22 - Haru & Riko🍋
Haru passa ses bras autour de la taille de Riko, debout devant l'évier de la cuisine, et il se pencha pour l'embrasser dans le cou.
– Laisse ça, lui dit-il. On s'en occupera demain.
– Pas question Haru, protesta-t-elle en levant les yeux vers lui. Ça ne se fait pas !
Tous les deux avaient passé le dimanche ensemble et ils avaient fini la journée dans l'appartement que Haruchiyo partageait avec son frère et sa sœur.
Après dîner, Riko avait insisté pour faire la vaisselle. Elle ne voulait pas laisser leurs assiettes et leurs couverts sales dans l'évier pour quand Senju et Takeomi rentreraient.
Haru fourra son nez dans son cou, savourant le parfum de sa peau, et il referma ses bras autour d'elle.
– Allez Riri...
Son souffle chaud lui chatouilla la gorge et elle rit.
– C'est bon, j'ai fini ! Dit-elle en se retournant entre ses bras.
Il jeta un œil surpris à l'évier par-dessus son épaule.
– Déjà ? Tu es rapide ! Dit-il.
– J'expédie toujours très vite les choses que je n'aime pas faire, dit-elle, tu n'as qu'à demander à Nana.
– Moi, j'ai une méthode encore plus rapide, dit-il, je ne les fais pas.
Riko le regarda une seconde et éclata de rire en comprenant qu'il était sérieux.
Puis elle appuya son front contre son torse.
– Merci pour hier soir Haru, dit-elle. Je suis tellement soulagée que ça se soit bien passé.
– Je te l'avais promis Ri, non ?
Elle hocha la tête sans se détacher de lui.
– Oui, c'est vrai. Mais je sais que ma sœur peut être flippante quand elle veut. Je suis sûre qu'elle t'a menacé dès que j'ai eu le dos tourné...
Il était étonné.
– Tu le savais ? dit-il.
– Je connais ma sœur par cœur, on est jumelle.
Elle releva la tête, entoura sa taille de ses bras et reprit.
– Mais tout ce qu'elle veut, c'est me protéger, dit-elle. Nana a toujours pris soin de moi depuis qu'on est petites parce que c'est elle la plus forte de nous deux.
Haru prit son visage en coupe dans sa main.
– Alors ça, dit-il, je n'en crois pas un mot.
Il l'embrassa sans attendre de réponse et Riko se laissa emporter par la vague de chaleur qui lui incendia le ventre.
Lorsqu'il se redressa, Riko sentait ses lèvres lui picoter agréablement. Haru ajouta :
– Maintenant, moi aussi je suis là Ri et je prendrais soin de toi.
Riko frissonna à ces mots et elle se blottit contre lui.
– Merci Haru, murmura-t-elle, le nez contre son torse.
Une seconde plus tard, elle reprit.
– Senju et ton frère, dit-elle, ils ne rentrent pas ce soir ?
– Take passe la soirée avec ses anciens potes, il ne reviendra pas avant l'aube, et Senju est partie faire des repérages pour un tournage sur les dunes de Tottori. Elle ne sera pas là avant demain.
(NDA : Les dunes de Tottori, formation géologique au Japon qui rappelle le sahara)
– Hmm... Dit Riko.
– Pourquoi ? Tu avais une idée derrière la tête ?
Au ton de sa voix, Riko comprit qu'ils pensaient à la même chose. Elle leva la tête pour croiser son regard.
– Et toi ? Lui dit-elle en souriant.
Quelques minutes plus tard, tous les deux se retrouvèrent dans la chambre de Haru et ce dernier ferma la porte du pied.
Ses lèvres cherchaient inlassablement celles de Riko et elle lui rendait ses baisers avec empressement, les bras glissés autour de son cou pour le garder près d'elle.
Finalement, Haru se pencha et il passa les mains sous ses fesses pour la soulever et nouer ses jambes autour de sa taille.
– Voilà, dit-il, son visage désormais à la hauteur du sien. C'est mieux comme ça.
Riko n'avait pas lâché son cou.
– Dis tout de suite que je suis trop petite espèce de grande asperge ! S'indigna-t-elle.
Elle feignit de bouder, les joues gonflées, et Haru l'embrassa de nouveau.
– Tu es mignonne quand tu t'énerves, lui dit-il.
Riko ne put lui faire la tête très longtemps. Les lèvres de Haru, comme le contact de son corps, déclenchait en elle une multitude de fourmillements agréables et elle préféra s'y abandonner.
