Toman's hired killers

-Rika, le boss te demande.

Elle ne s'était toujours pas habituée à appeler Mikey le « boss », même si il l'était depuis la fondation du Toman, ne plus l'appeler par son surnom le rendait beaucoup moins familier qu'avant. Ce qui, en soit, était vrai.

Rika suivit donc Kisaki à travers quelques couloirs tous plus sophistiqués les uns que les autres pour finalement déboucher sur une pièce vide mis à part une chaise, sur laquelle Mikey était assis, jambes écartées et dos courbé en avant. À côté de lui, un homme aux cheveux étrangement roses et portant un masque la regardait, il semblait l'évaluer.

-Bien, fit Kisaki après avoir fermé la porte, maintenant que tout le monde est présent, nous pouvons commencer.

Il indiqua à Rika l'homme aux cheveux roses.

-Je te présente Sanzu, tueur à gage du Toman. Son partenaire est mort il y a quelques jours, il a besoin d'un nouveau. Et comme à chaque fois, c'est le boss qui a décidé de son remplaçant.

Rika déglutit.

-Rika, à partir d'aujourd'hui tu es sous les ordres de Sanzu.

En jetant un coup d'œil sur son nouveau capitaine, elle put deviner un sourire suffisant derrière son masque. Elle ferma les yeux, s'autorisa deux secondes pour faire le point et dirigea son regard vers Mikey.

-Merci boss, je m'en montrerais digne, dit-elle en s'inclinant.

Kisaki se posta entre eux avec un grand sourire hypocrite.

-Bien, passons immédiatement à votre travail du jour. J'ai découvert un complot du côté de l'hôtel des Kawata, trouvez les traitres et tuez les.

Pendant qu'il parlait, il avait donner à Sanzu une enveloppe contenant sans doute les informations nécessaires. Celui-ci vint près de Rika et lui désigna la porte.

-Allez grouille toi.

Très aimable, pensa Rika. Elle le suivit quand même. Pendant qu'ils marchaient vers la sortie, Sanzu lui donna quelques explications.

-La cinquième division du Toman est censé éliminer les traitres au sein du gang. Sauf qu'il n'y avait que des traitres dedans, alors je les ai tous buté. Même mon capitaine y est passé. Après, j'ai eu plusieurs partenaires. Certains ont été incapables de tuer, donc ils se sont fait buter. D'autres se sont suicidés à cause du sang sur leurs mains. Et il y a ceux qui me pétaient les couilles, donc c'est moi qui les ai buté. Essaye de tenir plus d'une semaine, ça m'arrangerait. Surtout que si le boss a décidé qu'une fille ferait l'affaire, c'est qu'il est vraiment à cours d'idées.

Rika ne releva pas la pique. Si elle avait appris une chose depuis qu'elle était dans le Toman, c'est que quand on est la seule fille, on ferme sa gueule.

-L'hôtel des Kawata n'est pas très loin d'ici, on ira en taxi.

Rika fronça les sourcils. Les chefs du Toman avaient tous droit à leur propre limousine, pourquoi se contenter d'un taxi ?

-Il faudra être discret.

Effectivement, une limousine, ce n'était pas très discret.

-Nous nous ferons passer pour un couple. J'espère que tu es douée en impro.

-J'ai fait du théâtre quand j'étais gamine, répondit Rika en haussant les épaules.

Une fois dehors, il appela un taxi avec une appli sur son téléphone et ils restèrent sur le trottoir, dans un silence gênant que Rika n'osa pas briser. Sanzu prit un paquet de cigarettes de sa poche, l'alluma avec un briquet et retira son masque, dévoilant deux cicatrices aux extrémités de sa bouche. Rika ne fit aucune remarque là-dessus, en revanche elle toussa lorsque son capitaine lui expira un grand nuage de fumée à la figure.

-Bah alors ? On n'aime pas les fumeurs ?, rit Sanzu.

-Non, cracha-t-elle entre deux toux.

Juste pour la provoquer, il continua à expirer dans sa direction jusqu'à l'arrivée (miraculeuse) du taxi. Le rose remit son masque sur son nez et grimpa à l'arrière, suivit par Rika.

