Chapitre 8

Hugo se fit réveiller par la voix forte et puissante de Sébastien qui parlait en Russe. Hugo vient espionner la situation. Sébastien avait vraiment l'air fâché. Peut-importe ce qu'il se disait, se n'était pas une bonne nouvelle. L'enguelade se termina une heure plus tard et Sébastien du se retenir de ne pas lancer le téléphone au mur. Il jura et pesta avant de se masser les yeux.

"Seb, ça va?"

L'homme parut surpris. Il se tourna vers Hugo assis sur le divan.

"Que fais-tu là?"

"J'ai dormi ici, tu te rappelle?"

Visiblement pas, mais Seb ne fit aucun commentaire. Il retourna dans sa chambre et sortie habillé d'un complet, il s'engouffra dans sa salle de bain et ressortir les cheveux noir coiffé par en arrière comme d'habitude. Si au matin, il avait l'air d'avoir une quarantaine d'année avec ses cheveux en bataille, son début de barbe et ses vêtements froissé, maintenant il en faisait trente et Hugo se dit que c'était dommage qu'un si bel homme face plus que son âge.

"Je te ramène chez toi. Je me suis lever en retard et je suis presser."

Hugo se leva d'un bond et suivit Seb jusqu'à son auto. Il roula plus vite que la limite permise et s'arrêta devant la maison du garçon. L'adolescent fouilla ses poches pour se rendre compte qu'il avait oublier ses clés, son porte-feuille et son cellulaire chez Seb.

"Euh... j'ai oublié mes trucs chez toi."

Sébastien poussa un juron.

"Désolé."

"C'est pas grave. Je t'en veux pas. J'ai pas le temps d'y retourner. Tu as de l'école aujourd'hui?"

"Non."

"OK, alors je t'amène à job, je suis presser."

Il reparti en direction du centre-ville. Il s'arrêta au café où Hugo travaillait.

"Attend moi dans l'auto."

Il partit dans le café et ressorti avec un plateau dans lequel se trouvait quatres cafés. Tiens, un de plus que d'habitude. Assit dans l'auto, il tendit le plateau a Hugo qui le maintiens sur ses genoux et redémarra la voiture. Ils roulèrent un moment avant d'arriver devant un grand immeuble, le même que dans le journal. Seb sortie une malette de sa voiture et demanda à Hugo de presser le pas.

Ils prirent une succession de couloir et un ascenseur avant d'arriver dans un grand hall. Un majordome vient saluer Seb et Hugo. Sebastien monta une volée de marche avant d'entrée dans une salle de réunion. Hugo le suivait impressionner des lieux comme un petit chien. Arriver dans la salle, Seb lui prit le plateau des mains et le déposa sur la table. Dans l'endroit, seulement deux autres hommes s'y trouvait. Monsieur Labrecque et monsieur Roy. Le premier ne semblait même pas voir le petit, alors que le deuxième ne fixait que lui.

"Tu es en retard Seb."

Le patron de l'entreprise aggrippa le latte et le porta a ses lèvres en lui lançant un regard noir. Hugo estima qu'il devait avoir dans la cinquantaine.

"J'ai eu une discussion avec les Russes."

"Et qu'est-ce qu'ils ont dit?"

"Ils annulent tout."

"Quoi!"

"Autre mauvaise nouvelle."

Il lança un regard à Hugo et préféra appuyer son dernier propos en lui tendant son portable et le dirigeant se mit à lire les messages envoyer. Il poussa un juron et lança le téléphone au mur qui explosa en plein de morceau. Hugo se cambra au côté de Sébastien. Il fit un pas de côté pour se rapprocher de son ami. En privé, monsieur Labrecque semblait plus effrayant que dans les coupures de presse.

Finalement, la seconde personne prit les devants. C'était un homme dans la trentaine, mais maintenant, Hugo n'était plus sûr de rien. Les rides et les cernes sont de bons ennemis. Le second homme se penchait pour aggripper le Moka du plateau, ce qui laissait le café expresso à Sébastien qui en buvait déjà une grande gorgé, le dénommé Jules parla.

"Je ne crois pas que la conversation qui va suivre sera à la discrétion des oreilles indiscrète. Seb, si tu veux bien demander a ton petit-copain de t'attendre dehors."

Son petit-copain? Hugo vira rouge et observa Sébastien. Monsieur Tremblay aggrippa le quatrième café du plateau et lui tendit.

"C'est un chocolat. Si tu veux bien m'attendre dehors. On retournera à mon appartement après pour aller chercher tes affaires."

"Ok."

Hugo prit le breuvage qu'on lui tendit et sortie de la pièce. En refermant la porte, il entendit Jules demander:

"Il est pas un peu jeune?"

Et un grognement de Sébastien vient clore la conversation. Seul dans le couloir, Hugo se demandait ce qu'il devait faire et où aller l'attendre. Il arrêta un bureaucrate.

"Excusez moi, où pourrais-je attendre que Sébastien ai fini sa réunion?"

L'homme l'observa un moment et le conduisit a la récéption devant le majordome. Puis il reprit son chemin, les bras charger de papier.

"Suivez moi jeune homme."

Hugo suivit l'homme jusqu'à ce qui lui semblait une maison à l'intérieur de l'immeuble. Un vrai penthouse, il en avait jamais vu avant.

"Vous désirez attendre monsieur Tremblay dans sa chambre où le salon?"

