Chapitre 17
Pdv Olivia
Revenu dans le bureau de mon père. Je constate que tout le monde est tendu les armes en joue. Raffaello vise Daryl qui se tient debout. Les hommes de Daryl visent Fabien qui retient le bras du sexy Latino. Je jette un coup d'œil à mon père qui me fait signe de prendre mes dispositions.
Olivia : C'est bon Raffaello baisse ton arme et sort. Lui ordonnais-je.
Raffaello : T'es sûr ?
Je lui lance un regard noir et s'exécute. Je viens m'assoir sur le fauteuil de mon géniteur qui reste en retrait. Je fais un signe à Fabien de lâcher Daryl. Il obéit après avoir jeté un coup d'œil rapide à son boss.
Olivia : Si tu veux bien dire à tes hommes de ranger leur arme et attendre dehors. Dis-je calmement.
Daryl : Qu'est ce qui me prouve que ce n'est pas un piège ? Que tu n'aies pas une taupe parmi nous ? Abois-t-il.
Olivia : Rien ne le prouve, tu as juste ma parole. Ce n'est pas un piège et je ne savais pas que j'allais avoir affaire à toi aujourd'hui.
Daryl : Tu vas nous laisser repartir bien gentiment. Je ne tiendrais pas cas de toi.
Olivia : Tu es sûr ? Tu es pourtant venue pour ceci.
Je pose la clé USB, contenant les informations sur l'accident de ses parents, sur le bureau. Matt m'a un peu parlé de ce tragique évènement, perdre ses parents alors qu'ils auraient pu survivre si le conducteur ivre ne s'était pas barré comme un lâche, c'est terrible. Je sais qu'il ne renoncera pas, il tient trop à savoir la vérité et découvrir le coupable. Daryl semble réfléchir puis fait signe à ses hommes de sortir. Ils s'exécutent et Fabien les suit fermant la porte derrière lui. Giorgio n'a pas bougé, je sais ce qu'il attend de moi, je dois mener la danse. Je prends la parole en premier.
Olivia : Tout d'abord je tiens à te le dire ce qui s'est passé hier n'était pas prévu. Je ne suis pas une taupe au service de mon père.
Daryl : Toi Olivia peut être, mais qu'en est-il de Phoebe ?
Je le regarde les yeux ronds. Pourquoi il me demande ça ? Il a découvert que je suis aussi Phoebe ?
Daryl : Tu vois ce matin quelqu'un à vue Phoebe sortir de chez moi en pleine nuit. Je lui ai répondu que ce n'était pas possible puisque j'ai ramené la collègue de mon frère, toi.
C'est pas possible, il n'y avait personne quand je suis partie. Mon père se crispe, je pose ma main sur la sienne lui faisant comprendre de se calmer.
Olivia : Oui et où veux-tu en venir.
Daryl : Il l'a appelé, sous mon ordre.
Je devins livide, ce n'est pas possible ça peut pas être Val, il n'a pas pu faire le lien.
Daryl : Malgré tout j'avais des doutes, je me suis procuré son contrat de travail enfin plus tôt le tien je devrais dire. Alors dis-moi maintenant es-tu une taupe ? Tu m'as séduit pour me faire tomber c'est ça ?
Olivia : Je t'ai répondu. NON ! Ma vie privée ne regarde pas mon père ! Je n'ai jamais voulu ça je suis juste tombé sous ton charme, c'est pour ça que je suis partie avec toi hier !
Daryl : C'est ça et c'est pour ça que tu t'es tapé mon frère après t'être barré ce matin ?
Giorgio attrape le col de Daryl et lui met une droite.
Giorgio : Tu traites ma fille de trainer ?
Daryl : Et de menteuse !
Olivia : STOP ! Ça suffit ! Tiens les infos sur l'accident de tes parents prend les et barre-toi ! Tu diras à Karim que je ne reviendrai pas de sitôt au club. Sache que je n'ai pas couché avec Matt ! Je me tourne vers mon père. T'es contant si tu m'avais laissé loin de tout ça... Je ne suis pas comme toi, je ne veux pas être comme toi !
Je veux qu'une chose sortir d'ici. Je vais craquer, je sens mes larmes de colère monter, je ne veux pas que nos hommes me voient comme ça, déjà qui on peut d'estime pour moi. Si je perds le contrôle de mes émotions, ils ne me respecteront jamais si je craque maintenant. Il faut que je me contienne. Parce qu'au fond de moi j'aime cette vie que je ne veux pas, elle viendra toujours me hanter et je finirais par l'accepter. Je m'approche du balcon, ouvre les portes vitrées, enjambe la rambarde et saute vers l'extérieur. Une pirouette réussit, merci la souplesse et j'atterris, sans encombre sur mes pieds et me dirige vers la Ferrari dans laquelle je suis arrivée, Raffaello n'enlève jamais les clés, j'enclenche le contact et quitte la propriété.