-Rend-toi utile, dit-il après avoir indiqué l'adresse au chauffeur, lis ça.

Il lui tendait l'enveloppe que Kisaki lui avait donné, elle était toujours scellée.

-Tu veux pas la lire d'abord ? C'est toi le chef après tout.

-Raison de plus pour te laisser faire le sale boulot.

Rika leva ses yeux clairs au ciel et lut la lettre. Des noms, des numéros de chambres, des photos, un code à donner au réceptionniste pour avoir la chambre idéale. Le strict nécessaire, mais ils n'avaient pas besoin de plus. Mais il restait un détail.

-Euh Sanzu ? On n'a pas d'armes ?

-Si si.

Il ne développa pas, Rika choisit donc de se taire.

***

Le coup de feu fut presque irréaliste pour Rika (et il lui défonça les oreilles, aussi). Ça y est, elle venait de commettre son premier meurtre. Elle fixa l'homme à terre, sa main qui tenait toujours le revolver fourni par l'hotel puis Sanzu. Celui-ci sourit.

-Pas mal pour une première fois.

Elle ne répondit pas et se contenta de replacer une mèche rebelle de cheveux noirs derrière son oreille.

-Ça mérite une petite dose tout ça.

Il prit dans sa poche quelque chose qui ressemblait à une pilule et s'apprêta à l'ingurgiter mais Rika l'en empêcha.

-C'est de la drogue ?

-Ouais.

-T'en prends souvent ?

-Ouais. Ça te pose un problème ?

-Ouais.

Les deux s'affrontèrent du regard un moment, avant que Sanzu ne s'esclaffe.

-Tu sais quoi ? Je veux bien faire une croix sur la drogue pendant le service, mais à une condition.

-Laquelle ?, fit Rika, méfiante.

Sanzu lui tendit une cigarette.

-Essaye.

Elle fixa Sanzu, pesant le pour et le contre, avant de finalement lâcher :

-Passe-moi un briquet.

Le rose sourit d'un air suffisant, donna les deux objets à sa partenaire et l'observa allumer le tout.

-On dirait que t'as fait ça toute ta vie.

-On faisait semblant de fumer à l'école quand j'étais gamine.

Elle inspira un grand coup, sentit la fumée se répandre dans ses poumons, se prépara à tousser et... rien. Enfaite, c'était plutôt agréable. Elle expira tout dans un soupir, vaincue.

-Maintenant, va te débarrasser du corps.

-S'il...?

Sanzu leva les yeux aux ciel.

-S'il te plaît, soupira-y-il, agacé. Il y a un grand four dans la cuisine de l'hôtel, ça devrait faire l'affaire.

-Okay mais attendons la nuit. Là il y a trop de monde.

Et surtout trop de bruit, pensa-t-elle. La jeune femme n'avait jamais aimé les sons trop forts, et ce depuis qu'elle était toute petite.

La nuit arriva vite, et si les caméras n'avaient pas été éteintes à distance, on aurait vu un homme et une femme transportant un corps vers les cuisines de l'hôtel. Par chance, la cuisine était spacieuse, ils étaient donc assez à l'aise pour déplacer l'homme mort.

-Sur ce coup là je te laisse faire, je sais pas allumer un four.

Sur ce, il fit demi-tour et sortit. Rika soupira, ouvrit le grand four, mit le défunt traitre dedans et commença à jouer avec les différents réglages. Chaque « bip » qui brisait le silence la faisait frissonner. Quand la lumière caractéristique d'un four qui chauffe devint stable, elle s'autorisa un moment pour souffler. Elle s'effondra sur le sol, et vomit.

Sanzu, derrière la double-porte, observait la scène à travers la mini-fenêtre, et pour la premiere fois de sa vie, il eu pitié de quelqu'un.

***

-Sanzu, à partir d'aujourd'hui tu es sous les ordres de Rika.

Les coéquipiers regardèrent Kisaki sans comprendre. Ça faisait moins de trois mois qu'ils travaillaient ensemble, pourquoi changer ?

-Rika possède un esprit bien plus logique que celui de Sanzu, développa-t-il, elle a évité quelques catastrophes dues à l'impulsivité de son chef et pour ça je pense qu'il vaut mieux échanger vos rôles.

