Chapitre 59
Pdv Colin
Je n'aime pas cette période de l'année. Noël.
On vient de finir la tournée. Quatre semaines qui sont passées à toute allure. J'ai profité à fond. C'est vraiment maintenant que je réalise que mon rêve est réalité. Et même plus, j'ai ma musique, mes potes et Débora. Les deux seuls hic qui font de l'ombre c'est Olivia qui ne sait toujours pas réveiller et les souvenirs de mon frère qui me hante toujours pendant cette période.
Durant la tournée je n'y pensais pas et c'est bien la première fois. J'étais concentré à remonter le moral de mon chaton. Elle a eu beaucoup de mal à supporter l'éloignement avec notre amie. Même si elle n'a jamais rien laissé par être devant tout le monde et encore moins sur scène, tous les soirs elle prenait cinq minutes pour prier. Le seul moment de la journée qu'elle s'accordait pour se laisser aller pensant à sa sœur de cœur.
Actuellement on est dans le Van, nous avons déposé Adam chez lui en premier et là nous somme chez Doris. Entre Do et Déb ça va beaucoup mieux. Doris a enfin compris que mon chaton n'allait pas prendre sa place au sein du groupe. Elles ont beaucoup parlé, je ne sais pas exactement ce qu'elles se sont dit, mais ma métisse a convaincu mon amie d'enfance de passé par une cure de désintox. Pourtant autant Adam que moi nous avions tenté de l'en persuader depuis très longtemps. J'espère qu'elle va vraiment le faire et s'en sortir.
Doris a vraiment changé durant ce périple. Ce que je craignais ce sont ses réactions avec les fans. Surtout celles qui draguent Adam. Pourtant elle n'a rien dit, pas de remarque, pas de grognement, pas de pétage de plomb. Tout le long de la tournée aucun incident de son côté. Je pense que notre manager ni est pas pour rien. Léo et elle sont souvent restés ensemble durant notre temps libre. Ce qui a beaucoup perturbé Adam. Le fait que Doris ne semble plus s'intéresser à lui, mais à un autre le rend jaloux. Pas qu'il sait rendu compte qu'en définitive il aimait notre bassiste, mais plus du fait qu'elle a lâché l'affaire.
Après nous nous rendons tous les deux au chevet de Liv. Léo lui il se rendra que demain, il a honte de l'incident qui s'est produit. Il a peur de décevoir sa sœur et il doit l'annoncer à sa famille. Il nous a demandé de le garder pour nous.
J'ai eu beaucoup de mal avec lui au début, surtout à cause de la relation qu'il entretenait avec mon chaton. Je redoutais cette relation et leur complicité ne s'immisce entre elle et moi risquant de gâcher ma joie durant la tournée, mais pas du tout. J'ai constaté que leur rapport l'un avec l'autre est vraiment du genre frère sœur.
Nous arrivons tous les deux devant la chambre d'hôpital main dans la main. Déb trépigne d'impatience de revoir son amie. Elle n'a pas arrêté d'en parler tout le long du retour. Ça me fait sourire, on dirait une petite fille qui retourne à l'école pour raconter ses vacances à ses amies. Elle me jette un regard et sourie à pleines dents avant de se rapprocher de moi et de poser sa joue sur mon épaule tout en continuant de marcher. Ce qui est bien avec elle, c'est qu'on n'a pas forcément besoin de parler. Juste un regard et nous nous comprenons. Elle est vraiment faite pour moi.
Elle toque à la porte et nous entrons, nous trouvons Lisa à son chevet.
Lisa : Bonjour les amoureux, déjà rentrée ?
Débora : 'Jour.
Colin : 'Lut.
Lisa se met à rire.
Lisa : Vraiment vous faites bien la paire ! Comment c'est passé votre dernier concert ?
Colin : Super intense.
Débora : On a tout déchiré ! Dit-elle montrant son poing fermé dont seuls l'index et l'auriculaire sont tendus et clignant de l'œil.
