Chapitre 24
Sekai reprit conscience du temps après quelques heures. Maikeru était encore à ses côtés. Il attendait patiemment son réveil.
Elle se souvenait de tout mais, elle n'avait rien ressentit. Le ténébreux la remarqua enfin.
- Ça va mieux?, demande-t-il.
- Qu'est-ce... Qu'est-ce que tu m'as fait...?
Une larme s'échappa des yeux de la brune tandis que Maikeru se relevait. Il était torse-nu. C'était la première fois qu'elle voyait ses abdos... Il était plutôt musclé. Sekai se donna une gifle mentale. Pense pas à ça, Sekai!, s'ordonne-t-elle dans sa tête.
- Je t'ai droguée, Sekai. Je ne tenais quand même pas à entendre tes cris de douleur.
C'est là que l'adolescente comprit. Maikeru l'avait une nouvelle fois violé... Elle recommença à pleurer.
- Pleure pas, Sekai. Je ne te ferais plus rien.
- Pour... Pourquoi t'as fait ça, Maikeru?!, sanglote-t-elle.
Il ignora la question de la jeune fille.
- Il faut juste que je règles une dernière chose avec toi., dit-il.
- Quoi encore...?! Tu ne crois pas que tu m'as fait assez de choses...?
Elle ferma les yeux et ses pleurs redoublèrent encore. Maikeru, agacé de l'attitude de Sekai, prit son menton avec son pouce et son index en se mettant en califourchon au dessus d'elle.
- Ouvre les yeux!, ordonne-t-il.
Sekai ne l'écoutait pas alors, le ténébreux dû utiliser la manière forte... Il donna un coup de genoux dans le ventre de Sekai qui devrait laissé un bleu.
- Regarde-moi ou t'auras encore bien pire!, cri Maikeru.
La brune ouvrit les yeux, incertaine, et regarda Maikeru. Il avait un regard froid.
- Tu ne dis pas un mot de ce qui s'est passé.
Sekai recommença doucement à pleurer.
- Je... Je ne pourrais pas..., avoua-t-elle.
- Bon... Je vais changer la façon de le dire: Il me reste encore des balles dans mon fusil. Alors, tu fermes ta gueule et tu dis rien à personne, compris?
Elle opina de la tête.
- Bien...
Il se leva et se dirigea vers la porte.
- Je te laisse tranquille, maintenant, dit-il.
Il ferme la porte. Et c'est là que Sekai éclata en sanglot. Pourquoi? Pourquoi?!, pense-t-elle. Elle se répétait ce mot dans sa tête essayant de trouver une raison. Malheureusement, aucune n'était réelle. On dirait qu'elle se trouvait dans une illusion, et qu'elle ne savait pas comment en sortir.
Maikeru revint quelques heures plus tard avec des vêtements et de la nourriture qu'il donna à Sekai.
La brune s'habilla et mangea. Elle se regarda dans le miroir. Ses yeux étaient rouges et gonflées et des marques de suçons paraissaient encore dans son cou. De plus, il y avait le pendentif que Maikeru lui avait donné lorsqu'ils s'étaient rencontrés qui pendait encore à son cou. Elle le fixa pendant quelques instants et l'arrache de son cou avant de la balancer à l'autre bout de la pièce. Finalement, elle sortit de la chambre en regardant une derrière fois son père, étendu par terre, mort. La jeune fille, curieusement, n'était pas triste pour la mort de son père. C'était la meilleure chose à faire... Il était trop jaloux...
Elle descendit en bas et trouva Maikeru, accoté sur un mur, en fixant un cadre accroché sur l'un des murs. Il vit finalement Sekai et l'incita à le suivre. Elle le suivit jusqu'à sa voiture.
La voiture de sport du ténébreux roulait à une vitesse plus rapide que la vitesse permise. Et pourtant, Sekai avait l'impression d'être au ralenti. Tant de choses s'était passé. Trop de choses... Finalement, ils arrivèrent chez Sekai.
- Écoute. Je te rappelle que tu ne dois rien dire. À personne. Et surtout pas à la police, pigé? Sinon, je te tuerais.
Sekai hocha la tête et détacha sa ceinture avant de sortir de la voiture. Cette dernière partit.
Il faisait jour. Il devait être environ 10 heure. La brune finit par entrer dans son appartement. Elle ne pourrait pas garder ça pour elle-même bien longtemps...
Elle ne pouvait en parler à personne. Maikeru a été très stricte. Elle le dit, il la tue.
Dès que Sekai ouvrit son téléphone, elle pût remarquer que ses amis lui avaient envoyés des tonnes de messages. Le pire a été Hide.
Sekai se retourna vers sa fenêtre, des gouttes de pluie tombaient sur la vitre. C'était pareil pour le sentiment qui envahissait la jeune fille.
La tristesse, la solitude... La culpabilité.
C'est à ce moment-là que la brune se rendit compte qu'elle aurait dû aller chez Hide, ce soir-là.
Ce soir-là où tout est arrivé.
Ce soir-là où elle a été une véritable idiote.
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