Chapitre 05
Ça fait déjà trois semaines que j'ai commencées à Carter Corp. Je me suis vraiment bien intégré. J'ai appris que Matt avait une femme, enfin plutôt 'La Femme' de sa vie, son Amour de toujours. Toutes ses économies y passent pour l'entretenir, malgré cela il l'aime sa bête métallique ! Hé oui, c'est une moto. On rigole beaucoup tous les deux. Matt est un amour, on se conte fleurette gentiment. Je ne sais pas si c'est sérieux de son côté, étant donné que quand Gabriel me parle, j'ai remarqué qu'il semble contrarier ça ressemble presque à de la jalousie. Il va falloir que je lui parle de cela. Je n'ai pas envie de me froisser avec lui, ni qu'il le prenne mal.
Colin lui est un peu plus ouvert que notre première rencontre. J'arrive à l'apprivoiser. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'assister à un de ses concerts, ça tombe toujours quand des clients importants du club me sollicite et je ne peux pas y échapper. J'ai toujours cette sensation de l'avoir déjà croisé quelque part, mais finalement, je me demande si ce n'est pas juste mon imagination, surtout que lui ne semble pas me connaitre d'avant. Il m'a parlé des membres de son groupe, ses amis d'enfance. Adam, un grand dadais qui joue de la batterie et fanatique de surf et Doris, une jeune femme, un peu (beaucoup d'après Matt) caractériel et jalouse, qui a quelque souci. C'est la bassiste du groupe. J'ai senti qu'il a vécu des évènements lugubres dans son enfance.
Avec Lisa, on a passé pas mal de temps ensemble, j'ai réussi à lui présenter Déby le week-end dernier nous avons passé une journée lèche-vitrine à papoter de tous et de rien. Déb elle commence à se remettre doucement de la relation avec son ex-compagnon Jérémy. Elle s'est laissé séduire par un homme, mais pour l'instant ce n'est pas concluant.
La rencontre l'a laissé un peu perplexe. À Miami, elle a rencontré un garçon plutôt mignon d'après ses dires, un certain Jule. Il est venu la draguer, le courant est bien passé. Ils se sont promenés au bord de la plage. Un autre mec lui a fait un clin d'œil, voyant ce geste anodin Jule c'est jeté sur le mec le menassent. Il est revenu auprès d'elle et lui a dit de faire attention, vu qu'il était très jaloux et qu'il ne la partageait pas. Deux heures avant Déb et Jules ne se connaissaient même pas. Elle a prétexté prendre l'avion pour l'Europe qui été annoncé tôt le lendemain et devait rentrer pour faire ces bagages, pour fuir cet individu un peu spécial. Il a voulu la suivre jusqu'à son hôtel et lui a déclaré qu'il quitterait tout pour elle. Le summum c'est qu'il c'est tromper de prénom cinq ou six fois pendant la discussion et jamais le même.
Lisa est un soleil à elle toute seule, toujours joyeuse et souriante, mais j'ai bien compris qu'elle a un passé compliqué. Je dois attirer les gens dont le passé les hante. Entre mes amies, Colin, Lisa, Valentin. Je soupçonne Matt d'avoir eu des liens avec le monde des malfaiteurs, certains de ses gestes et ses paroles le prouvent. Je pense que l'ont à tous un passé compliqué, des trucs à cacher. J'ai l'expérience pour voir ces choses-là, je suis bien placée avec mon placard remplie de squelette qui forme un véritable cimetière.
On a fêté les dix-sept ans d'Éric en petit comité, mes fratelli, Romane et sa sœur, trois amis à lui et moi. Il était heureux comme un pape. Il a été gâté nous nous somme organiser pour lui offrir une semaine de stage de cuisine à Paris. Je ne voulais pas qu'il y aille tout seul, c'est sens compté sur Romane qui a pris ces dispositions elle aussi va profiter du stage.
