Chapitre 26
Pdv Logan
Je suis posé devant l'ordi sur le comptoir de la cuisine. Je regarde des vidéos de chat sur internet. Je suis censé travailler sur mes cours de médecine, mais ma tête n'y est pas. Je pense à Sam et mon jumeau. Je m'inquiète, Liv m'a dit de ne pas m'en faire, je n'y peux rien. Je ne peux pas m'empêcher de me tourmenter. C'est ma petite sœur, mais c'est nous qui nous comportons comme si ont été des enfants égoïstes. C'est elle qui nous a permis d'évoluer dans nos rêves. Elle a trouvé ce job de strip-teaseuse dans ce club. Elle nous a toujours dit qu'elle travaillait dans un cabaret privé pour des riches. Elle ne le sait pas que Léo et moi, nous sommes au courant.
Pour nos 20 ans, mes potes nous ont amené là-bas, un super club avec des filles a tombées, d'après eux. Pour tomber on est tombé. Quand le show a commencé je ne l'ai pas reconnue de suite, mais sa voix, je ne pouvais pas me tromper ni moi, ni Léo.
Depuis son plus jeune âge elle chante pour nous, elle a toujours eu une voie d'ange. Même si depuis la mort de John, elle ne chante plus comme avant. Avec Léo on pense que John lui a fait quelques choses avant sa mort, un truc pas net. Lili ressemble beaucoup à maman et il arrivait à John de l'appeler Rosa.
Après sa mort, Éric, il devait avoir quatorze ans, a surpris une conversation entre elle et un homme. On a appris bien plus tard que c'était son père biologique. Il disait à Lili qu'elle devait porter son patronyme et de venir vivre avec lui, en nous laissant nous débrouiller seul. Qu'elle était son héritière. Que ce que John a fait était une bonne raison de nous quitter. Qu'elle n'avait pas à se reprocher sa mort. Éric nous a tous raconté, il était paniqué. Léo étant plus proche elle que moi a voulu lui en parler, il est plus subtil que moi et à plus de facilité à lui tirer les vers du nez. Enfin je dirais plus tôt qu'elle dit l'essentiel sans creuser, mais elle n'a rien dit.
Comme au retour de son voyage au Japon, j'avais seize ans à l'époque, la période la plus longue, de toute notre vie, pratiquement trois mois sans elle, on n'était plus rien, en dépression tous les cinq. Quand elle nous a annoncé qu'elle revenait plus tôt, on a tous sauté de joie sans penser à elle. Elle est arrivée avec son sourire factice, Sam du haut de ses sept ans, a été le premier à le remarquer, mais elle n'a rien dit.
C'est une bonne semaine plus tard que Léo a réussi à lui faire dire ce qui la tourmentait. Une des filles avec qui elle est partie a perdu son bébé, que ça l'avait affecté plus qu'elle ne voulait se l'admettre. On n'a pas insisté, mais moi je pense qu'elle est tombée enceinte et qu'elle a avorté... je n'ai jamais osé parler de mon intuition.
Je sais qu'elle a perdu sa virginité depuis longtemps. Un soir je l'ai surpris au téléphone avec Débora. Elle lui parlait d'un mec qu'elle avait rencontré au salon de tatouage et que même si elle n'avait pas l'âge légal, elle s'en est fait faire un.
Depuis elle s'en est fait faire d'autre des tatouages. Elle a un ange sur la poitrine pour Sam, un sur la hanche, une rose sur le bras pour notre maman, un sur le mollet et derrière l'oreille des notes de musique, celui-là évoque le lien avec Déby et deux tatouages dans le dos dont un qui nous représente tous ses cinq frères, un signe de l'infini en forme de dragon.
Depuis que Sam c'est fait renverser elle s'en veut. C'est elle qui devait aller le chercher, elle m'a demandé d'y aller à sa place. Elle était avec Romane en bonne compagnie. Elle voulait décompresser et j'ai accepté.
Je ne pouvais pas refuser, pour une fois qu'elle pense un peu à elle, sauf que Sam n'était pas d'accord. Elle lui avait promis une soirée avec lui, rien que lui. Depuis qu'elle a rencontré ce mec, elle n'a plus yeux que pour lui. Pour les piccoli la pilule a du mal à passer surtout Sam lui ne l'accepte pas, alors qu'avec Léo, nous avons compris qu'elle est épanouie, qu'elle est amoureuse, même si elle ne se l'est pas avouée. Elle est plus rayonnante et je suis heureux qu'elle pense un peu plus à elle qu'à nous.
