Chapitre 07
Pdv Olivia
Après plus de deux heures d'exhibition, ma séance terminée. Je me dirige vers le bar, Valentin m'attend grand sourire aux lèvres.
Valentin : Alors ? Demande-t-il curieux.
Phoebe/Olivia : Je crois qu'il est ravi. Dis-je pensive.
Valentin : Je savais qu'il ne te résisterait pas ! Attends, juste 'ravi'. S'étonne-t-il.
Phoebe/Olivia : Ok, je l'ai satisfait. Je change de sujet je ne veux pas m'étaler, je suis encore perturbée par cette rencontre. Alors tu m'as prévu quoi pour me récompenser ?
Il sort un verre pilsener vide de dessous le comptoir et un verre à mélange contenant des glaçons et un liquide orangeâte. Il mélange le contenu et le verse dans l'autre. Le décore le verre avec les litchis et quelques feuilles de menthe. Et l'avance vers moi.
Valentin : Un envoutement ! Tu m'en diras des nouvelles.
Phoebe/Olivia : Dans cet envoutement, qui a-t-il ? Le questionnais-je connaissant la bête.
Valentin : De la liqueur de safari, du campari et du pineau des Charentes. C'est spécialement pour toi, il rappelle tes origines, le campari pour l'Italie, le pineau pour la France et le safari c'est pour l'exotisme que ton aura émane ! Annonce-t-il fier de lui.
Je ris aux éclats, il est vraiment étonnant. Je goute le breuvage et constate qu'il est délicieux.
Phoebe/Olivia : C'est délicieux Val ! Tu finis à quelle heure ?
Valentin : Désolé ma belle je reste jusqu'à la fermeture ce soir et je retrouve mon frère après.
Phoebe/Olivia : Tant pis pour toi ! Aller je vais rendre des comptes au petit patron. Passe une bonne fin de soirée !
Valentin : À toi aussi ! Dit-il tout sourire avec un clin d'œil.
Je me dirige vers le bureau de Karim, rentre sans frapper et referme la porte derrière moi.
Phoebe/Olivia : J'ai fini, le grand patron avait l'air contant. La semaine prochaine je viens lundi et mardi et je prends le reste de la semaine.
Karim : Temps que Jefe est satisfait, ça me va. Ça fait quelque temps que tu n'as pas pris de vacances. Pour te récompenser prends toute la semaine, week-end compris.
Phoebe/Olivia : Ok, tu as raisons, j'en ai besoin en plus. Bonne soirée, à la semaine prochaine.
Karim : Bonne soirée Phoebe.
Je pars à la voiture, il est vingt-deux heures quarante. J'ai besoin de sexe, cette séance avec Daryl m'a émoustillé. Comme Val n'est pas disponible j'envoie un message à Ryan qui répond instantanément.
[Olivia à R. T'es libre maintenant ?
Ryan à O. Cinq à sept ?
Olivia à R. Oui
Ryan à O. Je suis au bureau
Olivia à R. J'y suis dans 15 min ]
J'arrive, il a délaissé son costume trois pièces pour arborer une chemise rose pâle ouverte faisant ressortir une fine toison sur son torse. Il m'attend un verre de whisky à la main tournée vers la fenêtre, contemplant la ville qui ne dort jamais. Je me défais de ma veste.
Olivia : Bonsoir Ryan.
Il se tourne vers moi et me dévisage étonner.
Ryan : Olive ?
Ah oui ! J'ai oublié d'enlever ma perruque. Ce que je fais en m'approchant de lui, passe ma main dans ma chevelure défaisant mes ondulations qui tombent sur mes épaules.
Olivia : Désolé, je sors du club.
Je m'empresse, de défaire ma robe. Un sourire s'affiche sur son visage, il pose son verre au coin de son bureau et extrait un préservatif d'un tiroir.
Ryan : Je vois qu'on est pressé.
Olivia : Tu n'as pas idée.
Il enlève sa ceinture d'un geste vif et se jette sur moi. Il me soulève, vient embrasser mon cou. Je passe mes jambes autours de sa taille faisant tomber mes escarpins. Il nous entraîne sur le divan. Il me domine, je fais glisser son caleçon avec son jeans. Il se détache, sors la capote et la déroule sur son sexe déjà gorgé de sang. Il me pénètre sans difficulté en me détaillant.
