3 - Plumes




***

- ANIEL - L'ange du changement.

***

Sur le chemin je n'ai croisé aucun véhicule. Personne non plus dans la rue, comme si la ville est déserte d'un seul coup.

A trop marcher, mes pieds m' endolorie de plus en plus. Heureusement que la route à pied est plus court que celle en voiture, sinon j'aurais fini pied nu.

Enfin de retour chez moi, je remarque que la porte d'entrée est grande ouverte. J'ai oublié de la fermer en sortant, elle a dû s'ouvrir avec le vent, pensé-je.

Une fois rentré à l'intérieur, je découvre que tout est sens dessus dessous et un sentiment d'inquiétude m'envahit.

Les murs du salon sont repeints en rouge par de curieux dessins. Mon cœur s'emballe de plus en plus en m' approchant, constatant qu'ils ont été fraîchement peint, puis pendant une seconde mon cœur a cessé de battre lorsque je réalise que cette peinture rouge s'agit en réalité de sang.

Le choc me fait reculer et je trébuche en tombant sur les fesses. En atterrissant au sol, ma main frôle ce qui m'a fait perdre l'équilibre.
J'inspire de peur et retiens mon souffle imaginant le pire. Ce n'est quand même pas...

Lorsque je tourne ma tête afin de découvrir à quoi correspond cette chose molle et glissante, je trouve alors des oiseaux morts. Me convaincant toute seule que le sang sur les murs proviennent de ces bêtes et non de ma famille, j'expire enfin. Les volatiles on été étriper, leur organes sont éparpiller sur le sol. Quels barbares ont pu faire cela à ces pauvres bêtes ? Mais surtout quel taré repeint des murs d'autrui avec du sang ? C'est inhumain.

Entendant un bruit derrière moi, je me retourne brusquement. Je reconnais se son par cœur, c'est la porte d'entrée qui viens de se claquer en se refermant.

- Maman, c'est toi ?

Des chaussures claque sur le parquet du hall d'entré, mais cette fois-ci je ne reconnais pas le son des pas. Mes frères et ma mère n'on pas cette façon de marcher.

Un jeune homme fait son apparition et s'arrête pile en face de l'entrée du salon où je me trouve.

Que fait-il chez moi ? C'est lui qui a fait sa ?
Semblant avoir entendu mes pensées, un sourire glaçant se dessine sur sa figure faisant qu'augmenter l'incompréhension de cette situation, mais surtout l'angoisse que je ressent depuis que je suis rentrer.

- Ne t'approche pas, lui ordonné-je.

Sans prendre en considération ce que je viens de dire, il s'approche de moi puis s'accroupit afin d'être à mon niveau. Son visage est si près du mien que je me mets à reculer sur mes fesses pour m'en éloigner, les mains glissant sur le sol à cause du sang éparpiller.
J'ai réussi à parcourir seulement quelques petits centimètres avant d'avoir le dos plaqué contre un mur.

-          Qui...qui es-tu, lui demandé-je d'une voix tremblante.

-          Moi ? Moi, ma jolie...

Sa voix est grave et profonde. Il m'analyse pendant un petit laps de temps, toujours accroupi au même endroit puis s'avance dans la même posture en faisant de petit pas, réussissant à effacer ces centimètres que j'avais mis entre nous. Tout doucement, il lève sa main tout en me regardant dans les yeux, et prend une de mes mèches de cheveux noirs entre ses doigts. Il la rapproche de son visage, puis jusqu'à son nez, avant de les sentir profondément. Je reste choqué par cette situation et reste muette ne bougeant pas tout le long. Il se relève enfin pour mieux m'observer, me regardant de haut en bas toujours avec ce sourire narcissique qu'il n'a pas lâché depuis qu'il m'a aperçu.

-          Où est ma famille...c'est toi qui as fait... tout ça ?, bégayé-je, dérouter par ce qu'il vient de faire.

