Chapitre 18

Elle fixe la silhouette pendant quelques secondes. Cette dernière tient quelque chose dans sa main droite. Une... Main?!, pense-t-elle en sursautant. La personne se retourna en balançant la main plus loin. Une faible lueur illuminait le visage du sauveur de Sekai. Ou plutôt, de la sauveuse.

- To... Ka...?, demanda Sekai, tremblotante.

La personne regarda Sekai pendant un petit instant avant de s'approcher.

- Promet-moi de ne jamais dire à qui que se soit que...

- Que...?

Les sortes d'ailes qui étaient déployer dans le dos de la serveuse disparurent en faisant quelques braises.

- Que je suis un monstre, termina-t-elle.

Sekai écarquilla les yeux de stupeur.

- Tu ne vas sûrement pas me croire... Les humains sont des êtres difficiles à convaincre...

Sekai ne répondit rien. Elle était trop... Choquée.

- Tu... Tu es une ghoule...?, réussit-elle à dire.

Toka sourit.

- Tu as deviné.

Elle reprit son air sérieux.

- C'est triste...

Un autre silence s'installa entre les deux jeunes filles.

- J'ai une question..., dit Toka, rompant le silence.

- Oui?, répondit Sekai.

- Quel goût ça a, les gâteaux?

Sekai fut un peu surprise puis, redevint avec son visage normal. Elle venait de comprendre. Les ghoules ne peuvent manger de choses humaines.

- Les gâteaux... C'est comme...

Elle s'arrêta dans sa phrase.

- En réalité, je ne sais pas vraiment... Je peux juste te dire que c'est délicieux!, sourit Sekai.

Toka fit un mince sourire.

- Je me demande ce que ça fait, d'être humain... Ne pas manger de chair humaine... Ne pas être... Un monstre.

Un brise froide balaya les cheveux des deux jeunes filles. Soudain, une larme s'échappa des yeux de l'indigo.

- Être différent des autres, reprit-elle, Peut avoir de sérieux problèmes... C'est ce qui arrive... Aux ghoules dans mon genre.

Une autre larme s'échappa des yeux de Toka. Finalement, après quelques secondes d'hésitation, Sekai prit Toka dans ses bras.

- Tout le monde est différent... Tu es une Ghoul certes, mais tu as ta personnalité... Et c'est ce qui te rends unique, Toka..., souffle Sekai en terminant l'étreinte entre elle et sa nouvelle amie.

- C'est vrai?, demande l'indigo.

- Oui..., sourit la brune.

Un autre silence s'installa.

- Hum... Tu devrais rentrer chez-toi... Les ghoules peuvent arriver d'une minute à l'autre, dit Toka en replaçant une mèche de ses cheveux.

- O... Oui...

Sekai se prépara à partir quand, soudainement, Toka prit son bras, l'empêchant de partir.

- Si tu racontes à qui que se soit que je suis une ghoul... Je vais te tuer., menace Toka en relâchant la brune.

Sekai fixa Toka pendant quelques secondes avant de repartir, la tête bourdonnante de questions. Finalement, elle rentra chez elle sans avoir croisé personnes.

Sekai déposa son sac et ses affaires sur sa table. Il n'était que 18h56 alors, elle décida de se coucher sur le divan, une tasse de chocolat chaud dans les mains. Elle posa sa tasse sur la table basse et partit dans sa chambre. Elle se déshabilla. Ne gardant que sa culotte et son soutien-gorge. Elle prit un pull en laine blanche que sa tante avait spécialement fait pour elle. Elle le mît et se regarda dans le miroir. Ses jambes étaient maintenant totalement visible. Elle sourit. Elle avait bien changé, depuis le temps.

Elle repartit au salon et se rassit sur le canapé. Elle alluma son ordinateur qu'elle venait de prendre en prenant une gorgé de sa boisson. Elle grimaça. C'était drôlement chaud.

Lorsque l'ordinateur fut ouvert, elle partit tout de suite voir ses courriels. Elle avait reçu quelques messages de ses enseignants, la félicitant pour ses exploits scolaires. Car, si vous ne le saviez pas, Sekai était une réussite pour son académie.

Elle avait gagné la Bourse D'Excellence trois ans de suite. Sa moyenne dans presque toutes les matières étaient de 96%. Elle se rappelle même qu'un élève l'avait payé pour faire son devoir de maths, tellement elle était reconnu. Mais, elle avait refusé.

Elle lit encore quelques autres courriels jusqu'à se qu'elle tombe sur un message d'un inconnu. Prise par la curiosité, Sekai ouvrit le message. Elle n'aurait jamais dû.

Il y avait une photo d'elle qui traversait la rue.

Elle sursaute en lisant le message qui est en dessous de la photo.

" Je te suis. "

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top