Sanzu et Rika se regardèrent puis haussèrent les épaules. De toute façon, aucun n'avait de réelle autorité sur l'autre.

-Tant que j'y suis, les autres ont organisé une réunion, ça serait cool si l'un d'entre vous y assistait.

Sur ce, il partit.

-...

-...

-C'est toi qui y va, ordonna Sanzu.

-N'importe quoi, c'est moi la cheffe maintenant c'est toi qui y va, répliqua Rika.

-Raison de plus pour que ce soit toi qui y aille.

-C'est l'assistant qui fait le sale boulot, tu l'as dit quand on s'est rencontré.

-T'as pas envie de revoir tes anciens potes ?

-Ils sont devenus cons, hors de question de revoir leurs gueules.

-Tu mettras des lunettes d'aveugles mais moi j'irais pas.

La discussion tourna ainsi en rond pendant plusieurs minutes, pour que finalement Sanzu propose un « pierre feuille ciseau ». Il gagna.

***

-C'est qui le trou du cul qui à commandé de la méduse ?!

-PUTAIN C'EST ÉPICÉ !

-Oh ! Ça vient ce riz frit ?!

Rika se prit la tête entre les mains, puis se redressa immédiatement, ne voulant pas abîmer son chignon tressé qu'elle avait mit une heure à faire. Franchement, pourquoi s'était elle donnée autant de mal ? Ces gars mangeaient comme des porcs. Et elle était assise juste à côté du pire de tous : Hakkai. Elle se rappelait de l'époque où il était vice-capitaine de la deuxième division avec Mitsuya ; il était un peu bizarre, mais n'avait rien de méchant. Là, il avait bronzé, avait prit en arrogance et perdu en charisme. Elle soupira, puis croisa le regard de Chifuyu. Enfin une personne sensée dans ce monde d'idiots ! Ils échangèrent un sourire, à peine perceptible, mais là quand même. Chifuyu devait être le dernier membre du Tokyo Manji-kai avec qui Rika s'entendait bien, maintenant que Mitsuya avait disparu de la circulation.

Elle écouta d'une oreille distraite les rapports de paiement de l'année. En entendant Kokonoi et Inui faire des remarques sur les « anciens », elle se défendit :

-Sans moi le Toman serait mort depuis longtemps alors ils ferment leurs gueules Mario et Luigi.

Ils s'apprêtèrent à répliquer mais Pachin changea de sujet :

-C'est comment avec Mikey sinon ?

Elle leva les yeux au ciel. Soudain, une chaise frôla son crâne puis s'écrasa contre le mur.

-Putain mais t'es malade !?

Il l'ignora. Rika n'avait qu'une envie : partir d'ici et fumer une clope sur un balcon quelconque. Sanzu lui avait retourné le cerveau avec le fait de fumer.

-Vous êtes lourds..., intervint Hanma. On est pas la pour s'amuser.

Rika l'écouta attentivement parler d'un possible traître dans le Toman. Elle avait toujours trouvé que Hanma était le membre du gang qui avait le plus de style, bien qu'elle n'ait jamais aimé ses manières.

-Si y'a un traitre dans nos rangs, comment ça se fait que Sanzu et l'autre ne l'aient pas encore buté ?, s'écria Nahoya, son éternel sourire aux lèvres.

-L'autre elle a un nom j'te rappelle. Et d'ailleurs, si le traitre n'est pas encore mort, c'est tout simplement parce que on ne sait pas qui c'est. Si non on s'en serait déjà occupés depuis longtemps.

-De toute façon, s'exclama Pachin, personne ici n'aurait pu faire ça !

-Alors pourquoi les flics ont fouillés autant d'endroit le même jours ?, dit Kokonoi. Petit con.

-Oh ! C'est à moi que tu parle ?!

-Allez, c'est reparti...

Rika se boucha les oreilles. Elle était sure d'avoir des acouphènes le lendemain.

-Alors, on s'amuse ?

La jeune femme n'avait jamais vu une ambiance changer aussi radicalement qu'au moment où Kisaki entra dans la salle. Tous saluèrent leur chef, elle y compris (bien qu'elle le fît avec réticence).

