Chapitre 73
Pdv Olivia
J'écoute mon père attentivement, perdu dans ses souvenirs il raconte un bout de son passé et de celui de maman ce qui me rend particulièrement heureuse. Je ne sais même pas s'il se rend compte de ce qu'il dit, il vient me raconter la soirée de leur première fois et j'en suis gêné. Pourtant je ne l'interromps pas de peur qu'il s'arrête de se confier. Je ne le pensais pas aussi romantique, ni passionné plus je le côtoie plus je me rends compte qu'il a un côté homme sensible et bizarrement ça me plaît. Il me parle de son père, de Fabien, Magnolia, lui et surtout maman. D'un coup il se lève et change complètement de sujet.
Giorgio : Je ne sais pas quand je reviendrais. Pas de suite en tout cas. Je veux que tu prennes soin de ton frère, il est tombé amoureux et j'ai peur qu'il se laisse dépasser.
Olivia : Tu le savais ?
Giorgio : Bien sûr, tresero, suis son père et j'ai déjà mené mon enquête. Comme pour toi avec Daryl.
J'ignore la dernière partie de sa phrase, je le sais.
Olivia : Tu sais qui c'est ? Demandè-je curieuse.
Giorgio : Elle travaille pour Daryl, il l'a rencontré quand tu t'es fait enlever. Elle gère la sécurité.
Olivia : Julia ? M'emportè-je avec surprise.
Giorgio : Oui, c'est son prénom. Il est heureux avec elle. Je veux que tu laisses une chance à cette femme. Je vois que tu ne l'apprécies pas, mais fais un effort pour lui. Elle est gentille et elle l'a beaucoup aidé. Surtout que je n'ai pas vraiment été d'un grand soutien pour lui ces derniers temps.
Olivia : Je ferais un effort. Marmonnè-je agacer.
Giorgio : Ton avis compte beaucoup pour lui. Sa vie tourne autour de la tienne. Il n'a pas voulu tant parler, de peur que tu ne l'apprécies pas. Il n'ira pas plus loin avec elle et stoppera son début de relation si tu lui demandes. Je ne veux pas de ça, mon fils a le droit d'être heureux.
Olivia : Oui j'ai compris. Je la ferme, je le laisse faire.
Giorgio : Bien.
Nous avons discuté de ma santé qui le tracasse beaucoup, puis discrètement il a dérivé la conversation sur Daryl et moi. Je n'ai pas tilté au début où il voulait en venir. Officiellement ça fait plus de six mois que je suis avec Daryl, avec des hauts et des bas. Pour moi je ne dirais pas ça vu que plus de la moitié du temps j'étais un peu dans mon monde.
Giorgio : Tresoro, vous comptez vous marier et fonder une famille bientôt ? Sort-il naturellement.
Je reste muette un instant avant de m'étouffer. Il vient bien de me demander ce que je crois avoir entendu ? Maintenant qu'il sait fait à l'idée que je sois avec Daryl il veut que je me reproduise.
Le côté éducation à l'italienne qui ressort, enfin je suppose, la famille et descendance avant tout. Fabien n'a pas eu le droit au même sermon sur le fait de trouver quelqu'un et se marier. Je pense que c'est surtout, que tout comme moi, Giorgio penser que Fabien était gay. Il ne voulait pas le forcer à quoi que ce soit, mais pour moi apparemment ce n'est pas le même son de cloche.
Dans la famille les femmes ont leur enfant jeune et vite. De ce que je sais, ma grand-mère a eu Giorgio elle avait vingt-quatre ans, elle connaissait mon grand-père depuis moins d'un an. La mère de Fabien a eu sa fille à vingt-et-un et elle sait marier juste avant l'accouchement.
La tante de Giorgio c'est marié à dix-huit ans et a eu son fils dans la foulée. Ma mère c'était à vingt-trois ans. Il compte que je sois en cloque cette année ou l'année prochaine. Il veut avoir des petits-enfants très vite et de nombreux.
En gros j'ai l'impression qu'il me voit comme une poule pondeuse. Sa vision de moi à vite changé, elle est passée de la fille qui faut protéger de tout et surtout des garçons, à case-toi et fait des gosses maintenant. C'est peut-être le fait que je sois passé près de la mort qui l'a fait changer d'avis.
Je ne peux pas lui dire que son souhait a été exaucé depuis longtemps déjà et que j'ai battu tous les records, quinze ans et je ne connais toujours pas le père enfin je suppose que c'est le virtuose ça correspondrait avec mes cycles et le fait que je ne me souviens plus si nous nous sommes protégés ou non, en réalité je me souviens même plus de la fin de soirée, j'ai juste le souvenir de mon premier orgasme.