Pdv Daryl
Pedro et Galiano sont sortis suivie du bras droit de Giorgio.
Olivia : Tout d'abord je tiens à te le dire ce qui s'est passé hier n'était pas prévu. Je ne suis pas une taupe au service de mon père.
C'est ça moi je suis le pape.
Daryl : Toi Olivia peut être, mais qu'en est-il de Phoebe ?
Elle me regarde avec étonnement. Je lui explique comment je l'ai découvert. Je vois Giorgio se crisper quand il entend que j'ai couché avec sa fille, lui qui est connu pour son sang froid ça ferait presque foutre la pétoche. Olivia devint livide je comprends que j'ai vu juste.
Daryl : Alors dis-moi maintenant es-tu une taupe ? Tu m'as séduit pour me faire tomber c'est ça ?
Olivia : Je t'ai répondu. NON ! Ma vie privée ne regarde pas mon père ! Je n'ai jamais voulu ça je suis juste tombé sous ton charme, c'est pour ça que je suis partie avec toi hier ! S'énerve-t-elle.
Daryl : C'est ça et c'est pour ça que tu t'es tapé mon frère après t'être barré ce matin ? Dis-je avec dédain.
Giorgio se jette sur moi et me met une droite.
Giorgio : Tu traites ma fille de trainer ?
Daryl : Et de menteuse !
Olivia : STOP ! Ça suffit ! Tiens les infos sur l'accident de tes parents prend les et barre-toi ! Tu diras à Karim que je ne reviendrai pas de sitôt au club. Sache que je n'ai pas couché avec Matt !
Giorgio recule. Olivia attrape ma main et me pose la clé en son centre. Je ne comprends pas, je la regarde mon cœur se serre, elle semble sur le point de pleurer. Elle se tourne vers son père.
Olivia : T'es contant si tu m'avais laissé loin de tout ça... Je ne suis pas comme toi, je ne veux pas être comme toi !
Elle est en colère. En colère contre son père. Si elle disait vrai, si elle n'a jamais été une taupe, si elle n'avait pas couché avec mon jumeau, si ses intentions n'étaient pas mauvaises. Un poids tombe sur mon estomac. Je la vois s'approcher de la fenêtre, l'ouvrir et sauter vers l'extérieur. Par instinct, je me précipite pour la rattraper, trop tard. Je la vois se diriger vers une Ferrari la même que celle de toute à l'heure. C'était elle ? La voiture démarre et quitte la propriété à vitesse folle. Le poing de Maccini atterrie sur la table.
Giorgio : Merde ! Fait chier ! Je l'ai repoussé dans ses retranchements, elle ne me pardonnera pas de sitôt. Fabien ! Crie-t-il.
Le bras droit rapplique aussi tôt.
Giorgio : Suis Olivia et assure-toi qu'elle ne fasse pas de connerie.
Fabien : Puoi contare su di me. (Tu peux compter sur moi.)
Il quitte le bureau comme il est entré et moi je viens me rasseoir déboussolé par ce qui vient de se passer.
Giorgio : Je vais être franc. Ma fille ne travaille pas pour moi. Dit-il simplement. Je le voudrais, mais ce n'est pas le cas. Je prends soin d'elle-même contre sa volonté. Elle a tellement souffert dans son enfance, le trottoir. Dit-il doucement regardant l'horizon à travers la fenêtre. Elle a fait tout son possible pour quitter ce monde. La savoir en petite tenue devant des hommes qui la reluque sans impunité, j'ai peur à chaque instant qu'elle retombe dans ce milieu. Je veux juste qu'elle arrête de se produire dans ton club. Je ne supporte plus de la savoir là-bas. C'est pour ça que j'ai remué ciel et terre pour te trouver ses infos et j'ai même un cadeau de plus. Il se tourne vers moi encre ses yeux qui exprime du regret dans les miens. Le type je l'ai trouvé et enfermé. Sort-il après un silence pesant. Tu pourras partir avec et en faire ce que tu veux. En échange je veux que tu la vires.