J'ai eu l'occasion de croiser Cassidy Sparke, ou comme j'aime l'appeler Miss nichons refaits ou Marie-couche-toi-là, la DRH de Carter Corp. Je suis cruelle c'est vrai, pourtant je ne suis pas du genre à critiquer sur le physique ou la personnalité des gens que je croise, mais elle a un truc contre moi. Matt me dit que non, qu'elle est comme ça avec tout le monde. J'ai remarqué que ce n'est pas totalement faux, si on considère que « le monde » incarne toutes les femmes de la boite. Je prends cher quand même, étant donné qu'elle minaude devant Gabriel qui lui me drague un peu trop clairement. J'ai refusé ses avances, malgré cela il insiste. Cassidy me le fait bien savoir elle traque les moindres pauses que je prends et me menace. Je ne veux pas me plaindre auprès de Gabriel, ni de Marc Leviels son supérieur hiérarchique. Après tout je viens d'arriver. Je ne compte pas en parler à Ryan non plus de risque que l'on découvre que nous couchons ensemble. Bien sûr, je ne couche pas pour monter les échelons comme Cassidy ! Je suis très bien avec mon poste de chargé de communication.
J'ai revu Jake par deux fois, mais je ne pense pas le revoir, charnellement en tout cas. Il ne pense pas comme moi et il est déçu que je succombe au charme de Ryan. Lui par contre, il ne veut pas plus et les cinq à sept avec lui sont divertissants, j'ai appris qu'il couche aussi avec son assistante, qui elle est clairement sous son charme. Je conseille Ryan avec sa sœur, elle est en pleine crise d'adolescence, il se trouve dépasser des fois. Je l'ai aidé à trouver un chef ou plutôt une cheffe pour un de ses galas de charité.
Flashback
Jeudi soir. Je suis dans le bureau de Ryan et je finis de boutonner mon chemisier après notre partie de jambe. Je le regarde, il a l'air soucieux.
Olivia : Qu'as-tu Ryan ? Tu as l'air contrarier, je ne t'ai pas satisfait aujourd'hui ?
Ryan : Non, non tu as été superbe comme à chaque fois. C'est mon gala qui me préoccupe, le cuisinier que j'ai engagé me fait faux bond et je ne sais pas vraiment ou en chercher un autre, en plus mon assistante est débordée, je ne peux pas lui refiler ça en plus.
Olivia : Tu peux directement me demander. Une de mes très proches amies est une cheffe-cuisinière, la plus prisée de sa génération ! Véritable cordon-bleu, quand tu manges ces créations tu te retrouves au septième ciel.
Ryan : Si elle est aussi douée que toi pour faire son éloge, je signe tout de suite, sais-tu quand elle est disponible ? Je voudrais la rencontrer assez vite.
Olivia : Je lui en parle ce soir, je sais qu'elle acceptera. Elle a le cœur sur la main.
Ryan : Très bien, je te fais confiance.
Olivia : Super !
Sorti de Carter Corp attendant le taxi, j'appelle Romane. Il est dix-huit heures trente, elle est peut-être aux fourneaux. Elle décroche au bout de deux sonneries.
Romane : Oui, ma blonde !
Olivia : Bonsoir, ma rousse !
Romane : Comment vas-tu ?
Olivia : Super, aujourd'hui j'étais avec le grand PDG, Ryan Carter. Il cherche un grand chef pour composer le buffet d'un de ses galas de charité. Je lui ai bien évidemment parlé de toi. Ça t'intéresse ?
Romane : Bien sûr que ça m'intéresse. C'est super ça peut être un tremplin pour ma carrière. C'est quand ?
Olivia : Hey ! Va doucement. Dis-je en riant. Je n'ai pas dit que t'étais prise ! Il veut d'abord te rencontrer.
Romane : Ça va de soi, mais j'ai besoin de savoir pour me préparer.
Olivia : C'est dans deux mois, il me semble. Quand est que tu serais disponible, sa secrétaire m'a avisé le matin de préférence.
