Chapitre 75
Romane : Ce n'était pas Matt sur le canapé... Avoue-t-elle à mi-voix en me fixant.
Attendant qu'elle continu dans ses explications, je reste silencieuse, mais j'ai l'impression qu'elle attend une réaction de ma part.
Olivia : Au risque de me répéter, je ne vois vraiment pas ce que tu veux me faire comprendre.
Débora : Elle a pris Daryl pour Matt. Intervient-elle voyant que Romane ne décroche plus un mot.
Je m'arrête brusquement au beau milieu des pavés et les regarde étonner.
Olivia : Ne me dis pas que t'as couché avec ? M'étranglè-je.
Romane : Non, non, non je l'ai juste embrassé ! Dit-elle précipitamment. Il passait la journée avec Matt parce que c'était le jour du décès de leurs parents et ils passent toujours cette journée tous les deux. Matt ne m'en avait pas parlé et je ne m'imaginais pas que Daryl était chez lui.
Olivia : Tu l'as juste embrassé et tu pensais que c'était Matt ? Demandè-je pour m'assurer que j'ai bien compris.
Romane : Oui ! S'emporte-t-elle agacé. Je n'aurais jamais fait ça délibérément.
Olivia : Oh ! C'est bon j'ai bien le droit de te demander de préciser ! Dis-je en haussant le ton.
Nous nous toisons et Débora se cale entre nous deux.
Débora : Du calme les filles, on passait une bonne soirée, on ne va pas la gâcher.
Elle essaie de détendre l'ambiance, mais sans succès. Nous détournons le regard et comme des gamines nous faisons la tête, les bras croisés sur nos poitrines. Nous ne décrochons plus un mot. Débora nous incite à communiquer, mais aucune de nous deux l'écoute, désespéré elle baisse les bras. Voyant que la soirée tourne au vinaigre Romane fait demi-tour pour rejoindre sa voiture. La mienne étant à côté, moi aussi je fais demi-tour.
Pendant le trajet, je me sens mal, je cogite. Je m'en veux de réagir comme ça, j'ai bien vu qu'elle a pris sur elle pour me dire ça, pour que je ne l'apprenne pas de la bouche de quelqu'un d'autre. Là je l'aurais vraiment mal pris, je préfère nettement que ce soit elle qui me le dise que Daryl, qui ne sens n'est pas venté au passage, et qu'il ne soit pas ici avec nous, je lui aurais démonté la gueule, même si ce n'est pas de sa faute. Il peut parader devant tout ce qui bouge, je m'en balance royalement. Qu'il touche à une autre ou qu'une autre le touche ça ce n'est pas la même histoire.
C'est qu'une bise après tout, il n'y a pas mort d'homme. Je ne comprends pas comment elle a pu les confondre quand même, ils sont tellement différents, que ce soit dans leurs styles vestimentaires ou leurs comportements, ils ne se ressemblent pas du tout. Et puis Matt n'est pas tatoué et il est beaucoup plus baraqué que Daryl, tu me diras j'ai remarqué qu'il avait pris de la musculature peut être plus que je ne le pensais.
Arriver près de nos charrettes à quatre roues, Romane se hâte vers la sienne. Je la rattrape et bloque son avancé avant qu'elle ouvre la portière. Elle m'observe, je lis de l'agacement dans son regard et aussi de la déception. Débora essaie de nouveau de calmer le jeu, sans effet, nous l'ignorons complètement.
Olivia : Tu me jures qu'il ne sait rien passer d'autre ? La questionnè-je avec un ton un peu trop sec.
Romane : Oui ! Puisque je te le dis ! Crie-t-elle.
Je la lâche soupirant pour faire retomber la pression. Je lui sors un 'Ok' qui se veut rassurant et je viens passer mes bras autour d'elle et pose ma tête contre son épaule, elle se crispe de surprise.
Olivia : Merci de me l'avoir dit, je ne t'en veux pas. Chuchotè-je.