Ryan : Tu n'avais pas tous ses tatouages les dernières fois ?
Olivia : Tu veux vraiment parler de ça maintenant ?
Il ne relève pas et débute ses va-et-vient. Je l'encourage à accélérer caressant son dos et ses fesses, ce qui ne rechigne pas à faire. Je me cambre, il vient dévorer mon téton durci et malaxer l'autre sein.
Olivia : Mmm... Vas-y... Continu...
Ryan m'accompagne dans mes gémissements, je le sens tressaillir. Il se retire, sa main experte remplace sa verge, deux doigts dans mon intimité et son pouce caresse mon clitoris. Je ferme les yeux, me laissant chaviré doucement vers l'orgasme.
Olivia : Mmm... Ouiii... C'est booon...
Quand enfin mon vagin se contacte sur ses phalanges, je crie son nom dans mes spasmes.
Je rouvre mes yeux. Ryan assis me dévisage.
Olivia : Quoi ?
Ryan : C'est la première fois que je donne du plaisir à une femme et qu'elle crie le prénom d'un autre. Dit-il stupéfié.
Olivia : Pardon ? J'ai fait quoi ? M'exclamè-je surprise.
Ryan : T'as crié 'DARYL'. Mon égo en prend un coup. Rajoute-t-il amusé.
Je réalise que durant l'acte c'est Daryl qui me venait à l'esprit. J'ai fantasmé sur cet homme que je ne connais pas, je ne comprends pas. C'est simple il t'a marqué marmonne ma conscience.
Olivia : Je suis désolé... C'est la première fois que ça m'arrive... Même quand je simule, je me consacre à mon partenaire. Avouè-je en murmurant rougie de honte.
Ryan : Je ne t'en veux pas. Nous sommes que des êtres humains. Si tu as pris du plaisir autant que moi j'en suis satisfait. Un plan cul c'est aussi fait pour ça.
Olivia : C'est importun, pourtant je te remercie.
Ryan : Je préfère ça, que si tu simules pour me faire prendre du plaisir, là j'aurais été vraiment affecté. Alors dis-moi tes tatouages, tu ne les as pas fait faire hier et ils ne sont pas apparus comme ça.
Olivia : Je les recouvre de fond de teint, je n'ai pas trop envie de tombé sur un client spécifique au boulot, c'est pour cette raison que je portais une perruque en arrivant. Je dissimule ma vraie identité lors de mes séances.
Nous sommes restés a discuté un petit moment et nous avons recommencé. Ryan m'a titillé en criant les prénoms de sa secrétaire, de son assistante ou encore de la DRH. Finalement cet incident nous a beaucoup fait rire. J'ai fini pars rentrer. Sur le trajet j'ai cogité sur ce qui mettait arriver, crié le prénom d'un autre en plein orgasme et surtout celui-là. J'ai vraiment un grain. Je ne comprends pas Ryan, accepter que je pense à un autre, c'est déroutant, si c'était l'inverse je ne sais pas comment serait ma réaction. J'ai bien eu des « partenaires » qui me traitaient de tous les noms ou qui m'appeler autrement, mais j'étais payé pour et en aucun cas j'en prenais du plaisir.
Arrivé à la maison, démaquiller, doucher et prête pour rejoindre Morphée. Je m'informe de l'heure, cinq heures, encore heureux on est dimanche, je vais pouvoir dormir et profité d'une grasse matinée. C'est sans compter sur les garçons qui débarquent pour me réveiller quatre heures après. Les ados sautent sur mon lit, pendant que je ne sais qui ouvre les volets. J'enfouis mon visage dans mon oreiller supplient d'arrêter. Ils veulent faire une sortie au parc d'attraction. Je bougonne de mauvaise humeur.
Olivia : Laissez-moi dormir tranquille. Grognè-je de mauvaise humeur.
Sam : Non ! Tu nous as promis.
Olivia : Non ho promesso niente. (Je n'ai rien promis du tout.)
Logan : Aller, on va passer une bonne journée.
Il vient enlever les couvertures qui me tenaient chaud. Je me recroqueville en position fœtale plongeant un peu plus ma tête dans mon polochon.
Olivia : Je n'ai pas envie.
Éric : Ça fait longtemps qu'on n'est pas sorti tous les six.