Nous nous installons sur les sièges visiteurs après que Déb est déposé une bise sur le front de l'endormie, tout en discutant de tout et de rien. Au bout de dix minutes Lisa nous quitte, prétextant un rendez-vous amoureux.
Débora se met à raconter notre séjour à Liv. Elle détaille les péripéties de San Diego. On était partie à la plage. Il n'y avait personne, il était encore tôt. Adam est parti directement surfer. Doris elle bronzait sur la serviette avec Léo et mon chaton et moi nous nous amusions dans l'eau. Au bout d'une demi-heure on s'est rendu compte que la plage commencer à se remplir. Jusque-là rien d'anormal, mais ce qu'on ne savait pas c'est que la plage où nous étions était réservé aux nudistes. Quand on s'en est rendu compte on a déguerpi fissa.
Je la regarde passionnément, elle est à fond dans son discours comme si je n'étais pas là, comme si Liv l'écoutait et lui répondait, comme si elle était dans leur bulle. Je m'attarde un instant sur ses mains qui accompagne ses paroles, ses gestes sont instinctifs et en accords avec ses dires. Elle lâche de temps en temps un petit rire léger avec des anecdotes sur leur passé en commun. Le regard pétillant de malice. Elle est vraiment belle. Elle lâche quelque phrase en espagnol. Ne comprennent un traitre mot de cette langue, je m'immisce dans la conversation à sens unique pour lui demander de traduire.
Débora : Je parle d'un garçon grand, beau, ténébreux et terriblement sexy. Dit-elle avec malice.
Colin : Et tu dis quoi sur ce garçon grand, beau, ténébreux et terriblement sexy ? Demandè-je curieux.
Elle rapproche son visage du mien, dépose ses lèvres pulpeuses sur les miennes un court instant.
Débora : Ça mon cher garçon grand, beau, ténébreux et terriblement sexy, c'est un secret entre fille ! Rie-t-elle.
Je m'empare de son menton, sa mâchoire pincer entre mon pouce et mon index, ma langue passe la barrière de ses dents blanches titillant sa partenaire.
Colin : Je veux savoir. Chuchotè-je.
Soudain, la porte de la chambre s'ouvre et une petite fille apparait devant nous, elle s'arrête net nous voyant. On dirait un petit ange, un visage de nymphe, de grands yeux, d'un bleu captivant, de petites fossettes et un petit nez en trompette. Deux couettes brunes et une jolie petite robe couleur ciel qui fait ressortir sa peau dorée.
??? : Padrino (parrain) ! Crie-t-elle partant en courant en direction du couloir.
Un rire se fait entendre dans le couloir et Ortega apparait avec la petite dans ses bras accrocher à son cou le visage contre sa clavicule.
Daryl : Il ne faut pas avoir peur, ils ne vont pas te manger. Dit-il en caressant la chevelure de la petite. Bonjour à vous deux. Ajoute-t-il à notre intention.
On lui rend la politesse. Débora se penche vers moi et me susurre en rigolant doucement à l'oreille pour que seul moi l'entende.
Débora : Ils nous avaient caché qu'ils avaient une petite sœur !
Je ris doucement alors qu'elle se repositionne. Daryl s'approche de Liv et dépose la petite au sol avant de poser un baiser sur le front d'Oli. Je n'arrête pas d'observer la petite collée aux jambes de Daryl qui regarde l'endormi.
??? : Padrino, c'est elle ta princesse ?
Daryl : Oui.
??? : Je suis plus ta Princesa alors ?
Daryl rit et se porte à sa hauteur.
Daryl : Si, toi aussi tu es ma Princesa. Il se tourne vers nous. Et les deux personnes que tu vois ce sont ses amis et à Matt aussi. Débora et Colin. Je vous présente Abigaël ma filleule.
Elle se tourne vers nous et nous souris timidement.
Abigaël : Bonjour...
Débora : Bonjour, jolie fille. Répond-elle enchantée.
