Chapitre 27
- Debout marmotte, ricane Victoria en arrivant à côté de mon lit. Tu comptes faire la grâce matinée?
Je grogne en remontant ma couverture sur ma tête.
- Je m'en occupe, dit Nia avec un rire diabolique.
Elle passe sous mes couvertures et me chatouille les pieds. Je pousse un cri, puis me lève d'un bon. Nia et Luvia éclatent de rire alors que je grogne encore. Le sourire de Victoria s'efface en voyant mon visage. Je dois faire foutument peur à voir. Angelie et Laurie s'approchent à leur tour. Elles sont déjà toutes habillées pour la journée. Victoria porte un chandail vert lime avec une jupe mi-longue noir et avait tressé ses cheveux à la reine des neiges. Laurie est habillée de la même manière que lorsque nous nous étions rencontrées, ses cheveux roux cascadant dans son dos. Angelie porte une jolie camisole en dentelle rouge vif et un short en jean noir. Elles sont toutes les trois sublimes. Je dois avoir l'air d'une morte comparer à elles.
- Tu as mal dormit à ce que je vois, dit Laurie avec un regard triste et compatissant.
- Tu veux que je te rapporte quelque chose à la place, me demande Victoria en levant un sourcil comme si elle me défiait de lui demander ce service.
- Non, ai-je marmonné en me frottant le visage. Je m'asperge d'eau, m'habille et je vous rejoins.
Angelie hausse les épaules avant de sortir de notre chambre, suivis de près par les deux autres et de leurs petits compagnons. Je me dirige vers la salle de bain pour faire ma toilette, puis reviens devant ma garde-robe pour me regarder dans le miroir. J'ai de vilains cernes sous les yeux et les yeux gonflés au point qu'ils ressemblent à des yeux de crapaud. Il faut dire que j'ai à peine dormi quelques minutes... comme je n'arrivais pas à me sortir le type à l'aura sombre de la tête.
Je frissonne d'horreur en y repensant.
Pour me changer les idées, je choisi de me créer un chandail bleu nuit avec un pantalon trois quart noir, me fichant de l'effet contrastant que ces vêtements auraient par rapport à ma peau très pâle. Luvia me regarde tranquillement, tandis que Nia se moque de moi.
- Tu avais fait un cauchemar et tu n'arrivais pas à dormir, ricane Nia. Pauvre petite bête fragile.
Je me retiens de justesse de ne pas aller l'étrangler.
Je m'étire, les bras en l'air, puis sors à mon tour de la chambre. Le couloir du dortoir du quatrième est vide. Les autres sont surement déjà à la cafétéria. Les dortoirs sont construits avec le même genre de pierre que l'école Claire de Lune. Ils ressemblent à des tours, mais l'intérieur est majestueux avec un grand lustre de cristal à l'entrée. Tout porte à croire que l'endroit date du temps médiéval, mais il y a tout de même une touche de modernité. Comme l'école, les dortoirs possèdent quatre escaliers faites de marbre blanc. Les escaliers tournent sur eux même et passent à chaque étage.
Je les descends et marche rapidement vers la porte ayant le signe de croissant de lune bleu. Le symbole qui doit représenter l'école Claire de Lune, sans doute. Je sors du dortoir pour les treize à dix-sept ans (même si Charly est dans ce dortoir... avec les autres garçons). Ils sont également séparés en deux côtés, un pour les filles et l'autre pour les garçons. Les étages du côté gauche de la porte sont destinés aux filles et l'autre côté, aux garçons.
Je me dépêche de pénétrer dans le grand bâtiment, qui nous servira maintenant d'école, en passant par les deux grandes portes d'entrée.
L'herbe est encore humide à cause de la pluie nocturne.
Je monte avec empressement les marches pour aller à la cafétéria.
La grosse majorité doit y être, à part ceux qui ont décidé de partir en vacances pour l'été, ce qui est au moins la moitié des élèves.
Dès que je mets les pieds dans la salle, toutes les têtes se tournent vers moi, comme s'ils avaient attendu mon arriver. Je rougie devant toute cette attention de la part d'inconnu.
