Il retourna quelques fois chez Sébastien. Parfois l'homme s'y trouvait et d'autre fois non. Il arrivait souvent qu'il ne rentre pas dormir chez lui et donc Hugo profitait des lieux aussi longtemps qu'il voulait. Lorsqu'il ne se croisait pas, il arrivait qu'Hugo laisse de messages sur le plan de travail pour avertir de la prochaine fois qu'il passerait. Ça ne garantissait pas toujours la présence de Sébastien dans les lieux, mais en général, une montagne de pâtisserie et de confiserie l'attendait pour se faire pardonner de ne pas pouvoir se libérer.

À l'approche de son anniversaire, il écrivit la date et son numéro de téléphone sur le papier, spécifiant de l'appeler, car il aimerait faire quelques chose avec lui. Le jour même il eut un appel de Sébastien qui lui chanta bonne fête dans le combiner.

"Hahaha. Merci!"

"Je suis débordé aujourd'hui. On peut se voir une autre fois?"

"Oui, pas de problème. Tu me dira quand tu auras du temps libre."

"Parfait. Je crois que je pourrais me libérer Samedi. Je verrais."

"Ok. Je fini à 14h samedi de toute façon."

Maintenant, Hugo n'avait qu'une hâte, être à samedi après-midi. Il savait que ce n'était pas sage. Il tombait amoureux d'un homme 8 ans plus vieux que lui, mais il n'y pouvait rien. Il aimait être à ses côtés. Sébastien était doux et gentil avec lui. Il n'avait jamais été autant couvert de cadeau, ni n'avait jamais eu l'impression que son opinion comptait, mais depuis qu'il trainait avec Seb, les choses semblait changer et pas qu'un peu. Depuis qu'il passait souvent du temps ensemble à l'appartement, Hugo avait vu un changement chez l'homme. Ses cernes avait diminuer et il ne parraissait plus avoir 35 ans. Bon, il lui donnait encore 30, mais ça le rapprochait des 24 qu'il avait vraiment. On aurait dit que sa présence calmait Sébastien, lui assurant un meilleur sommeil.

Le samedi matin, Hugo fit quelques choses qu'il ne faisait pas habituellement. Volant les cosmétique à sa mère, il se mit du fond de teint sur le visage pour cacher ses boutons naissant. Puis il mit une minuscule couche de mascara. Il s'observa un moment dans le miroir. Le maquillage était assez subtile pour qu'on ne remarque pas qu'il s'en était mis, mais parfait pour faire ressortir ses yeux et cacher ses imperfections. En espérant que Sébastien aime.

Il se dirigea vers son travail et essuya les compliments sur son beau teint de ses collègues. Sébastien vient chercher ses cafés habituel.

"Je réussi a me libérer. Pour combien de temps, je ne sais pas, mais je passerais te chercher à 14h."

"OK. Cool. À tantôt."

"À tantôt."

Sébastien reparti les cafés en mains. Dés qu'il eut quitter l'endroit, Hugo perdit son sourire. Il n'avait rien dit sur son visage mis en valeur. Bon, Hugo savait l'aimer plus que la limite permise, mais était-ce le cas de Sébastien? Il était peut-être gentil avec lui, car il lui faisait penser à un petit frère? Cette idée ne l'enchantait guère, mais c'était à prévoir. Même s'il avait eu 17 ans, il restait mineur et un homme d'affaire comme lui ne s'embarquerait surement jamais dans une histoire qui pourrait compromettre la compagnie pour qui il travaillait. Surtout qu'il semblait marier à son métier, toujours son téléphone à porter et travaillant 7 jours sur 7. Il devait pousser. Poser des questions sur son passé. Essayer de savoir si oui ou non, il avait des chances avec lui.

Vers 14h, il sortit du café et alla rejoindre la berline noir stationner devant.

"Salut!"

Il offrit son plus beau sourire à Sébastien qui lui en rendit un.

"Je ne tes pas acheter de gâteau d'anniversaire, alors on va commencer par la pâtisserie."

"Mais je serais le seul à en manger puisque tu n'aimes pas le sucre."

"Je n'ai jamais dit que je n'aimais pas ça. Je ne raffole pas, c'est tout."

Il eut un silence entre les deux et Sébastien soupira.

"En fait, oui, tu sera le seule à le manger."

Hugo observa un moment son ami conduire. Il était beau. Un sourire au lèvre, il paraissait effectivement plus jeune.

"Ton ex aussi aimait le sucré?"

