12 - premier vrai baiser
Je stationne devant la porte depuis déjà de bonne minutes.
Elle a dit qu'elle en avait pas pour longtemps pourtant ?!
Je tourne en rond et quand on cogne, je me statufie direct. Maintenant qu'elle est là, je n'ose plus ouvrir cette porte.
Après avoir pris une grande inspiration, j'ouvre et suis choqué de voir Chelsea qui monte les marches de l'entrée les yeux sur son téléphone.
J'ai rêvé d'avoir entendu cogner?
- bah, synchroniser. Au moment où j'allais t'envoyer le message que je suis là, me dit Chelsea en s'approchant de moi.
Je regarde les alentours mais Chelsea capture mon menton et me force à la regarder droit dans les yeux.
- qu'est-ce qu'il y a ?
Ces yeux braqués sur moi et le peu de distance qui nous sépare me fait immédiatement rougir.
- j'ai .....crut entendre cogner.
Aussitôt elle fronce les sourcils et regarde aussi les alentours.
- et toi t'entends cogner, t'ouvres sans demander qui c'est ? Et moi j'allais pas cogner hein! J'allais t'envoyer un sms!
- me gronde pas ! Je pensais que j'aurais qu'une visite...toi.
Je rougis encore après avoir dit et je l'entends rigoler.
- ne me dit pas que tu étais juste derrière la porte à m'attendre?, lance t elle avec un ton moqueur.
- quoiaaah? Bien...bien sûre que non! Tu rentres ou pas?
Je m'efface pour la laisser rentrer et elle regarde encore les alentours avant de rentrer. Je trouve ce geste trop mignon.
Elle s'inquiète pour ma sécurité !
- fermes la porte à clés et vérifie toutes les autres portes.
- les autres portes ainsi que les fenêtres sont équipées d'une alarme que seul mon père peut désactivé.
- c'est la gentille fifille à son papa!
- hey!
- t'as pas la réf?, lance t elle offusqué.
Je pars pour fermer la porte à clé et me tourne vers elle avec un air ennuyé.
- c'est faux! Mon père m'a de ne jamais tourner le dos à un hors la loi!
- et tu fais toujours ce que te dit ton père ?, souffle t elle en me bloquant à la porte.
Mon cœur s'emballe quand je remarque sa magnifique veste en cuir qu'elle a porté et qui lui va trop bien. Je remonte mes vers omoplates sculptées avant d'arriver à ces yeux qui me fixe.
- non...
- pourquoi tu as une si petite voix?
- je...je penses encore au fait que je suis sure d'avoir écouter cogner., mentis je.
Elle devient sérieuse et se remet droite.
- et toi qui ouvre sans demander qui c'est!
- Hey! Je t'ai déjà expliqué que...
- tu suis pas assez de films d'horreur toi!
Je la regarde vérifier que la porte est fermé avant qu'elle ne se tourne pour regarder ma maison. C'est vrai que c'est la première fois qu'elle rentre ici.
- tu...tu veux suivre un film d'horreur ?
- quoi?
- je te demandais si tu voulais suivre un film d'horreur. Vue qu'on a un home cinéma au sous sol, autant en profiter.
- wait! Un home cinéma au sous sol?!
- c'est mon père qui l'avait offert à Benson pour son permis.
- t'as eu quoi quand t'as eut ton brevet?, demande t elle en croisant les bras.
- un voyage à Paris. Et tu le sais en plus!
Elle rigole avant de me prendre la main.
- je croyais avoir des parents riches, ils ne sont rien devant ton père.
- ah! Mais non! Dit pas ça. D'après ma mère, papa a eut une enfance difficile ce qu'il fait qu'il nous gâte énormément Benson et moi.
- je vois. D'acc pour le film dans le magnifique home cinéma, mais je veux que tu vérifie que tout est fermé en haut si on va au sous sol.
- sérieux?!
- allez !
Je rouspète mais je suis contente qu'elle s'implique autant à ma protection.
Ça me fait encore plus tomber amoureuse d'elle.
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Je baille en prenant du pop Corn ce qui provoque le fou rire de Chelsea.
- donc madame a peur des tueurs en séries dans une musée mais baille devant conjuring?, lance t elle en se penchant vers moi.
- bah je veux dire, les tueurs en séries ça peut venir de nulle part alors que là...mais qui va vivre dans une maison paumée au fond des bois!
- ça c'est tiré d'une histoire vrai madame. Et les tueurs en séries ça court pas les rues tu sais.
- Chelsea !
- quoi? Quoi que, on doit se méfier de tout le monde ! Imagine, ton père est un tueur en série !
Je lève les yeux au ciel et j'ai maintenant toute l'attention de Chelsea sur moi.
Moi qui voulait lui faire ma déclaration, on est mal partie.
- Chelsea, mon père n'est pas un tueur en série. Maman m'a dit qu'il avait faillit s'évanouir quand je l'étai blessé aux genoux en primaire. Juste parce que y'avait quelques gouttes de sang! Tu imagines tuer quelqu'un ? Impossible que se soit mon père.
- j'ai dit « imagine »! En vrai se serait trop stylée !
Je me tourne vers elle et je me rends compte qu'elle s'est assise de façon à être juste en face de moi.
- en quoi avoir un père qui a tué des innocents se serait stylée ?
- qui te dit qu'ils étaient innocents.
- tu devrais arrêter avec tes documentaires sur les tueurs en séries. Tu commences à avoir de la compassion pour eux !
- princesse!
Je la fixe et elle pose sa main sur ma joue.
- si t'es ton père est hypothétiquement un tueur en série, ça te rendrait encore plus fascinante.
Je cligne des yeux plusieurs fois et je suis sure que je suis rouge.
Allez stella, c'est le moment pour ta déclaration.
- Chelsea ?
- hum?
- je t'ai fait venir parce que je voulais te dire quelques choses...d'important.
Elle retire sa main sur ma joue me créant un manque de son toucher et me fixe. Mon cœur recommence à battre et les cris de terreur émanant du film ne m'aident pas.
- comment je te l'ai dit...je crois...j'ai...fait mon coming out à ma mère. Parce que, il y a eu...pleins de trucs entre nous.
- pleins de trucs?
Je lui lance un regard mauvais sachant que c'est juste pour me déstabiliser qu'elle pose cette question. Elle lève les mains en l'air avant de rigoler et de redevenir sérieuse.
Je prends une inspiration et je sais qu'il n'y aura pas de retour en arrière possible. Si ça ne marche pas entre nous je perds et ma meilleure amie et la première fille que j'ai aimé.
- j'ai décidé de te...de te choisir à Brent. Je t'aime Chelsea.
Elle m'offre un sourire avant de se rapprocher de moi.
- moi aussi je t'aime petit cœur.
Je me mords la lèvre heureuse et la regarde dans ces magnifiques yeux.
- embrasse moi Stella. Je n'attends que ça !
Je souris timidement, pose ma main sur sa joue et l'embrasse.
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