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- MIHAEL - L'ange de l'amour durable.

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Ce chapitre est une vision de Hayden, j'espère que ça vous plaira de voir à travers ses yeux. Petit plus , si vous préférez garder la personnalité de Hayden et ces pensées dans votre imagination, ce chapitre peut être passé, il ne gênera pas le déroulement de l'histoire.

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Je me tien la tête, la balançant doucement, espérant faire s'en aller la douleur. En faisant cela, j'aperçois du coin de l'oeil ma sœur, près de moi, avoir la même attitude.

Les démons...démons sont là...démons...là....sont là...les démons...

Des chuchotements me parviennent. Ce sont ceux des anges de combats qui gardent le périmètre autour de l'établissement, nous prévenant d'un danger.

Je lance un regard à l'angelesse effrayé remarquant qu'elle ne ressent rien et sûrement ne reçois pas le message comme nous. Une chose qu'elle comprend tout de même, quelqu'un a utilisé le livre interdit.

Il faut que je les ramène dans la salle protégée le plus rapidement possible.

- Il faut vite évacuer, suivez et restez bien derrière moi. Dès que j'ouvre la porte, surtout, ne faites pas de bruit, chuchoté-je.

Je jette un dernier coup d'œil par-dessus mon épaule, vérifiant qu'elles sont prêtes, c'est alors que je déploie mes ailes robustes, prêt à attaquer s'il le faut.

Aucun son dans les couloirs, personne non plus, tout le monde a dû réussir à évacuer. Sur le chemin, je remarque les symboles d'emplacement des démons qu'ils inscrivent pour marquer leurs passages.

Maintenant, c'est confirmé, les démons sont bien là.

La salle Guard, qui est située au sous-sol du château côté ouest. C'est la salle la plus sur en cas d'invasion de démons. Elle est assez grande pour réunir tous les anges, pendant que nous autres, les combattants, les protégeons. Ce n'est pas la plus jolie pièce de l'académie, elle est humide, froide et ne possède aucune fenêtre. Ceci est un détail pour nous positif, car nous n'avons qu'une seule entrée à surveiller comme cela.

- Entrez, vous serez en sécurité à l'intérieur.

Ma sœur me regarde l'air inquiète.

- Et toi, tu ne viens pas ?

- Non, je ne peux pas, tu le sais bien Hailey.

Elles rentres et je les regardes marcher pas à pas à l'intérieur. Quand la porte se referme, je m'approche de mes confrères.

- Vous deux, surveillez bien la porte, que personne n'en sorte, c'est compris ! Ordonné-je.

- Oui, répondent-ils l'un après l'autre.

- Vous autres prenez vos armes et venez avec moi, nous devons à tout pris protéger, Fëare. Tuer tous les démons, protéger et escorter les anges qui n'ont pas pu arriver jusqu'ici à temps et surtout, revenez en vie.

Tout le monde, excepté les deux gardes devant la grande salle, me suivent avec les armes célestes en main. Ces douze éclaireurs se séparent par groupe de trois et s'envolent chacun d'un côté. Quant à moi, je vole seul en direction des appartements des combattant afin d'aller récupérer mon épée que j'ai laissée dans ma chambre. 

Je n'ai pas vu Hadrien dans le groupe, où il peut bien être ce crétin. À tout moment, il est passé par-dessus l'avertissement, se cachant dans un coin sombre avec une angelesse.

Je fais une courte ronde en volant. Observant avec difficulté, dans cette sombre atmosphère créé par de nombreux nuages gris dans le ciel. Ces même nuages triste, pleurant de plus en plus fort, me donnant ainsi des difficultés à rester dans les airs, alourdissant mes ailes de leurs larmes.

Être dans le ciel est le meilleur moyen d'être en sécurité contre les démons qui ne peuvent pas voler, mais je dois quand même atterrir et me dépêcher pour aller trouver mon frère. J'espère qu'il n'est pas seul et qu'il a de quoi se défendre ou cas ou.

Je traverse le couloir des dortoirs et une montée d'adrénaline s'élève en moi en voyant beaucoup de sang couvrir les tapisseries, me faisant craindre le pire. Avançant plus profondément dans le bâtiment en direction de ma chambre, je m'arrête brusquement et me frotte les yeux. Ma vu me joue-t-elle des tours ?

Non, je n'hallucine pas...Elle fait quoi ici ?

Je m'approche derrière elle, pas à pas pour ne pas faire de bruit, ne semblant pas m'avoir vu.

Ne voulant pas qu'elle crie de surprise, je pose ma main sur sa bouche dès que j'arrive enfin a sa portée.

- Chut, ne fait pas de bruit, chuchoté-je.

Je la pousse dans la chambre, puis la referme derrière nous, c'est alors que je baisse mon bras la laissant libre de ses mouvements. Elle se retourne et ouvre grand les yeux, m'observant quelques secondes, puis lève sa main vers mon visage. Ce geste imprévisible, posant sa peau froide sur la mienne, me laisse un frisson me parcourant tout entier.

Elle est toute trempée, comment à t'elle fait pour sortir sans que les gardes la voient ?

Subitement, la voyant trembler de froid, je ressens une chaleur brûlante dans mon cœur qui me fait bouillir, ne sachant pas la raison.

- Comment se fait-il que tu sois là ?, dis-je, serrant les poings.

- Tu n'es pas au courant ?

- Quoi ?

Elle m'explique ce qui s'est passé juste après l'avoir laissé avec ma sœur. Mon cœur a basculé du chaud au froid, m'exprimant en laissant paraître dans ma voix, une pointe d'inquiétude.

- Tous ?

