Chapitre 48
Enfin on a une confirmation de ce que je redoutais elle a été enlevée par ma faute, le ravisseur me demande une rançon, mais pas le temps de réagir que Giorgio débarque dans mon bureau.
Giorgio : J'ai reçu une mauvaise nouvelle.
Je l'interroge du regard, il avance vers moi et tape du poing sur mon bureau, me montant un message.
[ Si tu veux revoir Olivia prépare 50000 $.]
Je viens lui montrer le mien qui est identique. On dirait que le ravisseur a eu la flemme de faire un message personnaliser.
Giorgio : Il demande une double rançon ?
Daryl : Il ne s'attend peut-être pas à ce que l'on collabore.
J'ai lancé Julia sur le traçage de la provenance des messages, elle s'y est attelé avant même que j'ai fini de donner mes ordres. À ce moment-là, la musique de Star Wars retentit, Giorgio et moi sursautons de surprise. Le son est tellement fort nous nous bouchons les oreilles, avant que ma geek préférer appuis sur un bouton pour éteindre.
Julia : Désolé boss, on vient de m'envoyer les résultats pour la voiture. Elle n'a eu que deux propriétaires. Un certain Walter McGraw. Elle pianote sur son clavier avec dextérité avant de continuer. Décédé il y a cinq ans d'alcoolisme. Le deuxième Jérémy McGraw son fils toujours en vie, je lance une recherche sur lui.
Giorgio devint rouge de colère.
Giorgio : Ce n'est pas possible il est mort, il y a plus de quatre ans !
Daryl : Je crois que je le connais aussi, il me doit de l'argent et mes hommes l'ont repéré il y a quelques jours près de Central Park.
Giorgio : Puttana ! C'est l'ex de sa copine. Olivia m'a demandé de l'aide pour s'en débarrasser. Il battait et droguait la pauvre fille. Il va falloir que je mette les choses au point avec mes hommes. Il n'aurait jamais dû sans sortir ! Il devrait être mort !
Après avoir échangé nos infos sur le type. On c'est maintenant quelles sont ses intentions se venger, ce qui me tracasse énormément, il pourrait faire endurer le même sort à Olivia que ce que Débora a subi il y a quelque année ou pire. Après plus de trois heures de recherche, je n'ai rien de plus et le traçage des messages n'a rien donné non plus. Je suis allé m'allonger un instant dans mon lit, il faut que je reprenne des forces, mais penne perdue, je pense à elle. Je décide de revenir dans mon bureau. Si c'est pour broyer du noir autant que je m'occupe.
Giorgio a reçu deux photo de sa fille il y a peu de temps, il est venu directement pour partager l'info. Sur l'une d'elle, on l'a voix sur un lit qui ne date pas d'hier. Elle est allongée sur le dos les bras écartés comme Jésus sur la croix, elle semble dormir. Sur la deuxième, elle est pendue au plafond par les poignets, ses pieds touchent à penne le sol, ses vêtements en mauvais états, son corps semble couvert de blessures, du sang coule le long de son visage.
La sonnerie de mon portable a retenti m'indiquant un nouveau message.
[Jérémy à D. J'espère que tu apprécieras les nouvelles.]
Suivi d'un lien, avant de cliquer dessus, j'ai avalé avec difficulté ma salive. La vidéo commence par un montage de photo, d'Olivia et de ses amies au Central Pack, à la terrasse d'un salon de thé. Une autre où Déb et elle s'embrassent à pleine bouche, mon frère en arrière-plan entourer d'une foule de midinette. On dirait qu'elle a été prise au concert de Colin, elle y porte les mêmes vêtements du soir où Mike l'a soigné après la bagarre au bar. Quelques photos de Débora seule et d'autre en compagnie de Liv. Toutes ses photographies ont été prises sur une période de trois mois. Le plus étonnant ce sont les dernières photos, ce sont des images de la soirée d'anniversaire.
Quand le montage de photos fini un message apparait 'un petit avant-goût pour te mettre l'eau à la bouche' après quelque seconde le message évanoui et une bande son résonne. La voix de ma princesse, elle est faible et brisée, elle prononce le prénom de l'ordure qui la séquestre, on entend un bruit sourd comme si elle se prenait une gifle monumentale suivie d'une voix forte qui l'ordonne de parler plus fort. On entend Olivia nous demander de ne pas faire ce qu'il demande, puis Jérémy qui la traite de tous les noms d'oiseaux avant que la vidéo ne termine vraiment.
