Chapitre 06
Pdv Daryl
Aujourd'hui c'est enfin le dernier établissement à contrôler. Depuis que j'ai repris les rênes du gang je n'arrête pas entre les deux casinos, les trois concessions de voitures et de motos de luxes, les six boites de nuits, les nombreux bars, restaurants, club, les abondantes boutiques de luxe, et j'en passe, je termine enfin avec ce club. J'ai hâte d'y être, je n'ai jamais eu l'occasion d'y aller. Karim le gérant venait toujours à la villa rendre ses comptes du temps d'El Padre. Ce petit club est pourtant très réputé au sein du clan.
Valentin m'a toujours venté la beauté des filles qui s'y produisent. Valentin c'est le barman de ce club et le petit frère de Galiano, l'un de mes plus fidèles hommes de main, un frère. Et l'attraction la plus demandée c'est la fameuse Phoebe, il parait qu'elle ensorcèle qui conque entre dans ses filets.
El Padre, mon mentor a renommé le club Hechizar (ensorceler) pour elle. Je n'ai jamais compris pourquoi il c'était attaché à cette fille. Il l'a croisé un jour dans le cimetière. Je me souviens de ce jour-là, c'était un mois après le décès de sa femme Stéphanie, il se rendait tous les jours se recueillir sur sa tombe, je l'accompagnais tout le temps, pourtant cette journée-là je devais régler un souci avec des fournisseurs de pièces détachées. Il y est allé seul, quand il est rentré à la villa, son expression avait changé, il n'était plus en deuil, il était en colère contre sa femme, il a même fait bruler tous les tableaux d'elle et démonté la maison close qu'elle tenait. Il était triste aussi, cette rencontre l'avait bouleversé, il répétait 'la vie n'avait aucun sens, le bonheur dès un, dépendait du malheur des autres'. Jusqu'à sa mort il n'a plus évoqué sa femme même devant sa fille.
Il paraitrait que cette sirène chantait pour charmer un ancien Major d'El Padre lorsque qu'il l'a recroisé quelques semaines plus tard. Il l'a recruté dans cet établissement, je sais d'après Val qu'elle bénéficie de quelque d'avantages par rapport aux filles embauchées, pourtant l'investissement et très rentable pour le club.
J'entends frapper trois petits coups à la porte de mon bureau. Je sors de mes pensées et annonce un 'entrée'. Matt, mon frère jumeau apparait tout sourire derrière la porte. Qu'est-ce qu'il me veut encore se lui là.
Matt : Hola hermano !
Daryl : ¿Qué quieres ? (Que veux-tu ?)
Matt : Ça va, merci de poser la question et toi toujours en plein boulot ?
Daryl : Ouais viens en au fait.
Matt : J'ai mon bébé qui est tombé en panne et j'aurais besoin de commander une pièce ou deux que je ne trouve pas, tu pourrais m'aider ?
Ah ! Je me disais aussi, c'est pour sa moto. C'est rare qu'il vienne me voir à la villa quand ce n'est pas pour draguer dans une des nombreuses fêtes que j'organise. Il ne cautionne pas mon activité même si dans le passé, il faisait aussi partie du gang. La terreur Ortega qu'on nous appelait, on était inséparable, mais depuis le décès de Lana, son ex, c'est plus la même chose. Il a quitté le gang avec l'accord d'El Padre assurément, il est rentré dans le rang et a trouvé ce travail à Carter Corp grâce à son meilleur ami Colin.
Daryl : Vois avec Ismaël directement. Tu devrais le trouver au garage.
Matt : Gracias D.
J'observe mon frère, silencieux. Il a un autre truc à me dire, vu sa tête y il a une fille derrière.
Daryl : Tu veux me parler d'une chose en particulier ? ¿Quizás una chica ? (Une fille peut-être ?)
Matt : Ouais ... Bredouille-t-il. J'ai une nouvelle collègue au boulot et je voudrais l'amener au resto la semaine prochaine... Tu peux me prêter une voiture. Je me vois mal l'amener à moto.
Daryl : Une fille donc ! Et tu peux m'en dire plus ?
Matt : Je suis obligé ?
Daryl : Ce n'est pas moi qui te demande quelque chose.