Victoria et Angelie sont assises à la table du fond, près d'une des grandes vitres de la pièce. Sophia et une fille d'environ son âge est assis à côté de celle-ci. Je marche hâtivement vers elles et me fige à quelques pas de la longue table.
Je n'avais pas remarqué la présence des garçons à côté d'elles. Charly et Tchad sont assis l'un en face de l'autre au bout de la table à côté de la fenêtre. Ils se fixent du regard comme si leur vie en dépendait. À côté de Tchad, il y a Laurie et Jack collés comme des siamois. Justin est entre Jack et Sophia (qui rougit comme une tomate à chaque fois que celui-ci lui sourit). Le garçon que nous avions vu hier avec Justin est assis devant ceux-ci et à côté de Victoria. Celle-ci semble plutôt mécontente et je suis presque sûr que sa mauvaise humeur est dû autant au fait que le garçon n'arrête pas de faire des yeux doux à Laurie et à elle, mais aussi de voir Jack et Laurie aussi épris l'un de l'autre.
Ah, l'amour et la haine sont toujours aussi forts...
Angelie est assise au bout opposé de la table, en face de l'amie de Sophia. Il n'y a aucune place pour moi, à moins que je me mette entre Charly et l'autre garçon, ce que je ne ferais sous aucun prétexte... je me sentirais beaucoup trop près de Tchad.
Je pousse un soupire, mais m'approche tout de même de la table en évitant de regardé les garçons, en particulier deux d'entre eux.
- Enfin, grogne Victoria en prenant une bouché de son muffin aux bananes. Ce n'est pas trop tôt! Je commençais à mourir d'ennuie!
Je grimace, mais ne fais aucun commentaire. Le garçon aux cheveux blond et aux yeux turquoise irréel me regarde avant d'éclaté de rire. C'est le genre de fou rire qui donne aux autres l'envie d'en faire autant... sauf les personnes dans le genre de Tchad, Angelie (qui rit comme une folle toujours toute seule) et Victoria.
- C'est toi, c'est exclamé le garçon sans rien dire d'autre.
Il n'en a pas besoin, tout le monde sauf Sophia et son amie savent à quoi il fait référence. Je rougie de honte en me rappelant comment j'avais balancé Justin le jour même de notre arrivé, mais je me reprends aussitôt en faisant un regard noir à mon ex, me rappelant qu'il ne mérite que ma haine.
- Quoi, c'est étonné Justin comme s'il n'avait rien fait de mal.
- Gros nul, ai-je marmonné avant de regarder ailleurs.
Les petits compagnons de chacun voltigent à côté de leur propriétaire.
- Je m'appelle Carl, ricane le garçon aux yeux turquoise en me saluant de la main. Et voici Cal et Fuerza (un petit dragon avec les quatre couleurs des quatre éléments).
- C'est vrai, s'exclame la jeune fille aux cheveux châtain clair, presque blonds, à côté de Sophia. Moi, c'est Margueritte et voici Maggy et Golpé (c'est un petit dragon blanc).
Elle présente, elle aussi, sa fée en premier, tout comme les autres, par la suite. La fée de Sophia s'appelle Soya et son Ty, Lama, est un petit dragon rouge. La fée de Justin se nomme Jyn et son Ty, Sangré, ressemble à une petite chauve-souris. La fée de Jack se nomme Jay et son Ty, Mago, est un corbeau au plumage fin. La fée de Charly s'appelle Carry et son Ty, Oro, est un mélange d'un lézard et autre chose agrémenté de tache d'or. Et pour finir, la fée de Tchad se nomme Tad et son Ty, Turbio, est lui aussi un lézard bizarre pailleté d'or.
Je n'ose pas regarder ce dernier alors qu'il présente d'une voix bougonne ses deux petits compagnons.
Tad s'approche de Nia et lui fait des yeux charmeurs, alors que celle-ci grimace de dégoût.
Je me mordille la lèvre pour ne pas sourire devant cette attention.
Qu'avait dit Victoria à propos des fées déjà? Ah oui, qu'ils sont soit notre être profond ou le caractère est à l'opposé de nous... du moins, de celui qu'on n'ose pas montrer.