-          Non, relève-toi et suis-moi, m'ordonne-t-il d'un ton sec en se retournant, commençant sa route sans attendre.

-          Pourquoi je devrais t'écouter ? Et surtout, pourquoi je suivrai un inconnu ?

Il s'arrête, tournant seulement sa tête d'un quart de tour et me répond d'un ton strict en ayant perdu sur ces lèvres son sourire vicelard.

On dirait qu'il ne s'attendait pas à que je lui réponde.

-         Si tu veux survivre, tu n'as pas le choix que de me suivre.

Si ce n'est pas lui, c'est qui qui à saccager ma maison. Et où sont mes frères et ma mère ?

- Comment je peux être sûr que ce n'est pas toi le responsable de tout ça ? l'interrogé-je.

Il se retourne et me regarde droit dans les yeux comme pour appuyer que ce qu'il va déclarer à la suite sera la vérité.

- Tout simplement parce que j'étais derrière toi lorsque tu es entré, répond-t-il sans hésitation.

Il m'a suivie. Je me demande maintenant... alors c'était lui la présence étrange que j'ai ressenti dans cette ruelle ?

- Tu m'a donc suivi, c'est encore pire que de saccager une maison, proclamé-je. Tu attend quoi de moi ?

Sur son visage sérieux, je vois qu'il ne plaisante pas. Je suis à la fois abasourdi par ce que j'entend de sa part mais aussi terrifié. Une boule d'angoisse commence à se creuser dans mon ventre me demandant pourquoi elle n'est pas apparue plus tôt.

- Tu es en danger en restant planté là, alors lève toi et suis moi. Ou tu préfères plutôt rencontrer celui qui a massacré des volatiles pour refaire la déco de ta maison ? me demande-t-il, jetant un coup d'œil rapide au sol suivie du mur derrière moi.

- En danger ? Répété-je.

Que se passe-t-il à la fin !

- Oui, dépêche toi avant qu'ils ne reviennent.

- Qui va revenir ?

Il souffle, soûler de toutes mes questions.

- Ceux qui ont fait sa.

Je me relève doucement, puis regarde les oiseaux morts près de moi qui me convainc de croire en ces mots.

-         D'accord mais attends, tu veux que je te suive... dans ma chambre ? dis-je en m'arrêtant en bas des escaliers qui montent à l'étage.

-          Il faut que tu te changes, dit-il en baissant son regard vers ma poitrine.

Pervers.

- Hey, ça va pas.

Lorsque je croise les bras afin de me couvrir, je me rends compte qu'il sont tachés de sang. En les observant mieux je comprend à ce moment pourquoi il regarde dans cette direction. Oups, je l'ai jugé trop vite. Sans m'en rendre compte, je me suis essuyé les mains sur mes vêtements et j'ai carrément passé un coup de serpillère sur le sol avec mes fesses.

Je ne dis plus rien et il reprend à grimper les marches. Il est si à l'aise et calme dans ma maison que ça me fait douter de mon choix. J'hésite à le croire entièrement. Qui me veut du mal ? Et où est ma famille ?

A cette dernière pensée j'eu un pincement au cœur.

- Tu sais ou ce trouve ma famille ? demandé-je, ravalant mes larmes brûlante dans ma gorge.

- Je n'ai trouvé personne d'autre que toi. Ils ont dû s'échapper ou bien... ils se sont fait tuer.

Tuer, ce mot m'a fait l'effet d'une bombe qui à exploser à l'intérieur de mon cœur. Rien qu'en imaginant cela, ma boule au ventre s'intensifie, et m'en crée une nouvelle dans ma gorge me gardant silencieuse par la suite, perdu.

Une fois dans ma chambre, il fouille dans le dressing en y ressortant la main pleine.

- Écoute, ce n'est pas le moment pour penser à ça, le plus urgent est de penser a toi.

Je relève la tête, comprenant ce qu'il me dit. Il a raison, dans les deux cas je ne peux rien faire pour l'instant. Il faut que je reste en vie pour les retrouver. Et puis, il n'y a pas de cadavre donc aucune preuve qu'ils soient mort.