Quoi qu'il en soit je ne veux pas que ma fille sache pour moi. C'est surtout que j'ai une peur bleue qu'elle découvre la vérité et qu'elle me rejette complètement. En plus penser que je peux la rendre malheureuse me rebute encore plus. Puis la famille avec qui elle vit prend soin d'elle. Ces parents adoptifs l'aiment et je n'ai aucun droit sur elle.
Je suis sûre d'une chose, elle est heureuse, pour rien au monde je lui dirais que je suis sa mère biologique. Déjà mon expérience avec mon père me bloque, j'ai beau être contente de connaitre la vérité aujourd'hui et de l'avoir accepté. Quand j'ai appris la nouvelle ça a été une toute autre histoire.
Je ne veux pas qu'elle passe par là où je suis passée et je ne veux absolument pas que ma fille apprenne les circonstances de sa naissance et la vérité que je l'ai délibérément abandonné après avoir su la vérité.
Par lâcheté surtout. Même si sur le coup je pensais que c'était une bonne idée, si je n'avais pas eu peur, ni mes frères à ma charge, je n'aurais peut-être jamais pris cette décision.
Giorgio : Ne le prends pas mal. Comme je ne vais plus te voir pendant un bon moment. Je veux être sûr que tu penses à l'avenir et je veux être au courant. J'ai raté trop de choses. Je veux être là pour toi. Dit-il doucement en caressant ma joue.
Olivia : Je comprends, mais t'attend pas à des marmots qui t'appelle papi d'ici demain. Peut-être dans dix ans et encore ce n'est pas sûr. Marmonnè-je.
Giorgio : Te fâche pas tresoro. Je ne te demande pas d'en avoir de suite...
Si c'est ce que tu me demandes.
Olivia : Oui ! J'ai compris. Tu seras le premier au courant si j'ai un Alien qui grandit dans mon utérus. Le coupè-je ironique.
Il n'insiste pas et me regarde tristement. Je n'aime pas ce regard sur moi. Je sais que je ne suis pas très gentille, mais c'est mon mode autodéfense qui parle. Comme je l'ai déjà dit mes aînés je ne me sens pas prête à devenir véritablement maman. M'occuper de mes frères me suffit largement.
Olivia : Bon faut que j'y aille. Bonne journée.
Giorgio : Tu passes voir la voir ?
Olivia : Non pas aujourd'hui, je ne suis pas d'humeur et vu l'heure je n'ai pas le temps de toute façon. La prochaine fois.
Je lui fais la bise et sors je retrouve Fabien dans le hall d'entrée. Je m'excuse auprès de lui pour mon comportement de toute à l'heure, il ne rajoute rien. Il est préoccupé par l'attitude de notre père, je lui murmure que je serais toujours là pour lui avant de partir. Il va avoir besoin de réconfort dans pas longtemps.
J'ai récupéré les clefs de ma Ferrari direction mon appartement, je voudrais aller voir mes ainés pour discuter plus tranquillement que l'autre soir. Ils devraient s'y trouver. Je vais en profiter pour manger avec eux ce midi avant d'aller retrouver ma belle métisse.
Je suis passée chez le traiteur japonais, gyoza, yakitori, maki et yasaï men. J'en ai l'eau à la bouche. Arriver dans l'appartement, personne. Ça commence à devenir une habitude, mais je sais qu'au moins quelqu'un si trouve, la musique résonne dans le couloir menant aux chambres.
Je dépose le sac plein de nourriture sur le comptoir et me dirige vers le bruit.
Olivia : Je suis rentée ! Criè-je pour annoncer ma présence.
J'entends du bruit comme si quelqu'un tombé au sol et des lamentations. Cela provient de la chambre de Léo, je me précipite frappe à la porte.
Olivia : Léo ? Tout va bien. Demandè-je anxieuse.
Léo : Oui, j'arrive. Dit-il haletant et coupant la musique.
Je vais pour enclencher la poignée, qu'elle se tourne déjà et mon frère apparait tout essoufflé à l'embrasure de la porte, torse nu.
Léo : Bonjour Lili. Que fais-tu là ?
Il s'habille d'un pull, qu'il tenait dans sa main.
Olivia : Tu n'es pas contant de me voir ?
Léo : Si, si je ne m'attendais tout simplement pas à te voir aujourd'hui. Je pensais que tu préviendrais. Dit-il en sortant de sa chambre tout en prenant grands soins de refermer la porte derrière lui.
Olivia : J'ai pris japonais, je voulais manger avec toi et Logan, il est où d'ailleurs.
Léo : Il est de garde.
Olivia : Ah bon ?
Léo : Oui, un échange avec un autre collègue. Dit-il en m'entrainant dans la cuisine.
Je trouve son attitude bizarre, comme s'il cherchait à cacher quelque chose. Je ne m'attarde pas vraiment, c'est peut-être le fait que je sois partie furieuse l'autre soir et sans un mot de ma part, il doit simplement se demander à quelle sauce je vais le manger.