Je me retourne et me dirige vers les tables remplies de nourriture sous les regards curieux des autres. C'est vrai que je ne passe pas inaperçu avec mes ailles repliées dans mon dos...
Sur les tables, il y a des assiettes remplies de bacon, de noix, de fruit, de fromage et de petit four (certain saupoudré de sucre). Rien qu'à regarder, je salive. Je fais ma gloutonne et prends un peu de chaque, ainsi qu'un milk-shake à la vanille et aux fraises. Je retourne vers mes amis sous le regard surpris des autres. Tous ceux qui me connaissent très bien savent que je mange beaucoup, même si je suis maigrichonne et de petite taille.
Victoria, Margueritte et Carl me regardent avec des grands yeux en voyant mes deux assiettes remplient et mon milk-shake. Je reste debout au bout de la table, entre Angelie et Margueritte. Carl pointe du doigt la nourriture que j'ai apportée.
- Tu vas vraiment manger tout ça.
Je lui fais un grand sourire avant de mordre dans un morceau de bacon.
- Elle mange presque autant que moi, dit Tchad avec une voix moqueuse.
Je l'ignore et continue à manger comme si je ne l'avais pas fait depuis des siècles, mais je savoure tout de même chaque bouché avec bonheur.
Je me doute que Tchad attend une réplique de ma part, mais je ne lui donnerais pas se plaisir. Je finis en quelques minutes mes deux assiettes sous le regard ébahie de mes amis. Je bus plus tranquillement mon milk-shake, dégustant chaque gorger.
- Et bien, marmonne Carl, toujours aussi surpris. Tu ne m'avais pas dit que ton ex mangeait plus que toi, Justin. Faut dire que tu ne manges que de la viande saignante.
Un long silence malaisé s'en suivi avant que Margueritte s'exclame :
- Quoi! Justin et Angélique sont sorti ensemble!
Je grogne alors que Justin grimace.
- On ne peut pas dire qu'il est été un bon petit ami, ai-je bougonné.
- J'ai décidé de me rebeller contre mon père après qu'il t'est torturé, marmonne Justin en jouant avec son breuvage onctueux et rouge.
Est-ce du sang?
Un frisson me traverse le corps.
Répugnant! C'est répugnant! Tout comme lui!
- Peut-être, mais ça n'empêche pas que tu sois un vrai play-boy!
- Ce n'est pas ma faute s'il fallait que je trouve qui était l'ange entre tes amies et toi! Et franchement, je croyais les anges beaucoup plus doux, plus beau, plus intelligent et plus adorable que toi!
Ces mots me transpercent comme une flèche, malgré moi. En voyant mon expression, Justin met ses bras devant lui comme pour se protéger d'une éventuelle attaque de ma part, mais à la place de lui foncer dessus comme il le pensait, je reste là, des larmes ruisselant sur mes joues roses. Tout le monde semble s'être figer et c'est les lèvres tremblantes que je leur tourne le dos, puis sors de la cafétéria en courant, laissant mon milk-shake sur la table.
† † †
La bibliothèque est spacieuse et paisible... tout ce dont j'ai besoin pour me calmer.
Je suis ridicule. Pleurer parce que mon ex ne m'a jamais aimé, quelle idiote je fais...
Je pousse un soupire.
Tchad avait raison finalement, je ne suis qu'une stupide pleureuse. Enfant pourrie, gâtée jusqu'au sang, jusqu'à l'âme. Mon âme tourmentée. Mon âme d'enfant. Je n'ai rien de mature. Je ne suis qu'une fillette ingrate, égoïste, égocentrique, insensible au malheur des autres, déplaisante, désagréable, infecte, ennuyeuse, pénible, laide dans l'âme, qui voit la mort des gens, qui en a des visions, qui voit le qui, le où, le quand, le pourquoi, le comment, qui le sent, qui le ressent, qui le vie comme si elle devenait l'autre.