Donc c'était ici ça vrai demeure. Effectivement, dans le même immeuble que son travail, il ne devait pas avoir la paix souvent. Même si l'envie de savoir à quoi la chambre principal de l'homme ressemblait, il trouva plus sage de rester dans le salon.

"Le salon."

"Bien."

Le majordome le conduisit dans une grande pièce avec écran plat. Il mit la télé en marche et tomba sur Netflix avant de donner la manette à Hugo.

"Vous aimez les sucreries je présume? Je vais vous en chercher."

Puis il le laissa seule. Hugo s'assit sur le divan et but quelques gorgées du chocolat chaud. Comment le majordome avait pu deviner qu'il aimait le sucrer? Surment le chocolat chaud dans ses mains. Observant son breuvage, un homme arriva derrière lui et le devisagea.

"Tu es?"

"Un ami de Sébastien."

Il se fit dévisager avant que l'homme affiche un sourire narquois.

"Et bien, il l'ai prend de plus en plus jeune."

"Pardon?"

"Tu as quel âge?"

"16 ans."

L'homme ne prit même pas la peine de retenir un rire.

"La prochaine fois, est la décence de mentir et dire 18."

Hugo voulut savoir pourquoi, mais l'homme avait déjà quitter le logement pour rejoindre les bureaux. Sébastien avait eu plusieur petit-copain? Des jeunes? Le majordome arriva avec un plateau de pâtisserie qu'il déposa devant Hugo.

"Si vous avez besoin de quoi que se soit. Prévenez."

Avant que l'homme disparaisse Hugo l'arrêta.

"Attendez! Sébastien invite souvent des... gens ici?"

"Ça lui est arriver au cours des années, mais en général, c'est dans sa chambre qu'il l'ai conduit, pas dans le salon."

"De jeunes garçons?"

"Non, tu es le plus jeune que je vois. Et habituellement, ce n'ai pas durant les heures de bureau non plus, mais le soir quand il veut de la compagnie. Quoique ça fait longtemps qu'il n'a pas amener personne."

"Pourquoi?"

Le majordome réfléchit un moment, pesant surement le pour et le contre de ce qu'il lui était permis de dire et non.

"Et bien quand son fiancé est mort, il a de nouveau sombrer dans la vice, recommençant à consommer la drogue contre laquelle il c'était longtemps battus. Je présume qu'il invitait des garçons dan sa chambre pour boucher le vide de ses soirées. Mais monsieur Labrecque a insister pour qu'il se reprenne en main et lui a fait subir une deuxième désintoxe. Depuis, il se tenait à carreau, n'invitait plus personne. Le deuil de son fiancé était fait."

"Son fiancé? Il a été fiancé? Comment était-il?"

Le majordome fit une moue. Le souvenir de ce garçon ne lui plaisait pas visiblement.

"Arthur était un vrai enfant roi. Il voulait tout, tout de suite et maintenant. S'il se comportait en gamin la plupart du temps, il ne démordait pas quant à son opinion. Têtu comme mule, il savait où frapper pour que ça fasse mal et rebutait l'autorité. Ce comportement n'était pas bien vu ici, mais en temps que le conjoint d'un des associé de monsieur Labrecque, il possèdait une forte immunité. Comprenez-vous mieux le personnage? Pourri gâté par son homme. Sébastien n'avait pas la force de le contredire, ni n'avait l'envie. Il était beaucoup trop éprit de lui. Mais Arthur restait un bon élément parmis nous. Malgrer qu'il avait de la difficulté à se plier au règle et exigence de l'endroit, il accomplissait son travail avec brio. Labrecque avait de la difficulté avec le garçon, mais acceptait de fermer les yeux puisqu'il  était le fiancé de Sébastien et qu'il travaillait bien."

Le majordome s'arrêta un moment avant de rajouter quelques choses.

"Il aimait les sucreries. Tout comme vous."

Le majordome partit et Hugo ne rajouta rien. Ainsi donc Sébastien avait été fiancé à un homme. Il petit-déjeuna avec les pâtisseries devant lui et ne prêta aucune attention a la série télé qu'il c'était mit. Sébastien avait déjà été fiancé à un homme! Et cette homme était mort. Il se sentit très mal pour son ami. D'un autre côté, si Sébastien aimait les hommes, il avait une chance? En voulait-il une? Sébastien était un romantique comme lui, même s'il paraissait vieux, il était beau. Il s'empiffra de tout et profita de la maison, avant que, deux heures plus tard, l'homme d'affaire se présente à ses côtés.

"Hugo, j'ai beaucoup de travail qui m'attend. Viens on va chercher tes choses chez toi et je te dépose chez tes parents."

Hugo se leva immédiatement et se rendit compte que soudainement observer Seb dans les yeux le mettais mal à l'aise. Pourquoi? Car il le savait gay? Anciennement fiancé?

Il le suivit jusqu'a son appartement où il récupéra ses biens sur la table du salon. Puis comme promis, Sébastien le laissa devant sa maison avant de lui faire un signe de la tête.

"Hugo, prend ça."

Il lui tendit une clé que le garçon prit perplexe.

"Les clés de mon appartement. Si tu as encore des embrouilles avec tes parents où que tu ne veux pas rentrer tard le soir, par sécurité, viens chez moi ou lieu de trainer dans la rue. Je n'y serais pas toujours, je te rappelle que c'est ma demeure secondaire, mais prend tes aises. Ça ne me dérange pas."

Puis il parti, laissant Hugo avec mille question et un clé de confiance.

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