Je préviens Julia, elle s'empare de l'objet qu'elle convoite avant de partir dans son repaire de geek. Giorgio assène un violant coup de poing dans le mur, laissant une trace dans celui-ci.
Giorgio : Il était en train de la torturer ! Quand je mettrais la main dessus je m'en occupe personnellement je vais le démembrer, ce fils de pute.
Au moment où j'allais le conforter dans l'idée de faire payer à cette ordure cent fois ce qu'il aurait pu faire subir à ma bien aimée, le portable de mon beau-père sonne. Il jette un coup d'œil avant de décrocher et de mettre sur hautparleur. La voix paniquée de la meilleure amie d'Olive retenti.
Débora : Comment il peut être en vie ! Vous m'aviez assuré qu'il était mort !
Giorgio lui répond sans l'ombre de l'émotion qui avait, il y a quelque instant. Sa voix est maitrisée comme le chef qu'il est.
Giorgio : Allons mademoiselle Ramirez, expliquez-vous plus clairement.
Débora : Il est en vie ! Jérémy est en vie !
Giorgio : Je vous assure qu'il ne l'est plus.
Débora : Comment vous expliquez que je viens de recevoir une vidéo de lui entrain de... Crie-t-elle avant éclater en sanglots.
Daryl : T'es où là ?
Débora : Daryl ? S'exclame-t-elle de surprise.
Daryl : Oui, dis-moi où tu es ?
Débora : Je suis toujours à la plage avec les autres.
Daryl : Arrange-toi pour qu'ils ne soupçonnent rien et revient à la villa.
Débora : Ok, j'arrive. Dit-elle avec difficulté.
Daryl : Ne t'en fait pas, on a une piste, il faut juste que tu nous confirmes un truc, plus vite tu arrives plus vite on la retrouve. Ok ?
Débora : Oui, à de suite.
Elle raccroche.
Giorgio : C'était quoi ça ? Qu'elle piste ? Tu ne vas quand même pas envisager ce qu'il demande ?
Daryl : Je n'en sais rien, je n'ai pas réfléchi, je voulais la rassurer pour qu'elle ne perde pas le contrôle c'est tout. Et pour l'instant il est hors de question d'y penser, Olivia ne nous le pardonnera jamais si on le fait.
Pdv Débora
Je me réveille avec difficulté, j'entends des voix. Sam dort toujours, Stiles lui semble se réveiller.
Stiles : Tata, c'est quoi ce bruit ? Demande-t-il en état léthargique.
Débora : Ce n'est rien mon grand, rendors-toi, je vais aller voir.
Je me lève doucement, comme un robot je me dirige vers les voix me frottant les yeux. Je constate que ce sont les garçons qui se disputent.
Débora : Bonjour, les garçons, vous pouvez faire moins de bruit, on vous entend brailler.
Je me stoppe, observant la scène, Léo et Logan l'air énerver face à Daryl qui leur tourne le dos tout aussi énerver et fait face à Matt, on dirait qu'il est passé sous un camion.
Débora : Bordel ! Matt que t'est-il arrivé ?
Matt : Je ne suis pas arrivé à bon port, et voilà le résultat. Plaisante-t-il.
J'ai l'impression qu'il essaie de détendre l'atmosphère, mais ça ne marche pas. Daryl nous invite à s'assoir, nous nous calons sur le canapé du salon et il nous explique ce qui vient de se passer alors que je dormais paisiblement. Je sanglote attendant le récit, les jumeaux accusent Daryl et Matt tente d'apaiser la situation, une initiative vaine. Je n'en peux plus de les entendre se lancer la balle. J'arrive plus à réfléchir.
Débora : Ça suffit maintenant, Liv ne voudrait pas ça !
Matt : Déb a raison surtout que Liv ne lui en veut pas. Enfin pas sur sa dispute.
Daryl : Et sur quoi elle m'en veut ? Demande-t-il oubliant totalement ce qui vient de se passer.
Matt : Que tu n'aies pas assumé tes paroles, mais ce n'est pas avec moi que tu dois parler de ça.
Merci Matt, au moins ça permis qu'ils se taisent un peu même si je ne suis pas sûr qu'Oli apprécie ce que tu viens avouer, mais bon passons. Nous continuons à débattre, nous tombons sur une seule chose en commun, occuper les petits pour qu'ils ne se doutent de rien. Je propose de les amener à la plage. On avait prévu d'y aller déjà de basse avec Lisa et Liv cet après-midi.
