Chapitre 65


Jeudi. Il est plus de trois heures du matin quand enfin je passe la porte de ma villa. Je suis épuisé et bourré. Je monte dans une des chambres d'ami pour prendre une douche rapide et me remettre les idées en place, je n'ai pas envie de réveiller ma princesse qui doit dormir à point fermer. Une fois propre je rejoins notre chambre en serviette.

Je me faufile le plus doucement dans la pièce, je vois la chienne sur mon lit qui relève son crâne. Mierda ! Doucement je m'accroupis essayant de ne pas perdre l'équilibre pour qu'elle vienne vers moi, ce qu'elle fait avec précaution. J'attrape son collier et la sors de la pièce refermant la porte le plus doucement possible. Je ne vais pas dormir avec un chien dans mon pieu. J'enfile un caleçon et m'insinue entre les draps, le matelas s'affaisse légèrement sous mon poids. Olive bouge doucement et tourne son visage vers moi.

Daryl : C'est moi. Je ne voulais pas te réveiller, rendors-toi. Susurrè-je en déposant un baiser sur sa joue.

Elle se repositionne alors que je me glisse contre son dos chaud en repliant mes jambes contre les siennes. Mon visage dans sa chevelure, je respire son odeur de miel, mon souffle vient caresser sa nuque. Je pose mon bras sur sa hanche. Je suis bien là.

Il ne lui faut pas longtemps pour saisir ma main dans la sienne, nous entrelaçons nos doigts puis elle pose nos mains sous sa poitrine qui se soulève au rythme de sa respiration, elle semble aussi sereine que moi en cet instant.

Doucement, elle se met à remuer son bassin contre mon bas-ventre, mon corps se contracte un instant. J'avance mon visage un peu plus contre elle, un soupir d'aise m'échappe. Je suis vraiment bien, la retrouver m'apaise. Nos mains bougent contre sa peau. Elle continue à se mouvoir, elle a envie de moi comme moi j'ai envie d'elle.

Mes doigts se défont des siens pour se faire globetrotteur sur son corps remontant délicatement sur sa poitrine. Je dépose mes lèvres sur le haut de son épaule puis vient la mordiller délicatement. Elle gémit, ce petit bruit me fait sourire et m'enflamme. Mon doigt titille son téton à travers sa nuisette qui commence à pointer, la sentir réactive me fait bander à une vitesse folle.

Ma main descend vers son intimité, alors que ma bouche dévie sur sa nuque. Je passe mon autre bras sous son corps, ma main câline sa poitrine. J'explore son intimité avec douceur et délicatesse frôlant son bouton de rose plusieurs fois, volontairement je ne mis attarde pas, faisant monter la pression. Je veux la retrouver, je veux qu'elle perde pied, je veux oublier ses semaines de tourment, de souffrance, d'enfer. Je veux la faire mienne de nouveau, comme si elle ne m'avait jamais laissé.

Elle bascule sa tête, me laissant le champ libre, j'en profite et dépose une kyrielle de baisers suivant son artère qui pulse. Je viens suçoter son lobe puis le mordiller légèrement tout en s'insinuant mes doigts dans son intimité. Un gémissement plus prononcer se libère, me donnant encore plus envie d'elle. Je lâche son lobe et lui murmure d'une voix suave son prénom le prononçant à l'espagnol. Elle frémit se cambrant un peu plus contre moi. Ses mains viennent trouver les miennes accompagnant mes gestes.

J'accentue la pression contre sa peau humide intensifiant mes aller et venu. J'entends sa voix me conjurer de la prendre, elle veut me sentir en elle. Je retire ma main doucement, la délaisse de sa nuisette qui atterrie au pied du lit ainsi que de mon caleçon et viens la dominer en l'embrassant fiévreusement. Elle me stoppe un instant, cherchant quelque chose dans le tiroir de la table de chevet. Elle en sort un carré argenté.