-          Attrape et change-toi.

Il me jette un tissu noir que j'attrape et déplie afin de voir sa sélection. C'est une robes noir, elle est longue, à bretelles fines.

- Tu compte la fixer longtemp cette robe ? Aller enfile la dépêche toi on a pas le temps.

Cette robe n'est pas à moi.

Je lève la tête et me met à le regarder gêné, puis patiente pour qu'il comprenne de se retourner. Il ne fait rien, ne semblant pas percuté.

-          Tu ... peux ... te retourner, demandé-je en faisant un cercle avec le doigt en même temps.

-          Pourquoi cela ?

Il dessine un sourire malsain sur son visage comme celui qu'il avait lorsqu'il tenais ma mèche de cheveux entre ces doigts.

-          Si tu veux que je te suive... fait le c'est tout !, exigé-je.

Ses sourcils se froncent profondément. Sa mâchoire se resserre. Il change complètement d'émotion en une demi-seconde et je me retrouve en un instant debout contre un mur, immobilisé par la peur mais surtout par sa main sur mon coup. Son visage est si près du mien que je ressens son souffle chaud sur mes joues. Son regard intense est froid et empli de noirceur qui me donne la chair de poule. J'ai peur mais il ne faut pas que je lui montre sinon il en jouera.

Son emprise sur moi est suffocante et les larmes me montent naturellement aux yeux. Il me fait mal. Mettant mes mains sur la sienne qui serre ma gorge trop fort en laissant tomber la robe au sol que je tenais dans mes mains. J'essaye de retirer sa main, mais en vain.
Je ne peux que le regarder dans les yeux, cherchant de la compassion afin qu'il me lâche, mais il a beau voir ces traces d'eau salé qui coulent le long de mes joues silencieusement, qu'il ne lâche pas prise. Il me fixe en silence au fond de mes pupilles. Arrêtant de me débattre un moment, je fait pareil et me plonge dans ces yeux. C'est alors que je remarque qu'il se retient et essaye de ravaler sa colère ou plutôt d'avaler ce que je viens de lui exiger. J'ai la tête qui tourne.

- Je... n'arrive... plus à... respirer, dis-je à peine audible avec les poumons qui brûlent par manque d'oxygène.

Il se penche et se rapproche plus près de mon oreille, et me murmure d'une voix menaçante :

- C'est moi qui donne les ordres, ma jolie. Si tu ne veux pas mourir par mes soins, tu ferais mieux de ne pas me menacer ou de me donner d'ordre.

Sa domination est écrasante, je suis tétanisée et incapable de prononcer à nouveau un mot dont la voix est emprisonné sous sa main. Après avoir constaté que j'ai compris ce qu'il me dit, il lâche enfin prise sur ma gorge, me laissant tomber immédiatement au sol comme si c'était lui qui tenait mon corps debout tout ce temps. Je reprends mon souffle difficilement. Massants mon coup, je toussote en écoutant mes bronches sifflé à chacune de mes inspirations.

- C'est la première et ça sera la dernière. C'est clair ? continue-t-il, me regardant de haut.

J'hoche alors la tête en signe d'avoir bien compris, espérant que cela mette fin à cette situation terrifiante, me résignant à lui obéir par peur qu'il ne fasse autre chose de pire. Il se détourne alors brusquement, me laissant sur ce sol froid, le visage mouillé et rouge.
Les mains tremblantes, je m'efforce donc de me changer rapidement et de retrouver ma contenance, sans oublier de sécher mes larmes, du dos de mes mains.

Il se tourne enfin vers moi après m'avoir accordé ce petit moment d'intimité, me contemplant dans la petite robe noire qu'il a choisie. En tournant
autour de moi, il s'arrête et passe ensuite son doigt de bas en haut sur le long de ma colonne vertébrale mise à nu par la robe.

