Chapitre 46



Le reste de la soirée se passe bien, elle a ouvert ses cadeaux et a eu la surprise que personne n'attendait, un chien et pas n'importe lequel un pit-bull sa race favorite. Elle est aux anges, mais très vite elle aborde un visage inquiet, Daryl vient de se faire mal. Son instinct de mère prend le dessus elle entraine son cher et tendre se faire soigner. Je ramasse les débris de verre par terre, demande où je peux les jeter, Valentin m'indique l'arrière-cuisine, en revenant, je surprends la conversation des deux tourtereaux qui, à supposer par le ton qu'emploie Olive a pris une balle dans l'aile. Je décide aller voir, le visage figé de mon amie, me dit que j'ai raison.

Débora : Tout va bien Liv tu as l'air contrarier.

Olivia : Todo está bien. Mi amor cree solo que estoy muy cerca con mi primo. (Oui tout va bien, mon bien aimé pense juste que je suis trop proche de mon cousin.) M'explique-t-elle en croisant les bras toujours fixer sur Daryl.

Débora : Attends, mais tu n'as pas de cousin ! M'exclamè-je rentrant dans son jeu. Ah tu parles de Fabien ! C'est vrai tu me l'avais dit du côté de ton père c'est ça ?

Comme elle vient de me parler en espagnol et qu'il pense qu'elle ne le parle pas je suppose qu'il a dû sortir une connerie qui l'a contrarié. Je lui avais pourtant dit évite ce genre de cachoterie. 'Mais tu comprends j'adore qu'il me traduise ce qu'il dit, et puis comme ça j'ai plus de chance de le surprendre' pour le coup je pense que la surprise a du mal à passer. Je vois le visage de son bien aimé se décomposer.

Débora : Ça va Daryl t'es bien pâle d'un coup ?

Olivia : Il va bien. Tu peux nous laisser seuls, je n'ai pas fini de soigner le blessé.

J'ai bien compris, je ne vais pas insister, je n'ai pas envie de subir les foudres d'Olivia ce soir. À peine cinq minutes plus tard Olivia passe devant nous très énervé, Fabien derrière elle qui est aussi pâle que Daryl toute à l'heure. Ils se parlent en signes, Olivia m'a appris deux trois trucs, mais là impossible de savoir ce qu'ils se disent. Je vais vers eux Liv me jette un regard noir, je sais que ça ne met pas destiner, mais j'ai un pincement au cœur.

Olivia : Je sors prendre l'air. Annonce-t-elle.

Sans que personne réagisse elle a déjà démarré la voiture, je me dis qu'heureusement que Daryl a décidé de laisser le portail ouvert, si non vu son empressement elle serait partie avec.

Je me précipite dans la chambre où j'ai laissé mes affaires toute à l'heure, j'enfile mon pantalon de moto part dessus ma jupe que je remonte au maximum et ma veste de protection. Sans plus attendre je repasse au salon chercher mon casque et mes clés, j'arrive en bas et découvre une basse-cour, les garçons jouent aux coqs piaillant comme des poulets.

Débora : Tout le monde se calme ! Je sais où elle se rend je vais la chercher. En attendant vous ne faites pas de connerie ! Dis-je à l'intention des imbéciles qui se toisent avant de m'adresser à Colin. Je te tiens au courant, toi tu rentres.

J'attrape mes dernières affaires et sort. J'ai à peine mis mon casque et démarrer ma moto que Matt se place devant moi.

Matt : Attends-moi je viens avec toi.

Débora : Non...

Matt : Je suis aussi son ami et c'est mon crétin de frère le responsable. Me coupe-t-il.

Débora : Ok. Suis-moi.

Je me dirige vers le parc où elle se réfugiait quand nous étions petites, je suis sûre que c'est là qu'elle est, Matt derrière moi. Je me gare près de l'entrée et me précipite à l'intérieur l'appelant mais rien, elle n'est pas là. Dépité, je retourne auprès de Matt.

