#TC.03

IL Y A UN MOIS

Point de vue d'Alicia

Après deux semaines d'aventures, Nora Mélina Divine et moi étions enfin de retour à Paris.

« Nora - J'ai trop envie d'y retourner.

Mélina - Même moi j'ai envie d'y retourner. »

Un ballon de foot nous avait tout juste frôlé. Toujours incapables d'arrêter le jeu quand des gens passent ceux-là.

« Mélina - IMBÉCILE ! ÇA M'AURAIT TOUCHÉ J'T'AURAI FAIS MANGER LE BALLON CONNARD ! »

Tyson a ri à sa menace. Il avait fait exprès de tirer, évidemment. Il peut jamais s'empêcher de jouer avec les nerfs de Méli celui-là. Et c'est ainsi depuis les bacs à sables.

« Nora - Ça recommence déjà. Soupira t-elle. »

Les garçons étant sur notre passage, on avait dû leur serrer la main à tous. " Ça dit quoi les filles ? " et autres questions du genre avaient fusé. On nous avait questionné sur nos vacances comme si on avait des comptes à rendre.

« Abdoulaye - Vous avez plus le temps vous quatre. Carrément ça fait des voyages en Grèce.

Yanis - Tu dis ça à croire c'est un truc de fou.

Melina - Mais toi Yanis qui t'a bippé ? Tu passes toute ta vie au quartier à jouer au foot à faire le grand footballeur or que t'es nul et puis tu oses ouvrir ta sale bouche.

Yanis - Tyson tiens ta meuf. Quand j'vais la démarrer ici faudra pas t'étonner.

Mélina - Tu vas démarrer qui toi ? C'est bon t'es parti 2-3 fois à la salle tu crois que tu fais peur ?

Yanis - Fermes ta gueule sale michto !

Mélina - Eh vas-y t'avises meme plus d'm'adresser la parole sale rageux.

Tyson - Mélina évites de faire la folle aussi.

Melina - Sinon quoi ? »

Ils commençaient à se disputer, comme d'habitude. Tyson s'approchait dangereusement de Melina alors les filles et moi sommes partis avec elle.

« Alicia  - À peine de retour et tu t'embrouilles déjà.

Melina - C'est eux qui cherche !

Divine - On t'a déjà dis de pas prêter attention.

Melina - Donc Yanis il nous insulte de michto et on va laisser passer ?

Alicia - Faut pas le calculer lui. Nous-mêmes on sait qu'on gagne notre argent honnêtement. »

C'est toujours la même chose ici. Toujours à vouloir salir les autres quand ils avancent ne serait-ce qu'un petit peu. Ce quartier me fatigue de plus en plus. Même partir en vacances devient source de potins. Tu travailles toute l'année d'arrache pied pour pouvoir te payer un petit séjour et on ose lancer des rumeurs comme quoi tu t'es tapé un mec friquée pour. C'est exaspérant. Vivement que je me tire d'ici.

On avait avancé avant de chacune nous séparer pour monter dans nos immeubles respectif. À ma grande surprise, un groupe de garçon se trouvait dans mon hall. Je me senti aussitôt mal à l'aise dans ma petite robe d'été blanche.

Ils se divisèrent en deux rangée contre le mur afin de me laisser passer au milieu. Le cauchemar.

C'est à ce moment là que certains te dévisagent ou encore se rincent l'œil sur toi. C'est dans ces moments là que tu te sens comme un gibier.

« Demba - Tu dis plus bonjour ? »

Je dû alors m'arrêter pour serrer la main à tous. Je vis le sourire malicieux de Demba lorsqu'arriva le tour à Zack. Je l'avais à peine regardé.

Une fois chez moi, je m'empressa d'aller enlacer mes deux parents. Ils m'avaient manqués.

Xavier, Noah, Adam, Fanny, j'avais retrouvé mes frères et ma sœur dans la soirée.