Romane : Mardi prochain. Je ne travaille pas.
Olivia : Je prends rendez-vous pour toi et je te confirme ça.
Romane : Ça marche.
J'ai profité du trajet jusqu'à la maison pour caler le rendez-vous de Romane à mardi matin comme convenu, Ryan était ravi.
Fin Flashback
Stiles s'habitue peu à peu à nous voir que le week-end et a arrêté de nous appeler tous les cinq tous les jours, il se contente d'un coup de fil à l'un de nous une fois par jour. Sam lui en revanche a du mal à rester seul à la maison trop longtemps surtout qu'avec mes boulots et mes cinq à sept, mes amies, je ne lui accorde pas au temps de temps qu'avant.
Samedi seize heures, je reçois un message de Karim m'annonçant 'ce soir est le grand soir, Phoebe. Le patron vient, je compte sur toi pour être à l'heure'. Heureusement que ce matin je suis allé faire les boutiques avec les jumeaux.
Ils n'étaient pas très contents pourtant eux aussi devaient y aller. Ils n'ont pas râlé très longtemps, dès la première boutique de lingerie, ils ont reluqué toutes les clientes allant jusqu'à les aider à choisir les tenus pour plaire à leurs compagnons. Un vrai spectacle, ils ont récolté quelques numéros. On est passé par des boutiques de chaussures, de vêtement, parfumerie, on a fait l'intégralité des magasins.
Pour leurs plaisirs et les remerciés de m'avoir accompagné et porté tous les sacs, Dieu seul sait les allers-retours qu'il a fallu jusqu'à la voiture pour tous déposer, je suis passé acheter les derniers jeux à la mode sur les consoles de salon. Avec cinq ados à la maison on est équipé, ça passe de la bonne vieille PlayStation et ses descendantes, à la Xbox en passant par Nintendo. Je l'ai gatte trop ! C'est vrai, parfois j'en profite aussi. Ils étaient ravis et ont ajouté 'la prochaine fois on se joindra à toi pour porter les sacs'. J'ai marchandé quatre nouveaux ensembles, deux perruques, du maquillage, de nouveaux escarpins et des cuissardes, des soutiens-gorges, du parfum, des robes et j'en passe. Au frais de la princesse bien sûr ! Karim va encore râler quand il recevra la facture.
J'ai trois heures pour me préparer c'est large. Je prends mon temps. Je choisis un style Cléopâtre avec ensemble bleu de minuit, procurer ce matin, des escarpins noirs, une robe noire et or, avec un khôl très prononcé sur mes yeux bleus et or, des bracelets et un collier en or ainsi qu'une perruque en carré long noir compète ma tenue égyptienne, je n'oublie pas mes lentilles de couleur et je suis prête. Finalement je pars à l'heure. Heureusement que j'étais large. Je décampe avec la voiture de Léo, qu'il m'a confié bien gentiment et encore heureux je lui ai payé et les assurances sont pour ma pomme. Pour les dix-neuf ans de mes très chers frangins, je leur ai financé une voiture chacun, ils étaient au paradis ce jour-là. Ce sont des citadines d'occasions assez restantes, le même modèle, mais de couleur différente rouge pour Logan et noire pour Léo.
Me voilà arriver sur le parking du Hechizar. Je me gare sur le parking réserver aux employés, qui se situe à l'arrière du club. Une Lamborghini Aventador SVJ rouge est garée près de l'entrée des artistes, bizarre, je ne reconnais pas cette voiture. Je passe les deux vigiles qui me disent bonjour toujours avec un sourire aux lèvres. Je passe voir Valentin qui me siffle en me voyant.
Valentin : Bonsoir ma belle tu es renversante ce soir ! M'interpelle-t-il le sourire aux lèvres.
Phoebe/Olivia : Merci Val. J'espère que le patron aura la même réaction que toi.
Valentin : T'inquiète Bee, il ne verra même pas les dossiers passés tellement qu'il n'aura d'yeux que pour toi.