Matt : Elle est arrivée y a trois semaines, c'est ma nouvelle coéquipière. Une petite blonde très sympa avec des yeux à tomber. Elle me fait rire, elle est simple et a un peu de caractère. Elle nous a invités Au Moderne l'autre jour avec Lisa et Colin. Je n'avais jamais rien manger d'aussi bon, les lasagne saumon-épinard, un vrai régal. J'étais au septième ciel. Elle est surprenante elle parle l'italien et le français. Elle bosse comme une dingue, elle finit les dossiers qu'on lui donne plus vite que son ombre...
Je l'écoute attentivement, il semble subjuguer par cette fille. Il va falloir que je mène mon enquête sur elle.
Matt : ... Elle s'est déjà fait remarquer par Carter. Le point noir, ce sont les hommes du bureau, surtout Gabriel notre manager. Il veut lui sauter dessus, ça m'agace au plus haut point. Forcément elle est belle à croquer. Elle a des lèvres pulpeuses, de ces fesses et sa poitrine, je ne te parle pas de sa poitrine. Elle met des décolletés plongeants, je la mate toute la journée.
Daryl : Dit donc tu n'es pas en train de tombé amoureux toi ?
Matt : Mais ça ne va pas la tête, c'est ma collègue.
Daryl : Alors pourquoi tu veux l'invité au resto ?
Matt : Je viens de te le dire elle m'a invité au resto et je veux lui rendre l'appareil. Alors la voiture ?
Daryl : Tu peux la prendre. Autre chose ?
Matt : Oui, dis-moi quand as-tu prévu d'aller voir Abuela. Ça fait un petit moment qu'elle ne t'a pas vu, ni eu de tes nouvelles.
Daryl : Je n'ai pas le temps en ce moment j'irai s'en doute la semaine prochaine.
Matt : Appelle-la au moins. Ça lui fera plaisir que mi estúpido hermano donne de ses nouvelles.
Daryl : C'est bon je le ferai ! Aller dégage t'as assez abusé de mon temps.
Matt ne se fait pas prier et disparait aussi tôt. Putain qu'il me fait chier, à me donner des ordres ! C'est moi le patron merde !
Quand je relève les yeux du tas de dossier à traiter, il est trois heures trente. Je me dirige vers la cuisine me prendre une petite collation. Je retrouve mon fidèle bras droit dans le salon.
Daryl : Pedro, préviens Karim que ce soir on sera au club. Et dit lui que je ne veux pas être déçu. Je veux voir la représentation de la fameuse Phoebe.
Pedro : Bien.
Daryl : Et prends deux hommes avec toi.
Pedro : Kevin et Marcus ça te convient.
Daryl : Ouais et qu'ils ne soient pas en retard. On décolle à dix-neuf heures.
Sans plus de cérémonie j'attrape une pomme dans la corbeille et remonte au bureau. Deux heures plus tard je pars me préparer pour ce soir.
Arrivé au club je me gare derrière près des vigiles, à l'entrée des employés. J'entre suivi de Pedro, Kevin et Marcus, les gardes nous saluent. J'arrive au bureau du manager, qui surpris se précipite pour me saluer comme il se doit et m'invite à le suivre dans un des salons privés.
Karim : Installez-vous dans le salon vip « Bella » je vais chercher Phoebe qui devrais être arrivé à l'heure qu'il est. Je vous porte tous les documents du club de suite.
Il disparait de mon champ de vision. Je fais signe à Marcus de rester au pied de la porte et à Kevin de se placer près de la fenêtre. Je m'assois sur le sofa au centre de la pièce. Pedro se dirige vers le bar.
Pedro : Je te sers quoi ?
Daryl : Un rhum comme d'habitude.
Quand tout à coup la porte s'ouvre. Une magnifique créature apparait devant mes yeux. Je croise son regard et là j'ai bloqué. Une femme aux cheveux raides charbonneux avec un carré long, une robe noire et or sur un corps de déesse, juché sur des escarpins qui met en valeur ses chevilles, un maquillage accordé à sa tenue fait ressortir son regard noir intense, une vraie Cléopâtre. Bordel si c'est elle la fameuse Phoebe, même avant que j'entende sa voix, elle m'a jeté un sort. Je comprends mieux mon mentor maintenant. Elle regarde ce qui l'entoure et ses prunelles viennent me reluquer, elle semble surprise. Puis s'avance vers moi.
