Chapitre 35
Il erra dans la ville pendant près de deux heures. Il était complétement perdu dans ses pensés. Des milliers de scénarios apparaissait dans son esprit. Il devait les organiser. Son père avait des contacts dans la police. Pourtant la seule chose qu'il lui avait apporter comme preuve que Sébastien n'était pas une bonne personne était que son ancien fiancé avait un dossier pour prostitution. Le problème avec cette mince nouvelle était qu'elle devait absolument être vrai. Après tout, tant qu'a mentir, il aurait pu inventer quelques choses de gros sur Sébastien. Par chance, malgrer les actes douteux de son passé, il n'avait rien. Une preuve que les agissements de monsieur Labrecque passait vraiment dans l'ombre.
Sauf que si c'était vrai qu'Arthur avait déjà vendu son corps, pourquoi Sébastien ne lui en avait pas parler? Pourquoi ne pas l'avoir mentionner dans sa lettre? Peut-être qu'il n'était pas au courant. Quoiqu'il avait mentionner explicitement qu'Arthur avait utiliser le sexe pour l'utiliser. Et que le majordome de Darius Labrecque lui avait indiquer que Sébastien avait déjà utilise le service de des escortes après la mort de son copain. Non, Sébastien avait du être au courant qu'Arthur vendait son corps. Mais ça ne voulait pas dire qu'il allait lui demander de le faire. Si?
Non! Sébastien l'aimait. Mais il l'aimait pourquoi au juste? Car il avait une tête forte? Ou car il le savait naif et manipulable? C'est vrai que Sébastien n'avait pas insister pour qu'il continu ses études où qu'il profite de son année sabbatique pour gagner beaucoup d'argent et faire des recherches dans son domaine. Mais ce n'était pas pour l'avoir mieux à sa merci. Juste car il voulait être l'homme qui faisait vivre sa famille et qu'Hugo profite de la vie.
Mais imaginons que les choses dérape. Une dispute ou n'importe quoi. Il ne pourrait pas rentrer chez ses parents, car effectivement, ils étaient en train de s'éloigner. Pas à cause de Sébastien, mais à cause de l'idée stupide que ses parents se faisait sur la vie. Mais alors ses amis? Il en avait perdu beaucoup lorsqu'il leur avait dit sortir avec un homme 8 ans plus vieux que lui. Mais il lui en restait. Avec eux, il aurait des alliées, même s'il n'aurait pas d'argent. Et Sébastien n'essaierait pas de les séparer. Il avait accepter qu'ils viennent gamer.
L'anxiété commençait à embarquer sans qu'il ne s'en rendre compte. Qu'arriverait-il s'il devait le fuir? Qu'arriverait-il s'il devenait violent? Peut-être ses parents avait raison. Peut-être qu'une fois marier, il allait abuser de sa naiveté. Hugo se souvient avoir reprocher à son copain ne pas le complimenter assez sur son corps. L'appellation petite femme devait-elle être vu comme un insulte? Une manière de le rabaisser? Lui croyait que c'était un surnom affectueux.
Et ainsi de suite pendant encore une heure, il se torturait l'esprit, doutant de l'amour de sa vie. Presque convaincu qu'il devrait annuler le mariage. À bout de souffle, il s'assit sur le bord d'un trottoir. Le soleil tombait dans le ciel et il se rendit compte que jamais Sébastien n'était venu le chercher, alors qu'il lui avait écrit 3h plus tôt. Il sortit son téléphone de sa poche pour constater une dizaine de texto manquer et trois tentative d'appel. Sébastien c'était rendu chez lui, mais sa famille l'avait informer qu'il était parti depuis un temps.
Sébastien voulait savoir où il se trouvait. Pourquoi il ne répondait pas. S'il était en danger. Hugo prit la peine de lui répondre que sa famille l'avait fâché et qu'il était parti marcher pour se détendre, mais lorsqu'il s'apprêta à lui donner l'adresse la plus proche, il remarqua qu'il se trouvait juste à côté de l'immeuble Labrecque. L'ancien employeur de son fiancé. Et s'il allait y faire un tour?
Il se leva d'un bond et entra à l'intérieur. Après avoir décliner son identité à la réception, on lui fournissa un badget visiteur pour qu'il puisse emprunter les ascenceurs. Il demanda son chemin à quelques personnes et prit le chemin des bureaux Labrecque. Enfin arriver, il s'efforça de trouver le majordome de la dernière fois. Si tout le monde dans les lieux le dévisageait, personne ne lui accorda d'attention. Il vit finalement l'homme qu'il recherchait.
''Excusez moi monsieur. Vous vous souvenez de moi?''
Le majordome se tourna vers Hugo et l'observa un temps en silence.
''Ne seriez vous pas le jeune garçon qui va se marier avec monsieur Tremblay?''
''C'est exact. Vous pourriez me montrer ses anciennes appartements. Il... a oublié quelques choses.''
Le majordome l'évalua un moment avant de lui sourire.
''Ses anciens appartements sont toujours les siens. Suivez-moi.''
Toujours les siens? Pourtant, il ne travaillait plus pour eux depuis un an. Pourquoi avait-il encore ses anciens appartement? Ils arrivèrent dans la section Penthouse et le majordome lui indiqua qu'elle porte prendre. Hugo, anxieux, si dirigea. Il espérait y trouver quoi?
''Hey gamine, tu fais quoi ici devant la chambre de monsieur Tremblay?''
Hugo sursauta en poussant un cri peu masculin. Il fit face à l'homme qui l'observa un moment avant de rajouter.
''Mais tu es un mec.''
Le rouge monta au visage d'Hugo. Oui, il avait les cheveux long et un corps svelte, mais il n'avait pas mis de jupes à matin, juste un pantalon et un chandail normal. Pourquoi on le confondait avec une fille.
''Qui ta permis de venir jusqu'ici?''
''Tout le monde! Je suis le fiancé de Sébastien, alors mêlé vous de ce qui vous regarde!''
Hugo était en colère et pas du genre à se laisse faire. Son ton était sec et fort. Il n'était pas une fille, il allait lui prouver. L'homme parut impressionner et le relooka encore un peu avant de poursuivre.
''Tu n'est qu'un gamin. Si tu crois me faire peur. Mais bon, vas-y si tu es ici sous les ordres de monsieur Tremblay.''
Puis il poursuivit son chemin. Laissant Hugo sur le qui vive. Il décida d'entrer dans la pièce avant que qui que se soit viens ne l'interromp de nouveau.
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