Phoebe/Olivia : Tu sais à qui appartient Lamborghini Aventador SVJ rouge garé derrière ?
Valentin : Elle est au patron, dis-moi tu t'y connais en voiture !
Phoebe/Olivia : Je ne t'ai pas révélé tous mes secrets ! Je repasse toute à l'heure.
Valentin : J'aurai le droit à un petit show privé ce soir ? Dit-il langoureusement avec un clin d'œil.
Phoebe/Olivia : On verra si je ne repars pas avec le boss ! Dis-je en rigolant.
Je pars en direction des vestiaires et trouve Karim qui m'annonce que le grand patron est arrivé.
Karim : Il est dans la « Bella » ! Je compte sur toi !
Je me dirige vers le salon vip « Bella », réservé aux hauts membres du gang « La Bella Muerte ». C'est un des plus grands gangs de New York, le club est sous sa coupelle. Je rentre dans la pièce découvre quatre hommes. Deux hommes debout, droit comme des I, un à côté de la porte à qui j'ai déjà fait quelques séances vip room. L'autre près de la fenêtre sans tain, donnant sur le hall principal. Un quarantenaire près du bar entrain de remplir deux verres de rhum. Le dernier, assis, les jambes écartées, sur un des sofas, doit être un peu plus âgé que moi. Il porte une tenue dans les tons blancs, très chic avec un boléro et des richelieus assorties à son costume fait sur-mesure ainsi qu'une chemise noire entre-ouverte permet de deviner la naissance de ses pectoraux laissant poindre un tatouage et une chaînette pendue à son coup. Des cheveux bruns en bataille, des yeux noisette... Putain on dirait Matt ! Non ce n'est pas lui son regard... il est différent. Ça doit être surement son frère, ils se ressemblent trop, à tous les coups ce sont des jumeaux. Il a un je ne sais quoi de plus que mon collègue dans son attitude, dégage quelque chose de fort, une aura puissante... magnétique. Il est à tomber. Je n'arrive pas à détourner mon regard de lui, il est... captivant. Vu sa prestance je suppose que c'est lui le big boss, le successeur du fameux « El Padre ».
Phoebe/Olivia : Bonsoir ! Je suis Phoebe, votre hôtesse pour la soirée, mais appelez-moi Bee. Je suppose que vous êtes le grand patron. En pointant un doigt aguicheur sur l'homme au centre de la pièce.
??? : Qu'est ce qui te fait croire ça ma jolie ?
Cette voix ! Bordel ! Il a une voix gutturale, qui me fait frémir. Je lui réponds avec assurance.
Phoebe/Olivia : Les deux piquets, planter dans le sol, sont là pour votre sécurité, même si je ne sais pas pourquoi, étant donné que le salon est conçu comme un coffre-fort... Puis je suppose que le patron a plus l'habitude de se faire servir que de servir les autres.
Il se met à rire. Bordel qu'il est sexy quand il rit.
??? : Tu as raison Bee ! Je suis le boss. Daryl Ortega pour te servir !
Je souris. Il porte le même patronyme que Matt, c'est bien son frère. Je m'avance vers la sono, lance la playlist et commence par une danse du ventre.
Karim arrive dans la pièce, la tête baisser et les bras charger de documents.
Karim : Pardon Jefe, je vous apporte les dossiers du club.
Daryl : Bien, bien, pose-les sur la table. Pedro va les examiner.
Karim s'exécute et quitte le salon à reculons, comme s'il avait peur d'offenser le diable. Le fameux Pedro. Un homme grand à la peau chocolat et musclé, des yeux noirs, cheveux charbonneux et court avec des tatouages tribaux sur les bras. Il quitte le bar tend un des verres remplis du liquide ambré à Daryl, je remarque qu'il lui manque l'auriculaire et la première phalange de l'annulaire de la main droite, puis s'assoit en face du tas de papier.
