Chapitre 7

Orléans n'arrivait pas à dormir, la perte de Golon avait été un choc dont il n'arrivait pas à se relever. Il lui semblait en même temps qu'il passer a côté de quelque chose d'important. Il se retourna une fois de plus dans son lit, son impression lui collait a la peau et elle avait même réussi à surpasser sa tristesse, pourquoi n'arrivait t'il donc pas a s'en défaire ? Il abandonna toute résistance et sortie de ses draps, on lui avait préparé un futon au pied du lit du blessé. En faisant le moins de bruit possible il récupéra sa veste et enfila ses souliers, il sortit de la chambre sur la pointe des pieds mais le plancher craqua. Il se figea immédiatement et tendu l'oreille, pas un bruit, il reprit sa route encore plus prudemment. Arrivée dans la salle a manger vide, il s'approcha de la porte d'entrée :

- Qui es là !

- Ah ! Orléans sursauta

- Purée Orléans ! Carma leva la lampe et pu voir son visage ; qu'es ce que tu fais ?!

- Je...je pensais aller faire un petit tour

- Après ce qu'il s'est passé, de nuit, seul ? Dit moi la vérité

- Eh, dans un sens c'est la vérité, disons que je vais faire un grand tour... Il se gratta l'arrière du crâne

- Dis moi tout, je pourrais surement comprendre

- Bon écoute Carma, Il ne faut pas que tu le répète, a personne

- Promis

- Eh, bien, tu sais il y a un truc qui me perturbe, depuis hier je n'arrive pas à me sortir de l'esprit qu'il y a un truc important qu'on a oublié chez mon oncle

- Je croyais que tu étais orphelin

- Oui, je considère...eh considérais Golon comme mon oncle

- D'accord, donc tu pense qu'il y a quelques choses d'important chez Golon

- Oui...

- Et c'est pour ça que tu essaies de nous fausser compagnie en plein milieu de la nuit ; l'interrompit elle

- Oui...

- C'est une idée stupide

- Ah...

- Je viens avec toi ! S'exclama gaiement Carma en poussant la porte de l'auberge

- Euh...

- C'est mieux que seul, tu veux que je te cite toutes les raisons pourquoi?

- Euh oui; Orléans sortit a sa suite

- C'est moins effrayant a deux, il y a plus de sécurité, plus rapide aussi, si on doit chercher il vaut mieux être plusieurs

- Tu peux parler moins fort ; chuchota Orléans a la jeune fille

- Oui désolé ; le volume de sa voix baissa

Ils reprirent le chemin de l'appartement, sur le chemin ils croisèrent un chat qui malgré tout leurs essai ne voulu pas partir et il les suiva jusqu'à l'appartement. Arrivée là Orléans leva les yeux vers la fenêtre brisée, il resta un peu a la regarder, Carma s'arrêta sur le palier et attendit, il prit une grande inspiration et la rejoignit.

La première chose qu'ils firent fut de chercher une deuxième lanterne pas en pièce, ils en trouvèrent une sous l'évier et Carma l'alluma avant de la passé a son acolyte. Au lieu de se séparer ils décidèrent de chercher ensemble, comme Orléans ne savait pas ce qu'il cherchait, il avait dit a Carma de lui amené tout ce qu'elle trouver suspect et de vérifier chaque livre et objet. Carma secoué tout ce qu'elle trouver, feuilletée les livre et vérifiée leur reliure, Orléans vérifia chaque set de vaisselle et chaque débris, il vérifia dans la veste de Golon qui était resté dans l'entrée et qu'il décida ensuite de garder. Il passèrent ensuite aux chambres, d'abord celle de Orléans puis celle du vieil homme. Dans celle d'Orléans il ne trouvèrent que ses affaires, et il les entassés pour la plupart dans un grand sac de voyage qu'il emporta. Il entrèrent dans la chambre de Golon tout doucement, le corps de Golon avait été emmené par Galabin qui l'avait amené Funérarium en leur donnant le nom du corps et les instructions, Golon aurait souhaité être incinéré lui avait dit Orléans, dans la pièce il y avait toujours les bris de verre, des tâches de sang et la literie éventré. Orléans fut pris de nausée et du réessayer deux fois avant d'enfin réussir à passé le pas de la porte, il resta a nouveau bloqué devant l'encadrement de la fenêtre, Carma le rejoignit :

- C'était de la magie ?

