faudra que j'écrive la suite pour la semaine prochaine... *soupire*...

Bien ! Il faut que je vous dise aussi qu'on s'approche de la fin. Encore une à trois publications après celle-ci, je pense.

J'ai d'autres trucs en cours et des idées à développer. Donc... si vous aimez ce que vous avez lu, là, j'espère vous retrouver pour la suite !

A bientôt

Z.

                                                                                           ***

Arrivée dans son dortoir, Hermione pût enfin respirer. Où en étaient-ils tous les deux ? Cette question allait finir par la rendre dingue... Elle secoua sa tête puis décida de se reconcentrer. Elle devait mettre leur plan dans sa dernière ligne droite. Tout préparer afin que la prochaine fois qu'il y aurait un « emprunteur », il soit pris au piège.

Plusieurs jours s'écoulèrent, Hermione reçu même un coup d'œil interrogateur de son professeur de potion lorsqu'elle entra dans son cours mais elle haussa les épaules, lui signifiant qu'elle n'en savait pas plus.

Mais lorsqu'elle se réveilla samedi matin, un parchemin était mis en évidence sur son bureau :

Mon Amour, qu'attendons-nous... ?

Le choc passé, Hermione jubila. Elle devinait que ce n'était pas l'homme qui faisait battre son cœur qui avait écrit ces mots, à son grand regret, qu'elle préféra cacher. Elle se dépêcha de se préparer pour essayer d'intercepter son professeur. Par chance, elle le croisa en bas des escaliers. Il se dirigeait aussi vers la Grande Salle. Elle eut l'impression qu'il l'avait attendu. Elle en eu la confirmation :

- Vous avez eu le message aussi ?

- Oui, nous allons enfin savoir qui se cache derrière notre voleur !

- Je ne voulais pas voir le résultat avant vous, après tout c'était votre idée.

Hermione rougit sous le regard amusé et le sourire en coin de Severus.

- Y allons-nous, miss ?

Elle acquiesça et ils se dirigèrent ensemble vers la Grande Salle. Malgré les portes fermées, ils entendaient le brouhaha qui s'en échappait. Ils se sourirent et se séparèrent pour qui lui retrouve la table des professeurs et elles celle des Gryffondor, ce qui fait qu'elle entra avant lui et elle se figea. Severus avait fait vite pour voir lui aussi le résultat de leur travail et lui aussi fut décontenancé. C'était le moins qu'on puisse dire... Il n'y avait pas une mais bien quatre personnes « contaminées ». Il fixa Hermione qui n'avait pas bougé. La plume était sensé filer des boutons verts, teindre les cheveux en violets et donner un nez animal à la personne qui l'utiliserait. Il y avait donc Draco avec un groin, Luna avec un joli nez de lapin, Hagrid avec des moustaches de chat et Dumbledore avec une trompe d'éléphant. Les autres élèves s'en donnaient à cœur joie sur les différentes suppositions de ce qui pouvait se passer : une nouvelle maladie ? Une nouvelle farce du magasin des frères Weasley ? Un maléfice ? Les personnes touchées ne semblaient pas souffrir. Hagrid était en grande discussion avec le professeur Flitwick et Madame Pomfresh qui l'auscultaient et étaient tout en spéculation. Le professeur Dumbledore, lui, sirotait son café, comme si tout était normal, sous le regard exaspéré du professeur MacGonagall. Luna ne semblait pas perturbée non plus. Son joli minois s'agitait, mais cela ne la troublait pas. D'ailleurs, qu'est-ce qui aurait bien pu perturber Luna Lovegood ? Draco par contre était rouge, visiblement très énervé. Ses compères Serpentard ne semblaient pas vouloir l'approcher. A cause des boutons ou par crainte de subir sa rage ? Qui sait... ?

Les deux fautifs se dirigèrent vers leurs places un peu en mode automatique. Quatre personnes... Et ils n'auraient voulu d'aucun des quatre comme « emprunteur ». Le pompon fut sûrement quand, un peu tardivement samedi oblige, Harry et Ron arrivèrent, visiblement en grande conversation, plutôt animée. Quand ils entrèrent, ils s'arrêtèrent puis regardèrent dans la Salle. Harry fut prit d'un fou rire en voyant les quatre touchés puis son regard se tourna à nouveau vers Ron qui, eh bien, qui était le cinquième. Boutons verts, cheveux violets et bec de toucan...

Hermione, effarée, tourna son regard vers la table des professeurs. Severus avait la bouche béante et avait visiblement stoppé son geste, qui consistait à se servir du thé. Sa tasse manquait de déborder, lorsque Minerva s'en saisit doucement. Le grand brun ne le remarqua même pas et ses mains restèrent dans la même position. Il regardait les nouveaux venus puis il chercha les yeux de sa belle qu'il trouva sans difficulté. Il voyait son expression en miroir de la sienne. Leur petite expérience avait, beaucoup trop bien, fonctionnée. Comment se faisait-il qu'ils soient cinq touchés ? Sans avoir besoin de se parler, Hermione sût qu'il l'attendrait dans son bureau, une fois qu'elle aurait finit de manger.

                                                                                                  ***

Elle n'eut pas besoin de frapper à sa porte, tout était déjà ouvert. Le tableau se referma sur elle, il l'attendait donc. Elle le trouva devant la cheminée, appuyé et une main dans ses cheveux. Il se retourna quand il l'entendit.

- Comment cela a-t-il pû se produire ?

- Eh bien je dirais que soit notre « emprunteur » est très malin, soit ils sont plusieurs a y avoir touché.