- Oui, tu n'as rien ressenti ?

- Non, je n'ai rien eu de tout ça.

- On est deux alors.

Les symptômes qu'elle me décrit me font remonter un souvenir, celui de l'avoir déjà lu, mais où ?
Je me mets à chercher sur les étagères de ma chambre dans laquelle sont disposés certains ouvrages et livres anciens.

- Ah, le voilà !

- Qu'est-ce qu'il contient ?

- Nos solutions à ce bordel. Heureusement que tu ne l'as pas piqué celui-là, plaisanté-je.

- Amusant ! Dit-elle sarcastiquement.

Le manuel que je tient entre mes mains m'indique de lire le tome sur « les âmes démoniaques ». Une frustration s'empare de moi. Dès que mon cerveau comprend qu'il s'agit de quel livre ce titre appartient, je jette le bouquin libérant au sol, libérant aussi mes mains que je pose immédiatement sur ma tête, me tenant les cheveux.

- Que se passe-t-il ?

Sans réfléchir, aveuglé par la colère, je l'attrape par le coup, ne contrôlant plus ce que je fais.

- C'est ta faute, pourquoi tu as toucher ce qui n'est pas à toi.

En la regardant dans les yeux, mes battements de cœur ralentissent. Pour la première fois de ma vie, me mettre en colère me fait mal à ma poitrine, comme si mon cœur refuse que je lui fasse le moindre mal. Je la lâche et la laisse ainsi s'exprimer pendant que je tourner en rond avant de m'asseoir sur le lit, réfléchissant comment nous faire sortir de cette situation.

Je lui demande de me raconter tout depuis le début en détaillant les événements.

Et si il existe un autre livre qui pourrais répondre à nos questions ?

- Je ne suis pas sûr...allons à la bibliothèque, je dois vérifier une chose.

Je lui prends le poignet et attrape mon épée, nous dirigeants tout droit vers le château. Aucun de nous ne parle, avançant en observant sans cesse les alentours.

Il continue de pleuvoir et je ne peut plus voler. J'aurais voulu lui épargner cette traverser à pied sous cette pluie geler en la portant dans mes bras. Pas le choix, on doit traverser la cour en vitesse, espérant ne pas croiser de créature qui peut la lettre en danger.

Je lui jette un regard plusieurs fois pendant que nous traversons le terrain de combat pour vérifier qu'elle va bien. Elle me regarde sans dire un mot, le visage serein.

Nous sommes envahit par les démons et elle ne semble pas avoir peur. Elle est... étrange, ou bien courageuse, dans les deux cas elle est différentes des autres angelesses.

Arrivant sans soucis au sein de l'établissement, on continue la route en marchant essayant de ne pas faire de gros bruit qui peut attirer des créatures à nous.

Je ne lâche sa main qu'une fois rentré dans la bibliothèque, refermant tout doucement la porte derrière nous. Personne n'est ici. Je monte immédiatement à l'étage et me met tout de suite à faire des recherches.

Beaucoup de temps s'est écouler depuis que nous somme arriver et je cherche depuis trop longtemps à mon goût. Je suis même étonné de ne pas avoir rencontré un de ces démons jusque-là.

Pendant mes recherches, je lui jette un coup d'œil de temps en temps sans qu'elle ne s'en aperçois. Ces long cheveux noirs qu'elle a torsadés et posés sur une épaule laissent apparaître sa nuque blanche et un petit diamant au bout du haut de son oreille. Je remarque enfin que mes yeux veulent tout le temps être poser sur elle. Pourquoi attire-t-elle mon regard ?

Plus je la regarde plus je ressens cette explosion d'air chaude qui naît dans ma poitrine et qui ce disperse rapidement dans tout le reste de mon corps. C'est assez agréable. Quel est cette nouvelle...sensation ?

Toujours assise sur une petite banquette dorée et à velours rouge, feuilletant elle aussi un livre, elle s'arrête d'un coup. Elle relève sa tête et se met à fixer l'étagère face à elle avant de soupirer profondément et d'incliner sa tête vers moi.

Ce geste me fait paniquer sans savoir la raison. Depuis quand je panique ? J'ai alors fait semblant d'être occupé et d'échanger le livre que j'ai dans les mains avec un autre que je prends au hasard dans la bibliothèque, puis me mets aussitôt à le survoler.

À ce moment, je l'entends se lever, s'avançant de quelques pas vers moi. Elle reste debout, patientant avant de se lancer à parler.

- Ça fait un moment maintenant, tu ne veux pas faire de pause ?

Je ne réponds pas, faisant croire que je suis toujours en colère après elle.

Dès qu'elle se tourne et commence à descendre les marches, mes yeux la suivent sans m'en rendre compte .

Mes yeux sont attiré par elle comme aimanter. Je réussis à reprendre mes esprits et continue à chercher dans le livre que j'ai pris à la hâte.

- "Les sorts de l'autre monde", lisé-je à voix haute.

Oh tien, ça m'a l'air assez intéressant.

Pendant ma lecture, mon cœur se crispe, ressentant bizarrement un picotement désagréable soudainement. Mon instinct me parle et je l'écoute, tournant ma tête de nouveau vers elle.

Elle nez à nez avec un foutu monstre. Le picotement de mon cœur s'accentue. Sans réfléchir, je me jette par-dessus la balustrade et brandis mes ailes pendant ma chute libre. Le démon ne bouge pas et reste immobile devant elle, qui est terrorisée. J'attrape immédiatement mon arme que j'avais laissée sur une table à notre arrivée, me trouvant à peine deux mètres derrière eux.

Il bouge...non...il va la tuer...