Débora : Je suis désolée, je pensais vraiment qu'elle serait là. Dis-je désenchanter.

Matt : Mais tu as raison ! Tu n'as pas vu sa voiture est là. Dit-il alors qu'il me montre un coin de parking.

Nous continuons nous recherche pour finalement la trouver contre sa Ferrari assise par terre.

Matt : Liv !

Elle relève la tête et nous regarde surprise de nous trouver là.

Olivia : Pourquoi vous êtes là ?

Débora : À ton avis.

Olivia : Vous n'auriez pas dû...

Matt : Princesse on s'inquiète.

On vient s'assoir à côté d'elle, Matt passe son bras autour de ses épaules elle vient se blottir contre lui.

Débora : Tu nous racontes ?

Olivia : Ce n'est rien, j'avais hâte de retrouver Daryl, et ce nigaud c'est fait un film.

Matt : Il a cru que tu le trompais c'est ça ? Venant de lui ça ne serait pas étonnant.

Débora : Avec Fabien ? C'est pour ça que tu m'as précisé toute à l'heure que tu parlais de ton cousin ? C'était pour lui faire comprendre qu'il se trompait lourdement ?

Olivia : Oui, je lui déclare ma flamme et lui il me traite de trainée. Je sais que c'est sa jalousie qui parlait et je ne lui en veux pas vraiment. Mon attitude à laisser planer le doute, mais c'est qu'il me la sortit pensant que je ne comprenais pas, et au lieu d'assumer, il m'a sortie qu'il avait eu une longue journée.

Matt : Mon frère est un crétin fini. Il ne te mérite pas.

Olivia : Je passais une bonne soirée, alors que franchement depuis hier tout par en cacahouète.

Débora : Tu veux en parler ?

Olivia : Hier j'ai fait un malaise, rien de grave, mais Logan a voulu que je fasse des examens. Elle se tourne légèrement vers Matt. Tu as failli être tonton...

Je la regarde estomaquer, alors que la mâchoire de Matt tombe par terre.

Matt : Daryl le sait ? Demande-t-il penaud.

Olivia : Non, ce matin la gynéco m'a annoncé que je l'avais perdu, d'après elle ça remonte à trois semaines. Ça arrive souvent, sans que l'on s'en doute, mais comme Logan voulait vérifier si je n'étais pas en carences de quelque chose, il m'a fait faire une prise de sang et je l'ai vue aux résultats d'analyse.

Débora : C'est de ça que tu voulais me parler ce matin.

Olivia : Oui et aussi... Elle se tourne vers Matt. Surtout tu le gardes pour toi ce que je vais dire, tu n'en parles à personne même pas à Romane. Je te fais confiance, tu me le promets ?

Matt : Bien entendu princesse, sur tout que je ne sais pas si elle va me reparler...

Olivia : Quoi pourquoi elle ne te parlerait plus ?

Matt : On s'est pris la tête...

Débora : Je croyais que c'était un amour calme et paisible ?

Matt : Oui, mais je ne sais pas, je crois qu'elle est jalouse.

Olivia : Attends elle est jalouse de qui exactement ?

Matt : De toi, ce qu'elle voit c'est que tu travailles avec moi, que nous sommes proches, elle a passé la semaine loin de moi et tout à l'heure on a dansé ensemble puis sur ça, Sam est venu me demander si je te trouvais à mon goût, cocktail explosif.

Olivia : Je suis désolé...

Débora : Ne t'inquiète pas, j'irais lui parler. Alors que s'est-il passé ?

Elle nous a raconté sa soirée et sa journée, j'ai bien compris qu'elle s'est libérée d'un poids énorme. Au moins maintenant elle pourra se tourner vers tic et tac. Une fois fini un blanc apaisant s'installe. Nos regards perdus à l'horizon, je viens le coupé changeant de sujet.