Elle répond à mon embrassade passant ses bras autour de moi quelque instant après avoir compris que je ne lui en voulais pas, que je suis s'insère. Débora soulagée se joint à nous pour un câlin collectif et après un petit instant et des excuses pour s'être emporté de chacune, nous rigolons de bon cœur en nous détachant.
Curieuse je lui pose quand même la question qui me turlupine.
Olivia : Je me suis toujours posé la question en tant que jumeau, il embrasse comme Matt ?
Elle me défigure, se demandant s'en doute si je viens bien de lui poser cette interrogation.
Romane : Comme il n'a pas vraiment embrassé en retour, je ne sais pas vraiment.
Débora : Ce n'est pas parce que ce sont des jumeaux qu'ils embrassent pareil ! Intervient-elle.
Olivia : Qu'est-ce que tu en sais toi ? T'as déjà embrassé des jumeaux ? La questionnè-je alors qu'elle devient rouge pivoine.
Débora : Heu... c'est une supposition... Vu que ce sont deux personnes avec des expériences différentes.
Olivia : Ne me dis pas que tu t'es tapé des jumeaux et que je ne suis pas au courant ? Attends, tu en connais au moins ?
Romane : Franchement Liv, tu es conne quand tu t'y mets ! Ricane-t-elle. C'est sûr qu'elle ne sait pas fait nos copains, mais je ne sais pas disons... Elle pose son index sous son menton et fait mine de réfléchir. Tes frères par exemple ?
Olivia : Arrête de dire des conneries, elle n'a jamais embrassé mes frères ! Dis-je en levant les yeux persuadés que c'est la vérité.
Je jette un œil sur Déby qui ne réplique pas. Elle est plus rouge qu'un coquelicot. Je réalise que ce que vient d'affirmer Romy est peut-être vrai. Ma mâchoire s'ouvre toute seule, mes yeux s'agrandissent puis quelque seconde après le plat de ma main atterrie sur la fesse de la métisse.
Débora : Hé !
Olivia : Quand ? La questionnè-je.
Débora : On était petit et c'est eux qui ont voulu !
Elle me raconte le pourquoi et le comment. Je reste estomaqué de ne pas avoir su plus tôt, je ne m'en suis jamais douté une seule seconde. Puis, je me tourne vers Romane.
Olivia : Et tu t'es imaginé avec lui ?
Romane : Non ! S'offusque-t-elle détournant le regard.
Olivia : À d'autre ! Dis-je en ricanant. Tu te souviens du Brésilien qui t'avais pris pour une autre, t'as imaginé une nuit torride avec lui après ! Et puis Daryl c'est Daryl comment tu ne peux pas rêver de lui ! M'exclamè-je sûre de moi perdu dans les nuages songent à lui.
Débora : Moi je ne m'imagine pas avec lui, ni avec Matt d'ailleurs.
Olivia : Toi je sais, tu es la sainte vierge, ton imagination est limitée à te voir courir dans les champs de blé en tout bien tout honneur main dans la main avec Colin ! Me moquè-je gentiment.
Débora : Hey ! Je ne te permets pas et tu peux parler toi et tes rêves stériles ! Se scandalise-t-elle. Je peux l'imaginer nu dans un décor paradisiaque me chantant une sérénade ! Ajoute-t-elle avant d'éclater de rire.
Nous la rejoignions dans son fou rire. Il nous faut plusieurs minutes pour reprendre notre souffle.
Olivia : Alors ?
Je la questionne en me tournant vers Romane qui était bien contente que la discussion est dérivée avant que je revienne à la charge curieuse de sa réponse.
Romane : Sur lui en particulier non... Dit-elle rougissante. Sur Matt et Daryl en même temps un peu. Avoue-t-elle à mi-voix.
Débora : Sur les deux en même temps ? Questionne-t-elle étonner.
Romane : Bien quoi ? S'étonne-t-elle. C'est un de mes fantasmes de me faire des jumeaux !
