Chapitre 40
Pdv Olivia
En route pour la villa de Daryl, le silence règne. Léo est parti avec les deux monstres un peu avant. Je me retrouve avec Logan qui ne sais pas comment faire avec moi. Depuis qu'il a décampé me laissant seul avec Léo, je le vois ça le tourmente. Si je ne prends pas les devants, je ne sais pas si un jour il arrivera à me reparler normalement.
Olivia : Arrête-toi s'il te plait.
Surpris, il jette un coup d'œil silencieux dans ma direction avant de se garer sur une place de parking plus loin. Je détache ma ceinture et me tourne pour lui faire face.
Olivia : Léo a dû te raconter ce que je lui ai dit, alors je ne vais pas y aller par quatre chemins. Ce que j'ai fait, ce que j'ai caché, ou ce qu'il m'est arrivé n'est pas ta faute et rien n'aurait changé si tu l'avais su avant. Je ne veux pas que ça nous éloigne, je ne sais pas si dans le futur je recommencerais, mais sache que maintenant j'essaierais de plus communiquer. S'il m'arrive encore des choses tristes je vous en parlerai. Et en échange je veux que tu me promettes d'arrêter de te triturer l'esprit. Je vous aime et je veux que l'on reste tous les six aussi fusionnels qu'avant et même plus ok ?
Logan hoche la tête.
Olivia : Tu vas redémarrer la voiture et on en parle plus, alors si tu as des questions pose les maintenant.
Son regard dévie sur mon flan, puis sa main vient se poser au niveau de ma cicatrise que j'ai caché sous mon tatouage.
Logan : Tu nous as dit que tu avais perdu, mais c'était elle, n'est-ce pas ?
Je hoche la tête doucement.
Logan : Je comprends mieux la compatibilité si élevée. Tu l'as revu ?
Olivia : Je ne l'ai jamais vu, c'était trop dur. Dis-je en dérivant du regard. Tu es le seul à avoir compris.
Voyant que je n'en dirai pas plus il change de sujet. Il m'a demandé de lui parler de nos finances, étant donné que je gère tout et qu'aucun ne se préoccupe de ça, il veut savoir exactement ce qu'il en est. La discussion c'est éterniser et il m'a pris dans ses bras. Il m'a promis de faire attention et de ne plus jeter l'argent par les fenêtres, surtout en ce qui concerne ses conquêtes. C'est vrai qu'il gaspille beaucoup là-dedans, sur ses comptes beaucoup de dépenses sont dans des hôtels, des restaurants, des boutiques de fleurs ou de bijoux.
Logan : Merci d'avoir partagé tout ça avec moi.
Je resserre l'étreinte avant de lui susurrer 'je t'aime'.
Logan : Je t'aime plus encore.
On se sépare les yeux embrumés, je sèche la larme qui menasse avant que mon maquillage coule, m'attache avant de lui adresser la parole.
Olivia : Aller maintenant on y va si non ils vont se demander où on est passé.
Arriver un peu avant la villa, je noue le bandeau que Logan a prévu. Je sais que sait une surprise et même si je n'aime pas ça, je vais jouer le jeu jusqu'au bout. Une fois le moteur arrêté Logan fait le tour de la voiture, pour m'ouvrir la portière et il m'entraine jusqu'à l'intérieur, me répétant de ne pas ouvrir encore les yeux.
Une fois le seuil de la porte franchie il se positionne derrière moi et m'enlève le bout de tissu. J'ouvre mes paupières et découvre mes amis et ma famille qui crie 'Surprise' et 'Bon Anniversaire' en cœur. Je porte mes mains sur ma bouche avant qu'une larme solitaire coule sur ma joue. Heureusement que je sais pleurer sur demande !
Olivia : Vous êtes fou !
Éric impatient court vers moi et m'enlace avec ferveur.
Éric : Tu m'as tellement manqué.
Logan : Et moi je n'ai pas le droit ? Demande-t-il impatient.
Il relâche son étreinte et check avec Logan avant de faire une accolade virile. Je regarde faire amuser je remarque qu'il est plus grand que la semaine dernière.
Olivia : Dis-moi, t'a fait une sacrée pousser de croissance toi ?
Éric : T'as vu ça, j'ai dû acheter ses vêtements à Paris, il n'y a plus rien qui me va. On ira faire les boutiques tous les deux dans la semaine ok ? Demande-t-il tout sourire.
Il manquait plus que ça.
Olivia : Cette semaine ça va être compliqué, en attendant tu pourrais emprunter des affaires aux Gemelli, je ne pense pas que cela va les gêner. Je me tourne vers l'intéresser. N'est-ce pas ?
Logan : Non ça ne nous gênera pas.