Olivia : Ok... On mange tous les deux alors.
J'installe tout sur le comptoir, disposant bien en évidence la nourriture qui me fait saliver et lui aussi je constate.
Léo : T'as pris des gyozas au poulet ou légumes ?
Olivia : Légumes, je sais que tu les aimes. J'ai aussi pris des makis au saumon pour Logan, mais tu vas pouvoir tous les manger.
C'est avec un grand sourire et avec un bisou sur la tempe qu'il me remercie. Nous nous sommes installés l'un face à l'autre. Le sujet sur la somme qu'il a perdu au casino a très vite était expédié, je ne voulais pas qu'il s'en veuille éternellement. Il a fait une erreur qu'il regrette, après je ne suis pas la mieux placé pour ça.
Lors de ma dix-septième année quand, sur un coup de folie, je suis partie un week-end à Las Vegas et j'ai aussi un peu abusé. J'y suis allé pour fêter mon futur emploi au club et ayant eu un client très généreux un peu avant. J'aurais pu utiliser cette somme pour autre chose, mais je voulais me faire plaisir sans me poser de question.
J'ai perdu toutes la sommes dans la soirée, mais qu'est-ce que je me suis bien amusé. Et je suis tombée par pur hasard sur Crevette le frère de cette pétasse, salope, conne de Sun. En y repensant il avait bien changé et ne mériter pas que je continue de l'appeler par ce surnom stupide, mais je ne pouvais pas m'en empêcher.
Quand je repense à ça, je me dis que je m'étais complétement lâcher ce fameux week-end. Un moment hors du temps, une promesse d'ado stupide, des inconnus qui cherchaient des témoins pour leur union. Ils m'ont abordé parce que je ferais des envieux sur la photo de mariage avec Elvis en arrière-plan.
Je n'ai plus jamais eu de ses nouvelles et d'un côté je me dis heureusement. Il était vraiment amoureux de moi et moi je ne voulais pas me prendre la tête et j'avais fait semblant de l'aimer en retour. Sur le coup je n'ai pas vraiment réfléchi aux conséquences. C'est en fin de week-end juste avant que je parte qu'il m'a sortie qu'il voulait que je devienne sa femme.
J'ai explosé de rire pensant qu'il n'était pas réellement sérieux et pourtant c'était le cas. Je n'aurais jamais dû l'encourager dans cette voie. Après sa demande il a essayé de m'embrasser de force et je l'ai giflé. Il m'a menacé me disant qu'il me retrouverait et que je l'épouserai de gré ou de force. J'avais vraiment eu peur et je m'étais enfui dès que j'ai pu.
Léo face à moi, jette de temps en temps des regards insistant vers la baie vitrée du salon. Je ne fais pas attention au début, mais ses œillades se font de plus en plus insistantes.
Olivia : Dis-moi avant que j'arrive tu faisais quoi exactement ? Demandè-je intriguer.
Léo : Rien. Dit-il précipitamment tout en évitant de me regarder dans les yeux.
Je sens qu'il cache quelque chose. Il était peut-être avec quelqu'un. Il ne veut peut-être pas en parler de peur de ma réaction, vu comment j'ai réagi avec Logan.
C'est vrai que quand Logan m'a présenté Nathalie sa première copine « officielle » et la seule qu'il est véritablement eux, il y a déjà trois ans. Je n'ai pas pu me retenir de la traiter de tous les noms d'oiseaux.
Je ne la sentais pas et j'ai très vite compris son manège. Elle voulait se faire entretenir et Logan est tombé dans le panneau. Après, il ne m'a pas adressé la parole pendant des jours et des jours, jusqu'à ce qu'il ait trouvé cette pétasse dans les bras d'un autre. Il a très vite déchanté et j'ai été la première personne vers qui il s'est tourné.
Olivia : Tu étais bien tout seul ?
Léo : Ben oui, avec qui veux-tu que je sois.
Olivia : Donc, personne... Dis-je avec plein de sous-entendu.
Léo : Tu te fais des idées...
Olivia : Tu as rencontré une fille et tu ne veux pas en parler, c'est ça ?
Léo : Non... Ce n'est pas ça... Dit-il sans me regarder.
Je n'apprécie pas cela, il pense peut-être que je vais me mêler de sa vie sentimentale. Bon après j'en suis consciente que je le ferais, surtout si j'estime qu'elle ne mérite pas d'être avec mon frère. Je vais faire un effort et prendre sur moi.
Olivia : Léo... susurrè-je faiblement. Tu sais que tu peux tous me dire. Je te promets de ne pas me mêler de ta relation et je ne poserais pas de question pour tout savoir sur elle.
Léo : Ce n'est pas une fille... Murmure-t-il entre ses dents.
