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Il a suffit d'un regard. Nos yeux se sont croisés, sont restés accrochés. Il s'est levé. S'est rapproché de moi. Nous avons prit un verre. Il me souriait. Moi aussi. Nous savions tous les deux ce que nous voulions.
Et maintenant, nous voilà. Je passe la clé de la chambre sur la serrure et pénètre à l'intérieur. À peine la porte fermée, il me plaque contre le mur. Ses lèvres rencontrent les miennes. Ma bouche s'entrouvre, laissant passer sa langue qui joue contre la mienne. Je glisse mes mains dans ses cheveux bruns, les agrippant lorsqu'il se colle contre moi. Son érection heurte la mienne et je ne peux m'empêcher de lâcher un gémissement étouffé. Il défait ma chemise avec empressement et mon pousse sur le lit.
Je lève les yeux vers lui tandis qu'il enlève son t-shirt. Je me lèche la lèvre et déboutonne son pantalon. Nos regards se croisent à nouveau. Ses joues sont rouges, son membre est tendu à travers le tissu. Je finis par faire glisser son dernier vêtement, un sourire satisfait sur le visage. Ma langue s'approche de son entrejambe. Je le sens se tendre. Je ne le fais pas attendre plus longtemps et le prends en bouche.
Ma langue s'enroule autour de son membre. Je commence quelques vas et viens, et sa main rejoint les cheveux. Il m'appuie sur la tête, l'imposant un rythme inconscient. Au bout d'un moment il me repousse. Il est essoufflé. Pas tout de suite. Il faut encore pouvoir aller jusqu'au bout.
Sa bouche retrouve la mienne dès qu'il reprend son souffle. Je me laisse tomber en arrière. Il passe au dessus de moi. Sa main caresse doucement mes abdos. Il descend doucement et m'effleure, puis passe ses doigts dans le bas de mon dos. Son visage remonte vers moi et je lui offre un sourire rassurant. Je suis habitué. Je suis prêt.
Il vient tortiller l'un de mes tétons, tandis qu'un premier doigt entre à l'intérieur de moi. Je me cambre, demandant plus. Un deuxième doigt suit, puis un troisième. Ma respiration se fait plus saccadée. Je me mords la lèvre. La douleur se transforme rapidement en plaisir. Sa main bouge à l'intérieur de moi. Je le sens chercher un certain endroit. Finalement, il effleure quelque chose et une vague de chaleur m'envahit. Je me retiens de ne pas venir tout de suite. Alors qu'il cherche à recommencer son geste, je le repousse. Je ne pourrai pas tenir longtemps. Je le veux en moi. Maintenant.
Il parait comprendre puisqu'il s'éloigne rapidement de moi avant de revenir, un préservatif à la main. Il déchire l'emballage et me le tend. Je l'enfile sur son entrejambe, en profitant pour l'exciter un peu plus. Il me pénètre doucement. Ma langue danse avec la sienne. Avec lui en moi, je me sens enfin plein. Entier. Je lui fais un signe de tête. Il bouge lentement d'abord. Puis accélère. Des gémissements s'échappent de ma bouche. De la sienne aussi, je crois. Je ne sens plus rien du monde qui m'entoure. Seulement ses lèvres qui quittent les miennes pour mieux les retrouver. Sa peau qui claque contre ma peau. Ses mouvements à l'intérieur de moi. Le plaisir qui m'envahit. C'est si bon...
J'arrive à ma limite. Je tente de l'avertir, mais seuls des sons inarticulés sortent de ma gorge. Un coup plus fort que les autres a raison de moi. Mon esprit quitte mon corps. Je peine à revenir à la réalité. Je le sens à peine venir peu de temps après moi, puis se retirer, nouer et jeter le préservatif. Ce n'est que lorsque le matelas s'affaisse près de moi que je prends la peine de tourner la tête. Mon regard s'ancre dans le sien. Il est rouge, un sourire un peu irréel sur le visage. Moi aussi, sans doute.
Je l'embrasse doucement avant de fermer les yeux.
Je suis épuisé.
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