Quand Sam m'a vu arriver, il est parti en courant sans regarder autour de lui. La voiture n'a pas pu l'esquiver. Je l'ai accompagné dans l'ambulance. Je balisais, j'avais besoin de ma sœur, j'ai toujours besoin de ma sorella. Je n'ai pas réussi à la joindre pour la prévenir. J'ai donc demandé à Léo d'aller la chercher chez son mec avant de venir me rejoindre. Elle est arrivée blanche comme un linge. Je l'ai rassuré comme j'ai pu. Sa vie n'était pas en danger, mais elle s'en veut énormément. Elle est restée au chevet du petit. Elle est sortie de cette chambre d'hôpital que pour le boulot.
Puis Léo c'est fait tabasser. Quand il a raconté que ses agresseurs lui on dit, elle a vrillé, je ne l'avais jamais vue dans cet état. Pourtant adolescente elle s'est beaucoup battue, ça lui arrive de péter une durite, mais jamais en notre présence. Le pire auquel j'ai pu assister c'était un pugilat contre des loubards un soir où j'étais trop bourré pour rentrer seul. Je l'avais appelé pour qu'elle vienne me chercher. Ils sont venus chercher la bagarre au près de moi. Elle est arrivée et sait défendue comme une lionne qui protège son petit.
Quelque temps après que son géniteur soit rentré dans sa vie, elle s'est mise à l'art du combat, pour se défendre, ce que Giorgio Disait, mais moi j'ai fait mes petites recherche sur lui. C'est un mafieux et pas n'importe qui, le chef des Italiens, j'ai gardé cette info pour moi. J'ai eu peur pour elle, mais j'ai vu du changement positif dans son comportement et surtout la nuit, elle fait beaucoup moins de cauchemar, elle est plus sereine. Puis elle a toujours été une tête de mule, j'aurais beau lui dire ce que je veux, si elle en a décidé autrement, elle ne changera pas avis.
Pour l'agression de Léo, j'ai des doutes sur le commanditaire. Je ne comprends pas pourquoi ce Daryl Ortega, en a contre mon frère. Lili nous a dit que c'était dû au fait de les avoir vu partir ensemble, mais j'ai des doutes. Après ma petite enquête sur lui, j'ai découvert que c'était un investisseur chevronné et riche propriétaire. Ce n'est pas le genre d'homme d'affaires qui corrigerait un éventuel rival, il serait plus du genre à l'éliminer définitivement.
Ça fait une semaine qu'elle n'est pas sortie de la maison, enfin jusqu'à toute à l'heure. Romane est venue la chercher, Éric lui a demandé de lui changer les idées, parce que là ça devient insupportable. Elle se comporte comme un robot et nous materne plus que de raison, presque jusqu'à nous donner la béquer. Même Sam, qui plus que ravis de ce changement de comportement et qu'on s'occupe de lui comme un pacha, en a assez.
En plus son père lui a assigné un garde du corps, Raffaello et cet individu qui ne m'inspire pas confiance, il a squatté le canapé. Il est mal sain, il tourne autour de Liv avec de mauvaise intention.
J'entends la porte d'entrée se fermer, c'est elle. Je n'ai pas le temps de répondre à son bonsoir, elle est déjà dans sa chambre. Il s'est passé quelque chose, je le sens. Une chose mauvaise. Je me précipite dans son antre et la trouve en pleure sur son lit. Je n'aime pas la voir comme ça. Stiles passe à côté de moi et se jette dans ses bras. Elle enfouit son visage dans le cou de mon frère. Je m'approche à mon tour lui caressant le dos pour calmer ses sanglots. D'une petite voie je l'interroge.
Logan : Que t'arrive-t-il ? Que s'est-il passé ?
Elle me répond en hoquetant.
Olivia : Il... il m'a accosté... je l'ai... ignoré et... il était en... colère. Je lui ai dit... des choses... horrible. Je ne l'ai... même pas... écouté... Je suis... partie sans me... retourné.
Elle pleure de plus belle. Quand la sonnette retentit. Je fais signe à Stiles de rester auprès d'elle pendant que je vais voir.
Pdv Daryl
Je la vois se précipiter vers l'entrée. Je suis abasourdie par ce qu'elle m'a dit. Je n'avais pas demandé qu'on le menace, juste de se renseigner sur lui. J'attrape mon portable, j'appelle Pedro, pour lui demander des explications.
Pedro : Si jefe.
Daryl : Pedro qu'est-ce qui s'est passé avec les ordres de l'autre jour ! J'avais bien demandé que l'on se renseigne sur celui qui est parti avec Olivia. Pas qu'on le tabasse.
Pedro : J'ai envoyé James faire le boulot comme tu m'as demandé. Il m'a confirmé que le type s'appelle Léo, c'est le manager des Nightmareden.
Daryl : C'est son frère il s'est fait agresser. Elle m'accuse d'y être pour quelque chose. Je veux savoir qui est à l'origine, que tu règles ce souci. Je veux des résultats.
Pedro : Considère que c'est déjà fait. Patron.