Débora : Alors comme ça tu connais Doris ?

Elle tourne son visage vers moi.

Olivia : Et oui, tu te souviens, je te parlais de grincheux avec qui j'ai pulvérisé la vitrine du magasin de bonbon, car le vendeur refuser de nous vendre quoi que ce soit ?

Débora : Ah oui, quand tu étais vendeuse dans cette friperie ?

Olivia : Oui, c'est ça. Eh bien grincheux c'est Doris.

Matt : Non sérieux ?

Olivia rigole et commence à nous raconter quelques anecdotes, reparlant du passé, j'ai découvert deux trois trucs, sur cette période, étant donné que c'est quand je vivais avec mon ex, et que je n'avais pas beaucoup de contact avec Liv à ce moment-là.

Matt : Il commence à se faire tard et je sens plus mes mains on devrait rentrer.

Olivia : Tu crois que je l'ai assez fait mariner ?

Matt : Peut-être pas, mais je t'assure qu'il s'en mord les doigts depuis que tu es partie.

On se lève et s'étire avant de reprendre nos engins respectifs.

Débora : Ton père t'a vraiment gâté.

Olivia : Tu veux l'essayer ?

Débora : Tu rigoles la, bien sûr que je veux !

Olivia : Tu as qu'a rentré avec je prends ton casque et ta moto.

Débora : Ok.

Je lui ai passé aussi ma tenue, un peu trop grande pour elle, mais c'est mieux qu'un simple tissu pour se protéger. J'ai démarré la Ferrari, suivis des deux motos. Arrivée à la villa, à peine le moteur éteint que Daryl me saute dessus, je descends de la voiture et il me dévisage.

Daryl : Elle est où ?

Débora : Elle n'est pas encore arrivée ?

Daryl : Vu que tu as sa voiture et qu'elle n'y est pas dedans comment veux-tu qu'elle soit ici ?

Débora : Elle a pris ma moto, elle ne devrait pas tarder. Elle doit surement faire la course avec ton frangin. Ça te dérange si je dors ici ?

Daryl : Non, il y a assez de place pour tout le monde.

Il me dit que la chambre où je me suis changé toute à l'heure est libre. En passant dans le salon je constate que tout a été ranger. Fabien est toujours là un verre à la main le chien de Liv à ses pieds, il me demande si Olive revient, je lui réponds que oui, d'un coup son visage se détend. Je monte direction la chambre et me stoppe juste avant d'y pénétrer entendant du bruit dans celle d'à côté. Je pousse délicatement la porte et découvre les deux petits monstres en train de sauter sur un grand lit.

Débora : Il se fait tard, pourquoi vous ne dormez pas.

Surpris Sam et Stiles se stoppe.

Sam : On n'arrive pas à dormir.

Je viens m'assoir au bord du lit et ils se collent à moi.

Débora : Pourquoi vous n'y arriviez pas ?

Stiles : On se demande si Olive va garder Daryl. Moi je voudrais t'as vu sa maison et ses voitures ! Dit-il des étoiles dans les yeux.

J'éclate de rire.

Débora : Oui j'ai vue.

Sam : Moi je n'aime pas Daryl. Bougonne-t-il.

Débora : Pour tant tu as dit à ta sœur que tu acceptais qu'il rentre dans sa vie.

Sam : Je sais encore ce que je dis, c'est Léo qui m'a forcé, mais je ne l'aime pas. T'a bien vu. Elle a encore chanté pour lui, alors que ça fait une éternité qu'elle n'a pas chantée pour moi.

Stiles : On sait Sam t'es jaloux. Dit-il taquin.

Sam tire la langue à son frère.

Sam : Je ne suis pas jaloux !

Débora : Au fait Sam il faut que tu arrêtes ton petit manège avec Matt, Romane le prend très mal et tu ne veux pas qu'elle soit malheureuse, n'est-ce pas ?