- Oui. La voix de Carma était ferme

- Comme les éclairs lumineux

- C'était quoi ces éclairs ? Lui demanda t'elle

- Une fois que la porte avait été défoncer j'ai entendu la voix de Golon crié des mots et je me suis retrouvé aveuglé, on m'a empoigner par le bras et entraîné, il a recommencé et on a pu se cacher derrière l'armoire juste avant que vous arriviez ou presque

- On a vu la lumière et ça nous a permis de retrouver l'appartement ; elle mit sa main sur l'épaule du garçon ; soit fort

- Oui, merci ; il renifla ; bon on a toujours rien trouvé !

Ils se remirent au travail, Orléans vérifia si rien n'était cacher sur ou sous le sommier, dans les oreillers ou le matelas, Carma fouilla l'armoire dans les habits, les chapeaux et les souliers, il n'y avait pas énormément mais suffisamment pour lui prendre un certain temps. Ils ne trouvèrent rien, ni l'un ni l'autre :

- Je n'ai rien trouvé Orléans

- Moi non plus

- Je ne pense pas qu'on trouvera quoique ce soit

- Je suis persuadé que c'est là, Carma

- Rend toi a l'évidence, il n'y a rien,tu essaies juste de... Je sais pas

- J'essaie rien du tout ! Je suis sûr qu'il y a quelques choses !!!

- Orléans...

- Non!

Il se remit a fouillé, avec empressement et très peu de précaution, Carma le regarda, elle voyait bien a quel point il était épuisé, dévasté et désormais en colère mais plus de dépit que par réel énervement envers elle, elle secoua la tête et sortie de la pièce arriver dans l'embrasure de la porte elle se retourna :

- Je t'attend à l'entrée

- Ouai, ouai c'est ça fais comme tu veux

Il continua de trifouiller dans tous les recoins de la chambre, il sentait qu'il approcher du but, c'était forcément là, ça ne pouvait pas être autrement, il retourna tout, il trouva même la force de déplacer la lourde armoire en chêne et la commode. Rien.

Essoufflé et au bord des larmes il se laissa tomber, il s'entailla la main mais il n'y prèta pas attention, il sanglotait douloureusement sur le sol "peut être que Carma avait raison, peut être qu'il n'y avait rien, qu'il s'imagine juste des choses" pensa t'il, mais alors qu'il allait se relever un craquement sur le plancher attira son attention, quand il bougeait le plancher craquer mais pas normalement, le son se disperser comme si le sol était vide.

Il se déplaça et regarda la planche, elle ressemblait a toute les autre planches mais en un peu plus tordue, pas de doute il y avait bien un creux sous le plancher. Il tenta de l'arracher mais la planche ne bouger pas, il se redressa et chercha du regard quelque chose qui pourrait l'aider, son regard s'arrêta sur un pied de biche dans l'armoire, s'en était presque trop beau. Il le prit et arracha la planche :

- Miaou !

- Ah ! Orléans se retourna, ce n'était que le chat qui venait de miauler; ça ne te dérange pas d'éviter de me faire avoir des crise cardiaque ?!

Orléans se retourna vers le trou, il approcha sa lampe, au fond il y avait une boîte, un paquet de vielle feuilles et une épée. Orléans les sortit et recula, il enfila sa veste, passa le gros sac sur son dos et prit son butin.

Il arriva sur le perron en courant :

- Tu avait tort ! Carma, tu avait tort

- J'en suis enchantée !

- Il y avait bien des choses mais elles étaient cacher sous une planche dans la chambre !

- Miaou !

- Ah ! S'écrièrent ils en même temps

- Chut ! Souffla Orléans au chat; bref, il y avait des feuilles, une boîte et une épée

- Une épée ?! Tu me montrera tout ça plus tard, le jour se lève on devrait se dépêcher de rentrer !

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