Abigaël rougie de pudeur en dandinant son bassin ses mains derrière son dos.
Colin : 'jour.
Daryl s'assoit et la fillette me regarde de travers penchant sa tête sur le côté.
Abigaël : Il ne sait pas parler el hombre (le monsieur) ? Demande-t-elle à Daryl avec aplomb en me fixant.
Daryl et mon chaton partent en fou rire. Moi je grogne pour seule réponse.
Débora : Il se contente du minimum.
Abigaël : On dirait un ours mal lâché !
Le rire de Daryl résonne de nouveau devant ma figure déconfite.
Daryl : On dit léché Abi. C'est un ours mal léché.
Débora retient un petit rire en me regardant du coin de l'œil.
Débora : Il ressemble à un ours, mais je t'assure qu'il est gentil.
La petite rougie de nouveau, s'assied sur les genoux de Daryl et son visage se réfugie contre son torse. Son attitude me déroute, son franc parlé et sa timidité me rappelle mon petit frère. Elle doit avoir le même âge que lui à l'époque de sa disparition. La main de mon chaton vient se poser sur ma cuisse et son pouce me caresse doucement.
Débora : Ça va, tu n'as pas l'air bien. Dit-elle doucement.
Je la regarde, ses yeux inquiets se perdent dans les miens. Je la rassure. Penser à mon petit frère me fait toujours autant mal. Préférant détourner l'attention je demande quel âge elle peut avoir. Elle relève la tête en ma direction. Elle me regarde avec ses grands yeux bleus, une lueur espiègle dans le regard.
Abigaël : Une princesse ne révèle jamais son âge ! Dit-elle avec aplomb rejetant ses cheveux en arrière.
On explose de rire devant son attitude. Débora lui demande pourquoi elle est ici avec Daryl.
Abigaël : Je voulais voir la princesse qui a pris ma place dans le cœur de Padrino. Elle est très belle, pas comme moi... on dirait vraiment une princesse. Ajoute-t-elle à Daryl en parlant de Liv. Tu crois que je pourrais lui ressembler quand je vais être grande ?
Il rassure la petite comme un père le ferait, en lui faisant une bise légère sur la joue. Je n'ai jamais vu Daryl sous cet angle, Matt m'avait vaguement parlé qu'il était se comportait comme un nounours avec elle. Je pensais qu'il exagérait que c'était un mythe, mais je peux constater que non.
Daryl : Il y a de la place pour toutes les deux mon cœur et tu es très belle toi aussi Princesa.
Daryl jette un œil sur son téléphone.
Daryl : Je dois répondre. Princesa tu restes là. Dit-il en se levant tout en déposant la petite au sol. Vous la surveillez je reviens vite. Ajoute-t-il à notre intention avant de sortir de la chambre.
La petite s'assoit sur le fauteuil où Daryl se trouver quelque instant plus tôt et ses yeux bleus nous observe. Elle nous questionne sur notre vie.
Abigaël : Vous êtes des amoureux ?
Un sourire bien veillant se dessine sur les lèvres pulpeuses de mon chaton.
Débora : Oui.
Abigaël : Il a de la chance de t'avoir tu es belle toi aussi.
À qui le dit tu, elle est attachante, impressionnante, séduisante et elle est à moi.
Débora : J'ai de la chance aussi. Sourie-t-elle en me regardant.
Mes lèvres s'étirent pour toutes réponses. Elles continuent à discuter alors que moi je les observe. Débora est rayonnante, elle s'est y faire avec les enfants, j'ai eu l'occasion de l'observer quand je suis allé la chercher au conservatoire, elle a un don pour ça. Soudain Abigaël me fixe intensément, une moue de réflexion collé sur son visage.
Abigaël : Je t'aime bien. Tu n'es pas comme Matt, lui il parle tout le temps et il fait des blagues pourris. Dit-elle d'un air sérieux.
On pouffe de rire devant son attitude. Elle est marrante, un vrai petit boutentrain.
Colin : Merci du compliment.