-Laissez tomber les formalités, les gars – et Rika !, dit-il en riant.

La jeune femme serra les dents. Elle savait très bien que si ils ne s'étaient pas inclinés, Kisaki les aurait déglingués. Hypocrite.

-Rika, vient avec moi.

Elle hocha la tête et le suivit hors de la pièce. Ils marchèrent un moment jusqu'à un salon où Sanzu, assis sur un des fauteuils, les attendait. La seule fille du Tokyo Manjikai s'assît à côté de son partenaire, attendant les ordres.

-On sait qui est le traitre.

-Son nom ?, demanda Sanzu.

-Chifuyu Matsuno.

Le cœur de Rika s'arrêta un instant de battre. Elle se leva d'un bond.

-Attendez, on parle bien de Chifuyu ? Le vice-capitaine de la première division ?

-Lui-même.

Impossible. Chifuyu avait toujours été loyal au Toman, pour rien au monde il n'aurait fait quoi que ce soit qui puisse le nuire. Non, il devait y avoir une erreur.

-Matsuno est un membre important du Toman, ajouta Kisaki, je te demanderais donc d'être prudente. Ne te rate pas. Je le veux mort dans la nuit.

Il se dirigea vers la porte, mais Sanzu le retient.

-Attendez. Pourquoi vous ne m'incluez pas dans cette mission ?

Rika ne l'avait jamais vu aussi sérieux. Kisaki sourit de toutes ses dents.

-Parce que cette mission est uniquement réservée à Rika.

Sur ce, il ne leur laissa pas le temps de répondre qu'il claqua la porte, laissant un silence gênant. Sanzu grinça des dents.

-Quel connard...

Rika, elle, restait bloquée sur trois choses. Un : Chifuyu, un de ses meilleurs amis de son adolescence, était un traitre. Deux : si il était un traitre, alors il devait mourrir. Trois : elle était tueuse à gage du Toman, ce qui signifiait que ça serait à elle de lui ôter la vie.

Elle se rassit et se prit la tête entre ses mains, cachant son visage avec ses avant-bras. Sa respiration devint saccadée et elle sentit des larmes de stress couler sur ses joues, qu'elle ne prit pas la peine d'essuyer. Soudain, elle prenait conscience de ce qu'elle avait fait. Rika était devenue tueuse à gage. Elle tuait des gens, des gens qui avaient probablement une famille, des amis. Elle avait du sang sur les mains. Peu, comparé à d'autres sans doute. Mais elle en avait quand même.

La noiraude sentit une main se poser dans son dos, et le frotter doucement. Elle leva la tête et vit Sanzu, qui fuyait son regard. Elle l'avait totalement oublié.

-Je ne comprend pas..., dit-elle entre deux sanglots, pourquoi est-ce à moi de le faire ?

-C'est un test, expliqua Sanzu. Kisaki à déjà fait le coup plusieurs fois, il veut tester si tu es aveuglément loyale au gang. Alors pour ça, il te demande de tuer un proche.

-Je peux pas... je peux pas le tuer...

-Je sais ça, mais c'est soit toi soit lui. Si tu ne le tues pas, Kisaki te tuera toi, ou enverra quelqu'un le faire.

Rika déglutit, essayant tant bien que mal de ravaler ses larmes.

-Désolé, tu dois me trouver minable.

-Au contraire, tu dois être la première personne dans ce monde qui ne me fait pas chier. A part Mikey, mais lui c'est un cas à part.

Rika eu un petit rire. La loyauté aveugle de Sanzu envers le boss l'impressionnait toujours.

-Donc..., reprit le rose, qu'est-ce que tu comptes faire ?

-Aller trouver Chifuyu, je suppose.

Elle se leva, essayant de ne pas faire trembler ses jambes. Sanzu lui prit la main, un geste qui l'étonna plus encore que tout ce qu'elle avait pu voir de lui. Il continuait de fuir son regard, regardant constamment le sol. Elle se rendit soudain compte de l'évolution de leur relation. Ils étaient passé de chef/assistante à partenaires, puis finalement amis. Maintenant, quel était leur statut ?

Tentant de contrôler ses tremblements, Rika prit le revolver que lui tendait Sanzu et le cacha dans son décolleté. Elle inspira un grand coup puis sortit du salon, en direction de la salle de réunion.