Ça question était oser. Il cherchait à faire s'ouvrir Sébastien. Il n'avait pas proprement parler de fiancé, il espérait que Sébastien ne se sente pas ainsi attaquer, surtout qu'il n'avait jamais été question que Seb est déjà été en couple. Et puis depuis le temps qu'il se fréquentait, il n'avait jamais oser l'interroger sur sa relation précédente.

"Pardon?"

"C'est que quand je suis aller à ton travail on m'a dit que tu avais eu un copain avant et je me demandais s'il aimait les sucreries comme moi où si vous étiez deux hommes sans goût."

La plaisanterie était là pour détendre l'atmosphère et Hugo priait pour que ça l'ai marcher. Le sourire de Sébastien disparu, mais il soupira avant de répondre.

"Lui aussi aimait les choses sucrés. Tu me fait beaucoup penser à lui, en fait."

Hugo ne poussa pas plus loin. Il ne voulait pas mettre Seb plus triste. Déjà qu'il avait perdu sa bonne humeur. Mais c'était bon signe non? Qu'il lui fasse penser à son fiancé. Ça voudrait dire qu'il aurait des chances.

Arriver à la pâtisserie, Sébastien retrouva le sourire en regardant Hugo pétiller de bonheur. Qu'allait-il bien pouvoir choisir! Les gâteaux semblait appétissant, mais il ne mangerais jamais tous ça à lui seule. Il observa les petits gâteau. Les gâteaux semblait se faire désirer. Il devait choisir lequel. Il pointa finalement un au chocolat-caramel et fleur de sel. Et admira le sourire au lèvre de Sébastien qui fit aller sa carte de crédit.

"Bon maintenant un cadeau. Viens on va au centre commercial."

Il l'amena au lieu dit et lui dit de prendre ce qu'il voulait. À la place, Hugo voulut s'amuser. Il s'engouffra dans un magasin de vêtement et parti vers les cabine en ramassant un tas de choses en chemin.

"Je vais te faire un défilé de mode!"

Sébastien fut surpris, mais en bon joueur vient s'asseoir sur le banc devant les salles d'essayage. Tout les styles y passa. À veste en cuir et tenu du dimanche, Hugo ressortie même des cabines habillé d'une jupe et d'un chandail décolleté. Sébatien riait à gorge déployé quand Hugo tourna sur lui-même pour faire voler la jupe dans les airs. Voilà comment redonner le sourire à quelqu'un. Il était heureux de voir Sébastien sourire à cette approche. Il avait toujours aimer les choses féminines. Il n'était pas travesti, mais les vêtements des femmes était jolie et il rêvait en secret de se laisser pousse les cheveux assez long pour se faire des couette. Sébastien le jugerait-il s'il savait? Il finit par redonner les vêtements à la dame qui le dévisageait après son spectacle et Seb et lui quitta l'endroit.

"Je suis sérieux. Tu peux prendre ce que tu veux."

"Même la jupe!"

Il jouait les émerveiller et Sébastien avait tout le mal du monde de garder son sérieux. Il finit malgrer tout par sourire en coin.

"Même la jupe."

Hugo imita une petite fille surexcité et viens se coller au bras de l'homme d'affaire qui rit. Puis Hugo repris son sérieux. Il ne voulait pas non plus passé pour un enfant. Il devait montrer qu'il était assez mature pour être avec cet adulte accomplis.

"En vrai, juste passer du temps avec toi, c'est déjà le plus beau cadeau."

Sébastien ne fut pas très à l'aise de la déclaration. Même s'il rougissait, son visage s'assombrit. Hugo se mordit les lèvres. Merde, il n'aurait pas du dire ça. Peut-être qu'en fait, c'était vrai, Sébastien ne l'aimait quand ami. Un téléphone sonna et Sébastien poussa un juron. Il décrocha, le regard sévère.

"Vous me frapper la tête en disant que je devrais parfois prendre conger mais quand je le fait, vous trouvez le moyen de me déranger!"

"..."

"Démerdez-vous sans moi!"

"..."

"Tu as parler à Labrecque?"

"..."

"Je le comprend. J'aurais été furax aussi."

"..."

"En gros j'ai pas le choix."

"..."

"Ok, je l'appelle et je te recontacte."

Il raccrocha et observa un moment son combiné, puis il se tourna vers Hugo toujours aggripper à son bras.

"Je te ramène chez toi."

"La fête est déjà fini?"

"Désolé, mon boulot me réclame."

Il fit un sourire d'excuse et Hugo le lâcha. Au final, comment pouvait-il l'aimer s'il n'avait de yeux que pour son travail. Il tenta de ne pas trop paraitre déçu et le laissa le ramener chez lui. Reste que le petit gâteau était excellent et qu'il se sera bien amuser à faire un défilé de mode. Ça fête n'aurait pas été complétement gâcher.