Mais je m'en fous, je veux la prendre comme ça moi, elle sort le condom de son emballage et m'en équipe puis vient m'embrasser avec ardeur attachant ses bras autour de mon cou me contraignant à me coller à son corps. Je me laisse faire. Elle écarte une de ses jambes me laissant libre accès. Je la pénètre en m'aidant de ma main, gémissant mon plaisir, putain qu'elle est serrée, j'aime ça. J'entame une danse langoureuse auquel elle répond.

Ma bouche se balade sur sa mâchoire, l'embrassant, la léchant, la mordant avec douceur. Ses mains caressent la musculature de mon dos, puis dérive plus bas pour accompagner mes coups. Ses gémissements se font plus intenses, sentant son orgasme tout comme le mien poindre, je l'embrasse jusqu'à l'asphyxie. Nous atteignons le nirvana à l'unisson. Je reste en elle, haletant, la sentant se contracter autour de mon pénis. 

Quand je me retire enfin, je me débarrasse du bout de plastique puis m'écroule à côté d'elle le temps de retrouver mon souffle. Elle s'installe dans le creux de mon épaule. Sa main parcourt mon torse, puis ses phalanges dessinent avec délicatesse le contour de mon tatouage me donnant des frisons. J'embrasse amoureusement sa chevelure respirant une fois de plus son shampoing. Elle relève légèrement la tête et encre ses prunelles dans les miennes, le peu de lumière venant de la lune, au travers de la fenêtre, se reflète dans ses magnifiques yeux.

Je l'aime, putain je l'aime.

Daryl : Ne me laisse plus. Dis-je ne trouvant pas le courage de lui dire.

Un sourire s'affiche sur son visage. Elle vient s'emparer de mes lèvres, je réponds à son baiser avec plaisir. Puis elle vient reposer sa tête contre mon épaule. On entend un couinement à la porte. Elle relève la tête et me regarde avec des yeux de chien battu. Je soupire puis me lève, je renfile mon calbute lui ouvrant l'accès, la chienne se précipite sur le lit prenant ma place.

Daryl : Ah non, pas sur le lit.

Liv rigole avant de la faire descendre de son côté du lit lui ordonnant de se coucher au sol. Je me replace contre elle, nous nous embrassons une dernière fois, avant de s'endormir blottie l'un contre l'autre. 


Pdv Olivia

J'émerge doucement, j'ai mal partout, j'ai une haleine à faire réveiller les morts et j'ai mal au crâne. Je pose ma main sur mon visage cachant la lumière qui traverse le rideau, pourquoi les volets ne sont pas fermés. J'ouvre difficilement les paupières et regarde autour de moi une fois que mes yeux se sont habitués à l'éclairage. Daryl dort face à moi en position fœtale sa jambe posée sur la mienne.

Je me retourne légèrement sentent un contact dans mon dos. Kali se tient debout sur ses pattes arrière, les pattes de devant et le museau posés sur le matelas. Je caresse sa tête, qu'elle relève et elle vient me lécher la joue. Doucement je la calme pour ne pas réveiller le bel endormi qui bave sur le cousin. Il est trop mignon avec ses cheveux qui lui tombe sur le visage, un gros bébé latino, bon, un chef de gang qui se fait respecter, mais trop mignon quand même.

Je le contemple puis décide de sortir du lit quand ma tête me rappelle à l'ordre, pourquoi j'ai la gueule de bois moi et comment je suis arrivée là ? J'essaie de m'en souvenir, mais c'est le trou noir. Le dernier truc dont je me souviens c'est de partir de la maison avec un sentiment que j'ai raté un truc dans l'éducation des garçons, après avoir appris ce que mes frères me cachaient. Je n'ai pas envie d'y repenser dès le réveil, j'irai régler tout ça cet après-midi à tête reposer.