J'assimile l'éclaircissement, c'est juste un père qui aime sa fille. Mon cœur se serre quand je comprends qu'elle s'est prostituée plus jeune. Je comprends son point de vue. Moi aussi imaginer d'autre homme contemplé son corps magnifique me fous les boules. Encore plus, quand je réalise que je ne peux pas la virer.
Daryl : Je ne peux pas accéder à ta demande. Je ne peux pas la virer c'est dans les clauses du contrat qu'elle a signé. Par contre je vais faire en sorte de l'empêcher d'accéder au club.
Il me demande d'utiliser tous les moyens pour éviter qu'elle entre dans l'établissement. Son téléphone sonne, il répond. Son visage se détend et il raccroche.
Giorgio : C'est bon elle est rentrée chez elle. Écoute-moi bien, les infos je te les donne et ton cadeau aussi. Je veux juste tu prennes soin de ma fille. J'ai bien vu comment tu la regardes et comment elle m'a parlé de toi. Tu n'as pas d'intérêt de la faire souffrir. De toute façon quoi je dise elle en fera qu'à sa tête. Finit-il par dire avec un petit rire.
Je ne sais plus quoi penser. Il me pousse la clé contenant les précieuses infos que j'avais posées sur le bureau et m'invite à le suivre. Une fois dehors Pedro et Galiano me rejoignent me demandant si tout va bien. Je leur fais signe que oui. Un des hommes de Maccini arrive à notre rencontre avec un prisonnier le jetant à nos pieds. Giorgio me désigne l'individu comme le responsable de l'accident. Pedro le jette dans le coffre de la voiture. Après une accolade virile et les dernières instructions pour Olive nous quittons cet endroit.
Arrivé à la villa, je donne les ordres. Le prisonnier se retrouve enchainé à la cave. J'envoie Galiano et Kevin surveillé Olivia. Convoque Valentin et Valerio. Valerio gère deux Casinos et des boites de nuit appartenant à la Bella Muerte. Je leur confie la gérance du Hechizar en attendant de savoir ce que je fais de Karim et ordonne à Valentin de ne plus toucher à Liv et de s'assurer qu'elle ne remette pas les pieds au club.
Pdv Olivia
J'arrive à la maison. Je me suis calmé sur le chemin. Je descends de la voiture et attend, je sais que Fabien ne va pas tarder. Mon père s'assure toujours que je ne fais pas de connerie quand je pars en colère comme ça, toujours par le biais de mon cousin. Qu'est-ce que je disais, le voilà ! Il s'arrête devant moi, j'ouvre la portière et m'assois à la place du mort. Je lui tends les clés de la Ferrari, qu'il laisse tomber sur le tableau de bord.
Fabien c'est un homme originaire d'Italie d'un mètre quatre-vingts, brun avec des yeux verts, mais pas la même teinte. Le droit est vert tirant sur le bleu, le gauche est vert foncé. Il a une barbe toujours bien entretenue, un nez fin et une mâchoire carrée. Il est discret et très loyal. Il a douze ans de plus que moi et il s'est beaucoup attaché à moi. Il a perdu sa sœur jeune, je lui ressemble beaucoup sauf qu'elle était brune. Il m'a expliqué qu'il est le fils du cousin de mon père, décéder d'une cirrhose, il y a des années. Il n'a pas vraiment connu sa mère. Elle est partie de la maison prétextant qu'elle allait faire les courses, elle n'est jamais revenue. Mon père l'a recueilli, c'était le seul membre de la famille qui lui restait avant de me rencontrer.
Fabien : Ti senti meglio ? (Ça va mieux ?)
Olivia : Sì.
Il m'a beaucoup aidé. Quand j'ai rencontré Giorgio, je ne voulais pas y croire et lui ne savait pas si prendre avec moi. C'est Fabien qui a noué le dialogue entre nous et encore aujourd'hui. Il est toujours là après la tempête, en retrait, jamais longtemps, mais cela suffi. Mes frères ne l'apprécient pas beaucoup. La dernière fois, le poing de Fabien a atterri sur la figure de Logan.
Fabien : Mi dispiace, per l'ultima volta mi sono lasciato trasportare... (Je suis désolé pour la dernière fois je me suis emporté...)
Olivia : C'est bon je ne t'en veux pas c'est sur le coup je comprends. Il n'aurait pas dû te pousser à bout.
