Chapitre 14
Agatt et Thomas entrèrent dans le Labyrinthe très tôt le matin, même si les portes ne se refermeraient plus. Thomas été un peu distant et froid. Même si Agatt essayait de lancer des sujets de conversations, en vain.
Il traversèrent plusieurs couloirs ornés de lierre sur leurs murs, recherchant désespérément l'endroit où Agatt s'était réveillé. Thomas s'arrêta au bout d'un moment. Il n'était même pas à bout de souffle tout comme Agatt d'ailleurs.
-Tu es sure que c'est bien par là ? lui demanda sèchement Thomas.
Agatt le regarda tristement puis détourna le regard.
-Sure et certaine, répondit-elle.
-Désolé...lâcha Thomas plus calmement.
Agatt haussa les épaules. Thomas s'assied contre un mur. Agatt contempla le mur puis fronça les sourcils. Elle se recula pour mieux le regarder, puis chercha au sol. Thomas se leva, la regardant en croisant les bras.
-Quoi... ?
-Chut ! Attends une seconde ! ordonna Agatt.
Elle se releva, regarda de nouveau le mur et écarquilla les yeux.
-C'est pas vrai !
-Qu'est ce qu'il y a Agatt ?!
-Les murs ont encore bougé ! Le couloir où je me suis réveillé s'est refermé.
-On l'aurait entendu !
-C'est ce que je suis en train de te dire !
Agatt soupira. Thomas la regarda puis regarda le sol couvert de cailloux et de branches. Il fronça les sourcils, se baissa, et passa sa main sous le mur. Il y avait une aération d'au moins dix centimètres. Agatt se baissa à son tour.
-C'est bizarre, le mur devrait être collé au sol...
-Je sais, quelque chose doit bloquer le mur, mais quoi ? se demanda Thomas.
-Cherchons !
Le petit duo chercha pendant des heures et des heures sans s'arrêter. Finalement, Agatt arracha une touffe d'herbe et trébucha en arrière, tapant dans une pierre au passage. Thomas releva la tête et se rua sur Agatt en vitesse.
-Tu vas bien ?!
Agatt avait toujours la grosse touffe d'herbe dans sa main droite. Elle regarda Thomas puis la touffe d'herbe, puis l'endroit où elle l'avait arraché.
-Mes fesses souffrent...
Elle se releva avec l'aide de Thomas puis le regarda. Thomas lui tenait toujours le bras.
-Je vais bien, ne t'inquiète pas...
Il la lâcha doucement, puis s'agenouilla près de l'endroit.
-Il y a quelque chose qui brille... Aide-moi à le sortir.
Il commença à tirer dessus de toutes ses forces. Agatt le rejoignit et tira également dessus. Ils réussirent à le retirer au bout de quelques minutes. Le mur retomba au sol avec un bruit de terreur, en soulevant toutes les petites poussières. Un courant d'air se mit à se propager.
Thomas et Agatt tombèrent en arrière en même temps et se retrouvèrent sur le dos. Agatt regarda Thomas.
-Tu vas bien ?
Thomas s'assied ensuite en sol, la regardant avec un petit sourire. Ils étaient tous les deux en sueur.
-Parfaitement bien.
Agatt se redressa à coté de lui puis regarda l'objet en question. C'était d'une forme parfaitement rectangulaire, sans aucunes imperfections. Il y avait des boutons dessus, avec des signes étrange. Thomas le contemplait aussi, et il regarda Agatt.
-C'est une chance qui n'ait pas été écrasé par le mur... Tu sais ce que c'est ?
-Aucune idée, mais c'est complètement bizarre. C'est trop parfait.
-J'allais le dire, dit Thomas.
-On dirait une sorte de télécommande, non ?
-Ouais, ça ressemble...
Agatt se leva, ainsi que Thomas. Elle prit la télécommande et la regarda de plus près. Elle fut secoué par un hurlement strident. Thomas avait les yeux écarquillés, et regardait autour de lui.