J'envoie un message à Lisa pour lui donner rendez-vous dans une heure, puis à Romane, on ne sera pas de trop pour surveiller les trois monstres même si Éric est assez grand il n'est pas encore majeur. Je pars me doucher et me changer, réveille les petits qui saute de joie.
Sam : Super une après-midi plage !
Débora : Et oui vous venez avec moi, on va retrouver Romane.
Stiles : Et Olivia elle ne vient pas avec nous ?
Débora : Tu sais elle est très fatiguée, elle manque de sommeil, mais ne t'en fait pas elle nous rejoindra dans l'après-midi.
Sam : Ok ! Dit-il en haussant les épaules.
Première étape ok, en espèrent que sa passe. J'ai appelé Colin, il va venir nous chercher et nous amener, il a senti que quelque chose clochait. Je lui ai répondu que je lui parlerais de vive voix.
Une fois le monde près on attend Colin qui ne doit plus tarder. J'ai pris la petite chienne, Fabien à penser à tout en lui offrant, panière, laisse, collier, cage de transport, gamelle, nourriture et même quelques jouets. J'ai pris tous ce dont j'avais besoin et on l'a amené avec nous. Les monstres étaient ravis, et Valentin aussi, Daryl lui avait demandé de sens occuper et depuis ce matin il n'a pas arrêté alors qu'il n'a pas dormi de la nuit. 'Mauvais endroits mauvais moment et quand le boss nous dit un truc et bien on s'exécute' qu'il m'a sorti en me passant la boule de poil soulager de sens débarrasser pour aller ronfler un peu.
Tout juste arriver, j'ouvre la porte arrière du Van, y installe la caisse du chien et invite les monstres à se placer sur les banquettes arrière. Une fois ce petit monde assis, je glisse la portière et m'installe à l'avant, je dépose mes lèvres sur celles de Colin.
Débora : Merci mon chat.
Colin : De rien chaton, je n'avais rien prévu.
Nous sommes passés chez eux chercher leurs maillots et j'en ai emprunté un à Olivia. Sur le trajet, Colin a eu le droit à un tas de question de la part des petits monstres.
Débora : Ça suffit maintenant les questions, laissé le tranquille.
Sam : Mais tata, on veut savoir si on peut lui faire confiance.
Stiles : Oui, c'est vrai, hier tu n'avais pas l'air très sûr de toi, alors nous on veut savoir s'il t'aime.
Ça se voit que je ne sais pas où me mettre, je dois être rouge pivoine, j'ose même plus regarder Colin.
Éric : Arrêter vous voyez bien que vous les mettez mal à l'aise. Et puis de toute façon Léo vous la dit qu'il était un bon gars.
Vraisemblablement oui, bordel pourquoi j'ai eu cette idée stupide d'aller à la plage avec eux.
Sam : Oh c'est bon ! Ronchonne-t-il.
Colin : On est arrivé, tout le monde descend.
Merci mon Dieu, nous avons rejoint Romane et sa sœur qui sont arrivés un peu avant nous. Lisa s'est jointe à nous cinq minutes plus tard. Adam qui a entendu parler de plage à aussi débarquait avec Owen. À peine installer les monstres ont insisté pour faire une partie de Beach volley. Les garçons se sont prêtés au jeu avec joie, nous avons eu le droit à une démonstration de testostérone, mon plus grand plaisir. Voir Colin en short taille basse montant ses muscles saillant est un vrai régal, mais j'ai des choses plus importantes en tête à l'heure actuelle. J'ai discuté avec Romane à propos de Matt, elle sait rendu compte qu'elle est partie un peu trop loin, elle a juste des doutes sur ses sentiments. Elle s'est éloignée pour l'appeler et à passer un bon moment au téléphone.
Lisa m'a demandé si je voulais aller me baigner, préférant la piscine à l'océan, et pour pas la vexer j'ai trouvé l'excuse du chien, il faut bien la surveiller cette petite boule de poil, même si elle est très tranquille, comme si toute son énergie avait été déployée ce matin. Lou l'a accompagné alors que Colin est revenu sur les serviettes auprès de moi.
Colin : Alors chaton, que t'arrive-t-il ? Tu as l'air perturber.
Je lui ai raconté ce qui c'est passer hier soir et ce matin. Il vient me prendre dans ses bras et dépose ses lèvres sur ma tempe.
Colin : Ne t'en fait pas si Daryl est sur le coup, ils vont vite la retrouver.
Débora : Je Sais, mais j'ai un très mauvais pressentiment.
Colin : Alors tata, comme ça tu parles de tes doutes à mon sujet à des près ados ? Me demande-t-il taquin.