Je tourne sur moi-même je me retrouve dos à lui. Je me cambre lui offrant une vue plongeante sur mon fessier, chaloupant au rythme de la musique. Au moment où la chanson suivante commence, je me tourne le regard encré dans le sien. Ma voix mélodieuse retentit, il semble surpris, je n'y prête pas vraiment attention me concentrant sur les gestes de mes mains caressant langoureusement mon corps.
Après plusieurs minutes, j'avance vers le caucasien près de la fenêtre passant près de Daryl, en balançant exagérément mes hanches. L'homme musclé sourit légèrement, me reluquant sans modération, mais il ne bouge pas d'un pouce pendant que je danse devant lui. Mon dos collé à son torse, mes mains derrière sa nuque, je lance mon regard vers Daryl qui semble agacer. Je l'ignore me détachant du poteau de muscle offrant une vue sur les tatouages de mon dos.
Je fais mine de revenir vers le patron un sourire aux lèvres, passant dans son dos lui caressant ses pectoraux musclés. D'une pirouette me retrouve monter en amazone sur les genoux de son bras droit. J'entoure son cou, son regard ne quitte pas mes yeux et je chante pour lui. Daryl grogne. Puis, je me redresse et revient au centre du salon.
Je dégrafe petit à petit les pressions de mon bustier le regard sur le chef lui faisant comprendre que j'ai fini le petit jeu, que je m'apprête à me consacrer rien qu'à lui. Je retire avec lenteur le tissu en dentelle, le laissant tomber au sol. Je me rapproche de lui tel un félin, reprenant mon show. Je lui attrape sa main vide, la dirige entre mes seins effleurant ma peau. Il se lèche les babines parcourant du regard mon corps, j'ai l'impression que son regard de braise essaye de sonder mon âme. Je commence à perdre le contrôle de moi-même. Cette sensation ne me plaît pas, je sens qu'il prend le pouvoir. Cet homme me perturbe, mais il faut que je reprenne la maitrise.
Je me penche sur lui passe mes mains autours de son coup. Je me place à califourchon au-dessus de lui commence à me déhancher sur ses cuisses. Je joue avec lui caressant sa nuque, remontant une main dans ses cheveux. Je lui susurre les paroles de la chanson, ma poitrine dans son champ de vision qu'il détaille sans retenu. Je le sens durcir. Il boit cul sec la fin de son verre de rhum, le pose sur la table basse et ses mains viennent s'emparer de mes fesses. NON ! Pour qui il se prend ! Je récupère le contrôle. Je me recule et lui donne une tape sur les mains.
Phoebe/Olivia : Tut tutu ... On ne touche pas !
Il me lance un regard interrogateur. Un sourire narquois s'affiche sur mon visage.
Phoebe/Olivia : Tu as beau être le grand patron, la règle, c'est la règle. On regarde, on ne touche pas !
Il reste sans voix, son bras droit éclate de rire.
Pedro : Elle en a dans le bide la p'tite.
Daryl lui lance un regard noir puis ses prunelles reviennent vers moi. Un sourire en coin s'affiche sur son visage, mon cœur rate un battement. Je reste figer, la confiance que j'avais il a quelque instant c'est évaporé. Je n'essaie de rien laissé paraître. Il me scanne, après quelques secondes, me sort un'Ok' levant les mains en signe de capitulation et m'incite à continuer sans que cet « incident » est un quelconque impact.
Je reprends mon numéro et fini par défaire les ficelles de mon string qui atterrie sur les genoux du boss. Il ne me reste que les bas retenus par les jarretelles. Je pose mon escarpin sur le siège du fauteuil entre ses jambes. J'attrape sa main je l'accompagne de mon pied jusqu'à ma jarretelle. Je le vois qu'il frémit de plaisir. Je ramène nos mains sur son visage et fini mon show par un léger baiser sur la commissure de ses lèvres et plaçant mon string dans la poche intérieure de son blazer.
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