Harry,

Je rejoins Louis au café où il m'a demander mon rendez-vous. Je lui fait un tchèque et on s'assoit.

- Tu voulais me parler ?
- Oui. Ma sœur est totalement détruite. C'est de ta faute Harry. Elle se bourre la gueule, et elle commence à fumer.

Je fais les gros yeux.

- Oui Hazz. Je ne veux plus que tu lui parles.
- Je ne peux pas, je l'aime.
- Si tu l'aimais vraiment tu aurais quitter Camille depuis un moment.
- Elle est enceinte, je ne peux pas la laisser...

Louis soupire. Une serveuse vient prendre notre commande. Quand elle s'en va, nous continuons notre discussion.

- C'est ce qu'elle te dit. T'as vu son test de grossesse ? Ou son échographie?
- Non... mais je sais qu'elle ne peut pas me mentir à se sujet. Je lui fais confiance.
- Tu lui fais confiance... il lève les yeux au ciel.
- Louis, arrêtes ça tout- la serveuse revient avec nos boissons, on la remercie, elle s'en va. Arrêtes ça tout de suite.
- En attendant, ma sœur est dévastée. J'ai extrêmement peur pour elle, tout comme les autres, tu es le seul qui ne voit pas à quel point elle va mal. Alors, maintenant, je te demande de la laisser. Tu lui parles juste quand tu dois récupérer les jumeaux.

Je ne répond pas. Je ne peux pas faire ça.

- Harry. Je ne déconne pas.

Je discute encore un long moment avec lui.

Joy,

Nous sommes à présent au cinéma, je passe un bon moment avec mes enfants et ça me fait du bien.