Stiles : Aller fais-nous plaisir. Sans toi ce n'est pas pareil. Me supplie-t-il.
Leurs requêtes rendent caduque mes résolutions. Adieux grâce mat !
Olivia en râlant : Ok, hai vinto. (Ok, vous avez gagné.) Laissez-moi le temps de m'habiller et j'arrive.
Après vingt minutes, j'arrive dans la cuisine parée pour une journée à marcher le long des attractions. Basket confortable, jeans skinny noir, un teeshirt bleu simple 'la famille c'est la vie' écrit dessus et une petite veste en coton, sans chichi pas de maquillage et les cheveux lâche. Logan tout sourire me tend un café et Sam une assiette de pancake nappé de sirop d'érable. Je les remercie dégustant ce petit déjeuner.
Nous partons donc tous les six, Logan, Sam et moi dans la voiture du premier et les trois autres dans celle de Léo. Nous arrivons sur place, l'ambiance festive nous emporte riant de bon cœur, Sam et Éric sautent comme des gamins devant toutes les attractions nous incitant à les suivre.
Tous les manèges y passent. Dû tire à la carabine, au train fantôme, en passant par le palais des glaces et le grand huit que Stiles rechigne à faire, ha ! Le vertige quand tu nous tiens. Avec ça les crêpes, glaces et autre, accompagné de boissons pour tenir toute la journée heureusement que le parc est grand l'exercice et les sensations fortes compense les calories avalées. Les jumeaux se chamaillent gentiment devant les filles qu'ils draguent. Ma mauvaise humeur de ce matin c'est envolé, la compagnie de mes frères contents d'être tous ensemble n'y est pas pour rien.
Léo en a profité pour me parler de sa future promotion, son directeur l'envisage pour le récompenser du travail fourni et de l'implication à trouver la perle rare. Il a hâte depuis l'annonce non officielle son supérieur direct lui mène la vie dure.
Stiles nous a détaillé sa vie dans son nouveau lycée, ses coéquipiers de basket avec qu'y il s'entend très bien, ses cours, les profs barbants et ceux qui s'impliquent réellement dans leurs avenirs, ses conquêtes un vrai Don Juan comme Logan et son adaptation loin de nous.
Logan lui comme à son habitude, se vante de ses performances sur les cobayes de médecine et ses exploits sexuels. J'en ai profité pour lui parler de ma mésaventure de cette nuit. J'en avais besoin et avec Logan c'est différent contrairement à Léo ça ne le gêne pas de parler de ce sujet-là. Il sait me rassurer et prend tous à la dérision, sans se moquer, enfin un minimum, sans jamais le crier sur les toits.
Sam m'a avoué qu'il voulait faire une activité après les cours pour pas rester seul à la maison. C'est vrai avant que Stiles parte en internat, ils étaient toujours fourrés ensemble, dans le même établissement, le même cercle d'amis. Je le conçois, c'est plus difficile pour lui. Je l'ai toujours plus protégé que les autres, m'assurant qui ne soit jamais seul. Pourtant il grandit et je réalise que je ne peux pas être toujours derrière lui, ni derrière les quatre autres. Si je m'écoutais serais perpétuellement sur leur dos, pourtant il faut que je lâche du lest, même si c'est difficile pour moi.
Pdv Logan
Hier, après avoir été forcé accompagner Liv faire les magasins avec Léo, les boutiques de lingerie se sont révélées intéressante finalement, je me suis bien diverti. Je suis allé voir Stiles jouer. C'était un super match, c'est un super meneur. Il a géré comme un chef tel Julius Erving, un de ses idoles, il a marqué plusieurs points dont quelques drunks réussis.
Je l'ai ramené à la maison et nous nous sommes installés devant la Playstation 4 à jouer à FIFA avec Sam, qui a passé l'après-midi à reviser avec ses copins. Après un long moment, Léo nous a rejoints nous demandant si on voulait aller au parc d'attraction demain. On a tous accepté et décider d'amener Liv et Éric aussi, il sera de repos. Une sortie tous les six ça fait longtemps que ça n'est pas arrivé. Entre mes études, le travail de Léo et Éric, Stiles à l'internat et Olivia. Ha Olive ! Avec son emploi au « cabaret », son nouveau boulot, son père et nous, je ne sais pas comment elle tient le coup. Ça lui fera plaisir de lâcher prise.