***

Ils se tenaient tout trois dans un autre salon qui possédait une grande baie vitrée et occupait toute la largeur de l'étage. Sanzu avait fait une clé de bras à Chifuyu, qui apparemment ne s'attendait pas à ce qu'on le découvre. Rika était positionnée devant eux, l'arme pointée sur le cœur du noiraud. De discrètes larmes coulaient de ses yeux.

-Pourquoi ?, murmura-t-elle à l'intention de son ancien ami.

Lui aussi pleurait.

-Je voulais juste venger Baji. Je voulais juste que Kisaki dégage du Toman. Le Toman est devenu pourri, Rika, je voulais changer ça. Même toi tu as changé. Même moi, j'ai changé. Vas-y, tire. Je le mérite de toute façon.

Elle eu un rire nerveux.

-Toi, tu le mérites ? J'ai tué dix-huit personnes en moins de quatre mois. J'ai vomi mes tripes à chaque fois que je me suis débarrassé des corps. J'ai fait un million d'insomnie ou je me demandais : « À quel moment c'est parti en couille ? ». Aujourd'hui, je me suis rendue compte que le Toman était destiné à sombrer à partir du moment où Baji est mort. Peut-être même avant, qui sait. Dans tout les cas, de nous deux, c'est clairement moi qui mérite le plus de mourir.

Elle positionna soudain l'arme sur sa propre tempe. Sanzu écarquilla les yeux.

-Rika qu'est-ce que tu fais !?, s'écria-t-il.

-Desole Sanzu, sourit-elle à travers ses larmes, il va te falloir un nouveau partenaire.

Sur ces derniers mots, elle tira.

Sous le choc, Sanzu lâcha Chifuyu, qui le remarqua à peine. Les deux fixaient le corps de Rika et la flaque de sang qui se répandait autour de son crâne. De colère, le rose hurla. Le noiraud tomba à genoux. Rika était morte.

On entendit un autre coup de feu. Un autre corps tomber. Une autre personne entrer dans la pièce. Chifuyu aussi était mort. Ne restaient plus que Sanzu et le nouveau venu : Tetta Kisaki.

-Faut vraiment tout faire soi-même ici, se plaint-il.

L'autre survivant l'ignora. Il serrait la main froide de Rika et replaçait quelques mèches de ses cheveux en place, avec une délicatesse inouïe.

-Attend, je rêve ou tu tenais à elle ?, ricana Kisaki. Tu l'aimais ?

Sanzu grinça des dents. Kisaki rit aux éclats.

-T'imagine si elle s'était pas suicidée ? Vous auriez formé un couple d'assassin, plutôt stylé n'est-ce pas ? Enfin bref, il va falloir te trouver un nouvel assistant, encore.

-Je ne veux plus d'assistant, murmura Sanzu.

-Ah ouais, et pourquoi ?

-Plus personne à part moi ne peut faire face aux meurtres des traitres.

Kisaki réfléchit un instant, avant de répondre :

-D'accord, tu travailleras désormais en solo. Mais ne t'avise pas de te planter, si non tu auras un partenaire, que tu le veuilles ou non.

On apprit quelques jours plus tard l'arrestation de Takemichi.

Depuis, Sanzu arrêta totalement la drogue, pour Rika. Il resta le seul tueur à gage du Toman, pour préserver les dernières personnes non-corrompues du gang.

[FIN]

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

3026 mots. Je crois que j'ai jamais écrit un truc aussi long de ma vie.

Brefouille,

Cet OS à été écrit dans le cadre du concours d'os de @-reyjina-, j'ai vraiment pris du plaisir à l'écrire, surtout que j'avais l'histoire en tête depuis un moment :).

Et qui sait, je vais peut-être continuer à écrire des os, vu que j'aime bien le faire.

Par contre j'aime pas trop comment j'ai terminé la fin, mais c'est pas grave on va faire avec.

Pour la relation Rika/Sanzu, selon vous, étaient-ils amoureux ? Ou juste amis ? Même moi je ne le sais toujours pas ;-;

Si non, comment ça va ? Les vacances se passent bien ?

Bye,

Louise

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top