Je raccroche. Comment ça a pu tourner comme ça. Je cogite sur ce qu'elle m'a dit, je ne comprends pas...
Mierda ! Je me suis attaché à elle. J'ai des sentiments pour elle, je ne veux pas me l'avouer, mais c'est vrai. Je suis terrifié à l'idée de la perdre. Je pense à elle tout le temps. Elle occupe toutes mes pensées nuits et jours, putain ! Je ne dois pas la perdre.
C'est décidé, j'y vais. Je cherche le nom sur les boites à lettres pour trouver le numéro de l'appartement. Ah ça y est ! Famille Ford et Rizzo, mais ils sont combien ? Je ne comprends vraiment rien. Je pousse la porte. Rentre dans l'ascenseur direction le dernier étage. Arrivé à la porte, je sonne.
Daryl : Olivia ! Ouvre-moi s'il te plaît !
La porte s'ouvre sur le mec de l'autre jour. Je croyais qu'il s'était fait tabasser. Je ne comprends vraiment plus rien. Il me regarde de travers.
??? : Bonjour, c'est pourquoi ?
Daryl : Je viens voir Olivia.
??? : Ah t'es son mec c'est ça, enfin son « Ex » plus tôt.
Il appuie bien sur les mots « Ex » ma mâchoire se crispe. Un ado énervé s'approche, de grand taille, mais un visage juvénile.
??? : Qu'est-ce que tu veux à Olivia ! Tu ne lui as pas fait assez de mal comme ça. Dégage de là !
Je ne dis rien, mais n'en pense pas moins quel petit merdeux celui-là !
??? : Tais-toi Stiles va plutôt lui demander, si elle veut le recevoir. C'est à elle de décider pas nous même si j'ai bien envie de le retrouver sur ma table d'autopsie ...
Le petit ronchonne et il s'en va. Le portier me tend la main.
??? : Recommençons. Bonjour, moi c'est Logan le frère d'Olivia et le jumeau de Léo celui qui s'est fait tabasser. Je veux juste te laisser une chance, depuis qu'elle t'a rencontré elle est plus épanouie. Je ne l'avais jamais vu comme ça. J'étais heureux pour elle. Tu as le droit de te défendre, mais je te préviens si tu l'as fait encore souffrir. On te le fera tous regretter.
Je lui serre la main, c'est bizarre ses paroles même si elles ont une menace sous-jacente me réconforte dans l'idée de la reconquérir.
Daryl : Bonjour Daryl Ortega le copain de ta sœur.
Il émet un petit rire et se déplace c'est pour me laisser rentrer. J'avance, j'observe la pièce. Une grande cuisine assez moderne.
Logan : Assieds-toi sur le canapé. Je vais la chercher.
Je m'exécute et il s'en va. J'attends nerveux. Je me triture les doigts. Ce n'est pas dans mon habitude, mais j'angoisse. Le stress me monte. Et si elle ne veut pas me voir. Et si elle ne veut pas m'écouter. Et si elle ne veut pas me pardonner. Je ne veux pas la perdre, je ne veux pas la perdre. Putain dans quel état elle me fout.
Mon portable vibre, c'est Pedro je décroche.
Daryl : Je t'écoute.
Pedro : James l'a suivi, il s'est fait tabasser par deux types qui ont été payés par un troisième homme qui vient du clan des Italiens.
Daryl : Je suppose qu'il ne sait pas qui est le troisième.
Pedro : Tu supposes bien. Il a appelé les secours après leur départ, il n'a pas cherché plus loin.
Daryl : Je m'en occupe après avoir fini ici.
Je raccroche et vois Olivia dans mon champ de vision.
Pdv Olivia
Stiles revient dans ma chambre et me prendre dans ses bras. Je le serre un peu plus contre moi. Logan arrive un peu après.
Logan : Lili, il est dans le salon, tu devrais y aller. Tu devrais lui parler et écouté ce qu'il a à te dire. Entendre ses explications.
Olivia : Parler à qui ?
Logan : Fait pas l'idiote, j'ai très bien compris que c'était à cause de ton mec, il attend. Vas-y, écoute-le.
Stiles : Non, elle ne va pas y aller. C'est un con. Il l'a fait pleurer. Pourquoi elle devrait aller lui parler.
Logan répond à Stiles.
Logan : Ce n'est pas à nous de décider, c'est à elle. Si elle ne va pas lui parler, si elle n'écoute pas ses explications, elle va le regretter. Il s'accroupit, prenant mes mains dans les siennes me regarde droit dans les yeux et reprend d'une voie calme et posée. Tu vas le regretter. Même si à l'heure actuelle je voudrais le foutre à la porte. Tu dois entendre ce qu'il a à te dire. Alors, tu te lèves et tu y vas.
Olivia : Ok, je l'écoute, mais je ne parle pas et tu restes avec moi s'il te plaît.
Logan : Oui ma Lili, allez viens.