Olivia : Ah bon ? T'es bizarre. Dis-je ne comprennent pas son délire.
Romane : Tu ne vas pas me dire que tu ne t'es jamais imaginé avec Matt et Daryl.
Olivia : Non. Me stupéfiè-je. J'ai eu rêvé de Matt peut être une fois, mais bien avant de connaitre Daryl et quand je fais des rêves érotiques c'est toujours avec mon homme. Dis-je avec des étoiles dans les yeux.
Débora : Ne cherche pas elle ne connait pas les fantasmes. Dit-elle à l'attention de Romane.
Romane : Tu rigoles là ? Elle ne fantasme jamais ? Demande-t-elle à Débora en la dévisagent sans faire attention à moi.
Débora : Non, elle ne connaît pas.
Olivia : Et oh je suis là je vous rappelle ! Je ne vois pas ce qui vous choque. J'ai eu de tout dans mon lit et franchement, être dans les bras de Daryl dans son plus simple appareil me suffit amplement en plus il c'est très bien s'y faire.
Débora : À part ses jours ci ! Me taquine-t-elle.
Olivia : C'est pas sa faute !
Romane : Jamais, jamais ? Tu n'as pas de rêve ? Ni dans un lieu ou une situation ou encore un métier en particulier ?
Débora : Ne cherche pas Olivia a beau avoir eu la moitié de New York entre jambe, elle n'a jamais eu d'imagination concernant le sexe, quand elle te dit qu'elle rêve de quelqu'un, elle l'imagine juste devant elle ! Ses rêves érotiques se limitent à avoir une personne en face !
Olivia : Hé ! Je ne te permets pas ! M'exprimè-je en tapant son bras pour la faire taire.
Débora : Ose me dire le contraire ! Raille-t-elle.
Nous nous chamaillons gentiment sur le sujet, alors que Romane a l'air perdu dans ses pensées.
Débora : Tu en dis quoi toi ? Demande-t-elle à Romane.
Romane : Alors là ma pauvre, je suis encore sur le fait qu'elle n'a pas de fantasme !
Je ronchonne, je ne vois pas ce qui la choque. Je n'ai pas besoin de m'imaginer des choses pour trouver l'extase.
Romane : Quand tu dis que tu rêves de lui dansant, tu veux bien dire que tu l'imagines te faire l'amour passionnément ?
Débora : Non, quand elle te dit qu'elle danse avec lui, elle danse vraiment avec lui ! C'est la séduction qu'elle aime plus que l'acte. Lui répond-elle sans faire attention à moi. En plus cet ironique parce qu'elle déteste que l'on lui offre des cadeaux, qu'on la chouchoute et qu'elle soit le centre de l'attention.
Olivia : Oh la ferme Déb ! Et puis Daryl est un super danseur !
Romane : T'as de la chance car Matt à ce niveau-là ce n'est pas la joie, il se défend bien, mais il est quand même limité.
Olivia : Je ne trouve pas. C'est vrai que Daryl danse mille fois mieux, mais quand même le pauvre Matt n'est pas mauvais danseur.
Romane : Dit cela à mes pieds quand il essaie de danser sur autre chose que du corps à corps sur les musiques latinos.
Débora : Le pauvre ses oreilles doivent sifflet !
Romane : Il doit bien y avoir un truc que tu rêves de faire ? L'amour à la plage par exemple ?
Olivia : Je ne vois pas en quoi c'est excitant. Le sable c'est une horreur ! Ça gratte partout avant, pendant et après.
Débora : Tu vois je te le dis ! Elle trouvera toujours une excuse ou un prétexte et le plus souvent elle aura déjà testé !
Olivia : Hé ! Ce n'est pas parce que je trouvais toujours quelqu'un pour me satisfaire que j'aie fait tout et n'importe quoi !
Romane : Moi qui cherchais un défi à relever, j'en ai trouvé un ! Je vais trouver ce qui t'inspire ! S'excite-t-elle en frottant ses mains.