Éric : Tu rigoles, t'as vu comment ils se fringuent ? Dit-il offusquer.
Olivia : Ok, je poserais un après-midi et on ira tous les deux te refaire une garde-robe.
Je vais devoir compenser, à dieu le taxi pour aller au boulot, je me contenterais du métro.
Logan : Non, il peut se satisfaire de nos affaires, tu ne vas pas perdre une journée de travail.
Olivia : Logan, s'il te plait, je me débrouillerais ne t'en fait pas. Il fait une moue mécontente. On en reparlera à la maison.
Il ne rajoute rien, voyant mon regard suppliant avant de partir rejoindre nos petits frères. Romane, Lou et Débora viennent me prendre dans leur bras. Je chuchote sur le ton de l'amusement, à Ro qu'elle me le paiera pour avoir organisé ça avant qu'elle aille dire bonjour à mes frères. Je me tourne vers mon homme qui aborde un magnifique costume gris Versace, une main dans sa poche et un sourire qui me fait craquer. Il me regarde avec intensité avant de m'embrasser avec passion.
Daryl : Joyeux anniversaire ma reine.
Stiles à nos côtés cancane sur notre attitude qui trouve charmante et élégante, je lui dis d'aller voir ailleurs lui montrant la petite Lou qui discute avec Sam. Il s'éloigne en nous faisant un clin d'œil.
Olivia : Tu m'as manqué bon beau, dommage que nous ne soyons pas tout seul, en cet instant je rêve que d'une chose, ta peau contre la mienne. Lui susurrais-je près de son oreille.
Daryl : Ne me tente pas ma belle, dans cette tenue tu es très excitante. Me chuchote-t-il en embrassant mon épaule dénuder.
Puis je fais le tour des invités qui me souhaite un bon anniversaire, Matt près du bar discute avec Val et Galiano.
Olivia : Dis-moi Val, tu sais faire autre chose que serveur ? Le taquinais-je.
Valentin : Qui de mieux que moi pour ce rôle et je sais ce qui te fait envie. Tien pour toi.
Il me tend un cocktail dont seul lui a le secret et je le remercie. Je me tourne vers mon collègue et regarde Matt de la tête aux pieds.
Matt : Quoi, j'ai un truc qui ne va pas ?
Olivia : C'est bizarre, tu as décidé de t'habiller comme ton frère ?
Matt : Je n'ai pas eu le choix, il m'a forcé à me saper comme ça. Alors princesse la surprise te plait ?
Olivia : Dis-moi comment tu as fait pour tenir ta langue toi qui es discret comme tout ?
Matt : Très simple, on me l'a caché aussi ! Quand je suis allé récupérer nous deux Français, Romane m'a dit de me rendre chez mon frère !
Olivia : Je me disais aussi, tu n'aurais pas osé me le cacher délibérément !
Matt : Tu me connais j'aurais gaffé à un moment ou un autre !
Olivia : En parlant de gaffe, je pensais que mon barman préféré était plus discret que ça. Dis-je en me tournant vers Valentin.
Valentin : Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
Olivia : Demande à ton frère. Je jette un coup d'œil rapide à Galiano qui fait mine de rien. J'ai surpris une conversation très intéressante dans la semaine. J'ai appris pas mal de choses, comme quoi je suis une éternelle insatisfaite, que j'enchaine les hommes comme des mouchoirs usager ! Et d'autre truc dans ce style.
Matt : Attends, vous couchez ensemble ?
Olivia : 'C'était' un plan cul, avant de connaitre Daryl. J'insiste bien sûr c'était, avant de reprendre à l'intention de Val qui encaisse ce que je viens de dire. Alors quelque chose à rajouter ?
Valentin : J'ai toujours tout dit à cet abruti. Dit-il en reprenant constance et désignant son frère qui s'offusque. Je ne pense pas qu'un jour tu t'en rendrais compte.
Olivia : En tout cas je ne veux plus entendre quoi que ce soit à mon sujet surtout le dernier truc que je t'ai raconté, je ne veux pas que le principal intéresser le sache ! Compris ? Menaçais-je le pointant du doigt. Tu sais de quoi je suis capable et moi aussi je sais des choses sur toi !
Val mime une fermeture Éclair au niveau de sa bouche, alors que Galiano lève les bras en l'air. Je continue mon périple partent vers Colin Lisa, Adam et Doris. Je fais la bise à Lisa qui me complimente sur ma tenue, je fais de même, elle porte une robe bustier qui lui va à ravir, puis, je dis bonjour aux garçons. Adam me complimente sur ma tenue et me drague un peu au passage sur le regard mécontent de Doris.