Mes méninges s'activent, un sourire franc se dessine sur mon visage. Je m'approche de lui, dépose mon index sous son menton et l'oblige à me regarder dans les yeux.
Olivia : Un garçon ! M'exclamè-je toute contente.
Il reste là, sans voix, les bras ballants. Il ouvre et ferme sa bouche sans qu'un seul son sort de celle-ci.
Olivia : Je le savais ! Dis-je toute survolter.
Bon c'est vrai je mens, je ne m'en serais pas douté une seule seconde. Si j'avais dû parier sur lequel de mes frères est attiré par les hommes, j'aurais parié sur mon cuistot sans hésiter, mais je me suis lourdement trompé.
D'une parce que je l'ai trouvé en compagnie d'une jolie rousse et de deux parce que je m'étais dit que Léo était asexué. Il a plusieurs fois dragué des filles devant moi, mais c'est surtout pour faire chier Logan qui les dragués lui aussi. Jamais il ne s'était intéressé à une autre personne en ma seule présence.
Olivia : Si tu es heureux, je suis très heureuse aussi. J'enchéris sur le ton de la rigolade. Puis comme ça je serai là seule femme de ta vie !
Il se lève, contourne le comptoir de la cuisine et se jette dans mes bras, heureux devant ma réaction, je le serre fort contre moi.
Olivia : Alors, tu étais avec lui ?
Léo : Si.
Olivia : Va le chercher, il va manger avec nous. À moins que tu ne veuilles pas faire les présentations. Je vais partir et vous pourrez finir de manger en tête à tête.
Léo : Non, reste Lili. Dit-il en stoppant mon intention de le laisser seul. Je vais le chercher, il doit avoir froid. Je l'ai enfermé sur le balcon.
Il passe sa main à l'arrière de son crane gêné, comme s'il redoutait ma réaction. Mes neurones viennent de se connecter. Je suis arrivé, j'ai entendu un corps tombé et il est sorti précipitamment et torse nu.
Olivia : Attends me dit pas que je vous ai interrompu. Que tu étais... Merde je n'arrive jamais au bon moment.
Léo : Non, on n'était pas... Commence-t-il à balbutier et rougissant.
??? : Si on était en train. Maintenant qu'elle sait, tu veux bien m'ouvrir s'il te plait je me pelle là ! Crie l'individu qui nous écoute depuis toute à l'heure.
Je sursaute, étant dos à la baie vitrée je n'ai pas remarqué le compagnon qui bien qu'il soit habillé et heureusement pour ma vue, se gèle à l'extérieur.
Je me retourne vivement en sa direction alors que mon frère mort de honte va lui ouvrir. Je reste planté comme un pot de fleur dont les fleurs ont séché depuis des lustres. Les yeux écarquillés la bouche grande ouverte, je dois ressembler à une cape géante morte depuis longtemps.
Léo : Heu... Je crois que tu connais Galiano. Dit-il hésitant avant de se tourner vers moi. Ça va Lili ?
Galiano : Je crois qu'on a perdu la connexion avec ta sœur. C'est bien la première fois que je ne l'entends pas. Ironise-t-il.
Je me mets une baffe magistrale pour reprendre conscience. Mes zygomatiques se contractent au maximum de leurs capacités et je saute au cou de mon frangin.
Olivia : Je retire ce que j'ai dit je veux tout savoir !
J'éclate de rire devant la tronche que tire Léo alors que Galiano me suit dans mon délire. Après avoir repris notre souffle Gal se joint à nous et nous mangeons tout en discutant. Je pose beaucoup trop de question au goût de mon frère, mais Gal se prête au jeu.
Je trouve que Valentin lui ressemble vraiment beaucoup, ils ont la parole facile. J'avais eu l'occasion de parler avec lui à la villa, mais c'était surtout des discussions sur le temps qu'il fait.
Quand je couchais avec Val, je ne l'avais jamais croisé. En plus de deux ans les occasions de croiser le colocataire de Val ne sait pas présenter. Soit il n'était pas là, soit il restait enfermer dans sa chambre tout le temps que je m'amusais avec son frère. D'un coup je me rends compte qu'il m'a certainement plus d'une fois entendu.
Je vais éviter de lui demander et je continue à lui posé tout un tas de question et il en fait de même se renseignant sur notre enfance. J'ai répondu avec plaisir ce qui n'était pas vraiment au goût de Léo.
Je lui ai quand même demandé comment aller son frère n'ayant pas eu de nouvelle de lui depuis hier, Val ne répond pas à mes messages. Il m'a répondu qu'il allait bien, j'ai un doute sur sa sincérité, il semble triste, mais ne voulant pas gâcher ce moment je me suis abstenu de creuser la question.
C'est avec joie que je quitte ces deux individus qui partent chacun de leur côté. Me sentant un peu fatigué je fais une sieste avant de retrouver ma meilleure amie qui m'attend chez elle.
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