Chapitre 3

Cette phrase est sortie ainsi sans aucune retenue je devrais bien la mentionnée sinon elle serait partie toute déçu.

Je ne vois pas où je veux en venir en la sortant de ma bouche, je veux simplement lui demandé si elle peut prendre soin de ma mère et de Séréna mais je ne me rend compte qu'à présent que cela ne vaut pas la peine de lui dire ça sinon elle risque de me sortir autre sottise néanmoins je n'ai pas le choix je dois me lancer avant qu'elle s'en aille pour de bon.

-Meraul parle s'il te plait alors qu'elle décision vas-tu prendre la meilleure est déjà passée y'a-t-il  autre chose plus pire que celle là ?
M'interroge-t-elle agacée

-Élisa je veux tout simplement que tu prenne soin de maman, de Séréna et de toi à n'importe quel besoin fait le moi savoir je réglerais est-ce que je peux compter sur toi?
Dis-je calmement sachant pertinemment que ce que je lui fait part est absurde, absurde oui car je les ai abandonner;

-Je pense bien que les mafieux de votre genre sont visiblement tordus mais c'est pas la peine de déblatérer sur ça et pour ta demande sache que je m'occupe bien d'eux depuis deux ans alors tant que tu resterais un mafieux sans scrupule jamais nous ne demanderions ton aide garde ton argent là où bon te semble est-ce que c'est clair ? Maintenant je m'en vais j'ai trop de courses à faire.
Réplique t-elle sèchement en se levant immédiatement sans m'accorder son regard.

J'ai passé toute la journée dans mon bureau aujourd'hui, je n'avais pas beaucoup de travail mais plutôt que je n'avais pas de force nécessaire pour me lever de ce siège et ne l'ai toujours.

Après son départ je me suis senti une fois de plus seul d'ailleurs depuis que j'ai choisi ce chemin je demeure seul sans une personne pour discuter et me divertir.

Cette vie est tellement dégueulasse.

J'ai voulu pleins de fric sans savoir que ce n'était autre qu'un piège que me tendait la vie, voilà maintenant où j'en suis à cet âge j'aurai peut-être pu avoir une vie tranquille et travailleur quelque part enfin construire ma famille néanmoins j'ai choisi cette fichu vie juste pour de l'argent.

Je suis coincé et je pense bien que toujours je le serais.

L'horloge émet son deuxième son depuis midi et je fais cette fois-ci attention à jeter un coup d'œil pour voir quelle heure il fait.

Ainsi je suis surpris qu'il soit six heures du soir;

J'allonge mes jambes comme pour les réchauffer afin d'obtenir un élan pour enfin sortir de ce bureau;

À peine sorti de ce dernier je sens une vibration dans l'une des poches arrière de mon Jean et je stoppe mon élan prudemment.

-Bonsoir Mr Meraul comment vas-tu ?

-Je vais bien je t'écoute Brice pas besoin de passer par quatre chemins de quoi veux-tu me faire part cette fois-ci ?
Dis-je agacé par le timbre de sa voix

-Père te demande dans l'enceinte immédiatement m'annonce-t-il dépité également d'être toujours le porte parleur de notre père

-Que me veut-il encore là, vous pouvez au-moins me laisser calme pendant un jour putain dis-je serrant mes dents fortement;

-Je n'en sais rien Meraul comme tu peux le constater alors arrête toute fois de t'affoler sur moi est-ce clair là dit-il en raccrochant rapidement.

N'importe quoi il a un portable pour la première fois ou quoi ?
Il me pose une question et raccroche aussitôt sans aucune réponse attendue...

Je crois que je deviendrais fou très bientôt;

Idiot que je suis oui c'est ce que je suis très idiot et ignorant.

Je suis toujours debout devant l'entrée de mon bureau sans savoir quelle direction emprunté soit celle de l'enceinte soit celle de mes quartiers en passant je suis quand-même impatient d'écouter ce que père a à me dire de si urgent et de toute les façons c'est de cette manière que je fonctionne depuis deux ans, être appelé urgemment pour finir avec un total énorme de fric.

J'aime tellement le fric et je pense que c'est tout ce qu'il faut aimer si bas, juste le fric rien d'autre, l'argent ne peut guère me trahir dans ce monde mais il ne me rend pas complètement heureux, la seule personne qui peut bien me rendre totalement heureux c'est elle.

Oui cette fille là je l'aime à en manquer d'air.

Cette fille là me rendrait heureux.

Cette fille transperçe mon cœur et le fait toujours bien.

Sans elle je ne suis qu'une enveloppe ravagée, Séréna, uniquement ce prénom me fait comprendre qu'elle ne me mérite point, je ne la mérite pas dans ma vie elle est tellement si fragile;

Cette fille est tellement belle je crois que tant qu'elle serait si loin de moi je ne sortirais jamais de cette léthargie.

Je me sens vide et dépouiller de tous sentiments humains sans elle je ne me retrouve pas et je ne pense vivre longtemps sans elle car ma durée de vie est bien limitée puisqu'il me manquerait sûrement bientôt d'oxygène pour survivre;

Mes mains sont pourtant remplies de sang et je me sens mal, je me sens mal alors vaut mieux qu'elle reste loin de moi car je risque de la salir, il est préférable pour moi de m'éloigner.

Séréna mérite tout à fait d'être heureuse et d'être en sécurité dans sa vie et tout ça je ne peux les lui donner;

Être l'épouse d'un mafieux n'est pas si facile et quel genre de mafieux?

La meilleur option c'est de lui faire parvenir les papiers de divorce.

Oh ma fleur Séréna que tu me manques.

              Ton étreinte me manque...

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