??? : Bonsoir ! Je suis Phoebe, votre hôtesse pour la soirée, mais appelez-moi Bee. Je suppose que vous êtes le grand patron. En pointant son doigt sur moi.
Sa voix somptueuse est tranquille, elle est sûre d'elle.
Daryl : Qu'est ce qui te fait croire ça ma jolie ?
Bee : Les deux piquets, planter dans le sol, sont là pour votre sécurité, même si je ne sais pas pourquoi, étant donné que le salon est conçu comme un coffre-fort... Puis je suppose que le patron a plus l'habitude de se faire servir que de servir les autres.
Je me mets à rire. Elle est vraiment épatante.
Daryl : Tu as raison Bee ! Je suis le boss. Daryl Ortega pour te servir !
Elle sourit et s'avance vers la sono, lance la musique et commence par une danse du ventre. Karim arrive dans la pièce, la tête baisser et les bras charger de documents.
Karim : Pardon Jefe, je vous apporte les dossiers du club.
Daryl : Bien, bien, pose-les sur la table. Pedro va les examiner.
Karim s'exécute et quitte le salon en courbant l'échines. Il sait où est sa place, ça fait du bien d'être respecté et craints. Pedro quitte le bar me tend un des verres puis s'assoit en face du tas de papier commençant à les examiner.
Bee observe ce qui l'entoure en continuant sa danse orientale, me lançant des regards aguicheurs. Elle s'approche de moi en commençant à descendre le zip de sa robe dans un geste lent. Elle fait glisser une des bretelles de sa parure, tout en continuant de danser, puis l'autre. Sa robe se retrouve par terre dévoilant ses dessous bleus de minuit rappelant la couleur de son fard à paupière. Je ne loupe pas une miette en sirotant mon rhum.
Elle tourne sur elle-même et se retrouve dos à moi. Elle se cambre m'offrant une vue plongeante sur ses fesses ferme, j'ai envie de les attraper. Elle chaloupe au rythme de la musique. Au moment où la chanson suivante commence, elle se tourne le regard encré dans le mien. Sa voix mélodieuse retentit, une voix qui me donne des palpitations. Elle passe ses mains sur son corps.
Après quelques minutes elle s'avance vers Kevin passant près de moi, en balançant ses hanches. Je le vois sourire, la reluquant sans modération sans bouger d'un pouce pendant qu'elle danse devant lui son dos collé à son torse, ses mains derrière sa nuque. ¡Mierda! Il est suffisamment raisonnable de ne pas la toucher, en cet instant je serais capable de le tuer de suite.
Finalement, elle se détache de lui pour revenir vers moi un sourire aux lèvres. Elle passe dans mon dos me caressant la poitrine, des frisons parcours mon corps. En une fraction de seconde, elle se retrouve monter en amazone sur les genoux de mon bras droit. Elle entoure son cou, Pedro fixe ses yeux et elle chante pour lui. J'enrage et grogne. ¡Mierda! Pourquoi ça me fait cet effet-là ! C'est qu'une fille et c'est son boulot de nous divertir. Oui mais, je veux qu'elle se consacre cas moi. Pourquoi je n'ai pas décidé de venir tout seul. Elle se redresse et revient au centre du salon.
Elle dégrafe petit à petit les pressions de son magnifique bustier, son regard sur moi, enfin elle s'offre à moi. Elle retire avec lenteur le tissu en dentelle qui sépare ma vue de sa peau sublime, le laissant tomber au sol. Elle se rapproche de moi tel une féline, reprenant son show. Elle attrape ma main vide, la dirige entre ses seins effleurant sa peau. Je me lèche les babines parcourant du regard son corps, je voudrais la prendre la maintenant. Que m'arrive-t-il ? C'est vraiment une sorcière !
Elle se penche sur moi passe ses douces mains autours de mon coup et se place à califourchon sur moi, commençant à se déhancher sur mes cuisses. Elle caresse ma nuque, remontant une main dans mes cheveux. Elle me susurre les paroles de la chanson, je ne l'écoute pas, mais mon cœur bat la chamade. La vision de sa poitrine me fait fantasmer, ma virilité se manifeste je perds le contrôle. Je finis mon verre et viens le poser sur la table basse. Mes mains s'emparent de ses fesses. Elle se contracte de surprise et recule me donnant une tape sur les mains comme une mère qui réprimande son enfant.