Débora : Bonne chance ! Rigole-t-elle.
Romane : Il faut que je la joue stratégique. Réfléchit-elle. Un homme en uniforme ?
Débora : Ho ! Un pompier torse nu avec sa grosse lance à incendie ! S'exclame-t-elle avec plein de sous-entendu.
Romane : Ou un flic et ses menottes ! Surenchérit-elle en gloussant.
Olivia : En quoi c'est un fantasme ? Demandais-je ne voyant pas du tout ce qu'il y a d'excitant là-dedans. Avec un pompier, tu te retrouves frustré parce qu'il s'en va en intervention et les flics veulent soit te faire passer pour une femme faible qui faut sauver, soit une femme bonne à mettre derrière les barreaux. Dis-je les coupant dans leur élan.
Débora : Je te l'avais dit tu vas galérer !
Romane : Faire l'amour avec un puceau !
Olivia : Un inexpérimenté quelle horreur, non merci.
Romane : Avec un inconnu !
Olivia : Franchement Ro, avec ce que tu sais sur moi tu oses me le proposer...
Romane : Ah oui, désolé... Elle réfléchit un instant et hésitante elle me sort. Le SM ?
Olivia : J'ai déjà fait. Je ne dis pas non à une fessée de temps en temps, mais ce n'est pas vraiment mon délire en donné pourquoi pas, mais c'est vite lassant. Être attaché ça par contre j'aime bien, le kinbaku-bi, je trouve ça joli, je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de tester quand je suis allé au japon.
Romane : Donc le bandage est un de tes fantasmes ! S'exclame-t-elle toute contente.
Olivia : Si tu veux, mais ce n'est pas forcément le côté sexuel de la chose qui m'attire... Expirè-je voyant qu'elle ne lâche pas son os.
Romane : Ok, je vais encore chercher !
Étant toujours debout près de nos voitures, je propose d'aller s'assoir sur un des bancs à côté du parking, pour continuer notre conversation. Le temps que Romane réfléchisse, Déb et moi nous papotons, le sujet mes frères... Elle sait très bien que je vais tout faire pour les recadrer dans le droit chemin. Nous sommes de temps en temps interrompus par Romane qui cherche toujours sans succès. Puis je dérive sur Colin quand elle me dit qu'il lui a raconté un bout de son passé.
Olivia : Tu veux bien me dire ce que cache ton chat aux yeux bleus ? Je suis sûr qu'il a une famille bizarre ! Genre des parents hippies à l'extrême et pourquoi pas une... non deux, oui je le vois avec deux sœurs qui lui ont fait vivre la misère ! Conjecturè-je.
Débora : Tu es loin très loin de la vérité !
Romane : Le faire avec une fille, non... Un plan à trois. S'exclame-t-elle presque en criant. Non, je suis sûr que tu as déjà faits ça... Marmonne-t-elle en me regardant. À quatre !
Olivia : Arrête, on ne couchera pas tous les quatre. Dis-je voyant où elle veut en venir.
Romane : Tu n'es pas drôle je suis sûre que l'on s'amuserait bien ! Dit-elle faussement outré.
On explose de rire puis elle continue dans son délire.
Romane : Te filmer pendant l'acte ? Oui je penche là-dessus. Alors ? Me questionne-t-elle après réflexion.
Olivia : Je n'aime pas me voir. Et j'ai demandé à Daryl d'arrêter de mettre l'intérieur de sa villa sous vidéo surveillance. Il a ronchonné un moment, mais il a abdiqué. Vous vous rendez compte si je n'avais pas découvert qu'il me mate pendant que je prends mon bain ! Il aurait des heures de film de nos ébats ! Alors là je suis catégorique non !
Romane : Ok, Ok. Toute sa villa était sous surveillance ? Me demande-t-elle comme si une connexion c'était produit dans son cerveau.