Il boude en hochant la tête et son frère vient se moquer.

Débora : Allez ça suffit, il faut dormir maintenant.

Stiles : Dit tata, tu ne veux pas dormir avec nous ?

Ils me regardent avec un air de chien battu, auquel je ne peux résister, j'ébouriffe leurs têtes blondes.

Débora : Ok, je vais me changer et je reviens.

Sam : Super, tata va dormir avec nous !

Je prends mes affaires et enfile un boxer et un long tee-shirt, j'envoie un message à Colin pour le prévenir avant de les rejoindre. Installer confortablement sous la couette, les deux monstres non pas l'air de vouloir dormir de suite.

Sam : Tu sais ce qu'elle lui trouve ? Parce que franchement il a beau ressembler à nos frères, il n'est pas aussi intelligent.

Stiles : Moi je trouve qu'il a beaucoup d'allure, je suis sûr que c'est pour ça qu'elle l'a choisi.

Débora : Ce n'est pas le physique ou l'intelligence qui compte. Ils s'aiment c'est tout.

Sam : Ouais tellement qu'elle m'a mis au second plan !

Stiles : Ne te plains pas quand tu chouines, elle rapplique.

Débora : Arrêter un peu de dire des bêtises. Il faut dormir maintenant.

Stiles : Dit tata, le chanteur tu l'aimes ?

Super, sans préambule, direct et toujours dans la finesse...

Débora : Je crois.

Sam : Et il t'aime ?

Débora : Il m'apprécie beaucoup oui.

Stiles : Il ne te fait pas de mal au moins ? Demande-t-il inquiet. Si non nous on lui botte le cul ! Pas vrai Sam ?

Sam : Oui, on ne veut pas te retrouver encore une fois à la maison toute cabossé...

Débora : Ne vous en faites pas, s'il me fait du mal, j'appelle Liv à la rescousse. Dis-je pour les rassurer.

Sam : Ouai, appelle plus tôt le coach, il est très fort ! Il a battu mama. Réplique-t-il jovial.

Stiles : C'est vrai ? Quand ?

Sam : Jeudi soir, avant que son cousin vienne la chercher pour la course. Bredouille-t-il.

Débora : Quelle course ?

Sam : Une course de voiture. Elle a été impressionnante.

Débora : Comment tu sais ça toi, ça m'étonne qu'elle t'ait amené avec elle.

Sam : Elle ne le savait pas, c'est Logan il était furieux parce qu'il venait apprendre qu'elle c'était encore bagarrer. Il avait peur qu'elle parte encore faire un combat, mais vu la robe qu'elle portait moi, j'aurais penché pour un défilé de mode, elle était jolie dedans. Il a décidé de la suivre et nous avons atterri au milieu d'une foule qui regarder des magnifiques voitures. Logan m'a dit de rester dans la voiture, mais moi je voulais voir les beaux bolides de plus près, alors je suis sorti me balader. Dit-il comme si tout était normal.

Débora : Tu as fait quoi ?

Sam : Bien, j'ai admiré. Me dit-il innocemment. Constantin, un gars qui se trouvait à côté de notre voiture, il montrait son tuning, elle était jolie avec des flammes sur les côtés. Il m'a invité à m'approcher et j'ai pu admirer le moteur. Puis comme Logan ne revenait pas je suis resté avec lui et son groupe et on a regardé la course sur grand écran. Et Oli a été impressionnante, elle aurait pu avoir un accident, mais comme maman et papa la protège de là-haut, elle n'avait rien à craindre.

Stiles : Tu crois que moi aussi je pourrais la voir faire une course ?

Débora : Je n'en sais rien, je ne l'ai jamais accompagné.

Sam : Peut-être qu'elle nous amènera avec sa nouvelle voiture.

Stiles : J'aimerais bien moi aussi, mais je pense qu'elle nous amènera plus tôt dans la Mini que dans la Ferrari. Assure-t-il.