Doucement je sors ma jambe de l'emprise de celle de Daryl, il grogne et se retourne, mais ne se réveille pas. Je viens m'assoir sur le bord du lit, respire un bon coup avant de me lever. Instinctivement ma main se pose sur mon crâne, c'est que ça tambourine là-dedans. Il me faut une bonne douche et un bon remède contre la gueule de bois. J'attrape ce qui me passe sous la main, ma nuisette qui traîne au sol tout en me demandant pourquoi elle traine au sol et ce que j'ai foutu de mes vêtements d'hier, même ma culotte a disparu.

Je sors de la chambre suivie de Kali qui se précipite dans le salon, j'ouvre la baie vitrée et elle s'en va gambader dans le jardin. Je referme derrière elle sentent le froid de l'hiver me percuter le visage de plein fouet. Je me sers un café et attrape de l'aspirine, j'avale le tout d'une traite et repart en direction de la salle de bain.

Daryl est toujours endormi quand je pénètre à nouveau la chambre. Mon regard tombe sur un préservatif usager poser sur la table de nuit à côté du latino, au moins si on a baisé, on s'est protégé. Ça me fait penser qu'il faut que je reprenne rendez-vous chez ma gynéco pour recommencer à reprendre la pilule.

Je referme doucement la porte communiquant, jette le condom à la poubelle avant de me regarder dans le miroir. J'ai une tête à faire peur, j'ai peut-être dormi, mais je ne suis pas du tout reposée. J'ai des bleus sur mon cou et le haut de mes épaules, Daryl n'y est pas allé de main morte. Je me brosse les dents et me passe un coup d'eau sur le visage.

Je vois à travers le miroir les vêtements de la veille sont étendus avec précaution sur le sèche-serviette derrière moi. Pourquoi ? Vaut peut-être mieux ne pas répondre à cette question, je ne sais pas ce qui m'a pris, je le sais que je ne tiens pas l'alcool, mais de là en en perdre la mémoire c'est bien la première fois.

Après un passage aux toilettes, je fouille les poches de mon pantalon à la recherche d'un indice, sur ce qui me serait arrivé hier. Je tombe sur un ticket de caisse. Visiblement, il a pris l'eau, mais je peux encore y lire que j'ai acheté de la Vodka bon marché. J'ai vraiment disjoncté pour me procurer de l'alcool pas cher et visiblement je n'en ai pas mis que dans mon gosier mon pull pue l'alcool, je retourne l'autre poche, un emballage de médicament vide, j'ai pris de la drogue ?

Je secours ma tête, ça ne me ressemble pas, je suis désespérante parfois. Bon aller à la douche ma vieille. L'eau chaude coule sur mon corps, mes muscles se détendent, un soupir d'aise m'échappe. J'attrape le shampoing puis lave mes cheveux, les rince, attrape une pince et attache ma chevelure sur mon crâne avec. Je vais pour me laver le corps quand deux grandes mains se pose sur mes hanches.

Daryl : Bonjour mon amour, bien dormi ?

Il embrasse mon épaule. Depuis quand il m'appelle mon amour ? J'aime bien ce petit surnom. Je me tourne légèrement le sourire aux lèvres et l'embrasse.

Olivia : Nuit courte et toi ?

Il rigole devant ma question avant de me répondre tout en caressant mes reins.

Daryl : Toujours à tes côtés, j'ai vraiment apprécié nos retrouvailles.

Olivia : C'est super. Dis-je inconsciemment sur un ton lasse.

Il jette un regard interloqué.

Daryl : Tu n'as pas apprécié ?

Euh... comment dire, je ne sais pas je ne me souviens de rien. Je viens me coller à son torse mon regard vers le sol.

Olivia : Si, bien évidemment, mais tu peux me remontrer. Je n'ai pas bien saisi le concept. Dis-je mutine en cajolant ses pectoraux.

Il dépose une kyrielle de baiser furtifs sur mon épaule avant de remonter le long de mon cou puis de ma mâchoire finissant sa course sur mes lèvres. À chaque bise il décrit ce qu'il va faire. Son bas ventre commence à se réveiller, sa virilité effleure ma peau. Nous nous embrassons laissant nos langues ne faire plus qu'une.