Je me sens mal à l'aise et je regrette de l'avoir cru bêtement. Je me demande encore comment j'ai pu suivre un inconnu si aveuglément.

- Elle te va à ravir.

S'il s'attend à un merci, faudra qu'il m'étrangle jusqu'à que j'en meurt.

Il fouille dans une de ces poches de son pantalon noir. Lorsqu'il retire sa main, un objet reflète la lumière de l'ampoule au-dessus de nous. Un couteau. Plus précisément une sorte de dague, une lame tranchante et une manche ornée d'un serpent noir au yeux d'or.
Encore une fois j'ai pensé trop vite. Je ne peux qu'imaginer alors qu'il va l'utiliser sur moi, ce qui m'a fait prendre une inspiration, la retenant par peur sans m'en rendre compte.

- Respire, je ne vais pas te tuer, lance-t-il en souriant. Enfin, pas de suite en tout cas.

- Quoi ?

- Je recule d'un pas.

- Je plaisante, détends toi, continue-t-il de sourire en parlant.

Après ces mots, c'est qu'à ce moment la que je remarque mon en manque d'air, et reprend donc mon souffle normalement. Etrangement,  l'entendre sourire m'a un peu rassuré.

Ces émotions changent trop rapidement, il faut que je fasse attention à ce que je dis sinon je risque d'y passer.

Je ne le lâche pas des yeux, l'observant faire de la place autour de nous, toujours avec la dague en main.

Après avoir éloigné toute les affaires autour de nous, qui ont observant mieux ne sont pas les miens, il se met face à moi.

- Tu es prête ?

- Prête pour...

Sans me laisser terminer ma phrase, il écrase la lame dans sa main, puis la retire d'un coup sec faisant couler son sang sur le sol. Sur mon visage se colle une expression à la fois troubler et apeurer.

Je mets une main sur la bouche pour ne pas faire sortir le moindre bruit, le regardant s'accroupir, utilisant les gouttes de sang tombées au sol pour y dessiner le chiffre huit en grand à nos pieds.
En se redressant, il m'agrippe soudainement le bras me ramenant à lui violemment, me serrant dans ces bras.

- Lâche moi, tu fais quoi ?, crié-je.

Je me dandine de toutes mes forces, espérant de me sortir de son étreinte, mais sans succès. Je reste immobile. Épuisée par ces mouvements je garde les bras le long du corps coller à lui malgré moi, attendant de voir ce qu'il va faire par la suite, lorsqu'un chuchotement arrive à mon oreille :

- Reste calme, je vais seulement... te faire beaucoup souffrir.

Mes yeux s'agrandissent et une montée d'adrénaline monte en flèche, me permettant de le pousser d'une grande force, me dégageant enfin de son étreinte.
Au moment de m'enfuir, je me retiens de le faire, le regardant sans voix.

- Que...tu..., bégayais-je, perdant tous mes mots.

Mes yeux sont toujours grand ouverts par ce que je vois, déconcerté au point de ne plus arriver à m'exprimer correctement.

Lorsque je réussis à décrire ce que mes yeux voient,  je ressens des picotements qui me rappellent une sensation déjà connue. De seconde en seconde, ces mêmes picotements se changent très vite en une douleur gigantesque.

-          Mon... AHHH, criais-je, plié en deux, serrant très fortement mes paupières et mes dents.

Ma peau, mes muscles, mes veines ainsi que mes os, décident alors de prendre la parole. Leurs discussions désordonnées résonnent à la suite comme un écho dans ma tête, tandis que ma bouche reste muette, entendant seulement mes pensées. Mon dos me fait affreusement souffrir, que m'a- t-il fait ?

- C'est exceptionnel, ça va passer vite, ne t'en fais pas, dit-il pour me faire passer la pilule plus facilement.

- Je... pourquoi je...

Quand mon corps a enfin fini de se transformer après une bonne minute de souffrance, je papillonne mes cils afin d'arranger ma vue floue. Je me rend compte que je suis sur les genoux, tenant en équilibre grâce à mes mains entièrement posées sur le sol.