Connaissant Olivia, c'est probable, mais les connaissant ils y monteront un jour dans la Ferrari.

Débora : Je sais que vous arriverez à vos fin, elle ne peut rien vous refuser.

Sam commence à bailler.

Débora : Allez, vous êtes fatigués, il faut dormir.

Stiles : Elle t'a dit qu'on aurait pu être tonton ?

Débora : Oui mon chou, elle m'en a parlé.

Sam : Je suis triste pour elle, moi j'aurais bien aimé avoir une mini Olivia.

Stiles : Mais on l'a déjà, c'est toi ! Rigole-t-il.

Sam : Idiota, non sono una ragazza (Idiot, je ne suis pas une fille).

Stiles : Non, mais tu ressembles à une mini Lili.

Sam commence à ronchonner en italien.

Débora : Cela suffit, il faut dormir maintenant. Aller on ferme les yeux et on dort.

Ils se sont enfin endormis, moi aussi ne pouvant pas m'échapper. Sam me tient le bras comme si c'était une bouée de sauvetage et Stiles a posé sa tête au-dessous de ma poitrine. Les pauvres petits, ils sont déboussolés, leurs vies d'avant leur manque, mais ils comprennent que les choses bougent.

Pdv Matt

La soirée a tourné au vinaigre, Romane m'a fait une scène et Olivia est partie précipitamment. Inquiet de son état et comme j'ai bien compris que mon frère était à l'origine de son changement d'humeur, j'ai suivi Débora. Nous l'avons trouvé près de sa voiture et on est resté avec elle écoutant ce qu'elle avait sur le cœur.

J'ai eu pincement au cœur quand elle nous a dit que Daryl aurait pu être papa, qu'il n'était pas au courant et qu'elle préfère que ce soit comme ça. Finalement je me dis que c'est bien qu'elle ait perdue le bébé. J'aime mon frère et je suis sûr qu'un jour il sera un père exceptionnel, surtout quand je le vois avec sa filleule, mais pour ça il faudrait qu'il grandisse un peu et qu'il prenne conscience qu'Olivia est unique. Et je le vois comment elle en parle, elle n'est pas prête elle aussi.

J'ai appris deux trois choses sur son passé, j'ai pu confirmer mes doutes, elle a vraiment fait tout ce qui est possible pour ses frères sans qu'ils se doutent de quoi que ce soit. Après une bonne heure à discuter, nous avons décidé de rentrer. Débora a pris la Ferrari partant devant. Arriver à un feu rouge, nous nous arrêtons alors que la voiture s'éloigne. Olivia me propose de faire une petite course jusqu'au croisement suivant. Je lui fais un signe comme quoi j'accepte le chalenge. Nous attendons que le feu passe au vert. Juste avant de démarrer une voiture passe juste à côté de nous, elle se rabat faisant une queue de poisson, pour se garer sur le bat coté juste deux cents mètres plus loin. Il y a vraiment des connards partout.

Nous démarrons juste après, je regarde droit devant moi, fixant l'objectif. Arriver, je ralentis tout fier et remarque qu'Olivia n'est plus à côté de moi. Je me retourne et constate avec effroi, que sa moto est à terre. Je retourne sur mes pas. Me gare en vitesse et décent précipitamment balançant mon casque sur le bitume. Un homme est penché sur la moto, Liv en dessous.

Homme : Je suis médecin, je m'occupe d'elle, appelez les secours !

Perdu et paniqué, je retourne vers ma moto cherchant mon phone, je compose le numéro de secours. Je n'ai pas le temps de faire une autre actions qu'une décharge électrique me parcours le corps. Je tombe sur mes genoux, le portable glisse sur le trottoir. Avec difficulté je me tourne pour voir derrière moi. L'homme qui était auprès de mon amie se tient derrière moi un taser à la main, voyant que je bouge encore il attrape un objet au sol et m'assomme.

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