J'ai commandé des pizzas, la flemme de faire à bouffer et puis c'est rédhibitoire, soirée pizza/jeux vidéo avec mes fratelli c'est ça le plaisir. Éric est rentré vers vingt-deux heures et nous a rapporté le dessert, des mousses aux chocolats un vrai régal comme toujours. Il s'est réjoui de passer son dimanche en famille. Nous sommes partis nous coucher, Liv n'était pas encore rentrée, ça ne me tracasse pas plus que ça, j'ai l'habitude, elle rentre parfois tard, mais ne découche jamais.
À neuf heures on était tous les cinq près, on attendait que Liv se lève. Sam et Éric impatients sont partis la réveiller et nous les avons suivies de bon cœur. Après s'être pelotonné dans ses couvertures et quelques grognements, résigné part nos suppliques elle nous a rejoints dans la cuisine où Sam l'attendait, des pancakes chauds et moi, son café long, à la main.
Nous sommes partis le sourire aux lèvres, Éric et Stiles dans le bolide noir avec Léo, le conducteur. Sam et Olive avec moi dans mon gioiello rosso (bijou rouge). Nous sommes arrivés sur place, la musique festive et les cris des forains nous a nettement emportés dans l'ambiance. Nous rions de bon cœur, Sam et Éric sautent comme des gamins devant toutes les attractions nous incitent à les suivre.
Tous les manèges y passent. La tire à la carabine, où j'ai été le meilleur ! Sans me vanter bien sûr, mes chevilles vont bien merci ! Le train fantôme où Liv à fait semblant d'avoir peur pour me faire rire. Je n'aime pas trop ça, le frisson de l'inattendu ce n'est pas pour moi.
On est passé par le palais des glaces, pour notre plus grand plaisir avec Léo. Nous avons testé nos frères, sur « chi e chi (qui et qui) » une de nos passions pour les agacer. Bien sûr Liv même les yeux fermer elle nous distingue sans difficulté. Je ne sais pas comment elle fait même moi je me confonds avec mon frère sur les photos.
Et enfin le grand huit que Stiles rechigne à faire, il a une peur bleue du vide lui le grand basketteur qui saute à trois mètres du sol a peur sur la première marche d'un escabeau. Pour accompagner cette journée idyllique nous avons dévoré les confiseries des stands tous le long du parcours. Je drague quelques filles au passage, sans compter sur ma moitié qui les fait fuir, j'ai quand même récolté trois numéros.
Cette journée les confidences fut de mise. Léo a annoncé sa future promotion. Il le mérite, il se donne corps et âme pour son boulot. Stiles nous a raconté sa vie dans son nouveau lycée, ses rencontres avec ses coéquipiers et ses conquêtes. Pour ça il tient de moi ! Et aussi son acclimatation loin de nous. C'est vrai que pour nous aussi c'est difficile, on a toujours été très proche les uns des autres.
Moi, je me suis glorifié auprès de Liv sur mes performances sur les cobayes de médecine et mes exploits sexuels. Je n'ai pas honte d'en parler avec elle. Elle me donne souvent des bons conseils, j'ai appris deux trois trucs qui mon bien servis pour emballer les filles ou les jeter sans les faire souffrir, je ne suis pas un monstre sans cœur.
À mon grand étonnement elle s'est confié sur sa partie de jambe en l'air d'hier, ce n'est pas qu'elle ne parle pas de sexe avec moi, mais d'habitude elle évite les détails, du genre les prénoms ou même le fait de dire que ça s'est passé hier, mais elle en avait besoin, ça se voyait. Je sais que contrairement à moi qui collectionne les coups d'un soir, elle est plus à avoir des sex friends. Elle aurait rencontré un mec. Elle ne s'en rend pas compte, mais vu comment elle parle de lui il ne la laisse pas indifférente. Elle aurait énoncé son prénom dans les bras d'un autre, qui d'après ce que j'ai compris est son nouveau patron. J'ai halluciné quand elle m'a avoué ça et encore plus que celui-ci ne l'a pas mal pris. Ça m'a donné du grain à moudre sur moi qui en matière de sexe pense à moi en premier. Je l'ai rassuré tournant ça à la dérision. Je me demande qui c'est ce mec pour perturber autant ma sœur, elle qui a le contrôle de tout, c'est impressionnant.
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