- Maman, tu te mets à côté de moi?
- Ah non! À côté de moi, c'est toujours toi Raph!
- Toi t'es toujours à côté de papa! C'est repartie pour une énième dispute...
- Shhh! Je me met entre vous deux. Ça vous va?
- Oui.

~~~

Nous rentrons à la maison.

- Les garçons vous allez vous douchez.
- C'est Raph en premier!
- Mais c'est toujours moi en premier! C'est pas juste! Maman! Dis lui! Il pleure presque, il très sensible mon Raphou, comme moi.
- N'importe quoi! En plus, bah chez papa j'y suis aller en premier!
- Waaaa! Tu veux une médaille?! C'était la première fois, Peter!

Je soupire alors qu'il continuent de se disputer, je vais m'assoir dans le canapé. Louis arrive dans le salon.

- Qu'est ce qu'il y'a ?
- Il se dispute pour savoir qui ira à la douche en premier...
- Tu les laisse faire?
- Louis, c'est leur quatrième disputes de la journée.

Louis me regarde, il voit que je suis à bout... il va vers les jumeaux. Je regarde ce qui se passe...

- Eh les petits cœurs? Ils tournent la tête vers lui. Et si on jouait à pile ou face? Il sort une pièce de sa poche.
- Je prend pile! Dit Raphaël.
- Ah non c'est moi! Louis soupire et me regarde désespéré.
- Stop! Raphaël tu prends pile et Peter face.
- C'est pas-
- Pas de discussion jeune homme. C'est comme ça. Pile Peter va en premier à la douche et face, Raphaël y va en premier. Ok?

Louis lance la pièce, puis la rattrape.

- Alors qui c'est qui a gagné?! Raphaël demande.
- Raphou tu vas à la douche en premier, désolé.
- C'est pas juste...

Mon pauvre bébé...

- Allez, je t'accompagne. Louis lui dit.

Il part avec Louis et Peter vient me faire un câlin.

- Maman? C'est vrai que Camille elle a un bébé dans son ventre.
- Tu demanderas à papa, je ne sais pas je ne suis pas avec eux.
- Maman...
- Oui?
- Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime mon cœur.

Il me fait un câlin.

Quinze minutes plus tard, Raphaël revient en pyjama, Peter se lève en soufflant et va à la douche.
Raphaël vient se caler contre moi et fait une mine boudeur.

- Qu'est ce qu'il y'a Raphou?
- C'est pas juste...
- Demain je dirai à Peter d'y aller en premier. Je lui fais un clin d'œil.

Louis rentre de nouveau dans la pièce.

- J'ai fais une quiche pour ce soir, avec l'aide de Eleanor.
- C'est gentil merci.

Il me sourit et vient me faire un câlin, il me chuchote à l'oreille qu'il devra me parler quand les petits seront couchés.

- Okay, Freddie n'est pas là ?
- Il revient demain.
- D'accord.
- Maman? Je peux dormir avec toi ce soir?
- Non.
- Mais-
- Non, c'est non Raphaël. S'il te plaît, je suis fatiguée, je n'ai pas envie de te gronder mon cœur, alors s'il te plaît, pas de caprice... et essaye de ne pas te disputer avec ton frère.

Il me regarde, il est inquiet.

- D'accord.

Il embrasse ma joue et va jouer dans sa chambre.

- Raph m'a raconté un de ses cauchemars pendant qu'on été dans la salle de bain.
- Abon?
- Oui, il l'avait dit à Harry. En gros... Il a cauchemarder que tu tomber dans le coma.
- Mon pauvre bébé...
- J'ai peur pour toi Joy.
- Çava je vais bien...

Il me regarde les larmes aux yeux. Je lui fais un câlin avant de lui chuchoter à l'oreille.

- Eh Lou! T'es un garçon, tu peux pas pleurer. Et puis, je suis là moi. Je serais toujours là pour toi. Mon grand frère. Louis, t'es le plus fort, pleures pas s'il te plaît sinon moi aussi je vais être triste. Il pouffe.
- J'adorais quand tu me disais ces deux phrases. Il sourit.
- Je sais bien. Je souris à mon tour. Moi jamais bien quand tu me rassurais. Tu me disais quoi déjà?
- N'est pas peur, je suis là, tout va bien ma puce, tout ira bien.
- Mais oui!
- Ou alors je te disais... Pleures pas princesse, je te protège, pour toujours.

Je souris et met ma tête dans le cou de Louis. Il me caresse le dos. Je m'assois sur ses genoux et pose ma tête sur son torse, mon frère me sert fort contre lui.

- Tonton Lou! Maman! Nous aussi on veut un câlin!

Ils nous sautent dessus et se calent sur moi.

- Je vous aime a un point inimaginable.
- Nous aussi on t'aime maman. Dit Peter.
- Toi aussi Loulou!

Louis sourit. Il va chercher la quiche et nous prend des canettes de coca, pour lui et moi.

- Et nous aussi on veut du coca!
- Je vais chercher une canette et on va la partager en deux verres.

Louis revient et partage, Peter en a peine plus que son frère.

- Pourquoi Peter il en a plus que moi! C'est pas juste! Moi je vais bouder! Déjà je suis aller à la douche en premier! Et là il a plus de coca que moi! C'est pas juste du tout! Pourquoi pas moi qui en ai plus que lui?!
- Mais n'importe quoi, on a pareil! Tu fais des cacas nerveux! T'es qu'un bébé! Je regarde Louis et on soupire en même temps.
- Même pas vrai!
- Si!
- Non!
- Si!
- Stop! Taisez vous! Je veux plus vous entendre! Sinon vous allez chacun dans une pièce seul! Peter ne dit pas à ton frère qu'il est un bébé. Et Raphaël passes moi ton verre. Je lui met au même niveau que son frère. Je crois t'avoir demander quelque chose tout à l'heure.

Il baisse la tête et s'excuse. Je crois qu'il a les larmes aux yeux.

- Tu vois! Il pleure encore! Comme un bébé!
- Peter, vas dans ta chambre.
- Quoi?! Mais-
- J'ai dis, vas dans ta chambre.

Il fait une moue boudeuse et cours dans sa chambre... j'ai peut-être été un peu dure avec lui.
Je dis à Louis que je reviens. Peter pleure dans son lit, il sers fort mon écharpe, que je lui ai donnée, contre lui.

- Mon chéri... il me regarde et vient me faire un câlin. Calmes toi... je suis là...
- Pardon maman...
- Ce n'est pas à moi que tu dois des excuses. C'est à ton frère. Tu sais, il est comme moi Raphaël, un peu trop sensible, moi aussi je pleure souvent tu sais. Ça ne fait pas de moi un bébé, alors excuses toi et fais lui un gros câlin. D'accord?
- Tu pleures beaucoup ? Pourquoi?
- C'est des histoires de grands.

Il me fait un câlin et je le porte pour aller au salon, je pose Peter et il va vers son frère qui est sur Louis, il pleure aussi.

Peter le tire par la main et lui fais un câlin.

- Je suis désolé Raphou... Je voulais pas te traiter de bébé... pardon...
- Moi aussi je suis désolé...

On les regarde attendris. Je prend une petite photo pour avoir un petit souvenir.

On finit la soirée tous les quatre, puis les petits vont se coucher. J'allume la veilleuse de Raphaël, qui est un peu caché, pour ne pas que Peter ne la voit de trop, et attend qu'ils s'endorment, Peter s'endort en premier.

- Maman? Il chuchote.
- Oui? Je chuchote aussi.
- Pardon de pleurer tout le temps. Il me dit.
- C'est pas grave mon cœur. C'est pas une mauvaise chose. D'accord ? Allez, dodo maintenant, on en reparle demain. Je lui embrasse le front. Je t'aime.
- Moi aussi.

J'embrasse le front de Peter, et le couvre bien. Je retourne dans le salon avec Louis en refermant la porte de la chambre des enfants.

Je m'allonge sur le canapé en mettant ma tête sur les cuisses de Louis.
Nous discutons de tous et de rien et on finit par s'endormir...