Ses mains se baladent sur mon épiderme, pressant mon corps contre le sien. Ma main gauche se perd dans ses cheveux, la droite sur ses fesses. On reprend nos respirations, front contre front. Il me plaque contre la paroi en verre et il s'agenouille. Il attrape ma jambe la pose sur son trapèze tout en plaquant sa main sur mon buste pour que je ne chute pas.

Un coup de langue furtif sur mon intimité, je laisse échapper un gémissement pour lui faire plaisir. Il relève ses prunelles en direction de mon visage et m'ordonne de le regarder souriant à pleines dents. Quand nos regards se croisent, sa langue revient chatouiller mes lèvres, ses phalanges tâtonnent l'intérieur de ma cuisse.

Je sens que ça va être long, j'ai autant de désir que l'or des débats stériles de mes frères. Mon esprit est ailleurs, putain là je pense à mes frangins... Tu fais chier Olivia ce n'est pas le moment, reprends-toi !

Un hoquet de surprise s'évapore quand ses doigts rejoignent sa langue. Je trouve que c'est long, je n'ai pas envie d'y passer des heures non plus. Il se relève, mais il ne me laisse pas le temps réagir que sa verge s'insinue en moi. Nos bassins bougent, dansent et claquent, sous le bruit de nos respirations saccadé. J'essaie de me concentrer et me consacrer à lui, mais mon encéphale ne veut pas.

J'ai envie d'en finir au plus vite, je contracte mes muscles. Je lui souris ne laissant rien paraitre. Il s'arrête de bouger juste le temps d'apprécier pleinement sa mission accomplie, s'il savait, avant de recommencer à bouger en moi. Je lui fais comprendre que je n'ai pas envie de plus sans le vexer et ma main s'empare de son sexe, montant, descendant, tout en liant nos bouches. Il ne lui faut pas longtemps, sa semence se déverse sur mon nombril.

Je le regarde, son sourire en dit long, il a aimé. Temps mieux parce que moi ce n'était pas vraiment l'extase. Je viens l'embrasser de nouveau, pour éviter qu'il s'en rende compte.

Nous nous sommes lavés mutuellement, jouant comme des ados qui découvrent le corps de l'autre. Une fois sortie de la douche, il part dans son dressing s'habiller. Moi je vais à la recherche de ma valise, où c'est que j'ai pu la foutre nom de dieu.

Daryl : Mon amour, elle est ici.

J'ai dû penser à voix haute. Je pars le rejoindre souriant à pleines dents en le remerciant, entendre m'appeler mon amour et mon cœur chavire.

Daryl : Tu as réfléchi à ma proposition ?

De quelle proposition il me parle là, celle d'emménager avec lui ou une autre qu'il m'aurait parlé hier ? Tentons la première.

Olivia : Pour cela il faudrait que tu me laisses un peu d'espace dans ton dressing.

Daryl : Je compte le faire, mais vu le peu d'affaire dans ta chambre une étagère devrait suffire. Se moque-t-il.

Olivia : Ça c'est parce que tu n'as pas vue mon dressing. Tu as juste vu les affaires que je porte tous les jours à la maison.

De toute façon je ne vais certainement pas tout déménager, je vais faire du tri.

Daryl : Je savais bien que je n'avais pas tout découvert hier. Après tu peux amener toutes tes affaires ici, il y a un autre dressing dans la chambre voisine, aussi grand que celui-ci. Je peux faire en sorte qu'ils communiquent. Comme ça tu auras ton dressing à toi toute seule.

Nous continuons notre débat, sur le fait de partager la salle de bain aussi, déjà que j'ai juste la place pour ma brosse à dent et que ma trousse de toilette est éparpillée au sol, et elle contient tout juste le minimum vital. Je n'imagine pas avec le reste. Une fois habillé nous rejoignons la cuisine pour déjeuner enfin plutôt bruncher il est dix heures passées. Il se met derrière les fourneaux, je vais ouvrir la porte à Kali qui attend patiemment devant la baie vitrée.