- Un...bredouille-t-il.

A son tour ces yeux sont grand ouverts devant moi, incapable de faire une phrase.

- Que m'as-tu fait ?, murmuré-je, épuisé par cet événement.

Je me sens lourde. En me relevant j'ai faillit perdre l'équilibre. Quelque chose me tire vers l'arrière, l'impression de porter un sac à dos bien rempli de gros manuels de cours.

Il ne parle plus. Il reste planté devant moi avec cet air ahurie, observant par-dessus mon épaule. Je suis son regard et jette un coup d'œil derrière moi mais je ne trouve rien.

- Réponds-moi. Et tu regardes quoi comme ça ? demandé-je.

Il sort de sa stupeur mais me fixe toujours. Son expression se redessine également, essayant de faire oublier que la minute d'avant il semblait avoir vu un mort revenir à la vie.

- Tu regardes quoi depuis tout à l'heure ?

- Toi.

Ce mot résonne en même temps qu'un de mes battements de cœur, ce qui me donne une sensation étrange. Mon cœur apprécie vraiment les mots d'un inconnu qui a faillit me tuer en l'étranglant ?

- Pourquoi t'avais l'air si troublé, c'est plutôt moi qui doit l'être. Tu a des ailes je te signal.

Pourquoi il sourit tout d'un coup ?

Le voyant sourire, je me suis alors demandé si je n'ai pas dit une bêtise.

- J'ai dit...un truc drôle ?, hésité-je de demander.

- Regarde toi dans la glace tu va comprendre pourquoi, me conseille-t-il.

Quoi ?

Je me précipite devant le miroir dans le dressing, observant attentivement mon reflet, réalisant avec effroi ce que je suis devenu.

- J'ai des... ailes... aussi.

Je retourne dans la chambre en marchant fixant le sol. Comme si mon cerveau c'est éteint car il ne veut pas accepter une information.
Face à lui aucun bruit ne se fait entendre, laissant le temps s'écouler pendant un moment, se regardant l'un l'autre sans bouger.

J'ai des ailes, je n'y crois pas.
Passer le fait que j'ai des ailes, je n'arrive pas à comprendre. Pourquoi il est aussi choquer de me voir en posséder alors que lui même en a.

- Je peux savoir pourquoi en les voyant tu à été surpris ?

- Elles sont...tu ne vois...tu ne sais vraiment pas ?

J'observe attentivement le garçon devant moi et ces grandes ailes déployées. Une brise provenant du balcon faisant danser quelques plumes de la même couleur que celle d'un corbeau. Chacune de ces plumes était une ombre délicate, abîmée et déchirée en laissant voir d'anciennes cicatrices profondes, imaginant les horreurs qu'il a bien pu traverser.

Elles n'ont pas la même couleur. Les siennes sont si sombre.

- Tu a les ailes d'un ange pur.

Il s'approche de moi plus près, fixant les plumes blanche que je porte sur le dos et tend sa mains essayant de les toucher. Avant même que sa peau puisse les effleuré, j'entends des fracas provenant du salon.

Nos tête se tournent au même moment en directions de la porte, pensant trouver quelqu'un derrière.

- Ils sont là, dit-il.

Il avait donc dit la vérité, ce n'était pas lui qui à détruit ma maison.

En un regard commun on c'est compris. Sans réfléchir, il saisit ma main avec fermeté et détermination et me tire vers la porte-fenêtre de la chambre. Son visage se transforme une nouvelle fois, remplissant de nouveau mon esprit d'un mélange de peur et de doute et c'est à ce moment qu'il me pousse dans le vide.

Je ferme les yeux, la gorge nouée, ne pouvant créer aucun son avec ma voix m'attendant à sentir le sol dans un instant.

Il a dit qu'il me tuerais en plaisantant. Comme quoi dans chaque blague se cache une part de vérité. J'aurais dû me méfier.

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