Et cette fille... de mes dernières visions, je ne l'ai jamais vu. C'est cette fille que la femme qui me rend visite cherche. Angena. Ce nom m'est autant inconnu que familier. Il dit tout et rien à la fois. Mais je suis trop bête pour le savoir, trop bête pour le comprendre. Y a-t-il vraiment quelque chose que je devrais comprendre de ses visions? Qui pourrait me servir... pour que cette femme qui me harcelle me laisse enfin en paix.
Un bruit provenant de je ne sais pas où me fait sursauter. Je regarde autour de moi.
Je me suis assise dans la dernière rangé de livre pour être sûr de n'être vu de personne.
Luvia me regarde avec des yeux tristes alors que Nia semble aimer me voir dans cet état épouvantable. Victoria avait dit que les fées représentent notre nous profond... je dois être une sacrée garce au fond... ce qui appuis mes pensées de quelques secondes plus tôt...
Je pousse de nouveau un soupire, puis manque de faire une crise cardiaque en voyant Tchad qui me regarde. Je reste un moment-là, à le fixer, avant de détourner les yeux en me pinçant les lèvres.
- Tu es là pour te moquer de moi, c'est ça, ai-je grogné en essuyant mes joues humides dans un geste vif et rageur.
Il ne dit rien, se contentant de s'asseoir à côté de moi. Je lui jette un coup d'œil, son expression impassible m'agaçant au plus haut point. Je me tourne vers lui, les mains devant moi fermer en poing et le regardant avec une rage que je ne me connais pas.
- Pourquoi tu es là! Qu'est-ce que tu veux!
Toujours aucune réaction.
- Tchad, ce n'est pas drôle! Fou moi la paix!
Il s'entête à fixer le bois et les livres de la bibliothèque devant nous, comme si c'était la chose la plus intéressante du monde.
Arrr! Il va me rendre folle!
- Tu sais, j'ai repensé à tout ce que tu m'as dit et je crois que je commence à peine à comprendre à quel point tu avais raison à mon sujet, dis-je sur un ton dure, froid et amer. Sur le fait que je ne suis qu'une stupide pleureuse, une enfant pourrie gâtée, une fillette égoïste, égocentrique et pénible et... et...
Tchad me surprend en m'embrassant comme si j'avais relaté une déclaration d'amour... or, c'est loin d'être le cas. Ses lèvres sont aussi brulantes et douces que la dernière fois. Il tient mon visage entre ses mains et caresse délicatement mes joues. Mais se baisé ne dura que quelques secondes, car il se dégage et s'en va comme si de rien n'était... comme si je ne venais pas de lui dire qu'il avait raison... et que lui m'a embrassé...
Je cligne des yeux, choquée par son attitude.
Mais qu'est-ce qu'il lui a pris!
La tristesse et la honte s'est tout à coup remplacées par la colère et la haine. Je bouillonne à l'intérieur et je sais que je dois trouver un moyen d'évacuer ces émotions négatives en moi. Je sors de l'école au pas de course et me dirige vers la forêt à l'arrière du bâtiment sous les regards curieux de mes compatriotes.
Rien de mieux que de frappé dans un arbre pour vous calmez!
Certes, j'aurais mal aux mains après, mais au moins, je penserais à autre chose qu'au baisé de Tchad ou au parole ridiculement vrai de Justin.
J'arrive après plusieurs minutes de course légère à l'orée des bois. Je jette un regard derrière moi pour voir si quelqu'un m'a suivi. Je constate qu'ils sont tous trop loin pour savoir ce que je vais faire. Je vais pénétrer dans la forêt quand je me souviens de la nuit dernière. Un frisson de peur me submerge alors qu'il fat extrêmement chaud. Je regarde au loin, dans les bois, me demandant si le type s'y cache toujours.
Qu'est-ce qu'il pouvait être? Il avait la même aura sombre que les monstres créés par Hadès dans ma vision... mais celui-ci n'avait pas créé des créatures à l'apparence humaine, il me semble... et cette voix... c'était à la fois effrayant et envoûtant.
Il avait la même aura maléfique... et pourtant...
Je secoue la tête pour m'enlever l'image du jeune homme de mes pensées.
J'étais somnambule, c'est tout. Je l'ai seulement imaginé.