Olivia : Ne t'inquiète pas Doris, d'une je suis cassé et de deux si je devais choisir quelqu'un se serait grincheux. Dis-je en lui faisant un clin d'œil appuyer.
Colin : Ça ne va pas Liv, je suis avec ta meilleure amie je te rappelle.
Olivia : Mais je ne parle pas de toi le métalleux.
Doris : Enfin tu te souviens de moi blondie ! Dit-elle en me prenant dans ces bras.
Olivia : J'ai mis du temps, à ma décharge, tu as changé de style et tu ne m'as pas aidé non plus !
Elle se met à rire, je la suis sous les yeux exorbités des autres, Débora nous rejoint embrassant Colin au passage.
Débora : Qui a-t-il de drôle ici ?
Colin : Tu savais que Do et Olive se connaissait toi ?
Débora : Pardon, depuis quand !
Doris me jette un coup d'œil avant de répondre voyant que je n'arrive pas à reprendre mon souffle.
Doris : Il y a quatre, cinq ans de ça, c'était ma collègue. On a fait les quatre cents coups ensemble.
C'est vrai avant d'entrer au Hechizar, j'ai eu travaillé comme vendeuse dans une boutique de vêtement avant de me faire virer et Doris travaillait dans la boutique de chaussures voisine. À l'époque elle s'habillait plus classique et n'avait pas teint ses cheveux. J'ai discuté un petit peu du bon vieux temps avant de continuer à dire bonjour.
Et je finis pars mon père. Mon père a voulu parler de mon joujou qui agonise toujours dans les oubliettes du quartier général, je lui ai demandé d'éviter ce sujet ce soir que je n'étais pas d'humeur, il n'a pas insisté et à dériver sur ma journée d'aujourd'hui. Ne voulant pas m'étaler j'ai marmonné un truc du genre, j'ai passé une bonne journée.
Romane annonce que le buffet est près, je discute un peu avec tout le monde. Romane et Éric nous racontent leur semaine, mon petit frère à des étoiles dans les yeux.
Éric : Tu te rends compte tous les chefs français que j'ai pu approcher, ils ont tous été sympa vraiment c'est un pays merveilleux.
Un moment après Colin, Doris, Adam et Débora partent s'installer sur une petite estrade improviser, ils vont nous jouer en avant-première leurs nouvelles chansons qui sera présent sur leur album. Colin fait me fait une petite dédicace et galvaniser par l'ambiance je viens crier.
Olivia : Enfin j'ai le droit à mon concert privé, mais t'attend pas à recevoir ma culotte, je n'en porte pas !
Débora : C'est mon mec je te rappelle ! Dit-elle mi-offusquer mi-amuser.
Daryl qui se tient à côté de moi, sa main qui était sur ma hanche, descend un peu plus bas voulant vérifier mes dires. Je stoppe son geste continuant l'échange avec Déby.
Olivia : Tu peux partager, je suis sûr qu'il ne serait pas contre !
J'éclate de rire voyant Colin s'étouffer. Daryl lui se rapproche de moi.
Daryl : Il n'a pas intérêt tu es à moi. Me-susurre-t-il.
Olivia : Attends un peu, je te donne rendez-vous dans vingt minutes dans ta chambre, tu pourras vérifier par toi-même mes dires. Lui murmurais-je en finissant par mordiller le lobe de son oreille. En attendant je vais danser tu viens ?
Daryl : Plus tard beauté.
Je m'éloigne de lui, me dirigeant au pied de l'estrade. La musique m'emporte, je danse comme une folle avec les filles. Puis mes frères veulent chacun leur tour danser avec moi. Mon père, Fabien, Matt et Daryl sont accoudés au bar nous regardant danser. Au bout d'un moment Daryl s'éclipse, je fais semblant d'avoir une envie présente et par le rejoindre.
Une fois hors de vue de tout le monde, je presse le pas direction la chambre de mon amant. J'ai à peine ouvert la porte je me retrouve plaquer contre le mur. Daryl prend possession de ma bouche avec ferveur en déboutonnant sa chemise. J'attrape le bas de mon haut et l'enlève obligent Daryl à se détacher avant de revenir s'emparer aussi vite que l'éclair de ma bouche. J'enlève sa ceinture alors que lui déboutonne mon bas. En moins de deux nous somme en sous-vêtements. Un rictus apparait sur son visage.
Daryl : Ce n'est pas bien de mentir.
Olivia : Je n'ai pas menti j'ai anticipé nuance !
Il plaque ses mains sur mes hanches et m'entraine avec lui près du lit, tout en dégrafant mon soutien-gorge. Il me pousse, j'atterris sur les draps en soie. Dans la précipitation pour enlever son boxer il perd l'équilibre et tombe à terre. Je ris et en profite, j'attrape un préservatif. Je n'ai pas envie qu'un accident se reproduise encore.