« Xavier - C'est quoi mon cadeau à moi ?

Noah - Fermes ta bouche c'est d'abord moi. »

Mes frères se chamaillaient pour les cadeaux tout en ignorant qu'il y en avait uniquement pour les parents.

« Noah - Et nous ?

Alicia - J'en ai pas ramené.

Adam - Toi tu mens, fouilles bien dans ta valise.

Alicia - Mais c'est vrai.

Xavier - Ton gros crâne bossus, t'es pas capable de nous ramener des cadeaux ?

Adam - De ouf ! J'te rappelle qu'on t'a élevé.

Alicia - Abusez pas.

Xavier - Combien de fois t'as fais pipi dans mon lit dis-moi ?

Noah - Combien de fois est-ce-que j'ai du changer tes sales couches ?

Adam - Moi carrément j't'avais laissé ma trottinette pour que tu puisses sortir avec tes copines et aujourd'hui tu me fais ça ?

Fanny - Les gens ont la mémoire courte hein. Moi j't'ai passé du maquillage qui coûte chère et c'est de cette façon que tu me remercies ?

Alicia - C'est bon calmez vous tous. Je savais pas quoi prendre.

Adam - Depuis tout ce temps qu'on vit ensemble tu connais toujours pas nos goûts ?

Xavier - Des sœurs qui servent à rien comme ça.

Adam - Pour la peine c'est toi qui cuisine ce soir.

Alicia - Et puis quoi encore ? »

Je suis la dernière de la famille, qui allait m'écouter ? J'ai été poussé à la cuisine. Ça arrangeait bien ma mère vu qu'elle était trop fatiguée pour cuisiner. Par contre l'idée de me voir derrière les fourneaux n'a pas enchanté mon père.

Le vieux est traumatisé depuis que je lui ai fait une omelette trop salée.
Ça date quand même à longtemps.

« Fanny - Ce jour là comment il t'a insulté j'suis morte. Elle riait.

Alicia - Rigoles pas, j'avais seulement quinze ans.

Fanny - À quinze ans je savais déjà faire du pondu et de la semoule chérie.

Alicia - Cool ta vie.

Fanny - Bouffonne. Je sais que t'es jalouse de mes talents culinaires.

Alicia - Bien sûr. Ai-je dis avec ironie. »

En entrant dans la cuisine mon père m'a lancé un regard noir.

« Alicia - Papa t'abuses. L'incident date de quatre ans.

Papa - Hmm...

Alicia - J'sais préparer depuis.

Papa - Oui je te crois.

Alicia - Pourquoi tu me regardes de cette manière alors ?

Fanny - Il te suspecte.

Alicia - Suspecter de ?

Papa - Je sais que vous voulez mon assurance vie. Vous restez encore ici juste pour m'empoisonner ma femme et moi puis vous partager l'héritage.

Fanny - Papa t'es parano. Elle était morte de rire.

Alicia - Mais grave ! On reste là par ce qu'on vous aime.

J'avais sorti l'un de mes plus beau sourire, la voix la plus douce possible par ce que ça venait du cœur pour aussitôt me faire refroidir par mon père.

Papa - Mais nous on vous aime pas. »

Mon père tout craché. Il ne veut jamais nous montrer son amour comme tout le monde.

Je sais pas comment ça se fait mais personne ne m'a prévenu qu'il n'y avait plus d'oignons. J'ai gentiment demandé à mes aînés de courir m'en acheter par ce que je me voyais mal quitter la cuisine juste pour descendre au carrefour mais rien à faire. Ils s'en fichent eux.

J'ai donc dû descendre en vitesse. À l'allée je suis tombée sur Zack et ses potes, encore. Puis au retour, il était seul.

Je comptais passer mon chemin.

« ... - Tu vas vraiment faire comme si on se connaissait pas ? »

©TON CHOIX

- Alors vous aimé ?

- Une idée de ce qu'il va passer dans la suite ?

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