Haru rejoignit son lit, son léger fardeau toujours entre les bras, et, lorsqu'il se laissa tomber sur le couvre-lit, Riko sous lui, elle laissa échapper un cri qui se finit en rire étouffé.
Il rit avec elle avant de se redresser. Ses doigts voltigèrent sur sa joue, rejoignirent l'angle de sa mâchoire avant de dévaler son cou. Sa bouche vint rapidement les remplacer et il inspira, se gorgeant du parfum qui montait de la peau de Riko.
– Tu es en train de me renifler, là ? Dit-elle.
Haru ne leva même pas la tête.
– Oui, dit-il, tu sens si bon, c'est comme une drogue. Je crois que je suis camé. Tu es ma came Riri.
Elle l'entoura de ses bras et le pressa contre elle.
– Alors tu es la mienne Haru.
Il se redressa et ses yeux rencontrèrent les siens. Elle avait les prunelles brillantes et le souffle court. Finalement, Riko le ramena vers elle et elle glissa les doigts dans l'encolure de sa chemise pour venir au contact de sa peau. Les doigts de Haruchiyo cherchèrent le bord de son t-shirt et, quand ils le trouvèrent, ils se faufilèrent en dessous sans attendre, tirant un gémissement à Riko.
– Haru...
– Si tu gémis mon nom comme ça, dit-il, je ne vais pas tenir.
Sa main s'empara de son sein, au travers de son soutien-gorge, et Riko cambra le dos pour le loger plus parfaitement dans sa paume.
Son téton roula entre ses doigts, sous le tissu, et des décharges dévalèrent le corps de Riko.
– Oui, Haru !
Finalement, il se redressa pour déboutonner sa chemise et la jeter au loin tandis que Riko, étendue sur le lit, regardait son corps parfait en se mordillant les lèvres.
– C'est moi que tu regardes comme ça ? Dit-il en revenant s'allonger sur elle.
Au niveau de sa braguette, la bosse qui était apparue dans son pantalon se pressait maintenant contre la cuisse de Riko.
– Ça ne devrait pas être permis d'être aussi beau gosse, lui répondit-elle.
Sa remarque le fit sourire.
– C'est toi qui dit ça ? Rétorqua-t-il.
Il laissa courir ses doigts sur son ventre, juste sous le bord de son t-shirt qu'il avait soulevé plus tôt, et Riko dut fermer les yeux pour se contenir.
– C'est moi qui ne vais pas tenir Haru... Souffla-t-elle.
Quelques minutes plus tard, leurs vêtements avaient rejoint le sol et Riko serrait contre elle le corps de Haru.
Entre eux, son membre dur et impatient semblait palpiter de vie. Haru glissa la main entre les cuisses de Riko et il alla chercher les replis de sa chair tandis que son pouce décrivait des cercles lents autour de son clitoris.
L'effet ne se fit pas attendre. Riko dut réprimer un cri, la tête basculée en arrière, et quand Haru introduisit ses doigts en elle, elle ne put le retenir plus longtemps.
Il se réfugia entre ses seins.
– Putain tu es tellement mouillée... Grogna-t-il.
Il se redressa pour s'emparer d'un préservatif sur sa table de chevet et une fois qu'il l'eut déroulé sur son membre, il ramena la jambe de Riko sur son épaule.
Il embrassa sa cheville sans la quitter des yeux, comme pour lui demander la permission, et lorsque Riko hocha imperceptiblement la tête, il s'enfonça en elle d'une poussée qui la fit se tordre de plaisir, les doigts agrippés aux draps.
Après quelques va-et-vient, Haru se pencha en avant et il entrelaça leurs mains.
– Tiens-toi à moi Ri, dit-il, je suis plus solide que les draps.
Ses coups de reins se firent alors plus vifs et lorsque le plaisir s'empara d'eux, inondant leurs veines et embrumant leurs cerveaux, Haruchiyo se pencha jusqu'à son cou pour lui mordiller la gorge, enveloppé par l'odeur de sa peau qu'il aimait tant.
NDA : Est-ce que je triche aussi avec les cicatrices de Sanzu comme je le fais avec le tatouage de Mikey ? Tout à fait !
Pardon... Pardon... J'ai honte... 人(_ _*)
L'appartement des Akashi. Il n'y a pas la chambre de Haruchiyo puisqu'il s'agissait de la timeline précédente, mais ça donne une idée pour se représenter les lieux !
Takeomi n'a même pas de fenêtre le pauvre ! (ಥ‿ಥ)
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top