Olivia : Plus depuis que je lui ai demandé, il ne reste que l'extérieur et le garage. Pour lui c'était catégorique ses Lamborghini doivent être sous surveillance, au cas où que j'accroche la voiture en me garant à côté. Marmonnè-je entre mes dents. Pourquoi tu demandes ? Tu as des trucs à cacher ?
Romane : Non, non.
Olivia : De toute façon ne t'en fait pas au bout de quinze jours les enregistrements s'efface, sauf si Daryl les sauvegarde, mais t'inquiète pas il n'est pas si pervers que ça.
Elle repart dans sa réflexion alors que Déby et moi continuons de discuter.
Romane : Oh je sais ! Te faire ton boss.
Débora : Elle est déjà passée sous le bureau.
Romane : Donc, j'ai bon ?
Olivia : Non, j'ai couché avec Ryan parce qu'il me l'a demandé et que je trouvais ça pratique.
Romane me fixe, la bouche entrouverte.
Romane : Il t'a fait des avances ?
Olivia : Techniquement, je lui ai dit que s'il voulait coucher avec moi, il n'avait qu'à demander sans passé par quatre chemins.
Nous sommes interrompus par la sonnerie de nos téléphones. Nous décrochons presque instantanément.
Daryl m'appelle pour savoir où je suis et ce que je fais. D'après lui, j'aurais dû rentrer depuis des lustres. Bien évidemment je lui ai raccroché au nez. Une fois leurs conversations elles aussi finies, on se regarde comprenant que notre soirée se termine là.
Olivia : Ah, les mecs ils ne peuvent pas se passer de nous... Dis-je dépiter.
Romane : Il est quand même six heures du matin, Matt s'inquiétait de ne pas me trouver dans notre lit quand il s'est réveillé.
Olivia : Déjà ? Je n'ai pas vu le temps passé !
Débora : Tu me ramènes ? Colin m'attend.
J'acquiesce et enlace Romane avant de rentrer dans ma voiture, Débora fait de même et je démarre.
Olivia : Alors tu ne m'as pas répondu toute à l'heure ?
Débora : Sur quoi ?
Olivia : Colin et sa famille.
Débora : Ah... Je ne sais pas si je devrais te le dire...
Olivia : Aller ! Et puis tu m'en dois une. Elle me jette un regard interloqué. Tu ne te rappelles pas la conversation que l'on a eue un peu avant mon annif ? Celle où je te disais que Val avais la chlamydia.
Débora : Si et quel rapport ?
Olivia : Colin t'écoutait et il me la fait comprendre.
Je la regarde, l'incitent à parler.
Débora : Ok, il a eu une enfance difficile.
Olivia : Ça je m'en doutais.
Débora : Ses parents sont des drogués qui ne se sont jamais occupé de lui et de son petit frère.
Olivia : Il a un frère ?
Débora : Avait... un jour il avait sept ans et son frère cinq. Leur mère les a amenés dans un parc de jeu et les a laissés sans surveillance. Il ne faisait pas attention persuadée que sa mère était là, quand elle est revenue son petit frère avait disparu. Ils l'ont retrouvé mort noyé dans le ruisseau juste à côté de square.
J'écoute attentivement mon amie me rendant compte que j'ai déjà entendu cette histoire.
Débora : Son père s'est barré et a laissé Colin s'occuper seul de sa mère. Elle s'est désintoxiquée, mais a replongé quelque année après et Colin s'est barré de chez lui ne la supportant plus.
Elle se tourne vers moi, voyant que je ne réagis plus.
Débora : Ça va Liv ? T'es bien pâle.
Olivia : Oui, oui je suis juste fatigué. Éludè-je en m'arrêtant sur une place libre. Aller passe une bonne journée.
Débora : Bonne journée à toi aussi. Dit-elle en me faisant la bise.
Elle sort et je redémarre au plus vite. Ça ne peut pas être possible Colin ne peut pas être le musicien que j'ai rencontré le jour de mes quinze ans !
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