-C'était quoi ce truc ?
-Aucune idée, répondit Agatt.
L'hurlement se propagea dans tout le Labyrinthe, tel un écho. C'était vraiment inhumain, on aurait dit qu'on écrasait quelqu'un vivant. « Écraser quelqu'un, avec un mur... ?» songea Agatt. Le son aigu continua de plus belle. Le monstre mourrait en partageant sa douleur avec les autres vivants aux alentours.
-Je suis sure que c'est un Griffeur ! Barrons-nous d'ici !
Thomas attrapa le bras d'Agatt, et se mit à courir. Agatt fut entraîné de force. Elle courait maintenant juste à coté de Thomas.
Ils se cachèrent ensuite dans un passage étroit. Agatt était collé contre le mur, Thomas collé à elle en même temps.
-C'est très étroit... dit-il.
Il se mit à rougir de plus belle. Agatt eut un petite sourire.
-Reste là, je vais voir...
Elle se mit à marcher en pas chassés, puis sortit du passage. Thomas avait essayé de la retenir, mais elle avait retiré son bras. Elle passa sa tête sur le coté, regardant de gauche à droite, puis fit un pas. Elle se crispa, attendant de voir un Griffeur, puis se détendit un sortant du passage. Elle s'avança quelques pas, puis croisa les bras, comme si elle attendait son bus. Elle secoua désespérément la tête.
-Rien Nada. Que dalle.
Elle tourna la tête vers Thomas.
-Il n'y a aucun Griffeur. Et en plus, les hurlements ont cessé.
Thomas était déjà à la sortie du passage, quand Agatt l'avait regardé. Il se mit à coté d'elle et fronça les sourcils.
-J'y aurai cru...
Agatt se mit à rire en levant la tête vers lui.
-Tu aurais du voir ta tête !
Elle se plia en deux, en riant. Thomas se rapprocha d'elle, puis, il la plaqua doucement contre le mur, mit ses deux mains sur ses joues, et embrassa tendrement Agatt. Elle mit ses deux mains sur ses côtes, en prolongeant.
Que pouvait-elle faire d'autre ? Elle ne pouvait pas le refuser...
Il l'attira, en mettant ses mains sur ses hanches, vers lui. Agatt caressa l'arrière de ses cheveux tout en continuant à l'embrasser. Il se recula ensuite, sans détacher Agatt de ses bras, et il lui caressa sa joue droite avec un petit sourire. Agatt le regarda dans les yeux.
-Pourquoi as-tu fais ça ?
-Parce que je t'aime. Et, je sais que c'est dur pour toi, alors que Gally t'as embrassé la vieille... Mais, je t'aime. Il se passe quelque chose entre nous, tu ne peux pas le nier... C'est spéciale. Je me fous des autres garçons... Mais s'il faut que j'attende pour que tu sois avec moi, alors, j'attendrais.
Il l'embrassa de nouveau. Beaucoup mieux qu'avant puis la regarda dans les yeux. Agatt lui caressa la joue.
-C'est tellement confus... Et, je n'ai pas envie de vous faire souffrir, vous deux...
« Et Newt... » pensa-t-elle.Il fallait vraiment qu'elle aille lui parler d'ailleurs. Thomas se recula, la tirant doucement vers elle, et en la serrant dans ses bras. Agatt lui rendit son étreinte, puis elle se recula en lui serrant les mains.
-Il vaut mieux rentrer. Ils doivent s'inquiéter pour nous, vu le bruit qu'on a fait...
-On a été si bruyant que ça ? demanda-t-il avec un sourire en coin.
-Je ne parle pas de ça, tocard ! dit-elle en rigolant.
Elle lui donna un coup dans l'épaule. Thomas reprit son sérieux. Il retira doucement la télécommande de la main d'Agatt, puis il la secoua lentement.
-Tu as raison, il faut leur montrer ça.
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