Je me lève de mon lit. Passe devant le miroir de la salle de bain, je passe de l'eau sur le visage et me dirige vers le salon avec mon frère sur mes talons.
Je le vois. Assis sur le canapé. Il a l'air triste et soucieux. Putain, qu'est-ce qu'il est beau comme ça. J'ai envie de le prendre dans mes bras de l'embrasser. Qu'est-ce qui m'arrive ... Il tourne son regard vers moi. Je reste silencieuse un moment en l'observant, je le jauge avant de pendre la parole.
Olivia : Ok, je t'accorde cinq minutes pour te défendre, après tu pars.
Il se lève et s'approche, je tends mon bras pour garder une distance entre nous.
Daryl : Olive ce n'est pas ce que tu penses. Je n'ai rien fait. C'est vrai que j'ai demandé à se renseigner sur lui, quand j'ai su que la voiture était à ton nom, et après que Matt m'a dit pour Sam et l'accident, je n'ai pas cherché plus. Je n'ai jamais ordonné qu'on s'en prenne à lui. Je te le jure.
Olivia : C'est ça ton excuse. Tu crois que je vais te croire sur des paroles. Qui ne sont peut-être même pas vrai.
Daryl : Je te promets. Je ne veux pas te faire de mal. Je ne supporte pas quand tu es blessé. Ça me ronge de l'intérieur. L'agression de ton frère c'est un coup monté. Les loubards qui s'en sont pris à lui, se sont fait payer par un des hommes du clan des Italiens.
Olivia : Tu accuses mon père maintenant ?
Daryl : Je n'ai pas dit ça, mais il en est capable !
Olivia : Dégage de chez moi !
Ma colère s'intensifie, je m'apprête à lui rentrer dedans quand Logan m'attrape par le bras m'obligent à me retirer dans mes appartements, s'occupant de le diriger vers la sortie.
Samedi matin, j'ai pratiquement pas dormi. Je me retrouve à faire les cent pas dans ma chambre, râlant après Daryl qui accuse mon père. Je me dis qu'il n'a pas d'intérêt à le faire, à part si mon rapprochement avec Daryl nui à ses affaires, mais alors pourquoi il l'aurait fait bien plus tôt ? Je veux en avoir le cœur net, je décide d'aller le voir. Sans plus d'explication envers Logan qui me dit de ne pas y aller, je sors prenant les clés de sa voiture. Arrivé dans la demeure de mon padre, je n'y vais pas par quatre chemins, je lui raconte ma dispute et l'agresse de questions. Il me répond sur un ton calme et bienveillant.
Giorgio : Mia bambina, i tuoi fratelli sono la tua vita mi attacca a loro questa è la mia condanna a morte (tes frères sont ta vie m'en prendre à eux c'est mon arrêt de mort). Même si la relation avec Daryl me contrarie, si j'avais voulu vous séparer, j'aurais fait en sorte que ce soit lui en personne qui commette une faute grave. Et sans toucher à tes frères ou tes amies.
Je suis soulagé que ce ne soit pas lui. Il a beau être à la tête de la mafia, il ne m'a jamais menti, il a toujours été honnête envers moi.
Après notre discutions je pars à l'extérieur de la villa prendre l'air. Raffaello me rejoint peu de temps après, je suis contente de le voir.
Raffaello : Je suis désolé Olivia. J'ai appris pour la rupture avec Daryl.
Olivia : Ne parle pas de ce cazzo, il n'existe plus !
Raffaello : Faire tabasser ton frère par deux taulards, parce qu'il te prend dans ses bras alors que tu n'étais pas dans ton état normal. Accuser ton père et provoquer une guerre entre les clans ensuite ce n'est pas digne d'un homme. Il ne te mérite pas. Il me caresse la joue. Tu es bien mieux sans lui. Et le laisser en plan quand ton frère a eu l'accident c'est la meilleure des choses que tu aies pu faire.
Mon expression ne bouge pas, je le regarde. Comment il le sait tout ça ? Il ne peut pas connaître ses détails, je ne lui ai rien dit sur ce qui s'est passé.
Raffaello : Tu mérites mieux. Tu es forte, belle et intelligente.
Il se jette sur moi et m'embrasse. Je ne l'ai pas vu venir. Je le repousse gentiment. Prétextant que je ne suis pas vraiment disposé en ce moment que j'ai besoin de temps. Même si j'ai qu'une envie de lui coller une balle.
Olivia : Je suis désolé, je ne suis pas prête.
Raffaello : Je comprends je n'aurais pas dû.
Olivia : Il faut que j'aille voir mon père, il doit m'attendre.
Raffaello : Ok reviens me voir surtout. Je suis là pour toi.
Olivia : Merci. Tu es un amour.
Ça me brûle la langue de lui sortir des mots doux et de lui sourire.
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