Bee : Tut tutu ... On ne touche pas !
Pardon ? C'est encore moi son patron que je sache. Un sourire narquois s'affiche sur son beau visage.
Bee : Tu as beau être le grand patron, la règle, c'est la règle ! On regarde, on ne touche pas !
Je reste sans voix, Pedro éclate de rire.
Pedro : Elle en a dans le bide la p'tite !
Je lui lance un regard noir puis je reviens vers elle. Ok c'est vrai, la règle, c'est la règle, mais c'est moi le boss, et si j'ai envie de m'emparer de ses fesses charnues je m'en empare. Elle reste figée sur place, je la regarde. Je cède en levant les mains en signe de capitulation et l'incite à continuer sans que cet « incident » est un quelconque impact.
Elle recommence sa danse envoutante et fini par enlever son string qui atterrie sur mes genoux. Elle ne porte plus que ses bas retenus par ses jarretelles bleues. Elle dépose sa jambe sur le siège du fauteuil entre mes jambes le bout de son escarpin noir frôle mon sexe tendu à l'extrême. Elle attrape ma main et la dirige de son pied jusqu'à sa jarretelle. Je vibre de plaisir. Putain j'ai perdu le contrôle comme un ado. Elle ramène nos mains sur mon visage et fini par un léger baiser sur la commissure de mes lèvres. Je reste sans voix cette charmeuse m'a envouté.
Son spectacle terminé. Elle se rhabille et je l'autorise à partir. Je reste assis incapable de me lever. Je reste un peu con, elle m'a fait perdre mon pied. L'érection qu'elle m'a déclenchée est virulente. Je fais signe à mes hommes qui ont bien profité du numéro, de sortir m'attendre dehors et me tourne vers mon fidèle bras droit.
Daryl : Alors rien à signaler ?
Pedro : Rien, tout est clean.
Daryl : Très bien. Tu peux rester profité du reste de la soirée. Je vais rentrer voir Ninon.
Pedro : C'est à cause de la p'tite Phoebe ?
Daryl : Occupe-toi de tes affaires !
Je me lève et quitte le salon. J'en profite pour constater le monde qui grouille dans la salle principale. Certain des clients râlent de ne pas pouvoir assister au show de Bee. Je constate que les hommes viennent de loin pour la voir et Karim gère parfaitement la situation. Je traverse la pièce en direction de la sortie quand un rire attire mon attention. Bee est accoudé au bar discutant avec Val qui lui offre un cocktail. Elle le sirote, fait un signe au barman avant de partir. Je la file, mais trop tard, elle n'est déjà plus là. Frustrer, je monte dans ma Lamborghini direction la villa.
Arrivé à la villa, je me dirige vers le bar appelant Ninon. Je me sers un verre et l'aperçoit descendant les escaliers, elle porte comme à son habitude un haut dévoilant son décolleté plongeant et une mini-jupe en jeans. Elle s'avance vers moi qui la matte sans retenu buvant mon verre. Elle se colle à moi et viens caresser mon torse.
Ninon : Je peux faire quelque chose pour toi mon joli ?
Daryl : Como de costumbre. (Comme d'habitude.)
Je viens m'assoir sur le canapé, elle me suit et s'accroupit devant moi. Elle défait ma braguette et sort mon sexe qui finit dans sa bouche. Cet va-et-viens sont comme d'habitude et je me détends. Quand j'en ai marre je lui fais signe de se lever et se mette à quatre pattes. Je tombe la veste et là je vois dans ma poche intérieure un bout de tissus. Je le saisis. Le string de Phoebe ? Quand a-t-il fini dans ma veste ? Ninon les fesses à l'air râle.
Ninon : Et Daryl tu t'occupes de moi ?
Sans réfléchir je la prends en levrette et donne de violent coup de rein. Je ferme les yeux ignorant les commentaires de Ninon. À cet instant je pense à elle, cette créature envoutante, cette belle Égyptienne. Je veux la possédée. Je viens dans un cri de plaisir énonçant le prénom de celle qui abreuve mes pensées. Ninon furibonde brait sa contrariété et moi mon affaire finie, je me dirige vers mon bureau l'oubliant.
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