Débora : Ho ça va, ils m'ont eu à l'usure. Ils ont la crainte que tu sois comme mon ex, c'est tout.
Colin : Je te promets, de pas te faire du mal, chaton. Je vais chercher à boire, je reviens tout de suite.
Mon smartphone sonne j'ai reçu un message, un numéro inconnu. Je clique sur la notification, et commence à lire.
[Bonjour ma caille, j'ai une surprise pour toi. J'ai pris mon plaisir avec ta meilleure amie, elle s'est laissé faire une vraie poupée. Je vais bientôt te retrouver et tout reviendra comme au bon vieux temps.
Avec tout mon amour éternel ton Chéri]
En lisant mes mains commence à trembler, une peur panique m'envahit. Ce n'est pas possible, on veut me faire flipper. Une vidéo se trouve à la suite je clique dessus un peu anxieuse de voir le contenu. La tête de mon salopard d'ex décéder apparait puis un message, 'j'ai plus tout à fait le visage d'autrefois, mais je sais que l'actuel va te plaire'. Une vidéo se lance juste après. Je vois Olivia pendu par les poignets et un homme que j'identifie comme étant Jérémy grâce à la tache de vin sur sa nuque.
Il s'approche d'elle à moitié consciente, il lui assène des coups de poings dans l'estomac et des coups de pied dans ses flans. Il se sert d'elle comme un punchingball, elle se balance de droite à gauche essayant de lui envoyer des injures.
Je pousse un cri et lâche le portable. Toute sorte de scenarii les plus improbables passe à une vitesse folle dans mon cerveau. Une seule chose constante revient Giorgio nous a mené en bateau. Je récupère mon téléphone et l'appelle sur son portable personnel, Olivia me l'avait donné au cas où j'ai un problème de taille. Je crois et j'en suis même, c'est une énorme crise. Il décroche je n'ai même pas le temps de réfléchir que je hurle dessus la première chose qui me passe par la tête.
Débora : Comment il peut être en vie ! Vous m'aviez assuré qu'il était mort !
Giorgio : Allons mademoiselle Ramirez, expliquez-vous plus clairement.
Je commence à sangloter, toujours en colère.
Débora : Il est en vie ! Jérémy est en vie !
Giorgio : Je vous assure qu'il ne l'est plus.
Débora : Comment vous expliquez que je viens de recevoir une vidéo de lui entrain de...
??? : T'es où ?
Débora : Daryl ?
Daryl : Oui, dis-moi où tu es ?
Débora : Je suis toujours à la plage avec les autres.
Daryl : Arrange-toi pour qu'ils ne soupçonnent rien et revient à la villa.
Débora : Ok, j'arrive. Dis-je ravalant mes sanglots.
Daryl : Ne t'en fait pas, on a une piste, il faut juste que tu nous confirmes un truc, plus vite tu arrives plus vite on la retrouve. Ok ?
Débora : Oui, a de suite.
Je raccroche sous le regard inquiet de Colin voyant ma tête, il se place devant moi, il me prend les mains dans les siennes et vient me caresser le dos de celle-ci de ses pouces.
Colin : Chaton, parle-moi.
Je ravale un sanglot et essaie d'articuler un son audible.
Débora : Message... le message que... que j'ai... reçu... c'est mon... mon ex...
Colin : Doucement, respire.
Je prends la plus grande inspiration qui soit et me tourne vers lui, mes yeux embrumés accrochent les siens.
Débora : Mon ex c'est lui qui a kidnappé Olivia ! Il faut que tu m'amènes chez Daryl, je ne vais pas y arriver toute seule.
Je me retrouve dans le bureau de Daryl, lui faisant les cent pas face à moi me bombardant de question. Giorgio crie en italien, surement des ordres au téléphone. Matt et Colin essais de me calmer. Fabien rentre et se dirige vers Giorgio me fixant du regard. Quand ils finissent leur messe basse, Giorgio dialogue avec Daryl.
Giorgio : La petite nous sert à rien comme ça, il faut qu'elle se repose un peu seule, tu as une chambre à prêter ?
Daryl me considère et hoche de la tête.
Daryl : C'est vrai, deuxième porte à droite au second.
Fabien : Je vais l'accompagner.
Colin n'est pas de cet avis et s'interpose.
Daryl : Colin laisse le j'ai besoin de te parler et à Matt aussi.
Colin surpris regarde Daryl puis revint à moi.
Colin : Ça va aller chaton ?
Je hoche de la tête et Fabien me prend le bras et m'entraine avec lui jusqu'à une chambre.
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