Débora : Alors Princesa, je peux t'appeler Princesa ?
La petite hoche la tête.
Débora : Alors Princesa, dis-nous tout sur toi ?
Abigaël : Je m'appelle Abigaël Garcia, j'ai cinq ans et demi. Mon papa il est parti et maintenant je vis à Tokyo avec Okaasan (maman) la cousine de papa et Otoosan (papa) son mari. Ils m'ont adopté et je les aime de tout mon cœur.
Colin : Il me semblait qu'une princesse ne donner pas son âge. Dis-je en la taquinant.
Abigaël : Oui, mais je vous aime bien. Dit-elle en haussant les épaules. Vous ressemblez à Mulan et Shang et j'aime les histoires de princesses. J'aime aussi lire des histoires de super héros et la musique.
Débora : Moi aussi. Je fais du piano et Colin lui il fait de la guitare et il chante aussi.
Sa bouche forme un O, les yeux écarquillés.
Abigaël : Oh ! C'est toi le rockeur de Matt ? Dit-elle impressionné. Celui qui lui permet de ramener des filles chez lui !
Je ne peux pas me retenir, j'éclate de rire. Mais d'où elle sort ?
Colin : J't'aime bien aussi p'tite.
Elle se lève et vient me faire un câlin. Débora lâche un 'Oh trop mignon' avec des étoiles dans les yeux. La petite se détache alors que Daryl revient.
Daryl : Abi ! Tu m'avais dit que Valentina t'avait autorisé à venir avec moi. Elle te cherche partout ! Gronde-t-il.
Penaude, elle baisse la tête les yeux larmoyant et se dandine sur la pointe de son pied, ses bras derrière son dos. Elle est trop chou. Je n'aime pas les gosses, mais elle je ne sais pas elle est attachante.
Abigaël : Disculpa padrino... (Pardon parrain) Dit-elle désoler.
Daryl s'approche d'elle passant sa main dans ses cheveux, il s'agenouille à sa hauteur. Elle relève le regard la tête à l'horizontale, une joue liée à son épaule. Elle est vraiment mignonne, un vrai petit ange.
Daryl : Ne pleure pas, ce n'est pas grave. Souffle-t-il doucement pour la rassurer. On dit au revoir et on rentre. Ok.
Elle hoche la tête. Daryl la regarde un de ses sourcils s'arque en même temps qu'un sourire en coin apparait sur son visage.
Daryl : Et rends-lui son téléphone.
Abigaël : Si padrino... Répond-elle d'une petite voix fière d'elle.
Elle se retourne vers nous, un sourire espiègle dessiner sur le visage. Mon portable dans sa main.
Colin : Mais comment ?
Daryl : Il ne faut pas te fier aux apparences, elle est malicieuse. Elle adore pirater dans les portables des gens et en plus elle est douée pour ça.
Abigaël : T'es jaloux Padrino. Moi je sais utiliser un ordi et pas toi ! Répond-elle avec audace en tirant la langue et posant ses mains sur ses petites hanches.
Daryl : Oui, oui c'est ça. Rigole-t-il. Aller dit au revoir et on y va. Et plus de bêtise si non pas de cadeau pour noël !
Elle sautille vers nous, me rend mon téléphone et me fait une bise sur la joue comme s'il n'y avait aucun problème puis une sur la joue de Déby. Elle s'avance vers Liv alors que Daryl embrase sa belle endormie.
Abigaël : Pourquoi elle ne se réveille pas ?
Daryl : Je te l'ai déjà dit, elle a eu un accident et elle va dormir pendant un moment.
Abigaël : Elle va se réveiller quand même ?
Daryl détourne le regarde passant des phalanges dans ses cheveux.
Colin : Bien sur p'tite. Notre Olivia c'est une battante.
Abigaël : Je peux lui faire un bisou moi aussi ?
Débora : Bien sur princesa.
Débora se lève attrape la petite et la porte à hauteur. Elle dépose une bise bruyante sur la joue d'Oli. Avant de la reposer.