Puis c'est lui qui m'a aidé à convaincre mon père d'aider Débora avec son ex. C'est grâce à lui que Giorgio a compris que si on me force à faire quelque chose je fais le contraire, par pure contradiction. Quand on m'aide j'accepte n'importe quoi, dans les limites du raisonnable. Comme après avoir aidé Déb. Fabien qui est un conducteur hors pair ne pouvant pas participer à une course illégale pour cause de grippe. Aujourd'hui encore je ne suis pas certaine que ce soit vrai, mais je n'ai jamais eu de confirmation sur mes doutes. J'ai pris sa place lors du départ, alors que je refusais de monter dans ce genre de bolide. Autant dire que ce n'est plus le cas et j'ai gagné. C'est vrai mes concurrents n'étaient pas très balèzes, mais Giorgio était fier de moi.
Fabien : Dis-moi ce Daryl, il ne te laisse pas indifférent n'est-ce pas ?
Ah oui j'ai oublié de préciser, il analyse toujours les gens et il est très perspicace.
Olivia : Non ! Criais-je.
Merde j'ai répondu un peu trop précipitamment et je suis partie dans les aigües. Il me regarde un sourire en coin.
Fabien : Ah bon, pourtant t'es bien partie en jurant sur le bon Dieu. Qu'est-ce que tu disais ? Ah oui 'pourquoi il faut que celui qui hante mes pensées soit là', je suppose que tu ne parlais pas du type de quarante ans. Et j'ai vu ton regard quand tu as aperçu Raf pointant son arme sur lui. Je ne me permettrais pas de dire que tu es amoureuse, mais il ne te laisse clairement pas de marbre.
Je détourne le regard, je dois être rouge comme un coquelicot, il est vraiment trop perspicace.
Olivia : Ok je le reconnais, j'ai perdu le contrôle devant lui.
Fabien : Oh merde ! Tu as couché avec lui !
D'un coup je me retourne vivement, le regardant les yeux exorbités.
Olivia : Comment tu le sais !
Fabien : Non lo sapevo, me l'hai appena detto. (Je ne le savais pas, tu viens de me le dire). Dit-il un sourire en coin.
J'ai honte, de mettre fait piéger comme une bleue. Il se met à rire.
Fabien : Ce n'est pas un drame Liv, tend qu'il ne t'obsède pas et que tu ne penses pas à lui tout le temps.
Je crois que là on me perd, j'ai chaud, très chaud. Je cache mon visage dans mes mains. Espèrent qu'il n'en rajoute pas. C'est sans compter sur son côté j'adore t'embêter parce que je t'aime bien.
Fabien : Ce n'est pas vrai ! C'était avant ou après que tu es couché avec lui ?
Merde, je n'ai pas envie de répondre, mais je n'aurais jamais la paix.
Olivia : Avant...
Fabien : Aller raconte, il s'en est rendu compte ?
Olivia : Plus tôt.
Fabien : Mais encore ?
Et merde il veut les détails.
Olivia : J'ai crié son nom en plein orgasme avec un autre. T'es contant !
Fabien : Ah quand même !
Il me regarde un instant et me dit de ne plus penser à ce rendez-vous plutôt étrange. Il me souhaite une bonne soirée en compagnie de nos frères et il s'en va une fois que je suis sortie de la voiture. Quand je rentre enfin à la maison, je trouve mes quatre loustics affalés sur le canapé devant un film en compagnie de plat à emporter.
Olivia : Bonsoir, je vois que l'on ne m'a pas attendu.
Ils me répondent, alors que je viens leur faire la bise.
Léo : On a pris thaï, le tien est sur le comptoir de la cuisine.
Je remercie dépose mes affaires dans ma chambre, reviens et me cale entre Sam qui vient appuyer sa tête sur mon bras et Logan qui pose ses pieds sur mes jambes.
Logan : C'est Éric qui a choisi. X-Men ça te va ?
J'acquiesce en commençant à manger. Sam nous a exposé ses prouesses lors de son entrainement avec Matt, je suis enchanté de lui avoir trouvé une occupation où il s'épanouit. Éric nous a raconté les péripéties de l'œuf qui a fini sur la tête d'un client. Romane en avait marre que celui-ci renvoie l'assiette à cause de l'œuf trop cuit. Au bout de la quatrième fois elle est allée le voir, a cassé un œuf frai sur son crane en disant 'il est convenablement cru pour vous' en ajoutant une révérence. Toujours dans l'extrême celle-là.
Une fois le film fini, les petits sont partis se coucher, alors que Logan s'est mis à réviser la médecine. Moi je suis monté prendre l'air sur le toit observant les constellations repensant à ce rendez-vous et à Daryl avant de redescendre prendre ma douche et me mettre au lit.
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