Chapitre 4 : Edward Messon


Point de Vue : Luna James

J'étais dans cette fameuse pièce, enchainée à cet immense anneau. Nue,bras et jambes écartés, j'attendais mon châtiment. Je tournais ma tête légèrement vers la droite pour voir dans mon dos, la magnifique chevelure de feu. Puis, je la remise droite. En face de moi, le producteur Monsieur Mathews me détaillait de fond en comble.Pour la première fois, je voyais son anatomie. Son visage carré était en parfaitement en harmonie avec son torse musclé. Je l'admirais d'un regard gourmand. Malgré le beau spécimen, je me sentais complètement humiliée.

N'ayez pas honte de vous montrer ainsi, mademoiselle James. Vous êtes une femme resplendissante dont votre fruit demande à être soigneusement cueilli. Vos seins sont si parfaits que l'on a envie de les croquer. Quant à votre vulve, je dois l'examiner de plus près. m'annonçait-il envieusement.

Le cinéaste s'accroupit pour se mettre à la hauteur de mon sexe. Il commença à me le caresser. Sa paume glissait le long de mon pubis.Comme lors de mon test, la peur me paralyser. Je n'étais pas dans mon corps, mais je vivais en direct les émotions de cette jeune femme. Soudain,mon patron arrêta ses chatteries. Aidé de son autre main, il écarta mes lèvres intimes. Sa langue effleura mon clito. Il le léchait vivement. Petit à petit, de drôles de sensations me firent irruption. Tout en continuant son action, il me le mordillait de ses dents. Je poussais de faibles cries aiguës.

Pendant cinq minutes, il titilla mon antre intime en alternant les léchouilles et les mordillements. Au moment où il stoppa ses gestes buccaux, il introduit un de ses doigts à l'intérieur de celle-ci. Il frictionna ma praline de haut en bas pour monter mon désir. Il inséra un doigt de sa senestre gauche dans mon vagin. Il s'amusa à mimer les mouvements d'une pénétration. Au bout d'un certain temps, ce fut l'explosion de plaisir. Je poussais de forts gémissements. Mes membres ligotés tremblaient énergétiquement. Quand mon chef sentit que je perdais le contrôle, il retira ses mains de mon intimité.

Je vous félicite ! Vous venez de franchir la première étape !Vous avez été emporté par vos émotions. C'est tout à fait ceque je recherchais. Vous ferez un parfait chaperon rouge ! me congratula-t-il jovialement. Merci...le gratifiai-je essoufflée. Mais...

Qu'il y a-t-il ? me coupa-t-il d'un air inquiet.

Ma soif n'est pas encore satisfaite, j'ai envie d'en avoir plus. rechignais-je.

Ne vous faites pas de souci, ma beauté. Il vous reste encore trois étapes à surmonter.

Comment ? Trois paliers ?rétorquai-je étonnée.

Exact.Vous avez passé l'épreuve de la mise en bouche. Il vous reste :le fouet, le plat divers et le dessert ! me déclara-t-il perfidement, tout en s'abaissant pour ramasser quelque chose àterre.

Quand il se releva,je vis qu'il tenait une chambrière.

Allez-vous me battre ?

Oui. C'est pour tester votre ténacité !Mais, ce n'est pas moi qui vous frapperai. C'est le président de« l'île aux plaisirs vénériens », Edward Messon !

Je ne comprends pas ! Je croyais que vous étiez le directeur ?le questionnais-je intriguée.

Je suis bien le directeur. Heureusement, je ne suis pas tout seul à diriger cette entreprise ! Au-dessus de moi, le président prend toutes les décisions. Je décide du sort des employés, des recrutements, je dirige chaque film qui sera tourné et les financements. Pour le reste : les paies, les budgets pour les gros tournages, la promotion des films, les avant-premières, l'achat des droits d'auteur, la diffusion, c'est son rôle ! m'expliquait-il le fonctionnement de la boîte.

Pourquoi se mêle-t-il de mon recrutement ?

Il paraîtrait que vous feriez partie de sa famille.

Impossible. Je ne le connais même pas ! répliquai-je abasourdi par cette révélation. À cet instant, la porte s'ouvrit laissant apparaître un homme d'une soixantaine d'années. Cet énergumène à la taille squelettique et au visage maigre marqué par la vieillesse s'avança vers nous. Ses yeux gris froids soulignés par d'épais sourcils bruns me persécutaient. Le vieillard était vêtu d'une toge noire et ne portait pas de chaussures. Il s'arrêta à la portée de Monsieur Mathews.

Je vous présente Edward Messon !m'annonça fièrement le cinéaste tout en lui donnant son fouet.

Vous lui avez  dit ? lui demanda son supérieur d'un ton interrogateur.

Je lui ai juste révélé que vous avez des liens de parenté en commun.Je préfère vous laisser la place ! Répondit-il.

Sage décision. C'est à moi seul de lui avouer la vérité. nous déclara solennellement le manager.

Je ne saisissais pas leur conversation. Voulant connaître leur secret, je perdis patience.

Mais, qui êtes-vous à la fin ?

L'heure est venue pour moi de vous dévoiler qui je suis véritablement !Votre oncle paternel a récemment fait des tests A.D.N. Grâce à son sang, les chercheurs généalogistes m'ont retrouvé. Peu de temps après, votre oncle m'a tout de suite contacté. Nous avons convenu d'un rendez-vous. Le jour de cette rencontre, j'ai fait la connaissance de votre père et de son frère. Les émotions étaient présentes. Ils étaient heureux de me revoir après toutes ces années. Je compris immédiatement de qui il s'agissait.

Êtes-vous mon grand-père ? le questionnais-je troublée.

Je le suis en effet...

Les retrouvailles étant faites,nous pouvons commencer la seconde étape. Celle-ci consiste à dominer mademoiselle James en lui infligeant vingt soufflets !nous annonça le réalisateur.

Vous êtes complètement malade !rétorquai-je violemment, mon chef me lança un regard terriblement froid.

Dois-je vous rappeler mademoiselle James, que vous avez signé un contrat ?Si vous manquez à l'une des obligations décrites dans l'engagement, je serais dans l'obligeance de vous envoyer dans un pénitencier pour le restant de vos jours. Vous ignorez une chose sur votre grand-père. Non seulement, il est le dirigeant de cette industrie, il est également le Maire et le Juge de la ville« Sensualand ».

J'étais en état de choc et n'osais répliquer.

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