Je pousse un soupire, puis décide de rebrousser chemin. C'est alors que la pensé de voler m'apparut.
Je pourrais de cette manière pensé à autre chose!
L'excitation me gagne en force rien qu'en pensant à dégourdir mes ailles. Je les déploie et les bats frénétiquement, la joie au cœur de pouvoir libérer leur force. Je laisse le vent chaud caresser mes plumes blanche et soyeuse aux pointes bleutées. Je repense aux mains de Tchad sur celle-ci, mais je fais disparaitre rapidement cette pensée.
L'envie de chanté augmente en force alors que je ris et tournoie dans le ciel bleu de l'été comme une folle. Les paroles venues à moi comme par magie:
- Dans la lumière du jour, les oiseaux gazouillaient joyeusement.
Le soleil se levait alors que les étoiles disparaissaient.
Je tournoyais dans le ciel immense, les ailes épousant le vent.
Avec une grâce que je ne me connaissais pas, je volais.
La fraicheur du matin me caressait le nez.
Alors que la pluie avait cessé quelques heures plus tôt.
Tous les arbres et les fleurs se sont mis à briller.
Sous l'astre de feu, nous ne pouvions pas le décrire avec des mots.
Je souriais à la vie dans ce moment de douceur.
Je savais que mon cœur avait besoin de détente.
Puisque ma destinée est entourée de noirceur.
Je profite de se moment pour que rien ne me hante.
Les malheurs et les problèmes reviendront me frapper.
Je ne pourrais rien dire et rien faire.
Lorsque mon âme se croira en sécurité.
Il reviendra et j'essayerai encore de lui plaire.
Je danse dans l'air en chantant en boucle ses paroles, ignorant le fait que les autres peuvent me voir depuis le sol. Ils doivent être là, à se demander ce que je fais à virevolter dans le ciel.
J'ai presque l'impression de danser dans de l'eau.
† † †
Je reviens à ma chambre, épuisée de ma journée, même si je n'avais pas fait grand-chose.
Il a fait humide tout l'après-midi, mais j'étais restée à l'extérieur pour profiter du soleil.
J'ai bien besoin d'une douche, ai-je pensé en entrant dans la salle de bain.
Je n'ai pas vu mes amis depuis ce matin...
Il n'est que dix-neuf heures, mais Angelie, Laurie et Victoria ne devraient pas tarder à revenir... à moins que les garçons, Sophia, Margueritte et elles organisent une soirée entre eux. Un sentiment de tristesse me gagne d'un coup et je me mets à pleurer à chaudes larmes. Après, une douche froide et rapide, je m'endors avec une impression de solitude qui me compresse le cœur.
† † †
Les jours suivant, je passe mes journées à la bibliothèque, me renseignant sur tout ce qui peut avoir un lien avec Hadès:
Hadès, le dieu des morts, est le frère de Zeus, de Poséidon, d'Héra, d'Hestia et de Déméter. Comme Zeus et Poséidon, il est l'un des trois maîtres qui se partagèrent l'empire de l'Univers après la victoire sur les Titans. Tandis que Zeus obtenait le ciel et Poséidon la mer, lui-même se voyait attribuer le monde souterrain, les Enfers. Dans les Enfers, Hadès règne sur les morts. C'est un maître impitoyable, qui ne permet à aucun de ses sujets de revenir parmi les vivants. Il est assisté par des démons et des génies multiples qui sont placés sous ses ordres. Si quiconque avait visité l'empire des Morts et y avait mangé, cette personne ne pouvait plus remonter au séjour des Vivants. Hadès voulait interdire l'accès de son royaume à l'exception de ceux qui étaient morts... ou des démons à son service. Le nom Hadès signifie "l'Invisible".
Qui j'ai vu... était-il un démon? Ça m'en avait tout l'aire... Si je m'en souviens bien, il dégageait beaucoup d'onde négative... pourrais-je l'associer à l'Enfer? Certes, dans ma vision, les monstres (démons) d'Hadès faits de goudron liquide ou solide et le maître de l'Enfer dégageaient cette même énergie repoussante, mais cela ne veut rien dire... n'est-ce pas?
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top