Abigaël : Réveille-toi vite, je n'aime pas voir Padrino triste. Chuchote-t-elle avant de s'en aller avec Daryl.
Une fois parti, une larme solitaire apparait sur la joue de mon chaton. Je passe mon pouce sur sa peau caramel en lui demandant ce qu'elle a.
Débora : Ce n'est rien... La petite me rappelle Liv. Quand on était petite, elle avait la même attitude, un air innocent, mais qui cache une petite fille maligne et vive d'esprit. Elle arrivait à te retourner le cerveau surtout avec ses frères. Dit-elle perdu dans ses pensées. Ce qu'Abigaël vient de faire, piqué ton portable. Liv le faisait elle aussi avec autant de facilité. À la mort de sa mère, elle a utilisé ce talent pour trouver de l'argent. Elle voulait aider son père qui trimé comme un malade. Elle faisait la manche et volé les touristes avant de rencontrer sa voisine... Ses mots se perdent dans un sanglot. Elle n'a pas eu une vie facile, mais je sais qu'elle ne va pas abandonner, elle ne nous laissera jamais, elle ne me quittera pas. Ajoute-t-elle en serrant la main de notre amie entre les siennes.
Pdv Olivia
Bip... bip... bip...
J'entends des voix, une voix, je sais, je sens c'est elle. Elle est là près de moi. Je peux la rejoindre. Maman.
Bip... bip... bip...
Je peux partir, me laisser aller.
Bip... bip... bip...
Je me sens en sécurité.
Bip... bip... bip...
Bip. Bip. Bip.
Que quelqu'un arrête ce bruit.
Bip. Bip. Bip.
??? : On a besoin de toi, j'ai besoin de toi. Soupire les voix.
Foutez-moi la paye cinq minutes ! Je veux rejoindre maman.
Bip bip bip bip... ... ...
??? : Reste avec nous !
... ...
[...]
Je suis dans cette horrible maison, je viens d'appeler les secours, mais je ne sais pas où l'on est exactement. Le monsieur à l'autre bout du téléphone m'a dit ce que je devais faire pour aider ma maman. J'ai réussi à sortir le bébé toute seule. J'ai attrapé les draps qu'il y avait sur le lit et j'ai entouré cette petite chose dedans pour qu'il n'attrape pas froid. Mais j'ai peur, ma maman à du sang part tout. Je pleure, elle essaie de me calmer alors que le bébé pleure.
Maman : Je ne vais pas m'en sortir mon cœur, mon heure est venue. Je veux que tu prennes soin de tes frères. Ils ne s'en sortiront jamais sans toi. Tu es brillante, forte et belle mon cœur. J'ai confiance en toi.
Olivia : Maman...
Maman : Ma chérie, promets-le-moi ne les abandonner pas.
Olivia : Mais maman... sanglotais-je.
Maman : Chut, ça va aller, je serais toujours là avec toi. Dit-elle nous serrant le plus possible contre son cœur. Promets-moi que tu donneras tout pour eux. Ne les abandonne jamais.
[...]
Oui maman, je ne les abandonnerais jamais, mais c'est dur. J'ai envie de partir.
??? : Olivia... ne m'abandonne pas. Supplie cette voix.
Cette voix qui est toujours à côté de moi. Une pression sur mes lèvres, plus intense que les fois avant, un gout salé, une perception de sanglot. On pleure. Non, il pleure, lui c'est lui qui pleure.
Daryl : Ne nous abandonne pas.
Oui, il ne fait pas que j'abandonne. Je me concentre le plus possible. J'essaie, c'est difficile, mais je ne dois pas abandonner. Enfin mes paupières se décollent, la lumière, trop de lumière. Je referme, mes yeux, mais je ne peux pas abandonner. Encore un effort. Je vois son visage en larme. Je rassemble toutes mes forces. Je lève ma main et caresse sa joue. Il m'observe un instant le regard perdu avant de fondre sur mes lèvres.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top