Severus soupira :

- Après tout, cela limite le choix à cinq. Luna Lovegood, Draco Malefoy, Ron Weasley, Rubeus Hagrid et Albus Dumbledore...

- Ah, vous, vous n'avez pas croisé Rusard... ?

- QUOI ??!

Hermione explosa de rire en voyant son air profondément choqué.

- Sale gamine, ronchonna-t-il en se détendant et en reprenant sa respiration, qu'il n'avait pas eu conscience de retenir.

Hermione sourit. Il ronchonnait mais elle pouvait déceler cette étincelle amusée dans son regard. Malgré lui, elle avait trouvé un bon mot pour le détendre. Pas qu'elle ne soit pas choquée par ce qu'il s'était passé mais elle relativisait. Tant qu'ils étaient ensemble, rien ne pouvait l'atteindre. Et puis rien de réellement grave ne s'était passé. Même si imaginer Hagrid écrire ce qui avait été écrit par les plumes la mettait mal à l'aise...

Il s'approcha d'elle, avec une démarche féline.

- Tu te moques de moi et ça te fait sourire, sorcière.

Il lui saisit les hanches et l'approcha de lui.

- Ce n'est pas de ma faute, si tu es facile à faire tourner en bourrique, lui sourit-elle.

La jeune rouge et or avait un peu rougit et sa respiration s'était accélérée, lorsque leur proximité s'était accentuée.

- Bourrique... Je vais t'en donner, moi, de la bourrique, gronda-t-il doucement. Save-vous ce que l'on fait aux vilaines filles dans votre genre, miss ?

- Euh... N-Non..., bafouilla-t-elle.

- On leur donne une punition, murmura-t-il dans son oreille, son souffle la caressant, ses mains glissant légères, le long de ses hanches.

Sa voix suave résonnait en Hermione, qui rougit et frissonna, leurs corps se frôlant. Ils en étaient là, à nouveau. Il n'avait qu'à baisser légèrement la tête pour qu'à nouveau leurs lèvres soient réunies. Ils ne s'étaient pas embrassés depuis... Eh bien cette fameuse première fois qui fut aussi, pour l'instant la dernière. Hermione, sachant qu'il se posait, comme d'habitude, beaucoup trop de questions, allait prendre les devant lorsqu'un « TOC TOC TOC » précis résonna.

- Oh, mais non ! C'est pas possible ! ragea Hermione.

Ils s'étaient séparés et Severus se sentait gêné. Il n'était pas tout à fait sûr de comprendre le mouvement d'humeur de Hermione. Il alla ouvrir la porte, tout en réfléchissant. Elle s'ouvrit sur Dumbledore et sa trompe d'éléphant.

- Severus, Miss Granger, fit-il en entrant.

- Lui, évidemment, marmonna Hermione.

- Vous disiez, miss ? demanda le vieil homme, un bel éclat malicieux dans les eux.

- Rien, Monsieur. Juste... bonjour.

- Oh, mais bonjour à vous aussi. Minerva savait que je vous trouverai ici. Elle semblait avoir peur que vous fassiez une bêtise et me pressait de venir vous voir. Je ne sais pas à quoi elle pensait..., sourit le vieil homme. D'ailleurs, nous sommes samedi, vous êtes encore en retenue, miss ? demanda-t-il en appuyant légèrement sur le « encore ». Qu'avez-vous donc fait qui mérite pareille punition ?

Hermione rougissante, s'étouffa et le Maître de Potions détourna le regard, les joues légèrement rouges aussi. Dumbledore, un petit sourire en coin semblait attendre une réponse, paraissant ne pas ressentir le changement d'atmosphère.

- Euh, humm... Je... Je vais y aller, moi... Bonne journée, Professeur, Monsieur le Directeur.

La jeune fille s'échappa, laissant une fois encore les deux hommes ensemble.

- Bien, Severus, fit l'homme à l'âge plus qu'honorable en se tournant vers le professeur, bien que cette apparence ne me dérange pas outre mesure, connaitriez-vous, par hasard, un antidote ? lui demanda-t-il en le regardant par-dessus ses lunettes en demi-lune.

Bien évidemment, Hermione et lui, en même temps que le maléfice, avait travaillé sur l'antidote qui était prêt depuis le début. Cependant, ils avaient décidé qu'il serait plus prudent de ne pas le donner tout de suite, pour ne pas se faire détecter, d'une part et pour faire enrager ou, en tout cas, tenter d'ennuyer un peu le fautif. Ils ne s'attendaient pas à ce qu'il y ai autant de... quoi ? Coupables ? Victimes ? Formaient-ils une équipe ? Il allait falloir y réfléchir plus longuement et posément.

- Hélas, Monsieur, pour l'instant, je ne sais pas. Il va falloir que je me penche sur le sujet. Je ne sais pas dans combien de temps..., commença-t-il.

- Bien, fort bien. Faites donc cela.

- Que... Quoi ? Vous ne semblez pas plus pressé que cela de retrouver une apparence normale ?

- Eh bien, s'il vous du temps, je ne vais pas tenter de vous presser, n'est-ce pas ?

- Et... du coup, vous auriez pû me dire cela... plus tard... non ?

- Bah... Comme cela vous êtes au courant ! Et puis je vous ai dit... Minerva me pressait. Bonne journée, Severus !

Il referma la porte derrière lui pendant que le Serpentard, blasé, se prit la tête dans les mains et poussa un soupir à fendre l'âme de la plus dure des pierres du château.

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