NDA : Je rappelle que les personnages ont tous les deux largement plus de 18 ans.

Tous les deux sortirent, bras dessus, bras dessous, Nanaka titubant légèrement sur ses talons hauts. Elle agrippa le bras de Mikey en riant comme une collégienne.

– Je n'avais pas rigolé comme ça depuis longtemps ! Dit-elle.

– Je t'ai dit que je savais tout faire !

Elle lui mit une claque sur le bras en riant de plus belle.

– Tu es vraiment un frimeur de première, Mikey ! Je l'aurais jamais cru !

Ils firent quelques pas devant l'hôtel et la fraîcheur de la nuit finit de les dégriser.

Le parking était désert à cette heure et on pouvait apercevoir la courbe du circuit Twin Ring à travers les arbres.

Nanaka s'avança. Elle n'aurait jamais imaginé en venant ici qu'elle retrouverait Mikey. Que tous les deux riraient et plaisanteraient comme deux vieux amis. Elle n'aurait jamais cru qu'elle passerait un aussi bon moment dans cet endroit.

Mais ça ne change rien... je ne peux rien lui apporter de bon. J'ai trop de sang sur les mains pour ça.

Mikey la rejoignit et il glissa sa main dans la sienne. Après une seconde, Nanaka serra ses doigts. Elle se tourna vers lui. Dans l'obscurité, ses pupilles avaient l'air plus brillantes encore.

Je suis tellement heureuse de savoir qu'il va bien.

Si elle avait réussi à avoir des nouvelles de Haruchiyo grâce à ses vidéos, elle s'était toujours demandé ce qu'était devenu Mikey. Souvent ces dernières années, elle s'était demandée si tout allait bien pour lui, si ses ennuis étaient terminés. Elle se demandait si son grand frère était toujours de ce monde et si tous les deux avaient été enfin libérés de cette malédiction, comme il l'appelait.

Elle leva la main et caressa sa joue.

– Je suis tellement contente que tu ailles bien... Dit-elle.

L'émotion dans sa voix, était perceptible. Mikey prit sa main pour la presser contre son visage. Après une seconde, il ramena ses doigts vers ses lèvres et il les embrassa.

Le cœur de Nanaka battait à la volée.

Je l'aime, comprit-elle, je n'ai jamais cessé de l'aimer.

En dépit des années et des hommes qu'elle avait pu connaître, les sentiments de Nanaka n'avaient jamais disparu. Ils étaient juste enfouis au plus profond d'elle, attendant de pouvoir ressurgir au grand jour.

Incapable de se mentir plus longtemps, Nanaka se rapprocha et ses lèvres engloutirent l'espace qui les séparait.

Lorsque sa bouche se posa sur la sienne, ce fut comme si toutes ses années n'avaient pas existé, comme s'ils s'étaient quitté hier.

Je l'aime...

Mikey lui rendit son baiser, les yeux clos, et sa main alla s'emparer de sa taille. Il la serra contre lui et, après une seconde, sa langue chercha à accéder à la sienne. Nanaka lui livra le passage sans lutter. Elle agrippa sa nuque et leur baiser se fit plus sauvage.

Lorsqu'ils se séparèrent, elle avait le souffle court et les lèvres parcourues de fourmillements. C'était si bon d'être entre ses bras à nouveau.

Une fois... Se dit-elle. Juste une fois. S'il vous plaît. Après, je sortirai de sa vie, je vous le promets, mais laissez-le-moi juste une nuit.

Nanaka était incapable de dire si c'était l'alcool ou elle qui parlait. Mais elle ne se sentait plus ivre. En tout cas pas de cette sorte d'ivresse.

– Ta chambre ou la mienne ? Lui murmura-t-elle.

Mikey fut surpris. Il se ressaisit.

– Comme tu veux, dit-il.

– La tienne alors...

– D'accord.

Ils rejoignirent les couloirs de l'hôtel, enlacés, et chaque coin de couloir était une nouvelle occasion pour eux de s'embrasser.

– Tu es sûre ? Lui demanda Mikey tandis qu'ils arrivaient à l'étage où se trouvait sa chambre.

Les effets de l'alcool s'étaient dissipés et il se demandait s'il n'était pas en train de faire une erreur.

Nanaka le ramena contre elle.

– Plus sûre que je ne l'ai jamais été, lui répondit-elle sans la moindre hésitation.

La porte de la chambre se referma sur eux et, avant même d'avoir atteint le lit, elle l'avait débarrassé de sa veste et avait entrepris de déboutonner sa chemise. Mikey lui prit les mains et il retourna chercher ses lèvres, les poignets de Nanaka toujours prisonniers de ses doigts.

– Attends... Lui dit-elle en se redressant.

Elle se libéra de son étreinte, détacha ses cheveux et commença à se déshabiller. Mikey se laissait tomber sur le lit, comme hypnotisé.