Je dépose une gamelle d'eau au sol, elle s'empresse de la vider. Je fais de même pour la gamelle des croquettes, mais avant qu'elle s'y jette dessus, un signe de doigt devant son museau elle comprend et s'assied devant l'écuelle. Je grattouille le haut de son crâne pour la félicité, je me redresse. Elle ne bouge pas attendant l'ordre, je l'autorise au bout de quelques secondes et elle vide le contenu à toute vitesse, c'est qu'elle avait faim ma belle.

Daryl nous regarde de travers. J'ai bien conscience qu'il fait un effort, supportant la présence de Kali pour moi. Je suis même étonnée de l'avoir trouvé dans la chambre avec nous ce matin, mais t'en qu'il ne me dit pas clairement qu'il ne veut pas de sa présence chez lui, je profite de la situation.

Quand Kali a fini sa gamelle, elle part se coucher au pied d'un des radiateurs du salon. Moi je viens disposer le couvert sur le comptoir de la cuisine avant de poser mes fesses, regardant mon homme qui finit de dresser la salade composer qui accompagnera nos œufs brouiller. Je souris bêtement, imaginant ma vie à ses côtés. Si un jour on m'avait dit que je deviendrai aussi fleur bleue, je lui aurais ri au nez.

C'est vraiment depuis mon réveil que j'ai changé, je ne sais pas trop pourquoi. Le fait que je suis passée près de la mort ou peut être que j'ai ressentie sa présence tout le long et que j'ai vraiment appréciée qu'il ce souci de moi. Quand je le regarde j'ai la sensation que l'on est lié. Après je ne m'emballe pas la dernière fois où je me suis emporté avec un garçon je suis tombé de haut, très haut.

Bon je n'avais pas encore quinze ans et lui il devait en avoir seize ou dix-sept peut être plus tu me diras. Ça faisait à peine une quelques minutes que je l'avais rencontré, mais j'avais vraiment cru qu'il se passait un truc fort entre nous, mon cœur c'était emballé quand j'avais croisé son regard.

Daryl : Mon amour, tu penses à quoi ? Dit-il me coupant dans mon souvenir amer.

C'est du passé tout ça, je ne dois pas y repenser.

Olivia : À rien.

Ses lèvres s'étirent me montant ses canines pointues.

Daryl : Dis plutôt que la vue te plait.

Olivia : J'ai un apollon en face de moi et qui m'appartient j'en profite.

Il rit à gorge déployer et nous sert une fois qu'il a fini. Nous mangeons tranquillement, il m'interroge sur ce qui c'est passer hier soir.

Olivia : Un vrai enfer, soufflè-je. Ils m'ont appris que Stiles à fait un tour à l'hôpital. J'ai reçu un renvoi temporaire pour Sam. J'ai demandé s'ils étaient au courant. Ils ont fait mine que oui, mais j'ai bien vu qu'ils étaient surpris. Pour se défendre Sam à balancer qu'Éric s'est fait renvoyer et lui le seul truc qu'il a réussi à dire pour sa défense c'est que Léo a perdu une grosse somme d'argent. Il ne manque plus que Logan me dise qu'il veut partir vivre d'amour et d'eau fraiche et là j'ai le combo parfait ! Ricanè-je avec amertume.

Daryl : Tu comptes faire quoi exactement ?

Olivia : Je n'en sais rien, je vais d'abord m'occuper des factures que j'ai laissées en plan hier après j'aviserais. Pour Sam ça va, une punition devrait suffire. Pour Léo je ne sais pas encore, je ne peux pas lui reprocher, j'ai fait pire. Éric, par contre je vais le forcer à se reprendre en main et trouver un boulot même si ce n'est pas dans son domaine. Ça me chagrine, mais je ne peux pas me permettre de l'entretenir. Déjà que je n'ai plus qu'un salaire maintenant, ajoutè-je à moi-même.

Daryl se racle la gorge. Je relève mon visage de mon assiette et l'interroge du regard.

Daryl : Ne te fâche pas.

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