Je me positionne à califourchon au-dessus de lui. Mon tanga déjà enlever, je bouge doucement mon bassin contre sa virilité, ma langue suit la délimitation de ses pectoraux alors que mes mains capturent ses bras. Sans le prévenir ma main droite descend contre son sexe, je viens l'embrasser au même moment que ma main accompagne sa vigueur en moi, étouffant le râle rauque qui échappe à mon amant. Sa main libre se pose sur mon sein, le malaxant avec douceur.
Mon déhanché se fait de plus en plus rapide, avant d'atteindre l'extase Daryl se redresse m'obligent à reculer. Je râle de mécontentement, j'étais presque au paradis, alors qu'il vient embrasser ma clavicule. Il me bascule sur le dos, à son tour, c'est lui qui dirige nos ébats. Il redouble d'effort posant sa tête dans mon cou, mes mains se plaquent sur ses omoplates. Quand la satisfaction nous emporte, nous étouffons nos cris contre nos peaux. Je me relève et remet en quatrième vitesse mes vêtements, Daryl lui prend son temps.
Daryl : Tu ne veux pas rester près de moi, je n'ai pas envie d'y retourner.
Olivia : Si, mais comme c'est une fête en mon honneur je me dois d'être présente et puis j'ai envie de danser ! Dis-je en finissant d'enfiler mon haut avant de déposer une bise contre ses lèvres. Aller dépêche-toi.
Je sors de la chambre, me dirige vers l'escalier et croise Fabien. Il est habillé décontracter, un petit polo rose pâle avec un jeans gris foncé qui lui va à ravir. Je lui souris et me répond souriant à son tour.
Fabien : Tu es ravissante ce soir ma douce.
Olivia : Toi aussi, tu t'es même allé chez le barbier à ce que je vois. Constatais-je caressant sa joue. Ça change.
Fabien : Tu n'aimes pas ?
Olivia : Je n'ai pas l'habitude, j'ai l'impression que tu as dix ans de moins. Aller faut que j'y retourne, ils vont se demander où je suis passé.
Fabien : Attends deux secondes.
Il m'interrompt dans mon mouvement avant de m'enlever mon haut, puis il retourne le tissu commentant sur mon soutient-gorge en dentelle qui est de travers, je remets ma poitrine en place et me remet mon haut dans le bon sens.
Fabien : À l'endroit c'est mieux, il dépose ses lèvres sur mon front avant d'ajouter, tu viens, j'ai envie de danser avec toi.
Tout sourire, je prends son bras qu'il me tend et nous retournons dans le salon. Le groupe a laissé place à la sono, mes petits frères et mes amis dansent et nous nous joignons à eux. Sur une musique pop urbaine je bouge avec mon cousin tout sourire, après deux chansons je change de partenaire alors que Fabien part vers le bar. C'est avec Adam, qui à laisser Lisa danser avec Logan. J'échange deux trois banalités rigole à ses blagues puis Matt viens demander si je peux danser avec lui. Sur une musique latino, je passe mes bras autour de ses épaules, ses mains se posent au-dessus de mes reins et nous bougeons coller serrer. Je m'éclate comme une folle, Romane qui tire une tronche viens à notre direction après quelque minute, la jalousie l'a emporté sur sa raison, elle pose ses mains sur ses hanches arriver à côté de nous.
Romane : Je ne vous dérange pas j'espère !
Je me retourne vers elle collant un peu plus mon bassin contre Matt gêné de la situation.
Olivia : Non pourquoi tu nous dérangerais ma rousse, t'es la bienvenue !
Elle grogne alors que je lui fais mon plus beau sourire, je dépose une bise sur la joue de Matt avant de m'éloigner laissant la place, sa jalousie la perdra. Je vais au bar Val me tend un cocktail à peine arriver.
Olivia : Merci, dit tu ne veux pas danser avec moi Val, on m'a piqué mon partenaire.
Valentin : Se serait avec plaisir, mais je ne crois pas que Jefe soit très content. Dit-il en faisant un signe de tête dans sa direction. Je ne sais pas ce qui c'est passer quand vous vous êtes retrouvé seul, mais depuis il fait la gueule.
Je jette un regard vers Daryl qui discute avec Pedro, sa mâchoire est crispée, il a le regard noir, le poing fermé. Qu'est-ce qu'il lui arrive ?
Galiano : Moi je peux danser avec toi si tu veux, j'ai bien envie de me défouler et le boss a dit que ce soir c'était la fête !
Je suis surprise, je lui souris gentiment et par vers la piste avec lui. À la fin de la chanson il me fait un câlin et repart aider son frère.
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