Quand elle ne porta plus que ses sous-vêtements, Nanaka se mit à cheval sur ses genoux, les bras posés sur ses épaules. Elle se pencha pour effleurer ses lèvres avec les siennes.

– Fais-moi l'amour Manjirō Sano...

Il lui retourna son regard, avant de s'emparer de sa taille nue pour pétrir ses hanches entre ses mains.

Il avait les mains calleuses, Nanaka pouvait sentir la rudesse de ses paumes, mais elle aimait ça.

Il est là, il est vraiment là.

Tous les deux basculèrent sur le lit et Nanaka finit de lui retirer sa chemise pour sentir sa peau contre sa sienne.

Lorsqu'il fut à demi nue, elle se redressa dans la pénombre de la chambre. Il avait toujours un corps parfait. Elle suivit un instant le dessin de ses muscles du bout des doigts et Mikey revint s'emparer de sa main.

– Viens là, lui dit-il.

Nanaka sourit et elle se pencha sur lui.

Leurs lèvres reprirent leur danse plus sensuellement que jamais et Mikey glissa les mains dans son dos, jusqu'à saisir ses fesses sous le tissu de sa culotte.

Nanaka pouvait sentir l'érection qui déformait son pantalon et son contact hérissa sa peau de chair de poule. Elle tendit la main entre ses cuisses et déboucla sa ceinture avant de commencer à défaire le bouton de son pantalon.

Il lui semblait qu'elle ne pourrait jamais se rassasier de lui.

– Tu as des préservatifs ? Lui demanda-t-elle.

– Dans mon portefeuille, répondit-il.

Nanaka sourit et elle finit de le déshabiller.

Puis elle se leva. Elle dégrafa son soutien-gorge et le laissa tomber par terre avant de commencer à faire glisser sa culotte sur ses jambes. Elle n'eut pas le temps de la retirer. Mikey l'attira entre ses genoux et il fit descendre lui-même le bout de tissu sans quitter son visage des yeux.

Il avait la poitrine qui se soulevait rapidement. Sa respiration s'était accélérée et Nanaka sentit son cœur battre à coups redoublés quand son regard plongea dans le sien. Nue entre ses cuisses, elle alla cueillir son visage entre ses paumes et elle l'embrassa.

Ses lèvres voltigèrent au-dessus des siennes, avant de courir le long de sa mâchoire pour aller mordiller le lobe de son oreille. Le souffle chaud de Mikey lui inonda le cou et la réaction de son corps ne se fit pas attendre. Elle le repoussa à nouveau sur le lit et grimpa à califourchon sur lui, le membre de Mikey dressé entre eux.

– Où est ton portefeuille ?

– Dans la poche arrière de mon pantalon, répondit-il.

Nanaka se pencha pour aller le récupérer et quand elle eut le préservatif en main, elle le déballa.

Sous elle, Mikey avait maintenant le souffle précipité. Ses mains couraient sur ses hanches et ses fesses sans discontinuer et le contact de ses paumes faisaient naître des décharges électriques de plaisir dans la poitrine de Nanaka.

Elle recula pour enfiler le préservatif sur son membre puis remonta sur lui.

Lorsqu'elle l'enfonça en elle, elle ne put retenir le cri qui franchit ses lèvres. La tête en arrière et les yeux clos, elle savoura la sensation de le sentir à nouveau en elle.

Elle vit quelques va-et-vient profonds, mais avant qu'elle ait pu aller plus loin, Mikey se redressa et il inversa leurs positions.

Il faisait cela aussi avant, reprendre le contrôle de leurs ébats au beau milieu. Elle sourit.

Il ramena ses genoux contre son torse et, tout en les maintenant d'une main, il se mit à la pilonner sans détacher ses yeux des siens.

Nanaka se cambra de plaisir et elle dut tordre le drap entre ses doigts.

– Oui !

Les coups de reins de Mikey se firent plus vifs et la respiration de Nanaka peina à suivre.

Un instant plus tard, l'orgasme la traversa brusquement, dévastateur, et elle cria sans pouvoir se retenir tandis qu'elle sentait son corps se mettre à trembler contre le sien.

Quand Mikey retomba sur elle, le souffle court et la peau couverte d'un voile de sueur, Nanaka l'enveloppa de ses bras.

Plus rien ne comptait en cet instant.

– Comment elle s'appelle, lui demanda-t-elle à mi-voix, cette position ?

Il enfouit son visage entre ses seins.

– l'Union de l'Indra, répondit-il.

Nanaka sourit. Ça non plus, ça n'avait pas changé.

NDA : Si vous voulez en apprendre plus sur les positions du kamasutra, je vous recommande les histoires de   Bonten__ je suis sûre que vous voyez de quoi je parle ! (￢‿￢ )b