Mesdames et Messieurs, veaux, vaches, poneys, lapins et autres Tortues Ninja, voici la suite tant attendue de... eh bien de la suite, en fait...

Voilà, voilà... Laissez un tit comm' svp, pasque sinon bah je sais pas ce que vous en pensez...

Merci !

Z.

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La semaine s'était écoulée paisiblement. Ron devenait un peu trop présent au goût de Hermione qui essayait de se détacher de son Pin's. Ginny l'aidait quand elle ne s'étouffait pas en riant de voir les manœuvres désespérées de son frère. Il était clair pour tout le monde sauf pour lui qu'elle n'était pas attirée par ses jérémiades et ses regards de chien battu.

Comme le voleur de plume ne s'était pas manifesté à nouveau, Hermione n'avait pas vraiment paru surprise de ne pas avoir de nouvelle de son professeur. Elle en était déçue, bien sûr. Après l'interlude dans sa salle de classe en début de semaine, elle pensait que les choses auraient un peu avancées. Cependant, ce à quoi aucun des deux ne s'attendaient c'est que celui qui œuvrait dans l'ombre à les troubler allait se manifester à nouveau. Jeudi soir ils reçurent tous deux un message sur parchemin qu'ils ne virent que le lendemain matin.

<3

Un cœur... Hermione crut, à nouveau, s'évanouir en voyant ça à son réveil et vu la tête que tirait Severus au petit déjeuner quand elle croisa son regard, ça n'avait pas dû être mieux. Lors du cours de l'après-midi il fit exprès que la potion de la rouge et or échoue en lui donnant les mauvais ingrédients pour la garder après le cours.

- Le message de ce matin, ce n'est pas vous, n'est-ce pas ? demanda-t-il, un peu fébrile.

- Non. Vous non plus, je suppose ? demanda-t-elle légèrement agacée qu'il n'ait pas trouvé un meilleur moyen que de la faire échouer devant toute la classe, seulement pour lui parler.

- Vous en avez reçu un ?

- Oui, rougit-elle... Un Cœur...

- Oh... nous avons eu pareil...

Il avait l'air tellement embarrassé qu'Hermione ne pu s'empêcher de le trouver presque... chou à rougir pour un petit cœur sur parchemin. Si elle avait su... Elle en aurait peut-être envoyé un plus tôt se dit elle en souriant.

- Vous trouvez cela drôle, Miss Granger demanda-t-il en relevant les yeux et la voyant un peu moqueuse.

Il était un peu honteux de s'être laissé aller aussi facilement. Surtout en sa présence. Elle avait l'air de trop bien le comprendre pour sa santé mentale et pour sa paix personnelle.

- Il n'y a rien de bien méchant dans un cœur Monsieur... fit-elle avec un sourire en coin.

- Et qu'on nous vole aussi facilement un objet personnel et qu'on se joue de nous comme cela, ne vous trouble pas ?

Elle haussa les épaules. Elle n'allait pas dire que, qui que ce soit, il/elle lui avait permis de renouer le dialogue avec lui.

- Vous reviendrez ici demain après-midi, qu'on puisse réfléchir à une façon de découvrir le coupable.

- Demain ? Mais c'est samedi ! s'offusqua-t-elle. Et si j'avais quelque chose de prévu... ?

- C'est le cas ? l'interrompit-il.

- Humpf, eh bien je ne sais pas... Peut-être, il faut que je vois...

Tu t'enfonces, Hermione, se dit-elle...

Rogue, pas dupe pour deux sous lui adressa un léger sourire moqueur.

- Auriez-vous peur, Miss Granger ?

- Peur ? De vous ? demanda-t-elle étonnée. Non, bien évidemment.

- Non ?

Il parut un peu surpris mais se reprit rapidement.

- Bien, dans ce cas disons demain vers 15 heures ?

Elle acquiesça, agacée de s'être fait avoir aussi facilement.

- Alors ? Que te voulait-il ? Pourquoi il t'a gardée ? C'est clairement lui qui a fait en sorte que ta potion échoue en cours, s'énerva Harry une fois qu'elle entra dans la salle commune des Gryffondors.

- Il a fallu qu'on calme la fouine qui rigolait beaucoup trop fort et était fier du mauvais coup de Rogue, l'informa Ron.

- Je le trouve un peu trop heureux celui-là, en ce moment, à croire qu'il prépare un mauvais coup, renchérit Harry.

- Comme d'habitude... Je vais l'avoir à l'œil lui, ronchonna le rouquin.

- Alors, que te voulait Rogue, Hermione ? demanda Ginny qui avait suivit la conversation et qui voulait que son frère arrête de râler.

- Il m'a mis une retenue demain après-midi, commença la jeune femme.

- Quoi ?! Mais c'est samedi demain ! s'énervèrent ses amis.

- Il n'a pas le droit, on va aller trouver le professeur...

- Non ! ça suffit, je suis une grande fille. Je ne vais pas aller pleurer dans les robes de qui que ce soit à cause d'une retenue. Je n'avais rien de prévu, de toute façon...

- Mais, tu aurais pû venir à Pré au Lard avec nous, commença Ginny.

- Ce sera pour une prochaine fois, répondit-elle en haussant les épaules. Ça me permet de garder un peu mon argent que de le dépenser dans des bêtises.

- Tu es vraiment gentille, Mione. Moi je...

- Toi rien du toi, Ronald. S'il t'avait donné une retenue, tu y serais allé, comme tout le monde, alors arrête de faire le rebelle et tais toi un peu.

Elle avait un peu crié cette dernière phrase, agacée. Ron n'en revenait pas et était mouché. Il regarda, vexé son amie monter dans son dortoir. Ginny éclata de rire à la vue des deux garçons. Ron boudait visiblement et son visage était tout rouge et Harry avait les yeux écarquillés en regardant le chemin par lequel leur amie avait disparu.

- C'est bien fait pour vous, les garçons. Vous n'avez qu'à arrêter de la couver comme une gamine. Puis elle monta à sa suite.

- Quoi ? On prend son parti et voilà comment elle nous traite !! Non mais qu'est-ce qui lui prend..., ronchonna son frère.

Dans sa chambre, une fois la tension redescendue, Hermione se rendit compte des mots qu'elle avait eu et s'assit un peu dépitée à son bureau en laissant sa tête cogner contre le bureau face à elle.

- Aïe, ça doit faire mal, entendit-elle derrière elle.

Hermione releva la tête en voyant Ginny dans l'embrasure de la porte.

- Si tu t'inquiète de ce que tu as dit à mon frère... Vraiment, il ne faut pas. C'était très bien dit et très drôle ! On devrait lui dire plus souvent que c'est un crétin !

Elle sourit à son amie qui le lui rendit.

- Tu sais que si quelque chose te tracasse, tu peux m'en parler, l'informa la rouquine.

- Merci, Ginny. Mais ça va aller.

- Comme tu veux ! Elle haussa les épaules puis saisit le bras de son amie et lui dit, allez, à table ! Tout va mieux une fois le ventre plein !

Les paroles et l'enthousiasme de la jeune Weasley mis du baume au cœur de Hermione qui se leva en souriant et la suivit, un peu apaisée.